Pension de retraite

Comment acquerir sa retraite ?

Le principe :

Toute retraite perçue implique un versement préalable de cotisations pendant vos années de travail.
En fonction de vos activités professionnelles, vous adherez alors à un ou plusieurs régimes de retraite.

Cette affiliation à un régime de retraite peut être obligatoire (ex : le salarié) ou volontaire (ex : l'autoentrepreneur).

Le régime obligatoire est constitué de :

  • Le régime de la Sécurité Sociale, que l'on appelle aussi "Régime de base"
  • Les régimes complémentaires (AGIRC & ARCCO)
  • Pafois des régimes supplémentaires

 

Votre affiliation auprès des organismes

Votre affiliation auprès des organismes sera alors déterminé en fonction de plusieurs critères :

  • Les revenus professionnels
  • Le nombre d'enfants que vous avez élevé
  • Les taux de cotisation
  • ...

Le Paiement des cotisations retraite :

Ces cotisations payées peuvent être prises à la charge du salarié, mais également pour partie par l'employeur.

Ces cotisation payées vous donnent alors droit à une retraite personnelle future

Cumul des activités ou activités successives

En cas de cumul d'activités ou d'emplois différents au cours de votre carrière, vos droits seront acquis et vous accumulerez des cotisations. Attention cependant à bien garder vos fiches de paye afin de pouvoir reconstituer votre carrière au moment venu.

En cas de décès

En cas de décès, votre conjoint pourra, sous certaines conditions, obtenir le versement d'une "pension de réversion" soit une aide au conjoint  survivant du couple. Tous les régimes de retraite versent des pensions de réversion, à différents taux et sous des conditions variables.

Sous certaines conditions, d'autres ayants droit pourront également prétendre au versement d'une allocation (enfants par exemple)

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La retraite par capitalisation est une technique financière qui est souvent opposée à la retraite par répartition.
Pour financer leur pension de retraite, les actifs actuels épargnent pour leur propre retraite. Ils eux- mêmes  un stock de capital pour financer leurs propres retraites.

Le système par capitalisation consiste à épargner individuellement pour préparer sa retraite

La retraite par capitalisation est-elle obligatoire en France  ?

Dans certains pays comme les Pays-Bas et les Etats-Unis, la retraite par capitalisation est obligatoire. 
En France, les régimes obligatoires  de base ont opté pour le principe de la retraite par répartition. Les actifs cotisent pour financer les pensions de retraite. La retraite par capitalisation reste donc facultative.

Quels sont les autre systèmes possibles de préparation de retraite  ?

Les systèmes de retraite collective : Les entreprises peuvent mettre en place le plan d’épargne retraite collectif (PEE - PERCO)  qui bloque les sommes placées jusqu’à la retraite. 

Les systèmes de retraite individuelles : Les actifs ont la possibilité de préparer leur retraite à travers des produits financiers divers :

  • Perp : (le Plan d’Ppargne Retraite Populaire)  : Les cotisations sont versées jusqu'à la retraite
  • Préfon retraite : C’est le régime facultatif d’assurance retraite le plus connu pour les fonctionnaires. 
  • Contrat Madelin» qui est réservé aux indépendants
  • L'assurance vie : La fiscalité est intéressante et ce produit est plus flexible que le PERP
  • Le Livret d'épargne

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Le GMPA a créé un simulateur de retraite dédié aux militaires. Cet outil spécifique leur permet de mieux anticiper leur départ en retraite et de connaitre le montant de leur pension.

70 % des militaires du Groupement Militaire de Prévoyance des Armées (GMPA) sont polypensionnés et les responsables estiment qu’ils ne sont pas suffisamment informés par les différents régimes de retraite auprès desquels ils cotisent. Le GMPA a récemment lancé le premier simulateur de retraite militaire.

Un outil spécifique pour mieux préparer sa retraite de militaire

Le GMPA a mis en œuvre un projet "Retraites" depuis le mois de septembre 2014 et la création d’outils d’aide à la réflexion fait partie de ce programme. Avec ce nouveau simulateur, les adhérents de l’association peuvent mieux préparer leur départ en retraite et obtiennent des réponses concrètes aux questions qu’ils se posent : droits à la retraite, âge de départ, durée de carrière, durée validée et prise en compte dans le calcul de la pension de retraite, etc.

Faciliter le calcul des droits à la retraite des militaires

La Caisse des Dépôts a publié les résultats d’une étude qui a indiqué que 80 % des fonctionnaires sont bien informés sur leurs droits à la retraite. Par contre, ils n’arrivent pas à évaluer précisément le juste niveau entre la durée validée et la durée effective de carrière, un élément pris en compte dans le calcul de leur pension de retraite.
Les fonctionnaires ne connaissent pas non plus leur âge de départ à la retraite parce que les systèmes sont compliqués : en effet, seuls 20 % d’entre eux sont capables de donner la date précise à laquelle ils pourront arrêter de travailler. Comme 70 % des militaires ont une carrière atypique, le calcul de leurs droits à la retraite est encore plus complexe. Il s’agit des assurés dont la carrière militaire a été suivie d’une profession dans le secteur privé ou dans un autre domaine civil (agricole, indépendant, profession libérale).

Avec ce nouveau simulateur militaire, les adhérents pourront calculer leurs droits à la retraite grâce à toutes les informations qui leur seront fournies en ligne. Une fois qu’ils découvrent le montant de leur pension, ils pourront prendre de bonnes décisions (rachat de trimestres, cumul emploi-retraite, retraite progressive, etc.) pour améliorer leurs revenus à la retraite.

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Les caisses de retraite françaises versent de plus en plus de pensions à l’étranger. Les bénéficiaires sont réparties dans plusieurs pays et il s’agit surtout de ressortissants qui ont travaillé en France.

Le montant total des pensions de retraite versées en dehors de la France n’a pas cessé d’augmenter au cours de ces dernières années. Bien que les expatriés français soient de plus en plus nombreux, il y a également les retraites des anciens travailleurs immigrés rentrés dans leurs pays d’origine.

Des chiffres concrets publiés par le Cleiss

Dans son dernier rapport annuel publié le 3 décembre dernier, le Centre de liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale (Cleiss) a donné des détails sur la progression du montant des pensions versées à l’étranger. Le montant des pensions de base était de 4,39 milliards d’euros en 2011 et de 4,55 milliards d’euros en 2012. Si les pensions complémentaires versées par l’Agirc et l’Arrco sont prises en compte, les caisses de retraite se sont acquittées d’une somme de 6 milliards d’euros en 2012 pour payer les retraités établis à l’étranger.  

Bien que ces 6 milliards d’euros soient peu par rapport au montant global versé à tous les retraités qui s’élève à 280 milliards d’euros, l’accent a été mis sur la progression continuelle. En effet, une hausse de 15 % a été constatée au cours des 5 dernières années.

Les bénéficiaires : qui sont-ils et où sont-ils établis

Près de 483 000 bénéficiaires sont établis en Algérie, 350 000 d’entre eux vivent en Espagne, 206 000 retraités une réversion sont au Portugal, 97 400 au Maroc et 138 000 en Italie. Il y a aussi des retraités et des conjoints survivants qui perçoivent des pensions d’un ou de plusieurs régimes de retraite français dans d’autres pays : 70 000 en Belgique, 62 500 en Allemagne, 40 500 en Tunisie, 17 000 aux États-Unis et 8 250 en Israël.

Il faut savoir que la plupart de ces bénéficiaires sont des ressortissants de pays étrangers qui ont travaillé en France pendant les « trente années glorieuses ». Comme ils ont cotisé auprès des régimes de retraite français, ils touchent aujourd’hui les pensions correspondant aux cotisations qu’ils ont versées, et ce, même s’ils ne vivent plus sur le territoire français.

Le rapport du Cleiss a précisé que le montant des pensions de réversion versée à l’étranger est également élevé. Par exemple, il y a 223 000 personnes qui touchent une réversion sur les 483 000  bénéficiaires établis en Algérie. Ces informations confirment la déduction des analystes qu’il s’agit surtout d’anciens immigrés qui ont travaillé en France dans les années 1970.