Mai 2017

Déclaration fiscale des revenus de votre assurance-vie

L’assurance-vie est un contrat complexe qu’il faut bien examiner avant de s’engager. La fiscalité de l’assurance-vie peut concerner plus de cinq points dans la déclaration d’impôt du détenteur, selon les cas.

Fiscalité de l’assurance-vie : les revenus qu’il faut déclarer

L’assurance-vie, fonctionnant comme le Plan d’épargne en action, est assimilable à une enveloppe fiscale. Lorsque le détenteur d’un contrat d’assurance-vie n’opère pas de retraits, ni de rachats, il n’a aucune déclaration à compléter. Si les intérêts des livrets bancaires fiscalisés doivent être indiqués sur la déclaration de revenus du souscripteur, ce n’est pas le cas pour la rémunération 2016 du fonds en euros, ni les plus-values qui peuvent découler des supports en unités de compte.

Une règle fiscale qui varie en fonction de la durée de détention du contrat

La situation devient plus complexe lorsqu’un rachat, partiel ou total, est effectué en 2016. Le détenteur du contrat devra alors s’acquitter de l’impôt sur le revenu sur l’intégralité ou une partie des intérêts générés sur son assurance-vie. Si le rachat est unique et total, les plus-values s’obtiennent en faisant la différence entre la valeur du contrat au moment du rachat et le montant total des sommes versées depuis son ouverture. S’il s’agit d’un rachat partiel, l’impôt sur le revenu porte sur la part de plus-values correspondant au retrait, au prorata. Il faut comprendre qu’en cas de moins-value, aucun impôt ne sera exigé.

Le taux d’imposition des plus-values varie en fonction de la durée de détention du contrat. Si le retrait est effectué mois de 8 ans après l’ouverture du contrat d’assurance-vie, le souscripteur peut choisir entre les deux formules d’imposition suivantes :

  • les plus values peuvent être ajoutées aux autres revenus et c’est le barème progressif de l’impôt sur le revenu qui est applicable ;
  • un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) peut être effectué : si le contrat a moins de 4 ans, le taux du prélèvement est de 35 % ; au-delà de ce seuil, il baisse à 15 %. Lorsque le contrat est détenu pendant 8 ans, un abattement de 4 600 euros par personne est appliqué avant que les plus-values ne soient intégrées au barème ou au prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 %. La fiscalité est donc plus douce.

Comprendre l’option de prélèvement forfaitaire libératoire

Le détenteur d’un contrat d’assurance-vie choisit d’être soumis au prélèvement forfaitaire libératoire au moment du rachat et non pas lorsqu’il fait sa déclaration d’impôt. La décision qu’il prend à ce moment-là est irrévocable. Le prélèvement est effectué par l’assureur en charge du paiement pour le compte du fisc au moment du rachat. Même si le souscripteur a choisi l’option du prélèvement forfaitaire libératoire, les sommes retirées doivent quand même être déclarées parce qu’elles sont incluses dans le revenu fiscal de référence (RFR), toutefois elles ne seront plus imposées.

L’administration fiscale précise dans sa brochure que ce sont des sommes pré-remplies. Elles doivent être vérifiées en regardant :

  • la case 2EE correspondant aux autres produits de placement soumis à un prélèvement libératoire ;
  • le volet des revenus des valeurs et capitaux mobiliers, lorsque le PFL est applicable à une assurance-vie détenue pendant moins de 8 ans ;
  • la case 2DH correspondant aux produits d’assurance-vie et de capitalisation soumis au prélèvement libératoire de 7,5 % lorsque le contrat est détenu depuis plus de 8 ans au moment du rachat.

Le régime de droit commun, applicable par défaut

Lorsque le souscripteur d’une assurance-vie n’a pas choisi le prélèvement forfaitaire libératoire, c’est le régime de droit commun qui s’applique aux plus-values, visibles sur deux lignes différentes sur la déclaration fiscale :
  • à la case 2CH destinée aux produits des contrats d’assurance-vie détenus pendant au moins 8 ans, dans la catégorie des revenus donnant droits à abattement ;
  • à la case 2TS qui se trouve juste à la suite réservée aux produits des contrats d’assurance-vie détenus pendant une durée inférieure à 8 ans et distributions, dans la catégorie des revenus qui ne permettent pas de profiter d’un abattement.

Mode de calcul de l’abattement

Lorsque les contrats d’assurance-vie détenus pendant 8 ans et plus font l’objet d’un rachat, le souscripteur profite d’un abattement de 4 600 euros ou de 9 200 euros, s’il vit en couple, sur les revenus déclarés à la case 2CH. Rappelons que le fisc indique clairement dans le formulaire de déclaration que l’abattement ne doit pas être défalqué des revenus déclarés et le calcul sera effectué par le Trésor public.

En cas de rachats sur une assurance-vie détenue pendant au moins 8 ans avec l’option au PFL à 7,5 %, le calcul est effectué automatiquement. Comme le prélèvement forfaitaire a déjà été réalisé au moment du rachat, l’abattement est calculé par le fisc sous la forme d’un avoir fiscal équivalent qui fait l’objet d’un remboursement à postériori dans l’impôt 2017. Il faut savoir que l’avoir fiscal maximal est de 345 euros pour une personne seule et de 690 euros pour un couple.

Qu’en est-il des cotisations sociales CSG / CRDS ?

Tous les ans, les cotisations sociales, qui s’élèvent à 15,50 %, font l’objet d’un prélèvement direct à la source, sur les intérêts générés par le fonds en euros au moment des rachats. Ce prélèvement est effectué sur la base de la valeur du contrat en considérant les prélèvements qui ont déjà été faits. C’est pour cette raison que l’assiette des plus-values imposables peut ne pas coïncider avec les sommes soumises aux prélèvements sociaux. Il est recommandé de porter une attention particulière sur les cotisations sociales au moment de la déclaration : si l’assuré souhaite bénéficier d’une CSG déductible, les rachats de l’assurance-vie soumis aux prélèvements sociaux et non au PFL, doivent être clairement indiqués à la ligne 2BH.

La taxation de l'assurance vie prévue par Emmanuel Macron

Emmanuel Macron veut augmenter le taux forfaitaire applicable aux revenus du capital à 30 % pour les contrats d’assurance-vie à partir de 150 000 euros. Ce « flat-tax » concernera tous les revenus du capital, incluant les prélèvements sociaux.

Assurance-vie : une fiscalité plus lourde avec le président Macron

Emmanuel Macron élu président de la République Française le 7 mai dernier a l’intention d’appliquer une taxe de l’ordre de 30 % sur les contrats d’assurance-vie à partir de 150 000 euros. Il s’agit d’un taux forfaitaire destiné à tous les revenus du capital comme les intérêts, les plus-values sur action, les dividendes, etc.

Une mesure qui a fait l’objet d’un assouplissement

Aujourd’hui, les intérêts de l’assurance-vie sont imposés à hauteur de 23 % à l’issue des 8 années de détention. Cette nouvelle mesure, dévoilée en février 2017, aura donc des conséquences non négligeables sur les finances des particuliers. Un récent sondage réalisé par Ipsos pour le compte de la Fédération française de l’Assurance (FFA) a permis de savoir que 77 % des personnes interrogées sont contre ce dispositif.

Emmanuel Macron, a ainsi décidé d’effectuer quelques modifications assouplissantes : d’abord, la « flat tax » ne sera applicable qu’aux nouvelles souscriptions. Les primes qui ont déjà été versées ne seront plus taxables parce que cette mesure n’est pas rétroactive. Cette taxe forfaitaire de 30 % ne concernera que les personnes qui ont investi plus de 150 000 euros en assurance-vie. Par ailleurs, il faut bien comprendre que le seuil de 150 000 euros sera appliqué par personne et non pas par contrat.

Un risque politique qui préoccupe les assureurs à l’international

À l’issue du premier tour des présidentielles françaises, les programmes des deux candidats qui devaient s’affronter au 2e tour effrayent les professionnels de l’assurance à juste titre. Les clients étaient nombreux à parler de leurs appréhensions après avoir pris connaissance des projets d’Emmanuel Macron (taxe plus élevée) et de Marine Le Pen (sortie de l’Euro) : en effet, les détenteurs de contrats d’assurance-vie se retrouvent pénalisés, quelle que soit l’issue des élections, d’après un expert.

Les acteurs de l’assurance à l’international sont très préoccupés par les risques politiques encourus par les clients détenteurs d’un contrat d’assurance-vie. Certains ont déclaré qu’il était inutile d’essayer de répartir les versements sur plusieurs contrats pour dépasser ce seuil et échapper ainsi à la mesure. Entre la publication des résultats du premier tour et le second tour, le marché été totalement gelé. Les personnes concernées ont attendu l’issue des élections pour réagir afin d’être certaines de prendre une décision judicieuse.

La pension retraite des femmes plus faible que celle des hommes

La pension des femmes demeure toujours inférieure à celle des hommes. D’après les chiffres de l’INSEE, cet écart entre la pension des hommes et des femmes a cependant tendance à diminuer au fil des années.

Les femmes perçoivent toujours une pension de retraite plus faible par rapport aux hommes

La pension de retraite des femmes a toujours été plus faible à cause d’une carrière interrompue par les congés de maternité et les périodes d’arrêts ou de temps partiel pour l’éducation des enfants. Par ailleurs, la gent féminine n’a pu accéder à des postes à responsabilité que beaucoup plus tard et touche un salaire moins élevé ; ce qui explique le montant moyen de leur retraite qui reste basse par rapport à celui des hommes.

Un écart du montant de la pension retraite de 42 % selon l’INSEE

Les résultats d’une enquête récente réalisée par l’INSEE ont permis de savoir que l’écart entre la pension des hommes et des femmes est de 42 %. La pension moyenne de droit directe moyenne des femmes s’élevait à 891 euros en 2014 : lorsque ce montant est comparé au minimum vieillesse qui était de 800 euros et à la pension moyenne des hommes qui était de 1 543 euros, l’écart est estimé à 42 %.

Un écart qui diminue cependant au fil du temps

Au fil des générations, l’écart entre la pension moyenne des femmes et celle des hommes diminue. En effet, les femmes perçoivent une retraite plus confortable parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à travailler et parce qu’elles bénéficient de certains droits familiaux au titre de la maternité et de l’éducation des enfants.

Les femmes âgées de 85 ans et plus recevaient une pension moyenne de 730 euros par mois en 2014 (52 % de moins par rapport aux hommes), ce chiffre était de 1 058 euros pour celles âgées de 65 ans à 69 ans (un écart de 34 % par rapport à la retraite des hommes).

La diminution de cet écart s’explique aussi par la pension de réversion et par la majoration accordée aux femmes ayant trois enfants et plus. Si ces nouveaux paramètres sont pris en compte, la pension moyenne des femmes était de 1 202 euros en 2014 et l’écart est de 26 % par rapport à celle des hommes qui était de 1 617 euros.

Retraite et signature d'une rupture conventionnelle

Si l’employeur propose à un employé à l’approche de la retraite de signer une rupture conventionnelle de son contrat, que doit-il faire pour ne pas être lésé ? Quelques informations sur la signature de rupture conventionnelle.

Si la date de la retraite d’un salarié s’approche et que l’employeur lui propose de signer une rupture conventionnelle de son contrat, il devrait d’abord faire le point sur sa situation avant de s'engager. En effet, il n’est pas obligé d’accepter cette offre.

L’âge idéal pour signer une rupture conventionnelle

La signature prématurée d’une rupture conventionnelle peut exposer le salarié au risque de ne pas toucher de revenus jusqu’à son départ en retraite. Il est vrai que la rupture conventionnelle permet de percevoir des allocations de chômage dans le cadre de l’aide au retour à l’emploi (ARE), si l’assuré ne remplit pas encore les conditions requises (âge et durée d’assurance) pour liquider ses droits à taux plein.

 

Rappellons que la durée d’indemnisation se calcule de la manière suivante : un jour de travail permet de bénéficier d’un jour d’indemnisation, dans la limite de trois ans pour un salarié âgé d’au moins 50 ans lors de la signature de la rupture conventionnelle du contrat de travail.

Comme l’âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans, un senior âgé de 59 ans ne devrait plus être exposé aux risques de se retrouver sans revenus en signant une rupture conventionnelle de contrat de travail. Toutefois, il faudra quand même étudier certains points avant de s’engager.

Des changements qui risquent de changer la donne

Il ne faut surtout pas oublier que les modalités d’indemnisations chômage sont susceptibles de changer en 2017 ou plus tard. En effet, cette révision aurait dû être effectuée le 1er juillet 2016, mais les négociations entreprises par les partenaires sociaux n’ont pas abouti et les règles prévues par la convention sur l’assurance chômage qui date du 14 mai 2014 sont toujours applicables, jusqu’à nouvel ordre.

Ainsi, les seniors âgés de 59 ans qui signent une rupture conventionnelle en 2017 ne sont pas certains de toucher des indemnités de chômage jusqu’à la date de départ à la retraite. Plus les assurés se rapprochent de leurs 62 ans, plus ce risque s’amoindrit.

Ne bénéficie-t-on pas d’allocations de chômage jusqu’à la retraite à taux plein ?

Les allocations de chômage ne sont pas toujours maintenues jusqu’à ce que l’assuré puisse percevoir une pension à taux plein. Les allocations de chômage touchées à l’âge de 62 ans sont versées jusqu’à la fin des droits à indemnisation de l’assuré. Si les droits à indemnisation expirent et qu’il ne peut pas encore prétendre à une retraite à taux plein, Pôle emploi peut continuer à lui verser des indemnités, mais il faut qu’il remplisse les conditions suivantes :
  • il doit être bénéficiaire de l’ARE depuis au moins 12 mois ;
  • il doit avoir été salarié pendant au moins 12 ans (incluant une année continue ou bien deux années discontinues au cours des cinq dernières années d’activités) ;
  • il doit disposer d’un minimum de 100 trimestres.
Voici un autre élément qu’il ne faut pas oublier au moment de définir la date de la rupture conventionnelle : le différé de 180 jours ne permet pas de valider un trimestre de retraite. Si l’assuré ne valide pas de 4 trimestres au cours de l’année de la signature de la rupture conventionnelle de son contrat, l’âge auquel il pourra bénéficier d’une retraite sans abattement peut être repoussé.

Quelles sont les indemnités qui lui sont accordées ?

L’assuré qui a signé une rupture conventionnelle bénéficie d’une indemnité de rupture de contrat. Le montant de cette allocation est calculé comme dans le cas d’un licenciement. La plupart du temps, l’entreprise accorde une indemnité de licenciement plus intéressante, mais dans le cas contraire, le montant minimum est déterminé par le Code du travail.

Il est fortement recommandé de négocier davantage en évoquant la durée de la période pendant laquelle aucun revenu ne sera perçu (à compter de l’expiration du contrat de travail et le début de l’indemnisation).

ATTENTION : Lorsque l’indemnité de rupture accordée est plus élevée que le montant fixé par le Code du travail, le versement des allocations peut être différé de six mois au maximum. Le différé se calcule en divisant par 90 le surplus d’indemnités par rapport au montant fixé par le Code du travail.

Par exemple, si la convention collective de l’entreprise indique un mois de salaire par année d’ancienneté, voici le calcul du différé pour un assuré percevant un salaire brut de 2500 euros et justifiant de 10 ans d’ancienneté : (2500 x 10) – 6 000 / 90 = 211,11 jours ramenés à 180 jours.

Lors de la négociation, il faut également tenir compte des éventuelles pertes enregistrées sur les pensions, si les droits ne sont pas liquidés à taux plein.

Les projets retraite du nouveau président Macron

Le président Emmanuel Macron prévoit de lancer 6 principaux projets sur la retraite. Son programme concerne notamment les petites retraites, l'alignement de tous les systèmes, la retraite des indépendants et celle des fonctionnaires.

Les projets retraite du président Emmanuel Macron

Le programme retraite très détaillé, présenté par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle a séduit un grand nombre de Français. Le nouveau président, élu le 7 mai dernier, parle actuellement d’une réforme du système de retraite. Découvrez les grandes lignes des changements qu’il prévoit d’entreprendre en 6 points.

Une aide accordée aux retraités modestes

Le premier projet prévoit une augmentation de l’Allocation de Solidarité aux personnes âgées (ASPA), ou du minimum vieillesse. Actuellement fixé à 803,20 euros pour une personne qui vit seule, ce montant sera porté à plus 900 euros.

L’âge légal de départ n’augmentera plus

Le président Emmanuel Macron ne prévoit plus de changer l’âge légal de départ : il sera maintenu à 62 ans. Cependant, tout le monde pourra choisir l’âge auquel il liquidera ses droits. Il faut préciser que la durée de cotisation restera également telle qu’elle est pour chaque génération.

Le RSI va disparaitre

Le Régime Social des Indépendants (RSI) n’existera plus : cette décision est motivée par les grandes difficultés rencontrées par les affiliés du régime (artisans, commerçants et industriels). Ces assurés cotiseront désormais au régime général, mais un guichet spécial sera ouvert pour s’occuper d’eux.

Création d’un système universel de retraites

La mise en place d’un système universel de retraite est sans doute le plus grand projet du nouveau président afin d’instaurer un dispositif plus juste, plus transparent et plus fiable. Lorsqu’un assuré cotise un euro, il bénéficiera des mêmes droits, quel que soit son statut. Ainsi, les modalités de calcul de la retraite des salariés, des indépendants et des fonctionnaires seront les mêmes. Attention, il faut comprendre que si les règles sont similaires, les taux de cotisation ou les conditions d’âge pourraient être différents à cause des spécificités des domaines d’activités.

Une réforme progressive qui s'échelonnera sur une période de 10 ans

Avant de commencer la réforme, le président s’accorde un temps pour consulter les partenaires sociaux et pour élaborer un projet de loi. Ainsi, la réforme prévue ne débutera qu’au cours de la prochaine législature, soit en 2022. Si les seniors qui partiront à la retraite dans moins de cinq ans ne sont pas concernés par ces changements, la réforme sera opérée de manière progressive pour les autres et elle prendra à peu près une décennie.

Un compte individuel de retraite pour chaque assuré

Les cotisations de retraite de base et complémentaires, versées au titre des revenus ou attribuées au titre de la solidarité, seront regroupées sur un compte individuel. Une revalorisation annuelle sur la base de la croissance des salaires est prévue.

Lorsque l’assuré demande la liquidation de ses droits, ses cotisations seront converties en une pension de retraite grâce à l’utilisation d’un coefficient de conversion qui variera selon l’âge et l’année de naissance.

Par ailleurs, les actifs affiliés pourront consulter, à n’importe quel moment, tous les droits qu’ils ont cumulés au cours de leur carrière et le montant de leur pension via une application téléchargeable sur Smartphone et un site web dédié.

YOMONI KIDS, l’assurance-vie en ligne pour les enfants

Un parcours enfant est disponible dans l’offre d’assurance-vie en ligne de Yomoni. Yomoni Kids va permettre aux enfants d’épargner plus facilement et de bénéficier d’un meilleur rendement.

YOMONI KIDS, un parcours pour enfants intégré dans l’offre digitale de YOMONI

YOMONI, le site spécialisé dans l’épargne digitale, propose désormais YOMONI KIDS, un parcours enfant accessible dans l’offre d’assurance-vie en ligne à partir de 1000 euros. Cette initiative va permettre aux enfants et à leurs parents de profiter d’un produit adapté à leur besoin. Cette nouvelle offre a été présentée en mars 2017, une année après l’ouverture du service de gestion sous mandat de PEA et de compte titre.

Épargne de long terme : diversifier ses placements pour optimiser le rendement

Les hauts responsables de YOMONI ont décidé d’innover après avoir constaté la situation actuelle : même si les taux de rendement sont très faibles (en dessous de l’inflation), le livret A demeure le premier produit suggéré par les conseillers bancaires pour les jeunes enfants. Le Président de YOMONI a expliqué que le livret A n’est pas avantageux parce que les fonds sont immobilisés pendant plus de 15 ans et bien que le placement soit sans risque, la rémunération est très faible. En revanche, si le placement est diversifié en prenant un peu de risque, le rendement s’améliorera. Il conviendrait donc d'investir son épargne de long terme sur un placement plus risqué que le livret A.

Par ailleurs, il suffit d’effectuer une petite étude statistique pour savoir que les fonds investis à long terme ne subissent pas les fluctuations qui découlent des crises financières dont l’impact sur les épargnes à court terme est souvent relevé.

Un placement plus avantageux pour les enfants

Voici une comparaison qui permet d’estimer les avantages qui découlent des placements diversifiés : si les parents d’un enfant venu au monde en 1985 avaient placé 1000 euros sur un livret A au moment de sa naissance, celui-ci aurait touché 2 056 euros à l’âge de 18 ans. En revanche, si ces fonds avaient été investis sur un placement diversifié en actions sur le CAC40 dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, les gains récupérés passeraient facilement du simple au triple, soit 6 514 euros, dès les 18 ans du souscripteur.

Le programme de retraite proposé par Marine Le Pen

Arrivée en 2nde position derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen propose dans son programme une section dédiée à la retraite et aux retraités modestes. La mesure phare concerne notamment un retour à la retraite à 60 ans et une revalorisation des petites retraites. La population des plus de 60 ans constitue une tranche d’électeurs non négligeable que le Front National compte ne pas oublier dans son programme.

Retour sur les principales mesures proposées par Marine Le Pen sur la retraite

LE RETOUR À LA RETRAITE À 60 ANS

Conformément à la proposition N° 52 de son programme, Marine Le Pen propose de « fixer l'âge légal de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations pour percevoir une retraite pleine ».

Le coût d’une telle réforme est estimé à 15 milliards d’euros par la candidate, qu’elle compte financer par un retour au plein emploi (chômage à 5%) et une croissance soutenue à 2,5% en 2022.

AUGMENTATION DE L’ASPA

L'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est la prestation mensuelle accordée aux retraités ayant de faibles ressources. Son montant actuel pour une personne seule de 803,20 € maximum par mois. Dans son programme, le front National à pour objectif de « revaloriser le minimum vieillesse (ASPA) partout en France, y compris Outre-mer, et le conditionner à la nationalité française ou à vingt ans de résidence en France, ce qui permettra également d'augmenter les très petites retraites ». Le montant de cette revalorisation est fixé à 20%.

LE CHOIX DU RÉGIME DE RETRAITE POUR LES INDEPENDANTS

Mme Le Pen propose aux indépendant d’avoir « le choix de s'affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur régime après une refonte totale du RSI ».

Avec la dérive et les plaintes de l’ensemble des indépendants sur le RSI, Marine Le Pen compte s’attaquer à un problème concret et fortement demandé par les travailleurs non salariés depuis plusieurs années.

UNE PRIME DE POUVOIR D’ACHAT POUR LES PETITES RETRAITES

Financée par une contribution de 3% sur les produits importés, le Front National propose d'instaurer « une Prime de Pouvoir d'Achat (PPA) » à destination des bas revenus et des petites retraites inférieures à 1 500 euros par mois. Le montant de la prime n’a cependant pas été annoncé.

RETABLISSEMENT D’UNE DEMI PART POUR LES VEUFS ET VEUVES

Marine Le Pen souhaite « rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse ».

FIN DU COMPTE PENIBILITE

Enfin, Marine Le Pen juge le compte pénibilité « inapplicable dans sa forme actuelle », elle propose son remplacement par un nouveau dispositif « reposant sur une évaluation personnalisée » effectuée par la médecine du travail.

Départs en retraite en 2016 : Une baisse de 6,6%

Le nombre de nouveaux retraités qui ont reçu une pension versée par l’Assurance retraite a diminué en 2016. Cette baisse serait la conséquence directe du recul progressif de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans.

Nombre de départ en retraite en 2016 : une baisse de 6,6 %

D’après les chiffres publiés par l’Assurance retraite, le nombre de départ à la retraite a diminué de 6,6 % en 2016, avec l’application du recul de l’âge légal de départ prévu par la réforme de 2010. En effet, à compter de 2017, les assurés nés à partir de 1955 ne peuvent quitter la vie active avant 62 ans, à moins qu'ils ne remplissent certaines conditions leur permettant de bénéficier d’une retraite anticipée.

Nombre de retraités en France : 7,77 millions de femmes, contre 6,25 millions d’hommes

En avril 2017, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a dévoilé quelques chiffres sur ses affiliés : en 2016, le nombre de retraités du privé (salariés de l’industrie, du commerce et des services) qui touchent une pension de retraite personnelle s’élevait à 13,2 millions. Lorsque les bénéficiaires d’une réversion sont pris en compte, l’organisme verse des prestations à plus de 14 millions d’assurés. La CNAV a indiqué que les femmes sont plus nombreuses : 7,77 millions, contre 6,25 millions d’hommes. Il faut également savoir qu’on dénombre 43 % de polypensionnés (personnes qui ont cotisé auprès de deux ou plusieurs régimes) en 2016.

613 506 nouveaux retraités en 2016

L’Assurance a versé des retraites personnelles à 613 506 retraités de plus en 2016. Une baisse de 6,6 % a été enregistrée par rapport à l’année 2015 : elle découlerait principalement du report de l’âge légal de départ à 62 ans. Une baisse de 2,3 % a également été signalée sur le nombre de retraités qui ont profité du dispositif de retraite anticipée pour carrière longue : 167 659 bénéficiaires en 2016. Plus de 97 % de ces nouveaux retraités sont partis à un âge compris entre 60 ans et 62 ans. L’Assurance retraite a révélé que le nombre d’affiliés qui ont opté pour une retraite progressive au cours de l’année 2016 a considérablement augmenté : 8 895, contre 3 871 en 2015.

Autres informations sur les affiliés du régime général en 2016

Le montant moyen de la pension de base versée pour une carrière complète a augmenté de 37 euros en 2016 : 1 074 euros/mois, contre 1 037 euros/mois en 2015. Il faut préciser que les retraites complémentaires attribuées par l’Agirc et Arrco n’ont pas été prises en compte.

L’Assurance retraite a également attiré l’attention sur l’augmentation légère de l’âge moyen des retraités du régime général : il est passé 73,8 en 2015 à 73,9 ans en 2016. Le nombre de retraités établis en Ile-de-France et dans les régions qui se trouvent sur le pourtour du pays (Sud-Est, Aquitaine, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Nord-Picardie, etc.) est plus élevé.

Sondage retraite : Près de 80 % des Français ont peur de s’appauvrir à la retraite

Un récent sondage a permis de savoir que 79 % des Français ont peur de ne pas disposer de revenus suffisants à la retraite. 87 % des personnes interrogées sont inquiets pour le système de retraite.

Plus de trois quarts des Français ont peur de toucher une pension trop faible

D’après la 15e édition du Baromètre Cercle des Epargnants-Ipsos « Les Français, l’épargne et la retraite », les Français s’inquiètent en pensant à leurs finances, une fois à la retraite, et en voyant l’évolution du système de retraite. Les résultats de ce sondage ont été publiés le 14 mars dernier.

Les Français sont peu optimistes et préoccupés par leur retraite

60 % des Français seraient inquiets en pensant à leur propre retraite et 79 % d’entre eux ont peur de manquer d’argent après avoir liquidé leurs droits: seuls 40 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles percevront des revenus suffisants une fois à la retraite. Malgré cette vague d’inquiétude, il n’y a que 21 % des actifs qui effectuent des versements réguliers sur leur épargne retraite (un taux qui a baissé de 5 % par rapport à 2016) et 25 % des sondés ont déjà discuté avec un professionnel en vue d’ouvrir un compte épargne-retraite.

Il faut noter que le nombre de Français qui envisagent d’épargner davantage pour leur retraite a également baissé : 23 % en 2017, contre 31 % en 2016. Il faut savoir que 22 % des personnes actives interrogées prévoient d’utiliser leur épargne pour couvrir leurs charges fixes, ce taux augmente à 30 % lorsque la question est posée à des retraités.

Des assurés toujours mal informés ou qui ne s’informent pas

Comme l’état du système de retraite national est préoccupant, les Français ont du mal à choisir parmi les solutions qui leur sont proposées : hausse des cotisations ou souscription à un fonds de pension. 26 % des actifs seulement consentent à retarder leur départ à la retraite et 7 % sont d’accord pour réduire le montant de leurs pensions.

65 % des Français estiment que les candidats de la dernière campagne présidentielle n’ont pas suffisamment abordé le sujet. 71 % des assurés encore actifs ne savent pas combien ils pourraient toucher une fois à la retraite. Les auteurs de ce sondage ont en déduit que les personnes interrogées ne s’informent pas suffisamment. En effet, les différentes mesures et outils disponibles qui améliorent le droit à l’information devraient les aider à mieux évaluer le montant de leurs pensions.

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