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10 % des retraités Français percevraient une pension moyenne de 357 euros bruts par mois. Ces chiffres ont été publiés par le ministère des Affaires sociales le 22 janvier 2015.

Le ministère des Affaires sociales a publié les résultats d’une étude récente et ces chiffres ont permis de réaliser l’écart qu’il y a entre les retraités les plus aisés et les pensionnés les plus modestes. L’étude met également en exergue les différences entre les retraités du secteur public et ceux du privé.

Un écart de plus de 2000 euros

Les retraités modestes représentent 10 % du nombre total et touchent en moyenne moins de 357 euros bruts par mois, soit 343 euros nets par mois. A l’opposé, les 10 % des pensionnées les plus aisés reçoivent plus de 2 637 euros bruts par mois, soit 2 443  euros nets par mois.

D’après le calcul des auteurs de l’étude, les revenus des retraités aisés sont sept fois supérieurs à ceux des assurés les plus précaires. Le document précise que  l’écart entre les montants les plus élevés et les plus faibles se creuse davantage lorsque l’avantage principal de droit direct est inclus dans le calcul.

Des informations sur les assurés nés en 1946

L’étude qui porte sur la génération 1946 a permis de savoir que 82 % des retraités touchent une pension à taux plein. Par ailleurs, 12 % des personnes interrogées bénéficient même d’une surcote.

Le montant de la pension sans décote des personnes nées en 1946 s’élève à 2 660 euros par mois (sans la réversion) lorsqu’elles ont effectué leur carrière au sein de la  fonction publique d’Etat. S’il s’agit de salariés du privé, le montant de la pension sans décote est de 2 085 euros par mois. Pour les anciens salariés agricoles, la pension est de 1 653 euros par mois.

Cet écart s’expliquerait par le fait que les agents de la Fonction publique d’Etat et des régimes spéciaux seraient plus qualifiés et plus nombreux à occuper un poste de cadres par rapport aux salariés et aux indépendants (commerçants et artisans).

En ce qui concerne les professionnels libéraux, le montant moyen de leur pension est estimé à 2 560 euros par mois, mais l’étude précise que cette catégorie est constituée de professionnels qui perçoivent des pensions très hétéroclites (artistes, infirmiers, notaires, comptables, etc.).