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Le groupe UDI-UC a donné une conférence de presse pour présenter leurs propositions le 22 octobre 2013. La hausse de la retraite minimum est l’une des principales revendications du groupe. 

Les sénateurs centristes ont demandé la mise en place de la retraite minimum de solidarité à 75 % du SMIC. Si cette requête est retenue, les bénéficiaires de cette aide toucheront 1 072,50 euros par mois (calculé sur la base des données applicables en 2013), contre 628,99 euros par mois pour le minimum contributif sans majoration et 787,26 euros par mois pour l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).

Une mesure qui couterait un peu moins de 500 millions d’euros

L’instauration de la retraite minimum de solidarité à 75 % du SMIC a été présentée aux journalistes avec d’autres mesures le mardi 22 octobre 2013, au même moment où le projet de loi a été examiné par la Commission des Affaires sociales du Sénat. Rappelons que le texte sera examiné en séance plénière au Palais du Luxembourg à partir du 28 octobre 2013.

Selon le sénateur du Pas-de-Calais Jean-Marie Vanlerenberghe, le coût de la création de la retraite minimum de solidarité serait légèrement inférieur à un demi-milliard d’euros. Le financement sera assuré par une mesure fiscale applicable sur le plan national, par l’accélération du rythme de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans et par les économies qui découleront de la convergence de tous les régimes de retraite.

 

D’autres propositions pour plus d’équité

Le groupe UDI-UC a aussi demandé la suppression des régimes spéciaux et la mise en place d’un régime unique par points afin que tous les Français soient sur un même pied d’égalité au moment du départ à la retraite. Les sénateurs centristes se sont réjouis à l’idée que l’UMP se soit rallié à leur cause en revendiquant la suppression des régimes spéciaux et le régime unique par points au cours d’une convention sur les retraites qui a eu lieu le 30 septembre 2013.

Le sénateur Gérard Roche estime que la mise en place d’une réforme qui change le système réclamerait l’organisation d’un grand débat national et un accord de tous les acteurs concernés : opposition, partenaires sociaux et parti au pouvoir.

Selon Jean-Marie Vanlerenberghe, il faut de 15 à 20 ans pour instaurer un régime unique par point, même si des dispositions qui favorisent la convergence des différents régimes ont déjà été instaurées pour aligner la durée de cotisation et le montant des cotisations du public et du privé. Les sénateurs centristes approuvent la mise en place d’un compte personnel pour la pénibilité, mais ils auraient voulu que ce dispositif soit également valable pour les fonctionnaires.