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Les pompiers et les infirmiers ne seraient pas concernés par le recul de l’âge moyen de départ en retraite. Rappelons que les différentes réformes opérées au cours de ces dernières années auraient reculé l’âge de départ de 2,8 ans chez les salariés.

La Caisse des Dépôts et consignations (CDC) a réalisé une enquête qui indique que les différentes réformes opérées depuis 2003 n’auraient pas eu d’incidence sur l’âge moyen de départ en retraite des infirmiers et des pompiers.

 

Un âge moyen autour de 56 ans

L’âge de départ des agents dits « actifs » de la fonction publique territoriale et hospitalière n’a pas reculé avec l’application de la réforme des retraites de 2003.

Malgré l’allongement de la durée de cotisation au sein du secteur public, ces agents territoriaux et hospitaliers, en particulier les infirmiers, les aides-soignants, les sapeurs-pompiers et les policiers municipaux.

Les résultats de l’étude effectuée par la Caisse des Dépôts et consignations publiés le 1er juin dernier ont indiqué que ces fonctionnaires partent en retraite aux alentours de 56 ans.

 

Baisse de l’âge de départ, une situation paradoxale

Il faut savoir que la Caisse des Dépôts et consignations est responsable de la gestion de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL). Ce régime compte 138 000 agents qui relèvent de la catégorie dite « active » des deux fonctions publiques (territoriales et hospitalières) et qui sont nés entre 1943 et 1951.

Ces fonctionnaires pouvaient partir en retraite à 55 ans s’ils justifiaient de 15 années de services. Avec la loi Fillon de 2003 qui prévoit l’allongement de la durée de cotisation et le passage du nombre de trimestres pour le taux plein à 156 contre 150 n’a pas augmenté l’âge de départ de ces agents. Au contraire, une légère baisse de l’âge moyen de départ a été constatée : 56,4 ans pour les assurés nés en 1951 contre 56,7 pour ceux qui sont nés de 1943 à 1945.