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C’est l’un des programmes phares d’Emmanuel Macron depuis qu’il a élu domicile à l’Élysée, mais c’est également l’un des plus contestés. Ce qui explique surement la difficulté de sa mise en place. Pour autant, la réforme des retraites n’a pas fini de faire parler d’elle, surtout lorsque la présidence et le gouvernement n’arrivent pas à accorder leurs violons sur certains points.

Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ne sont pas sur la même longueur d’onde

Des erreurs de communication ou bien une réelle divergence d’opinions ? Toujours est-il que des discordances sont constatées dans le discours du président de la République et celui de la première ministre concernant les bénéficiaires de la pension minimale à 1 200 euros nets par mois, dans le cadre de la réforme des retraites. L’homme fort de l’Élysée a affirmé, juste avant sa réélection, que tous les retraités, à savoir ceux qui le sont déjà à l’heure actuelle et ceux des années à venir, seront concernés par ce « minimum contributif ».

Le gouvernement a communiqué sur une augmentation de 100 euros par mois, pour atteindre ce minimum de 85 % du Smic net. Or ce Smic net mensuel est aujourd’hui de 1 353 euros. Ramené à 85 %, cela donnerait 1150 euros par mois, proche de 1200€ mais pas exactement le montant annoncé. Cependant, avec un objectif de mise en place de la réforme en fin d'année, (à partir du 1er septembre), on peut imaginer que le gouvernement pourrait revaloriser le Smic dans l’intervalle afin d'atteindre le montant de 1200€ annoncé.

Aujourd’hui, les quelque 6 millions de retraités (actuels) ne savent donc plus sur quel pied danser. Ils devront prendre leur mal en patience et espérer effectivement que le sujet soit remis sur le tapis et que le débat entre l’exécutif et l’Assemblée nationale puisse avoir lieu.

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Du grain à moudre pour les détracteurs de la réforme

Comme dit précédemment, cette réforme des retraites ne fait pas l’unanimité au sein de la population, mais également au sein des partis politiques.

La dissonance entre l’Élysée et Matignon ne va pas faciliter la tâche à Elisabeth Borne qui est partie en quête de soutien parmi les différents partis politiques.