Par le

Au cours d’une conférence de presse donnée le mardi 3 septembre 2013, le collectif « La retraite une affaire de jeunes » a invité les jeunes à se mobiliser le 10 septembre prochain pour défendre leurs droits.

Les premiers responsables n’ont pas tourné autour du pot et ont bien soutenu leurs décisions en soulevant les mesures qui désavantageraient les jeunes d’aujourd’hui et dans les années à venir.

Une paupérisation des jeunes ?

Emmanuel Zemmour, le président de l’Unef a annoncé que les jeunes sont actuellement précaires, plus tard, le taux de chômage va augmenter et un peu plus tard, ils ne pourront plus toucher de retraite à taux plein. Il continue en déclarant que les jeunes sont « les premiers perdants de la réforme des retraites ».

Aujourd’hui, les jeunes commencent leur carrière de plus en plus tardivement parce qu’ils choisissent de longs cursus dans les écoles supérieures afin d’avoir des diplômes prestigieux et une bonne situation.

L’allongement de la durée de cotisation, une mesure pénalisante pour les jeunes


Avec ce nouvel allongement de la durée de cotisation, les jeunes auront du mal à valider le nombre de trimestres requis pour partir à la retraite dès l’âge légal de départ, à moins qu’ils ne commencent à travailler assez tôt.


Selon les représentants des 17 organisations qui composent le collectif « La retraite une affaire de jeunes » (Unef, LMDE, les jeunes écologistes, la JOC, etc.), cette mesure est « une double peine pour les jeunes » parce qu’ils sont susceptibles de prendre leur retraite sans profiter du taux plein.


Ils argumentent en citant un exemple concret : les actifs nés en 1973 et ayant actuellement 40 ans devront cotiser pendant 43 ans pour toucher une pension à taux plein. Ainsi, seules les personnes qui ont commencé à cotiser sans interruption à partir de 19 ans pourront partir avec une retraite à taux plein à 62 ans.