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Les propositions des partenaires sociaux en vue de sauver les retraites complémentaires sont très différentes. Une deuxième rencontre est prévue le 20 mars 2015. 

Le 17 février dernier, les partenaires sociaux ont commencé à discuter des différentes manières qui permettraient de sauver les régimes de retraite complémentaires. Au cours de cette réunion préliminaire, les participants ont établi la méthode et le calendrier des négociations.

Une nouvelle rencontre est prévue

Les partenaires sociaux n’envisagent d’entrer dans le vif du sujet que lors de la prochaine rencontre qui est programmée pour le 20 mars prochain. Le patronat et les syndicats de salariés devront trouver des solutions concrètes pour réduire le déficit des caisses complémentaires (Agirc et Arrco) qui devrait s’élever à 7 milliards d’euros en 2020, d’après les projections des experts.

 

Des propositions déjà dévoilées dans la presse

Bien que les négociations n’aient pas encore réellement débuté, les représentants des organisations syndicales et patronales ont dévoilé les pistes qu’elles envisagent de proposer lors de la prochaine rencontre.

Le 17 février 2015, le Medef et la CFDT ont distribué un document qui présente leurs propositions aux journalistes présents. La CGT de son côté a diffusé un communiqué de presse. C’est pour cette raison que les médias ont déjà publié des articles comparatifs qui énumèrent ces pistes.

 

Des idées divergentes

Le patronat et les syndicats ont des idées totalement différentes et les négociations s’annoncent difficiles. Si le patronat ne veut pas d’augmentation de cotisations, les syndicats réclament une hausse des cotisations prise en charge à 50 % par les employeurs et à 50 % par les salariés.

Le Medef refuse de continuer à sous-indexer les pensions complémentaires afin d’éviter la baisse du pouvoir d’achat des retraités. Il souhaite inciter les Français à continuer à travailler au-delà de l’âge légal de départ en instituant un abattement dégressif de 62 ans à 67 ans : il s’agirait d’une minoration qui va diminuer progressivement lorsque l’âge de l’actif se rapproche de 67 ans.