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Les personnes en situation d’invalidité n’ayant pas encore l’âge requis pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) peuvent prétendre à l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI). Versée tous les mois en complément d’une autre prestation, cette aide financière est accordée sous certaines conditions afin de garantir un minimum de ressources aux bénéficiaires. On fait le point.

Allocation supplémentaire d’invalidité : de quoi s’agit-il ?

Prestation mensuelle destinée à certaines personnes invalides à faibles revenus, l’ASI s’ajoute à leurs revenus personnels pour garantir un montant de ressources minimum. Versée par la Sécurité sociale, elle est accordée en complément d’une autre allocation, à savoir :

  • la pension d’invalidité,
  • la pension de retraite anticipée pour handicap, carrière longue ou pénibilité,
  • la pension de réversion,
  • la pension d’invalidité de veuf ou de veuve.

Le droit à l’ASI est accordé après analyse des ressources des 3 mois (ou 12 mois) précédant la demande. Pour être éligible à l’ASI, le demandeur doit remplir les conditions suivantes :

  • se trouver dans une situation d’invalidité qui réduit ses capacités de travail ou son gain des 2/3,
  • attester d’une résidence stable et régulière en France,
  • percevoir des ressources inférieures à un certain plafond.

Quel est le montant de l’ASI ?

S’il n’y a pas d’âge minimum requis pour percevoir l’ASI, le montant de celle-ci varie selon les ressources du demandeur et sa situation matrimoniale. Ainsi, le montant maximum de l’allocation est fixé en 2020 à :

  • 415,98 € par mois (4 991,81 € par an) pour une personne seule ;
  • 686,43 € par mois (8 237,26 € par an) pour un couple marié, lorsque les deux conjoints bénéficient de l’ASI ;
  • 831,96 € par mois (9 983,52 € par an) pour un couple pacsé ou des concubins, lorsque les deux personnes bénéficient de l’ASI.

Note : pour bénéficier de l’ASI, les revenus du couple ne doivent pas dépasser 1 312,5 € par mois (soit 15 750 € par an).