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Le Pape François a accordé une interview à quelques journalistes privilégiés au cours de laquelle il a parlé de sa retraite et de son décès. Le souverain pontife n’exclut pas un départ en retraite comme son prédécesseur.

Le 18 aout 2014, le Pape François a, pour la première fois, accordé une interview à quelques journalistes seulement dans l’avion qui l’a ramené au Vatican après sa visite en Corée du Sud. Rappelons qu’il a invité les deux Corées à se réconcilier et qu’il a également réconforté les chrétiens catholiques du pays.

La fatigue, le décès et la mort

Dans son entretien avec les journalistes, le Pape François commence par avouer sa fatigue après son périple. En effet, avant d’être élu à la tête de l’Église catholique, il avait eu des problèmes de santé et avait subi des interventions chirurgicales (ablation d’un poumon).

Le Saint-Père a déclaré qu’il pourrait aussi suivre l’exemple de Benoît XVI : si son état de santé ne lui permet plus d’effectuer les missions qui lui incombent, il pourrait prendre sa retraite. Il a rajouté que ce départ sera probablement anticipé.

Pour ce qui est de sa disparition, le Vicaire suprême estime que cela pourrait survenir d’ici deux ou trois ans. Il a sans doute parlé sous le coup de la fatigue après ce voyage qui n’était pas de tout repos : par exemple, à son arrivée, un missile tiré par les Nord-Coréens était tombé en Corée du Sud.

 

D’autres missions à réaliser

Malgré sa fatigue et son état de santé, le Pape François a encore un programme chargé : il a indiqué qu’il est prêt à faire une visite en Irak pour témoigner son soutien aux réfugiés chrétiens qui subissent des atrocités perpétrées par les djihadistes. Il a donné son opinion sur cette crise qui fait beaucoup de victimes : selon lui, la communauté internationale, avec la protection des Nations Unies, devrait intervenir pour que la paix revienne en Irak.