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À l’issue d’une concertation sur les retraites, organisée par le gouvernement le 1er août dernier au ministère de l’Agriculture, un plan avantageux pour les conjoints et les ayants droit des agriculteurs qui ont demandé leur retraite avant 2002 a été établi : la retraite complémentaire (RCO) accordée à ces aides familiaux pourrait s’élever à 351 euros.
Un scénario inattendu
Le gouvernement est actuellement en train d’étudier toutes les formules qui pourraient améliorer le système des retraites actuelles. Les mesures choisies vont être présentées en Conseil des ministres le 18 septembre prochain dans le cadre du projet de loi sur les retraites.
Si le président François Hollande a déjà parlé de l’augmentation du minimum de la pension des retraites agricole à 75 % du SMIC le 5 août dernier au cours d’une visite d’une exploitation agricole en Dordogne, il n’a pas précisé si cette disposition sur la retraite complémentaire agricole allait s’étendre aux aides familiaux.
Il faut noter que la RCO des aides familiaux est réservée aux conjoints et ayants droit des exploitants agricoles qui ont liquidé leurs droits à la retraite à partir de 2002, après l’entrée en vigueur de la loi Peiro.
Au cours de cette réunion, une autre piste a été évoquée par les participants : accorder une allocation de 12 euros par mois aux aides familiaux. À titre informatif, le ministre de l’Agriculture, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, les représentants syndicaux et les associations du secteur agricole étaient à cette concertation.
Sont considérés comme des aides familiaux agricoles :
- Les ascendants de l’exploitant agricole ;
- Les descendants à partir de 16 ans ;
- Les frères et sœurs à partir de 16 ans ;
- L'associé au même degré que le chef d’exploitation ;
- Le conjoint du chef d’exploitation.
Toutes ces personnes doivent vivre sur l’exploitation et participer aux activités qui assurent la productivité sans être des salariés.
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Selon un sondage BVA pour Itélé, une des pistes du rapport sur les réformes des retraites séduit 75% des français, c’est celle du calcul des pensions des fonctionnaires amené à 10 ans au lieu des 6 derniers mois comme c’est le cas actuellement.
86% des travailleurs du secteur privé sont favorables à cette mesure contre 43% dans le public, on note aussi que 66% des sympathisants de gauche y sont favorables contre 82% de l’électorat de droite. Mais cela m’amène à penser qu’au-delà du clivage gauche droite et privé public, il y va de la pérennité des retraites, pour chaque français, pour chacun d’entre nous. On nous demandera quoiqu’il arrive de travailler plus, de cotiser plus, qu’à cela ne tienne, mais acceptons de réformer aussi ce fameux calcul. Ce calcul, à mon sens, avait une vraie valeur à l’époque où les salaires du public étaient bien inférieurs à ceux du privé.
La tendance s’était inversée dans les années 1994, c’est en 1995 qu’Alain Juppé avait tenté de réformer le calcul des retraites, on en connaît l’issue. Ensuite, on constate un rattrapage du privé sur le public dans les années 2001-2002 lié à l’amélioration de la conjoncture jusque dans les années 2005 où la tendance s’inverse à nouveau. Aujourd’hui le salaire moyen mensuel brut d’un travailleur du secteur privé est de 2 082 euros contre 2 459 euros dans le public.
Malgré le fait que je sois de gauche, je trouve normal que les travailleurs du secteur public comprennent l’importance de leur effort à fournir sur le calcul des retraites comme l’importance des efforts qu’ils ont déjà faits plusieurs années durant en s’alignant notamment au plus près du statut des travailleurs du secteur privé.
Avec retraite.com retrouvez toute l'actualité sur la réforme sur le calcul
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La retraite est composée d’une retraite de base et d’une retraite complémentaire. Intéressons-nous à la retraite de base.
Les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein :
- Avoir l’âge légal d’ouverture des droits
- Totaliser une durée d’assurance minimale tous régimes confondus
La durée d’assurance représente la durée de cotisation. Depuis 4 ans, la durée d’assurance augmente d’un trimestre par an pour atteindre 164 trimestres. Il faut savoir que la durée d’assurance évolue selon votre date de naissance. Pour tous les assurés nés à partir du 1er juillet 1951.
C’est la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), qui suit et met à jour le relevé de carrière.
1- Les salaires soumis à cotisations
2- Les trimestres d’assurance avec le montant des salaires soumis à cotisation.
3- Les trimestres assimilés (maladie, chômage, …etc.)
Les trimestres assimilés peuvent parfois être pris en compte sous certaines conditions.
Il est possible de partir à la retraite entre l’âge légal d’ouverture des droits et l’âge d’obtention du taux plein (soit 60 ans ou plus et 65 ans ou plus selon votre date de naissance) sans avoir totalisé les trimestres nécessaires. Dans ce dernier cas, un coefficient de minoration est appliqué.
La formule de calcul :
Salaire annuel moyen X Taux de pension X nombre de trimestres validés limités à la durée maximum
La durée d’assurance maximum retenue
1) Salaire annuel moyen : faire la moyenne des 25 meilleures années de salaire revalorisées.
2) Le taux de pension : il est égal à 50% pour un départ à taux plein. Si votre carrière est incomplète, il est appliqué un coefficient de minoration par trimestre manquant pour atteindre la durée nécessaire à l’obtention du taux plein.
Avec retraite.net retrouvez toutes les informations nécessaire pour calculer votre retraite de base