Négociations pour la survie des retraites complémentaires : les propositions du Medef

À l’issue de la première rencontre avec les partenaires sociaux, le Medef a dévoilé ses suggestions pour résorber le déficit des retraites complémentaires à travers un texte distribué aux journalistes.   

Le patronat, représenté par le Medef, a révélé au grand public les pistes qu’il propose pour réaliser des économies dans les régimes de retraite complémentaires (Agirc-Arrco).

Il faut savoir qu’au cours de la première rencontre qui s’est tenue le 17 février dernier, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et l’Union professionnelle artisanale (UPA) n’ont pas été représentées.

Le Medef ne souhaite pas d’augmentation des cotisations

L’équipe de Pierre Gattaz reste fidèle à ses principes en refusant toute nouvelle hausse de cotisation. En effet, cette position date des précédentes négociations, mais le patronat a quand même signé l’accord du 13 mars 2013 qui prévoit pourtant une hausse de cotisations des retraites complémentaires de 0,10 point en 2014 et en 2015.

L’organisation patronale argumente en précisant que les charges patronales s’élèvent à 14 % du produit intérieur brut (PIB) en France contre 11 % en Allemagne. L’augmentation des cotisations vieillesse risque de diminuer davantage les marges et d’affaiblir la compétitivité des entreprises de l’Hexagone.

 

Plus de sous-indexation des pensions complémentaires

Le Medef a également indiqué qu’il s’oppose au maintien de la sous-indexation des pensions complémentaires. D’après l’organisation, lorsque la hausse des prix à la consommation est faible, une revalorisation en dessous du taux d’inflation ne génère pas beaucoup d’économies. Par ailleurs, comme les retraités sont nombreux et constituent une part importante de consommateurs, la baisse de leur pouvoir d’achat risque de plomber l’économie.

 

Jouer sur le levier de l’âge

Le Medef propose de surfer sur le levier de l’âge. Il ne s’agit pas de changer l’âge légal de départ en retraite (62 ans à partir de la génération 1955) et l’âge du taux plein (67 ans à partir de la génération 1955).

Cette mesure consisterait à appliquer un abattement dégressif entre 62 ans à 67 ans et devrait inciter les Français à travailler plus longtemps. Lorsque l’actif décide de travailler plus longtemps, il touchera une pension plus élevée, sinon, elle sera proportionnellement réduite en fonction de son âge de départ.

Il faut noter que les économies qui pourraient découler de cette mesure n’ont pas encore été calculées parce qu’il est difficile d’estimer le nombre exact d’assurés qui seraient prêts à repousser la date de leur départ en retraite.   

 

Des modifications qui concernent les chômeurs et les conjoints survivants

Le Medef souhaite que les assurés au chômage percevant des indemnités cotisent à l’Agirc et à l’Arrco sur une base de 70 % touchent des prestations de 70 % et non de 100 % afin d’éviter la compensation de 30 % prise en charge par les deux régimes.   

L’organisation patronale propose aussi que le taux de la pension de réversion soit abaissé à 40 % contre 60 % actuellement, à moins que l’assuré ait choisi de recevoir une retraite complémentaire minorée lorsqu’il était encore vivant.

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