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Un retraité déclaré mort par sa caisse d’assurance maladie a dû prouver qu’il est toujours en vie pour obtenir le remboursement d’une consultation. Découvrez les démarches qui lui ont permis de démontrer que c’était une erreur.

Le 8 juillet dernier, un retraité de 68 ans a reçu une lettre de sa caisse d’assurance maladie lui indiquant que sa demande de remboursement de consultation n’était pas recevable parce qu’il était « décédé » le 4 janvier 2010. Après une petite vague de panique, le couple a troué le courage d’en rire, malgré toutes les questions qu’ils s’étaient posées.

Une démarche pour prouver qu’il s’agissait d’une erreur

Le courrier reçu par le retraité lui a indiqué qu’il pouvait contester cette décision. Il a alors décidé d’appeler sa caisse d’assurance maladie pour obtenir de plus amples informations sur sa situation : l’employé de la caisse lui confirme qu’il a bien été déclaré mort le 4 juillet 2010 et il a rajouté qu’il doit prouver qu’il est toujours en vie.

Le retraité s’est rendu chez son médecin traitant pour que le professionnel puisse certifier qu’il est bien vivant. Il faut savoir que le retraité a demandé un remboursement pour une prescription de médicaments contre son diabète.  

 

La caisse a reconnu son erreur

Après la certification du médecin traitant, la caisse d’assurance maladie a reconnu son erreur. Les responsables ont constaté qu’il n’y avait aucun dysfonctionnement de la Carte vitale de l’assuré.

Ils ont également découvert que le problème venait d’une malencontreuse confusion : la date du décès (4 janvier 2010) était celle du généraliste qui détenait le cabinet avant de le revendre au médecin traitant du retraité.

Il s’agissait donc d’une erreur informatique, mais la Ram (la caisse du retraité) s’est assuré qu’aucun autre incident ne lui arrive et qu’il obtienne le remboursement de 23 euros qu’il a demandé lors de sa consultation.