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Les pères de famille peuvent bénéficier de certains bonus pour leur retraite. Découvrez les différents avantages familiaux auxquels les pères de famille peuvent prétendre
Si les mères de famille bénéficient depuis longtemps de bonus pour leur retraite, qu’en est-il des pères ? Si vous avez des enfants et que vous souhaitez connaitre les différents avantages auxquels vous pouvez prétendre au titre de votre paternité pour améliorer votre pension de retraite.
Les pères de famille peuvent bénéficier d’une majoration de durée d’assurance pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2010 : ils peuvent obtenir quatre trimestres au titre de l’éducation. La répartition des trimestres au titre de l’éducation est libre : ils peuvent être totalement attribués à l’un des deux parents ou bien répartis entre eux. Il faut noter qu’aucun bonus n’est accordé aux pères de famille pour les enfants nés avant 2010 et ils ne peuvent pas demander les 4 trimestres accordés aux mères de famille au titre de la maternité.
Le choix des parents ou les mésententes sur la répartition doivent être clairement indiqués sur un formulaire téléchargeable sur le site de l’Assurance Retraite. Ce document doit être déposé, à la Caisse de retraite concernée, dans les 6 mois qui suivent le jour du quatrième anniversaire de l’enfant. Si aucune déclaration n’est reçue par la caisse de retraite, les trimestres au titre de l’éducation reviennent automatiquement à la mère. Si les deux parents sont des femmes, les quatre trimestres sont équitablement répartis entre elles.
Le bonus de 10 % sur la pension de retraite est accordé sans distinction à chacun des deux parents, ayant eu au moins trois enfants ou ayant élevé au moins trois enfants pendant 9 années avant leur 16e anniversaire, peuvent en bénéficier.
Si le père de famille a demandé un congé parental pour s’occuper de son enfant, il peut faire valider des trimestres au titre de cette période. Cependant, cet avantage n’est pas cumulable avec les trimestres qui lui sont accordés au titre de l’éducation, si cet enfant est né à partir du 1er janvier 2010.
Les régimes complémentaires Agirc Arrco accordent un bonus aux parents d’au moins trois enfants, mais aussi, aux parents dont les enfants sont encore à charge au moment du versement. Il s’agit des enfants de moins de 18 ans ; de 18 à 25 ans pour les étudiants, les apprentis ou les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et qui ne touchent pas d’indemnités ; des enfants frappés d’une invalidité sans condition d’âge si le handicap a été décelé avant leur 21e anniversaire. Cet avantage est accordé aussi bien à la mère qu’au père.
Attention : La majoration pour enfant à charge n’est pas cumulable avec le bonus au titre des trois enfants et plus. Si l’assuré peut bénéficier de ces deux types d’avantages familiaux, c’est le bonus le plus élevé qui lui sera versé. À chaque fois que l’un des enfants à charge devient indépendant, la caisse de retraite effectue une nouvelle comparaison pour que l’assuré puisse toujours percevoir la majoration la plus avantageuse.
Depuis le 1er janvier 2012, le montant de la majoration familiale est plafonné, à moins que l’assuré ne soit né avant le 2 août 1951. Actuellement les plafonds sont de 1028,12 euros pour l’Agirc et de 1031,15 euros pour l’Arrco. Le montant des majorations familiales accordées est indiqué sur le site des régimes complémentaires Agirc-Arrco.
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En effet, ce type de contrat à faible rémunération est proposé en contrepartie d’une meilleure sécurité des fonds investis, un argument qui fait mouche et qui séduit les épargnants français. Le capital investi sur les fonds en euros est garanti, cependant, il s’agit d’une garantie relative qui ne concerne que le rendement visible et non pas le rendement réel, lorsque l’inflation est prise en compte. Il faut également noter que cette garantie ne touche que la participation aux bénéfices après déduction des frais (0,6 %).
Par ailleurs, si les taux venaient à remonter, les assureurs sont menacés par des risques de retraits massifs et les compagnies les plus développées risquent de perdre leurs clients, tentés par les offres plus attractives et plus lucratives.
Mais la nouvelle règlementation européenne applicable aux documents d’information clefs qui se rapportent aux produits d’investissement de détail appelés PRIIPs (Packaged retail ans insurance-based investment products) pourrait mettre fin à cette liberté. Si les souscripteurs ne devaient fournir que le document d’informations clefs pour l’investisseur indispensables pour les unités de compte auxquelles ils ont souscrit, les documents sont désormais indispensables avant la signature du contrat pour toutes les unités de comptes, qu’elles aient été choisies par l’assuré ou non.
Cette nouvelle règlementation sera applicable à compter du 1er janvier 2017 et concerne les contrats de fonds en euros, les contrats multisupports et les contrats eurocroissance.
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La dernière revalorisation des pensions retraite date du 1er avril 2013. Elle avait alors été de +1,3%. En 2015, seule une prime de 40€ avait été accordé aux retraités les plus modestes.
Alors que l’inflation reste proche de zéro, tout comme les taux d’intérêt, l’espoir de voir une revalorisation en Octobre 2016 reste faible.
La commission des comptes de la Sécurité sociale estime en effet que ce gel pourrait être reconduit pour une 3ème année consécutive. Cette dernière estime en effet que « l’inflation nulle attendue en 2016 devrait conduire à une absence de revalorisation au 1er octobre 2016".
Avec des comptes dans le rouge, les retraites complémentaires ne risquent pas non plus d’être revalorisées avec un déficit continu de l’Agirc Arrco.
Le seul espoir pour les retraités reste l’agenda électoral de mai 2017 et un gouvernement à la peine et à la recherche de solution pour récupérer quelques électeurs.
Le pouvoir d’achat des retraités a pourtant été fortement raboté depuis la réforme de retraite de 2012 puisque plusieurs mesures ont fortement pénalisé la majorité des retraités français avec 3 mesures défavorables votées en 2012 :
La seule éclaircie vient récemment de Valérie Rabault (députée socialiste du Tarn et Garonne et rapporteur générale du Budget) a proposé une loi auprès du Ministre du Budget pour proposer une baisse de la CSG qui permettrait aux retraités les plus modeste de récupérer un peu de pouvoir d’achat. La piste est lancée, mais ne sera étudiée qu’en Octobre prochain.