Aménagement

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Comme la force et l’endurance diminuent avec l’âge, se déplacer est une source d’angoisse pour les seniors et les personnes à mobilité réduite. Raison pour laquelle l’utilisation d’équipements d’aide à la marche, comme la trottinette d’intérieur Modelito, devient indispensable. De quoi s’agit-il ? Quels sont ses avantages ? Pour tout savoir, suivez le guide.

 

Qu’est-ce que la trottinette d’intérieur Modelito et pourquoi s’en servir ?

La trottinette d’intérieur Modelito est un équipement d’aide à la verticalisation et à la mobilité. Elle s’adresse aux personnes ayant des difficultés à se déplacer à cause de problèmes de surpoids ou d’arthrose, d’une faiblesse musculaire, d’une perte d’équilibre, etc.

Elle permet notamment aux utilisateurs valides et semi-valides :

  • De se déplacer plus facilement et sans danger dans leur domicile grâce à une position assise-debout qui supprime le poids du corps ;
  • De faciliter les transferts de la position assise à la position debout et vice-versa, sans trop utiliser la force des bras ;
  • D’apaiser les douleurs au niveau des genoux et du dos s’accentuant avec l’âge et qui augmentent les risques de chute ;
  • De soulager les articulations et le dos dans la mesure où les déplacements, notamment l’assise et la levée, sont plus faciles ;
  • De s’adonner aux activités quotidiennes avec les jambes reposées.
La trottinette Modelito existe en deux modèles : l’un pouvant supporter un poids maximal de 50 à 75 kg et l’autre de 75 à 130 kg.

Comment utiliser la trottinette d’intérieur Modelito ?

La trottinette d’intérieur Modelito permet de se déplacer avec les jambes sans faire d’effort important. Elle est en effet constituée d’une assise confortable et offrant une grande stabilité pour réduire les risques de chute. Il faut utiliser les jambes pour avancer et gérer la direction grâce au guidon.

L’installation sur la selle se fait par l’arrière. Elle est réglable via un vérin pneumatique afin de s’adapter à tous les utilisateurs. Grâce à cette fonctionnalité, l’utilisateur pourra également se mettre au niveau de l’assise vers laquelle il souhaite se déplacer.

Cet équipement d’aide à la mobilité en intérieur comporte aussi deux freins à actionner afin de le stopper en cas de déplacement sur une surface en pente. Ils permettent aussi de s’arrêter simplement tout en restant stable. Pour amoindrir l’impact des chocs, des protections antichocs ont été installées à l’avant et à l’arrière de la trottinette.

Enfin, cette trottinette d’intérieur est facile à manier grâce à sa légèreté (10,5 kg) et ses quatre roues, dont les deux freins à l’avant.

La trottinette d’intérieur Modelito pour éviter les conséquences graves des chutes fréquentes

Il faut savoir que la gravité des séquelles liées aux chutes répétitives augmente avec l’âge, d’où l’importance de prendre des précautions.

Hormis les hématomes, les luxations, les contusions qui en sont les conséquences immédiates, les séquelles dites secondaires peuvent également aggraver la santé des sujets âgés et des personnes à mobilité réduite.

En voici quelques-unes :

  • La phlébite ou formation de caillots dans les veines qui va nuire à la bonne circulation du sang. Elle est notamment due à l’immobilisation comme le maintien au sol forcé suite à une chute. Si les caillots atteignent les veines du poumon, la phlébite peut engendrer une embolie pulmonaire.
  • L’immobilisation prolongée au sol (carrelage) causée par une chute peut aussi causer une hypothermie. Il s’agit de la baisse de la température corporelle en dessous de 35 °C.
  • La position inconfortable du maintien au sol forcé peut de même entraîner l’hypoxie des tissus, c’est-à-dire un manque d’oxygène causé par une pression trop importante qui écrase les vaisseaux sanguins. Elle peut être à l’origine de la formation d’escarres.
La trottinette d’intérieur Modelito s’impose alors comme l’équipement indispensable pour réduire les risques de chutes récidives chez les seniors.
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L’ergothérapeute représente un allié de premier ordre pour maintenir son indépendance le plus longtemps possible. Il intervient à la fois dans un programme de rééducation et un volet de réadaptation, incluant les installations techniques utiles pour bien vieillir à domicile. Dans un établissement pour personnes dépendantes, son intervention permet d’améliorer l’autonomie des pensionnaires.
 
 

Un ergothérapeute pour le maintien de l’autonomie à domicile

 
L’ergothérapeute est un professionnel diplômé qui a pour mission d’aider une personne à accomplir les activités de la vie quotidienne malgré un handicap ou une maladie. Il propose des solutions sur mesure selon la situation de l’individu qui fait appel à ses services.
 
Cette feuille de route est élaborée à la suite d’un diagnostic. En effet, l’ergothérapeute commence par une observation attentive du senior dans son environnement, afin d’identifier les situations difficiles ou à risque (accident, chute).
 
Il va analyser chaque pièce et regarder la personne évoluer dans ce cadre quotidien pour déterminer exactement ses capacités et ses besoins par rapport à cet environnement.
 
Par la suite, l’ergothérapeute va mettre en place un programme d’apprentissage de gestes et de postures. L’objectif est d’aider le senior :
  • exécuter seul et en toute sécurité les gestes de la vie courante (faire sa toilette, se déplacer dans la maison, préparer son repas, etc.) ;
  • à pratiquer des activités physiques adaptées.
Les services d’un ergothérapeute sont donc indispensables pour stimuler et maintenir les capacités d’une personne âgée.
D’ailleurs, ce spécialiste est amené à travailler avec d’autres professionnels de la santé, notamment avec des médecins et des psychologues. Pour optimiser son programme, il peut aussi collaborer avec un kinésithérapeute, un infirmier ou une assistance sociale.
 
Dans le cas où les capacités de l’individu se trouvent particulièrement réduites, l’ergothérapeute va passer à la rééducation afin de l’aider à récupérer ses facultés perdues.
 
Il va également mettre en place des mesures de réadaptation, en préconisant des aides techniques pour faciliter la vie de la personne âgée : monte-escalier, baignoire à porte, robinet à infrarouge, chemin lumineux, etc. Ses recommandations sont claires et précises, avec schémas à l’appui.
 
Ainsi, faire appel à un ergothérapeute permet au senior de maintenir ses aptitudes physiques le plus longtemps possible, lui permettant d’accomplir des activités intéressantes adaptées à sa situation.
 
Cela évite aussi la prise en charge par une aide à domicile, ainsi que l’hébergement dans un établissement pour personnes dépendantes. Bref, il aide à maintenir une bonne qualité de vie.
 
En général, l’intervention de l’ergothérapeute se fait sur la recommandation d’un médecin. Toutefois, ses prescriptions, notamment en ce qui concerne les aides techniques, ne sont pas de nature médicale.
 
Actuellement, les prestations de l’ergothérapeute ne sont pas prises en charge par le régime obligatoire de la Sécurité sociale. En revanche, il est possible de bénéficier d’un remboursement selon son contrat de mutuelle santé.

L’ergothérapeute en établissement 

Dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l’ergothérapeute a pour mission de préserver les facultés restantes des résidents. Il accompagne l’équipe soignante dans leur prise en charge, en mettant en place les activités de stimulation et de socialisation les mieux adaptées.
 
Face à une personne dépendante à mobilité réduite, l’ergothérapeute va enseigner les postures adéquates pour éviter les escarres, tout en édictant des recommandations concernant le matériel utilisé par le résident, comme le matelas, le fauteuil et les coussins.
 
Les Ehpad accueillent également des personnes atteintes de troubles neurologiques ou cognitifs. L’ergothérapeute va alors planifier des activités pour les rééduquer à la marche et réduire les risques de chutes.
 
De même, il aide à prévenir les troubles musculo-squelettiques et contribue au suivi des personnes souffrant de maladies dégénératives comme l’Alzheimer.
Avec les médecins et toute l’équipe de l’Ehpad, il mène une action coordonnée permettant de maintenir une bonne qualité de vie en situation de dépendance.

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En France, 1,2 million de seniors souffrent de déficiences visuelles et ce chiffre devrait être multiplié par deux d’ici à 2050 du fait du vieillissement de la population. Mais bien que l’altération permanente de la vision soit handicapante, elle ne doit pas être synonyme de perte totale d’autonomie. Il existe des moyens pour améliorer le quotidien à domicile des personnes âgées malvoyantes.
 
 

L’autonomie reste possible malgré la déficience visuelle 

Avec l’âge, la vue décline chez la plupart des personnes, sans que la déficience puisse être compensée par une paire de lunettes, des lentilles de contact, voire une intervention chirurgicale. Il en résulte des difficultés pour les tâches courantes, même dans le cadre familier de son domicile.
 
Pour les seniors souffrant de troubles de la vue, l’aspect psychologique est souvent le plus invalidant : le sentiment d’impuissance, la dépendance aux proches ou à des tiers, la peur de l’isolement, voire la dépression.
 
Or, elles ont la capacité à vivre de façon autonome sous réserve d’un aménagement de leur logement, d’une bonne organisation, et grâce au soutien de la famille.

Quelques astuces pour limiter la dépendance et les dangers

Adapter le logement

Pour prévenir les chocs et les chutes, l’aménagement du logement est la priorité. Cela commence par faciliter la circulation en déplaçant ou en retirant des meubles. Il convient également de retirer toutes les sources de risques comme les tapis, les tables basses, les fils électriques qui traversent, etc.
 
L’éclairage doit également être augmenté dans toutes les pièces et les zones de passage, avec ajout de lampes d’appoint, de lampes de poche, de loupes avec une lumière intégrée sur recommandation de l’ophtalmologue. La lumière doit être uniforme sans éblouir, afin de ne pas entrainer de fatigue oculaire.
 

Améliorer le repérage au domicile 

Mettre en place un système de rangement destiné à faciliter le repérage des affaires est également judicieux, surtout quand les problèmes de vision se conjuguent aux troubles de la mémoire. Il faut convenir d’un endroit précis et s’y tenir pour les articles et produits courants et prévoir par exemple un panier pour le trousseau de clés, les lunettes, la télécommande, etc.
 
Un étiquetage en gros caractères et en jouant sur le contraste des couleurs est recommandé. La juxtaposition des couleurs claires et très vives ou foncées, notamment, permet de mieux distinguer les portes, le rebord de la baignoire, l’entrée de la cabine de douche, les escaliers, le mobilier… Sinon, le choix de textures différentes peut simplifier l’identification des objets.

Garder une vie active

Avoir une vision défaillante quand on vieillit n’empêche pas de profiter de la vie. Des milliers de livres sont aujourd’hui disponibles en version audio. De nombreux commerces proposent des cartes et autres jeux à gros caractères, sans oublier les grands écrans qui affichent des images en haute définition et à fort contraste.
Et bien sûr, il est essentiel de maintenir un lien social. Lorsque la conduite d’un véhicule n’est plus autorisée pour des raisons de sécurité, des services spécialisés avec ou sans accompagnateur se présentent comme alternative aux transports en commun. Les proches ont également un rôle à jouer, en encourageant la communication.

Recourir à une aide à domicile

Lorsque les actes simples du quotidien comme la toilette, l’habillement, les tâches ménagères, la prise de médicaments, etc., il est conseillé de s’offrir les services d’un tiers, d’autant qu’il existe des solutions pour payer une aide à domicile.
 
Une liste de numéros d’urgence (médecin, personnes à contacter), également rédigés en gros caractères, est à placer bien en vue.

Financer la préservation de l’autonomie des seniors malvoyants

Différentes aides financières sont accessibles sous conditions pour aider les personnes âgées malvoyantes à conserver leur autonomie :
  • la PCH (prestation de compensation du handicap) versée par le département,
  • l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) accordée par le département pour favoriser le maintien à domicile,
  • les subventions de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
Ces dispositifs prennent en charge des dépenses diverses : l’acquisition de matériel spécialisé, à la réalisation de travaux d’adaptation de l’habitat, au paiement des services d’une aide à domicile… Selon la situation du senior, ils peuvent être complétés par les prestations des caisses de retraite et complémentaires santé auxquelles ce dernier est affilié.

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Lorsque l’âge avance, le logement doit être adapté afin d’offrir un maximum de praticité et de confort qui souhaitent leur maintien à domicile. La salle de bain et les toilettes méritent une attention particulière pour garantir un usage sécurisé, mais aussi préserver l’envie de prendre soin de soi.
 

Se créer une salle de bain agréable

 
Se pomponner doit rester un plaisir, mais pour cela, le cadre doit s’y prêter. L’organisation et la décoration de la salle de bains doivent tendre dans ce sens. L’esthétique est le premier point essentiel. Il vaut mieux mettre en évidence les produits de beauté (palette de maquillages, crèmes, lotions, parfums…), car leur vue à chaque passage dans la pièce produit un effet positif sur le moral.
 
Pour autant, les médicaments et équipements de soins doivent rester facilement accessibles dans un rangement adapté. De même, le miroir doit être positionné à la bonne hauteur afin d’éviter des contorsions susceptibles de causer des douleurs.
 

Bien choisir entre douche et baignoire

 
Les douches sont plus économiques en eau et l’installation est aisée. À l’italienne dépourvu de rebord ou d’un bac receveur en fonction de l’espace disponible et de la configuration des lieux, il est recommandé de doter sa touche d’un siège. Posé au sol ou fixé au mur et rabattable, celui-ci sert non seulement à renforcer la sécurité en évitant les glissades, mais aussi à limiter la fatigue d’une position debout prolongée.
 
Les adeptes de bains peuvent simplement agrémenter leur baignoire d’une colonne de douche et prévoir un système pour enjamber le rebord, comme un marche-pied ou une planche de bain pivotante.
 

Soigner le confort des toilettes

 
Les toilettes, lieu d’intimité par excellence, ne doivent pas être négligées. La hauteur est le premier point clé, surtout pour les personnes qui souffrent d’arthrose ou de problème dorsaux. Un rehausseur aide à s’asseoir sur la cuvette et se relever sans difficulté. Pour les personnes qui ne trouvent pas de modèle suffisamment joli, d’autres accessoires de confort existent. Les barres d’appui sont très utiles pour simplifier les mouvements, sans compter qu’elles sont proposées dans le commerce en version chromée ou en couleur pour s’harmoniser avec celle des murs et du sol.
 

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Toute la maison peut représenter des dangers plus ou moins sérieux pour les personnes âgées qui vivent seules, ou celles qui vivent en famille, mais doivent rester seules de temps en temps. Le risque est encore plus grand pour les seniors en perte d’autonomie. Raison pour laquelle les différents endroits de la résidence doivent parfois être aménagés et équipés pour assurer leur sécurité, la salle de bain notamment. Comment dès lors sécuriser une salle de bain pour les seniors ?
 

La salle de bain, un lieu à haut risque

Un lieu de la maison dans lequel il faut se rendre plusieurs fois par jour, la salle de bain, fait partie des endroits les plus risqués pour les personnes âgées. Les chutes et les glissades dans cette pièce figurent en tête de liste des incidents domestiques qui blessent gravement les seniors. Les autres dangers incluent les noyades, les chocs divers, les brûlures à l’eau chaude, mais également (et plus rarement) l’électrocution ou l’empoisonnement par ingestion accidentelle de produits toxiques, de produits cosmétiques ou de médicaments.
 
Il est donc primordial pour les structures hébergeant des seniors et les familles qui ont des personnes âgées à la maison de prendre toutes les précautions qui s’imposent pour éliminer, ou limiter les risques d’accident.

Les mesures de sécurité à prévoir

Sécuriser la salle de bain pour les personnes âgées impose des aménagements et la mise en place d’équipements adaptés. Ainsi :
  • les sols et les murs devront par exemple être conçus dans des matériaux antidérapants ou recouverts par des accessoires qui permettront d’éviter les glissades et d’amortir les chocs. Un tapis antidérapant sera aussi d’une aide précieuse dans la baignoire ou dans la cabine de douche ;
  • un moyen de gestion optimale de l’humidité à l’origine de glissades et de chutes, et des risques d’électrocution doit être mis en place ;
  • les produits de nettoyage et les produits médicaux ou pharmaceutiques, dangereux ou pas, doivent être mis hors de la portée des personnes âgées, en fermant les placards à clé par exemple ;
  • l’éclairage dans cette pièce doit être optimal, ni trop faible pour que l’intérieur soit bien visible, ni trop fort pour éviter l’aveuglement ;
  • des poignées d’appui doivent être fixées à proximité des équipements sanitaires ;
  • des protections adaptées doivent être posées sur la robinetterie et les tuyaux pour l’eau chaude afin d’éviter les brûlures ;
  • la configuration de la pièce doit permettre une circulation aisée ;
  • enfin, si vous en avez la possibilité, installez un système de surveillance vidéo dans la salle de bains, ou un dispositif de détection de chute pour pouvoir garder un œil sur vos proches âgés quand ils s’y rendent seuls.
Par ailleurs, si vous avez placé un système de chauffage d’appoint ou si vous procédez régulièrement à l’assainissement de la pièce, l’aération de la salle de bain doit être optimale.

Enfin, aménager l’accès vers la salle de bain et l’intérieur pour permettre aux personnes à mobilité réduite de s’y rendre et de l’utiliser peut aussi être utile.
 

Bien choisir les équipements pour la sécurisation de la salle de bains

Avant de procéder à l’aménagement de votre salle de bain pour en faciliter l’usage aux personnes âgées, commencez par définir les besoins en fonction des exigences de l’état de santé et physique de ces dernières. L’objectif étant d’assurer leur sécurité et leur confort dans cette pièce, mais également d’en optimiser l’aspect pratique pour leur faciliter la tâche.
 
Quels que soient les travaux d’agencement que vous comptez faire dans la salle de bain à l’intention de vos aînés, le choix des matériaux et des équipements est toujours à faire avec soin. Misez sur des articles de qualité et robustes. Effectuez la pose avec soin (faites appel à des professionnels si besoin est) pour éviter que les accidents soient dus à une mauvaise installation, à la casse ou à un dysfonctionnement.
 
Bon à savoir

Il existe des normes PMR (personnes à mobilité réduite) : hauteur de lavabo 130 cm maximum, douche à l'italienne, présence d'un tabouret en plastique réglable pour la douche…