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Les aménagements permettant de partir plus tôt à la retraite, sans être pénalisé sur le montant de sa pension, se négocient au niveau de l’entreprise, pendant la période d’activité. Départ volontaire à la retraite ou mise à la retraite : comment bien s’y préparer ?

Départ anticipé à la retraite : qui est concerné ?

D’emblée, il est important de souligner que le départ anticipé à la retraite ne concerne que les salariés en droit de faire liquider leur retraite.

Hormis les cas spécifiques prévus par la loi, tels qu’une carrière longue ou pénible, seules les personnes ayant atteint l’âge légal de départ à la retraite et comptabilisant le nombre de trimestres requis pour un taux plein peuvent y prétendre.

Il arrive cependant que la décision de partir à la retraite ne soit pas à l’initiative du salarié – c’est souvent le cas lorsqu’une entreprise souhaite rajeunir sa masse salariale. Dans ce genre de situation, l’employeur jouera un rôle actif dans la préparation du départ à la retraite. Généralement, l’option envisagée sera le financement du rachat de trimestres par l’entreprise.

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Négocier son départ volontaire à la retraite

Dans le cas où vous avez eu un parcours professionnel haché, vous avez la possibilité de vous faire accompagner par un cabinet spécialisé pour liquider vos droits.

Les cabinets privés de coaching réalisent un bilan retraite personnalisé afin d’établir votre stratégie sur mesure d’optimisation de fin de carrière.

Il s’agit en quelque sorte d’un accompagnateur qui vous conseille et vous assiste dans la liquidation de vos droits, en veillant à vous faire bénéficier de solutions financières et fiscales avantageuses.

Pour les salariés ayant atteint l’âge du taux plein automatique, il peut être judicieux de ne pas enclencher, à son initiative, son départ à la retraite.

La raison étant que la loi a prévu, dans la limite d’un montant plafonné, des exonérations de cotisations sociales sur les indemnités de départ, lorsque celui-ci est à l’initiative de l’employeur.

De même, décaler d’un mois son départ à la retraite – février au lieu de janvier – peut vous éviter d’avoir à payer plus d’impôt sur vos indemnités de départ.