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Les retraités disposant de faibles ressources peuvent prétendre à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), une aide financière versée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse ou par la Mutualité sociale agricole (MSA) lorsque l’allocataire dépend du régime agricole. Cette prestation mensuelle vient remplacer le minimum vieillesse et est attribuée sous conditions de ressources. Explications.

Qui peut bénéficier de l’ASPA ?

Seuls les retraités âgés de 65 ans, ou ayant atteint l’âge légal de la retraite en cas d’invalidité ou d’incapacité permanente (au moins 50 %) peuvent bénéficier de l’ASPA. S’il s’agit ici d’un critère essentiel, il n’est cependant pas le seul. En effet, plusieurs autres conditions doivent être remplies pour y être éligible, à savoir :
  • disposer de ressources qui ne dépassent pas le plafond (fixé à 10 881,75 euros par an ou 906,81 euros par mois pour une personne seule et à 16 893,94 euros par an ou 1 407,82 euros par mois pour un couple en 2020) ;
  • résider en France métropolitaine ou dans les Outre-mer depuis plus de 6 mois (ou 180 jours) au cours de l’année civile de versement de l’allocation.

Dans le cas où la personne ne répond pas aux conditions d’attribution au moment du départ à la retraite, il peut toujours solliciter l’ASPA « a posteriori ».

Quelles sont les démarches à faire ?

Pour soumettre sa demande, il doit remplir un formulaire en ligne qui peut être téléchargé sur les sites des organismes cités précédemment. Le droit à l’ASPA est accordé suite à l’examen des ressources des 3 mois (ou 12 mois) précédant la demande.
 
Une fois le dossier accepté, l’allocation est versée dès le premier jour du mois suivant la demande. Son montant varie en fonction des ressources et de la situation de famille de l’allocataire. Lorsqu’un allocataire perçoit d’autres revenus, ces derniers sont soustraits de l’ASPA.