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Selon les projections de la Sécurité sociale, les finances de tous les régimes de retraite français ne seront pas déficitaires en 2017. Malheureusement, cette remontée ne sera que de courte durée.

Actuellement, le déficit de la Sécurité sociale est l’une des principales préoccupations des responsables et du gouvernement. De nombreuses mesures ont été prises afin de résorber ce déficit, et d’autres réunions sont prévues au printemps 2015 pour trouver des solutions concrètes et pour éviter la faillite des caisses complémentaires des salariés (Agirc/Arrco).

Les finances de l’ensemble des régimes de retraite iront bien en 2017

Des experts ont effectué des projections dans le cadre du budget 2015 de la Sécurité sociale et ont découvert que le problème de déficit des régimes de retraite disparaitra en 2017. Selon les résultats de ces projections, le régime général se retrouverait avec un excédent de 400 millions d’euros en 2017, des résultats exceptionnels depuis 2004.

Cette bonne nouvelle est une coïncidence fortuite pour les politiques parce que la prochaine élection présidentielle sera organisée en 2017. Cette remontée pourrait influencer l’opinion publique et augmenter la cote de popularité du président qui est actuellement au plus bas, depuis son élection.

 

Les finances excédentaires des régimes de retraite seront éphémères

Malheureusement, les politiques ne pourront pas longtemps surfer sur cette remontée des finances des régimes de retraite en 2017, parce qu’elle sera éphémère. Toujours selon les projections réalisées dans le cadre du budget 2015 de la Sécurité sociale, les spécialistes ont indiqué que les finances des régimes de retraite français reviendront dans le rouge en 2018.

La situation sera alors comparable à celle de 2014 parce que le régime général va perdre 500 millions d’euros et l’ensemble des régimes affichera un déficit de 1,6 milliard d’euros (en 2018).

Ces projections peuvent encore changer si des solutions concrètes et efficaces sont appliquées par les responsables des régimes et les autorités compétentes au cours des prochaines années. Si la Droite préconise un nouveau recul de l’âge de départ (à 63 ans ou à 65 ans), la gauche essaye de trouver des mesures moins radicales, mais face à la situation qui ne cesse de s’aggraver, les responsables devront prendre des décisions difficiles afin d’assurer la pérennité des régimes de retraite.