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Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, la retraite n’est pas réservée aux salariés. Au contraire, un travailleur indépendant peut très bien prétendre à une pension de retraite dès lors qu’il prend la peine de cotiser durant ses années d’activité et qu’il valide le nombre minimum de trimestres requis. Il a même le choix entre plusieurs régimes.
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Cotiser à la retraite en étant freelance : c’est tout à fait possible

Les travailleurs indépendants peuvent tout à fait cotiser pour leur retraite. De base, les « freelance » relèvent de la Caisse interprofessionnelle et prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV). Ils peuvent toutefois décider de migrer vers la Sécurité sociale des indépendants (SSI).

Au préalable, ils auront à faire le choix entre différents statuts, en l’occurrence la Société à responsabilité limitée (SARL) ou l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Et ce choix aura une influence majeure sur leur droit à la retraite.

Si le salaire n’est pas obligatoire pour une future retraite, la validation des trimestres, par contre, l’est. Et pour cette validation, le paramètre qui entre en ligne de compte n’est plus l’ancienneté dans l’activité, mais le chiffre d’affaires réalisé.

Avec la réforme des retraites, le nombre de trimestres à valider n’est plus le même pour les travailleurs, même ceux issus d’un même secteur. Désormais, l’année de naissance détermine le nombre de trimestres à valider et cela peut aller de 167 à 172.

Dans le cas où le travailleur a déjà le statut de salarié, mais qu’il pratique, à côté, une activité en freelance pour « arrondir ses fins de mois », il lui est impossible de valider, malgré les deux emplois, plus de 4 trimestres par an.

Qu’en est-il des complémentaires santé ?

Les travailleurs indépendants peuvent et sont même sommés de cotiser à la fois pour une retraite de base et un complémentaire santé. Ce dernier fonctionne via un système de points.

L’autoentrepreneur qui sollicite l’accompagnement de l’URSAFF sera automatiquement affilié à la CIPAV en étant délesté de toute démarche administrative (l’URSAFF se charge de tout).

Une fois affilié à la CIPAV, l’autoentrepreneur sera affilié au régime obligatoire invalidité-décès.