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La vente en viager attire de plus en plus de sexagénaires qui perçoivent une petite retraite. La vente en viager est devenue une option intéressante pour mieux vivre ses vieux jours.

En moins de dix ans, le nombre de particuliers qui se sont engagés dans la vente en viager a été triplé par trois. Pendant les trois dernières années, les responsables comptent de plus en plus de vendeurs en viagers ayant la soixantaine. 

Ce dispositif permet aux sexagénaires de toucher un revenu supplémentaire en continuant à vivre dans leur logement. L’acheteur pourra s’approprier du bien immobilier au décès du vendeur en viager.

Un complément de revenu pour les petites retraites

Une retraitée a décidé de vendre son studio avant ses 70 ans pour améliorer ses revenus à la retraite. Sans la rente qui découle de la vente en viager, elle ne toucherait que 277 euros par mois parce qu’elle avait surtout travaillé en tant que bénévole. Grâce à ce procédé, ses ressources financières s’élèvent à 573 euros par mois et elle arrive à mieux vivre sa retraite parce qu’elle continue à profiter de son logement.

 

Le jeu en vaut-il la chandelle pour les acheteurs ?

Les acheteurs quant à eux ont indiqué qu’il fallait « avoir le goût du jeu » pour acquérir en viager à de jeunes retraités. D’après un professionnel du secteur, il s’agirait d’un pari qui ne serait pas si risqué : malgré l’espérance de vie qui s’allonge, beaucoup de seniors meurent avant leurs 70 ans. En revanche, en cas de maladies graves telles que le cancer et Alzheimer, les personnes âgées peuvent vivre plus longtemps soit jusqu’à 80 ans en moyenne. 

Si certains estiment qu’il est indécent d’acheter un bien immobilier en misant sur le décès du vendeur, ces professionnels préfèrent se concentrer sur l’aide apportée aux seniors qui sont confrontés à la précarité lorsqu’ils ont mal préparé leur départ en retraite.