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La 4e édition de l’Observatoire des retraites publiques a permis de savoir que les fonctionnaires ne sont pas satisfaits la dernière réforme des retraites.

Peu de temps après la publication de la dernière loi sur la réforme des retraites (21 janvier 2014), les résultats de la 4e édition de l’Observatoire des retraites publiques a permis de connaitre l'avis des fonctionnaires sur les différentes mesures prévues par le texte. Ils estiment que les nouvelles dispositions instituées par le gouvernement ne seront pas suffisantes pour sauver le système des retraites français.

Des suggestions pour renforcer ces dispositions insuffisantes

Les fonctionnaires ont fait quelques propositions pour compléter cette réforme jugée insuffisante par 88,8 % des agents publics interrogés :

  •  63,8 % d’entre eux pensent qu’une retraite complémentaire par capitalisation à travers un crédit d’impôt devrait être instaurée ;
  • 45,2 % estiment qu’un régime unique en annuité devrait être mis en place. Les fonctionnaires ne sont pas totalement contre une fusion entre les régimes publics et les régimes privés ;
  • 34 % des sondés penchent plutôt pour un système de retraite en point dont la valeur est fixée tous les ans ;
  • 29,5 % des agents publics souhaitent que le maintien des régimes actuels et l’alignement progressif des méthodes de calcul des pensions.

 

Les fonctionnaires s’opposent à un nouvel allongement de la durée de cotisation

Contrairement à toutes les dispositions précitées, les fonctionnaires ne plébiscitent pas du tout certaines mesures telles qu’un nouvel allongement de la durée de cotisation au-delà des 43 ans (172 trimestres) instaurée par la dernière réforme des retraites. En effet, 95,5 % des personnes interrogées sont contre. Ils refusent également toute mesure susceptible de baisser le niveau de la pension. Rappelons que la réforme de 2013 publiés au Journal officiel le 21 janvier dernier prévoit un allongement progressif de la durée de cotisation : la génération 1973 devra cotiser 43 ans pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein à 62 ans (âge légal de départ), à l’horizon 2035.