Par le

Le ministre de l’Économie demande aux retraités de faire un effort pour les jeunes pour justifier la hausse de la CSG. Cette hausse fiscale permettrait de récompenser le travail des jeunes générations.

Les retraités devront payer une CSG plus élevée pour les jeunes

Le lundi 21 août 2017, au cours d’une interview accordée aux médias, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie a fait une déclaration afin de rassurer l’opinion publique nationale : le gouvernement aurait une priorité absolue : les plus fragiles ne seront pas oubliés. Cependant, cette déclaration n’a pas suffi pour lever les craintes par rapport aux dernières réformes effectuées en faveur des jeunes : après une légère diminution de l’aide au logement octroyée aux étudiants, le gouvernement veut faire des économies sur les retraites.

Une mesure qui ne concerne pas les retraités les plus modestes

Questionné sur la hausse de la CSG que les retraités devront supporter, le ministre a admis qu’il leur demande un effort et appelle les retraités à éprouver de la compassion : ils feront ce geste pour les plus jeunes générations afin de « récompenser le travail » et non pour renflouer les caisses de l’État.

Le ministre a précisé que les retraités les plus modestes ne subiront pas la hausse de CSG prévue. Par exemple, cette hausse ne s’appliquera pas à une personne âgée seule et percevant moins de 1 200 euros par mois, ni aux couples qui touchent moins de 1 800 euros par mois. Il a également rajouté que la plupart des retraités concernés verront leur taxe d’habitation diminuer.

Source : Boursorama

Des mesures pour booster l’emploi

Le ministre a déclaré qu’une baisse des impôts est prévue pour tous (les entreprises et les ménages) et que les salariés bénéficieront d’une hausse de revenu à partir de l’année 2018. Le gouvernement s’est fixé un objectif précis : redonner de l’emploi à chacun est une priorité absolue sans jamais oublier les plus fragiles.

Certains experts pensent que le programme économique du président est nettement plus avantageux pour les plus aisés. Le ministre de l’Économie a estimé que ces critiques sont « profondément injustes » et que « la vraie justice » consistait à ne plus appliquer le modèle qui n’a pas donné les résultats escomptés.