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De par sa nature, le contrat de prévoyance obsèques est un sujet que l’on n’aborde pas de gaieté de cœur. Autant on évite d’en parler à ses proches, autant on hésite à évoquer certains points avec son assureur. Si de telles informations peuvent paraître embarrassantes, elles demeurent cependant d’une grande importance. Cet article apporte quelques éléments de réponses aux questions les plus fréquemment posées. 

 

Le capital constitué sera-t-il suffisant pour couvrir les frais d’obsèques ?

La prévoyance obsèques est un contrat d’assurance qui permet au souscripteur d’anticiper le financement des frais de funérailles. Concrètement, il verse une cotisation unique ou périodique et, en cas de décès, le capital ainsi constitué est transféré aux bénéficiaires qu’il a désignés.
 
Il est donc avant tout question d’argent et il est légitime que l’assuré se soucie de ce qui adviendra de son capital dans telle ou telle situation, et ce, même si le sujet est difficile à aborder. La première inquiétude pour le souscripteur est que le capital ne puisse pas couvrir tous les frais de la cérémonie funéraire. En effet, à cause de l’inflation, il est quasi impossible de prédire quelle somme sera suffisante.
 
Pour éviter tout embarras, certains assureurs proposent un contrat « Garantie sérénité totale ». Avec ce contrat, l’assureur s’engage à couvrir tous les surplus de coûts sans que le bénéficiaire ait à payer de supplément. En l’absence d’un contrat de ce genre, les bénéficiaires peuvent toujours prélever jusqu’à 5 000 euros dans le compte du défunt.

Dans le cas contraire, lorsque le capital constitué couvre largement les frais d’obsèques, le solde est reversé aux héritiers.

 

Est-il possible de retirer le capital avant le décès ?

Autre situation pouvant occasionner une gêne, le souscripteur a un besoin urgent de liquidité et souhaite disposer de son capital.

Même si le fait de le demander peut être embarrassant, il faut savoir que le souscripteur a tout à fait le droit de retirer son argent. Il s’agit là d’un rachat. Néanmoins, il devra consentir à s’acquitter des frais inhérents à l’opération. Dans la majorité des cas, l’assureur conseille plutôt à son client de réajuster la cotisation et de ne procéder à un rachat que lorsque celui-ci est inéluctable.