Le système de retraite du Japon n’est pas au point. Beaucoup de japonais, peut-être même trop, ne pensent pas à cotiser à une retraite complémentaire. Ils préfèrent placer leur argent dans les banques ou le garder chez eux.
Les Japonais bénéficient d’une pension de base de la Sécurité sociale de 410 € par mois (contre 1 100 € en France).
A contrario, les salariés en CDI, eux, bénéficient d’une pension de retraite de 1 000 € par mois.
L’âge légal est de 60 ans au Japon. Beaucoup de seniors sont obligés de continuer à travailler. McDonald's en est la preuve : pas moins de 3 500 employés sont âgés de plus de 65 ans sur tout l’archipel.
Le problème majeur au Japon est la diminution de la population active et l’augmentation du nombre de retraités.
Résultat, la Japon souhaite mettre en place une loi qui permettrait de diminuer les charges qui pèsent sur les actifs. Petit à petit, le Japon repousse l’âge de la retraite jusqu'à 65 ans d’ici 2025. C’est l’objectif prévu.
Les sociétés japonaises se voient proposer une continuité d’activité à leurs salariés hommes âgés de 60 ans qui souhaitent travailler jusqu’à 65 ans et plus.
Les avantages : les employés travaillent deux ou trois jours à temps plein par semaine ou par mois. Et l’employeur revoit son salaire à la baisse.
Ceux qui quittent leur emploi à l’âge légal prévu reçoivent leur pension l’année d’après, soit à 61 ans.
L’âge légal de départ à la retraite recule tous les ans. A compter de 2016, l’âge légal a été reporté à 62 ans, puis en 2019 à 63 ans. Objectif : 65 ans en 2025.