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Le gel supplémentaire des retraites de base à partir du 1er octobre 2014 ne s’appliquera qu’aux assurés qui perçoivent une pension globale supérieure à 1205 euros bruts par mois.

Selon un site d’actualités spécialisé sur la retraite, le gel supplémentaire des retraites prévu par le plan d’économie budgétaire annoncé par le premier ministre Manuel Valls le 16 avril 2014, ne s’appliquera qu’à la pension de base des assurés qui perçoivent une retraite globale supérieure à 1 205 euros par mois. Ces pensions ne seront pas relevées par rapport à l’inflation du 1er octobre 2014 jusqu’au 1er octobre 2015.

Une suppression de revalorisation progressive

Le gouvernement projetterait également de mettre en place un seuil transitoire afin que la mesure ne soit pas trop pénalisante pour les retraités touchant un peu plus de 1 200 euros par mois. Au 1er octobre 2014, les assurés qui perçoivent moins de 1 200 euros verront la totalité de leur pension indexée sur l’inflation.

Les retraités qui touchent entre 1 200 euros et 1 205 euros par mois bénéficieront d’une revalorisation de 50 %. Tous les seuils indiqués sont des montants bruts qui ne comprennent pas les prélèvements obligatoires. Il faut noter que les pensions de réversion accordées aux conjoints survivants seront prises en compte dans le calcul des retraites globales.

Des réductions de cotisations vieillesse pour certains salariés du privé

Toutes les mesures précitées devraient être publiées dans le cadre du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS) pour 2014 qui sera examiné en Conseil des ministres le 18 juin prochain.

Des allègements de "cotisations vieillesses" au bénéfice des salariés du privé qui ne touchent pas plus de 1,3 fois le SMIC, soit 1 879 euros bruts par mois en 2014, et des agents de la Fonction publique percevant une rémunération (hors primes et avantages) n’excédant pas 1,5 fois le SMIC, soit 2 168 euros bruts par mois en 2014, sont également prévus.

À travers ces nouvelles mesures, les retraités les plus précaires verront leur pouvoir d’achat augmenter et les entreprises bénéficieront d’une réduction de charges patronales prévues par le pacte de compétitivité et de l’emploi.