appareil auditif

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Les prothèses auditives doivent être choisies en fonction de nombreux paramètres : la perte auditive, le mode de vie, la morphologie de l’oreille de la personne, etc.

En principe, l’utilisateur choisit son équipement avec l’aide de l’audioprothésiste, lequel se charge de régler l’appareil. Mais face à la multiplication des offres sur le marché, il n’est pas facile de trouver le modèle le mieux adapté.

D’autre part, une question revient souvent : est-il prudent d’acheter un appareil commercialisé en dehors des centres auditifs ?

Se faire accompagner par un audioprothésiste

Le modèle sélectionné doit être porté pendant un certain temps pour tester son efficacité dans des environnements variés (au calme, à la maison, dans les rues, dans une salle sonorisée…).

Au cours de cette période, la personne doit vérifier que l’appareil est confortable, ne fatigue pas son oreille et amplifie correctement le son.

Elle doit signaler tout désagrément au professionnel afin que celui-ci puisse modifier les réglages si nécessaire, ou recommander un autre modèle plus adapté.

Il convient ainsi de se faire aider par un audioprothésiste à l’écoute de ses besoins, d’autant plus que l’appareil auditif est associé à un service sur le long terme.

Outre les réglages, ce professionnel doit aussi prendre en charge l’entretien périodique de l’équipement.

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Achat audioprothèses et services associés

Quel que soit le modèle choisi (classe 1 sans reste à charge, ou classe 2 avec options), il importe d’acheter son équipement auditif auprès d’un professionnel fiable.

Un grand nombre de magasins spécialisés proposent des appareils avec des options plus ou moins plausibles, mais selon les experts, l’utilisateur devra tenir compte des services associés avant de fixer son choix.

Ceci inclut la gestion administrative du dossier, les réglages, et l’entretien périodique. Et pour bénéficier de tous ces services sur le long terme, il faut acheter son appareil dans un centre auditif.

Afin d’accéder aux meilleures offres du marché, la solution la plus efficace est de demander des devis auprès de différents professionnels. À noter que le devis doit toujours inclure une offre 100 % santé.

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Les médecins spécialistes en ORL préconisent le dépistage de la perte auditive à partir de 55 ans même si la personne ne souffre d’aucun trouble. Avec nos habitudes de vie actuelles, nos oreilles sont malmenées quotidiennement à cause de l’excès de bruit auquel nous sommes exposés.

 
Mais les troubles auditifs peuvent commencer bien avant cet âge, en particulier si la personne est exposée à des niveaux sonores très élevés sur son lieu de travail ou à son domicile. Les jeunes qui portent des casques à longueur de journée et qui écoutent avec le volume à fond sont également touchés par la baisse de l’audition précoce.

Miser sur la prévention                              

Pour les médecins, il est préférable d’encourager la prévention. Pour cela, ils recommandent le port de bouchons, si besoin est. Ceci est indispensable pour protéger les oreilles des bruits nocturnes qui empêchent de trouver un bon sommeil, mais aussi de l’humidité au cours de certaines activités de loisirs ou durant la douche.
 
D’autre part, il faut nous habituer à baisser le son afin d’aiguiser notre capacité d’écoute et à imposer le silence de temps en temps. Ceci est d’autant plus indispensable pour les personnes qui sont sensibles au bruit. Dans les lieux publics, il est possible de mesurer le bruit ambiant à l’aide d’applications, comme Listen responsibly ou Höra et de prendre les précautions nécessaires.

Nettoyer ses oreilles correctement

Le nettoyage fait partie des mesures de prévention, mais selon les médecins, il suffit de laver les oreilles avec de l’eau pour enlever les impuretés.

L’usage de coton-tige en bois comporte des risques et doit se faire de manière très modérée. En effet, en nettoyant énergiquement et systématiquement les oreilles avec ces oriculi, nous risquons de percer le tympan et de provoquer une infection ou encore de créer un bouchon de cérumen.

Faire un bilan audio

En cas de baisse de l’audition, il est possible d’effectuer un test de repérage à l’aide de l’application Höra.

Toutefois, si la personne souffre de gêne croissante dans les lieux bruyants, de bourdonnements internes, de sifflements ou des vertiges sans raison apparente, il est recommandé de consulter un médecin ORL et de faire un bilan audio.

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80 % des personnes souffrant de problèmes auditifs sont âgés de plus de 60 ans. L’altération des fonctions auditives est un phénomène naturel qui accompagne la vieillesse, et elle est à l’origine de nombreux troubles qui ne se limitent pas à la perte progressive d’audition.
 

La presbyacousie

Également connue comme une forme d’hypoacousie liée à l’âge, la presbyacousie se traduit par une perte d’audition de 0,5 à 2 décibels par an, avec une gravité croissante au-delà de 75 ans.
 
Ce phénomène est causé par la dégénérescence des cellules auditives, notamment au niveau de la cochlée. Cet organe de l’oreille interne est chargé de transmettre les sons au cerveau, en les transformant en signaux captés par le nerf auditif.
 
Lorsque les cellules de la cochlée sont endommagées à cause de la vieillesse, la personne peut entendre, mais a de plus en plus de mal à comprendre. En parallèle, son seuil auditif augmente, ce qui signifie que les bruits doivent être de plus en plus forts pour être perçus.
Voici les symptômes les plus courants de la presbyacousie :
  • tendance à faire monter le volume des appareils sonores et à faire répéter les paroles de son interlocuteur ;
  • difficultés à suivre une conversation dans un lieu bruyant, comme dans une gare.
Il est très important de consulter à temps, car la perte d’audition peut engendrer d’autres problèmes cognitifs, notamment la perte de mémoire et la démence sénile.
Un bilan auditif régulier est conseillé dès 60 ans, et même à partir de 50 ans si les symptômes apparaissent à cet âge.

Les acouphènes

Il s’agit d’un trouble auditif très courant, qui ne concerne pas uniquement les seniors. S’ils surviennent de manière occasionnelle chez une jeune personne, il n’y a pas lieu de consulter.
 
Toutefois, lorsqu’ils apparaissent chez la personne âgée, il s’agit souvent de la manifestation d’un problème auditif plus grave. Ils accompagnent par exemple la presbyacousie.
Les acouphènes sont des sifflements ou des bourdonnements que l’on sent dans ses oreilles ou sa tête.
Il existe deux types d’acouphènes :
  • les acouphènes objectifs, causés par un véritable phénomène interne (ex : battement des veines), et pouvant être perçus par une tierce personne, notamment le médecin dans le cadre d’une consultation ;
  • les acouphènes subjectifs, que seul le sujet souffrant peut entendre. Ils représentent la majorité des cas (95 %) et résultent d’un dysfonctionnement du système nerveux auditif.
Il existe des traitements pour ces deux types d’acouphènes, à condition d’avoir établi leurs causes. Les acouphènes subjectifs peuvent être sensiblement atténués grâce aux thérapies cognitives et aux méthodes de relaxation.
 
Si vous souffrez d’acouphènes à répétition, il est recommandé de prendre un rendez-vous avec un ORL, car ces troubles engendrent souvent l’insomnie, des problèmes de concentration et parfois même la dépression.

L’hyperacousie

Ce trouble auditif très gênant touche surtout les personnes âgées souffrant d’une lésion au niveau de l’oreille interne. Un test auditif est nécessaire pour déterminer la nature et l’emplacement de la lésion en question.
 
L’hyperacousie se traduit par une sensibilité aux bruits très élevée par rapport à la moyenne. Par exemple, une personne souffrant d’hyperacousie ne supporte plus les bruits à partir de 60 décibels, contre 90 à 100 décibels pour une personne normale.
 
L’hyperacousie peut être très invalidante, entrainant également des migraines, des troubles du sommeil, de la fatigue et des états dépressifs.
Il existe des traitements qui vont de la rééducation au port de prothèses auditives, en passant par les médicaments.
Ainsi, une exposition progressive aux bruits permet de réhabituer les oreilles, mais le médecin peut aussi proposer une audioprothèse pour accompagner cette rééducation.
 
Selon les cas, des anxiolytiques ou neuroleptiques peuvent être prescrits pour réduire le stress, à la fois cause et facteur de risque de l’hyperacousie.
 

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La perte auditive est un phénomène naturel lorsqu’on prend de l’âge. Afin de prévenir ces désagréments, il est important de consulter dès les premiers signes, et d’adopter les mesures nécessaires pour préserver son capital auditif.
 

Perte auditive : à la source d’autres problèmes de santé

La perte auditive peut entrainer d’autres maux si elle n’est pas traitée à temps. En effet, les personnes malentendantes peuvent souffrir de troubles cognitifs plus souvent et plus tôt. Il s’agit notamment de problèmes au niveau de la mémoire, puisque le réseau du cortex auditif est amené à communiquer avec les régions cérébrales qui s’occupent de la mémorisation. Par ailleurs, chez les personnes souffrant d’une perte d’audition, le risque de développer la maladie d’Alzheimer est 3 à 4 fois plus important.
 
Lorsqu’un senior est sujet à une perte d’audition, et qu’il a donc du mal à communiquer avec son entourage, cette situation peut entrainer des risques de dépression. Un sentiment d’isolement peut s’installer, et le senior malentendant se mure dans la solitude. Cette situation va impacter sa qualité de vie, et les conséquences peuvent être graves.

À quel stade faut-il s’inquiéter ?

La presbyacousie, ou diminution des capacités auditives venant avec l’âge, est un phénomène physiologique tout à fait naturel. Les cellules auditives s’usent petit à petit. Cette baisse est généralement de l’ordre de 0,5 décibel par an environ à partir de 65 ans, atteint 1 décibel par an à partir de 70 ans, et peut même dépasser 2 décibels par an après 70 ans.
 
Le plus souvent, lorsque les capacités auditives diminuent, il faut mettre en place des actes de compensation. Et souvent, ils ne se rendent pas compte immédiatement de leurs problèmes auditifs. Pourtant, des petits signes permettent de les identifier :
  • le fait de devoir monter le volume des appareils sonores ;
  • la difficulté à comprendre les paroles d’autrui, surtout dans un milieu bruyant ;
  • les problèmes pour bien comprendre une conversation au téléphone ;
  • le fait de demander tout le temps aux gens de répéter ce qu’ils ont dit ;
  • les maux de tête, vertiges et otites à répétition ;
  • le fait de ressentir des sifflements et bourdonnements intenses ;
  • une hypersensibilité aux bruits du quotidien.

Réaliser un bilan auditif 

Après constatation de ces symptômes, la première chose à faire est de prendre rendez-vous pour un bilan auditif. Normalement, cet examen est gratuit, et peut être réalisé par un médecin ORL ou un audioprothésiste.
  • Le bilan auditif commence par une consultation au cours de laquelle le médecin interroge le sujet. Il faut noter que la présence d’antécédents en surdité chez les ascendants constitue un facteur de risque important.
  • Le praticien va par la suite procéder à l’otoscopie, qui consiste à examiner l’état de l’oreille externe et de l’oreille moyenne (incluant conduits auditifs et tympans) à l’aide d’un otoscope pour identifier une éventuelle obstruction.
  • Vient ensuite l’audiométrie, qui permet d’évaluer le seuil auditif de la personne. Cet examen permet de savoir à partir de quel point le sujet est encore capable de percevoir les sons. Il est complété par un test ayant pour but d’évaluer la compréhension de la parole, sachant que certaines personnes entendent très bien les sons, mais ont des difficultés à comprendre les paroles.
Selon le résultat du bilan auditif, le médecin va prescrire les mesures adéquates. Si la perte d’audition (seuil) est inférieure à 30 décibels, elle est encore légère, mais nécessite un suivi régulier. En cas de déficience grave, il peut s’avérer nécessaire de porter un appareil auditif. Depuis début 2021, les patients peuvent bénéficier du reste à charge zéro sur les audioprothèses.

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10 % des Français de tous âges souffrent de problèmes d’audition du fait du vieillissement et d’autres troubles. Un appareillage s’impose souvent pour conserver son autonomie malgré ce handicap et gagner en qualité de vie. De plus, aujourd’hui, porter une prothèse n’est plus une fatalité grâce aux évolutions en termes de technologie et de design. Enfin, des aides financières existent pour la prise en charge de son coût.
 

Les différents types d’appareils auditifs

Préserver ses capacités auditives est essentiel pour rester autonome et continuer à avoir une vie sociale normale. Une audioprothèse est un allié précieux pour pouvoir participer aux conversations même dans un environnement bruyant, profiter des événements culturels, se déplacer sans difficulté…
 
Le dispositif doit être prescrit par un professionnel après une batterie de tests et examens. En effet, la prothèse auditive doit s’adapter au trouble qui touche la personne, même si le principe général est le même :
  • Le microphone capte les sons provenant de l’extérieur et les transforme en signaux numériques.
  • Un microprocesseur les traite (amplification ou réduction de certains sons selon les fréquences).
  • Un haut-parleur transmet ces ondes sonores par conduction aérienne ou conduction osseuse (vibration des os qui entourent la cochlée).
Voici les principaux types de prothèses auditives, recommandées suivant la nature et le degré de perte d’audition :
  • Lorsque la surdité est légère ou moyenne, les équipements intra-auriculaires sur mesure ou non font parfaitement l’affaire. Ils se positionnent dans le conduit auditif, tout près du tympan, pour un confort d’écoute optimal.
  • Pour un cas plus sévère (perte auditive supérieure à 70 dB), les « contours d’oreilles » sont plus efficaces. Ils sont constitués d’une coque qui se fixe sur le pavillon, derrière l’oreille. Un tube à un embout vient ensuite se placer dans le conduit auditif. Faciles à manipuler, ils sont en plus très robustes.
  • En alternative aux contours d’oreille, il existe les contours avec écouteur. La coque est toujours présente, mais reliée à un petit écouteur plus discret. Ces petits concentrés de technologie disposent désormais d’une connexion Bluetooth, permettant de recevoir des notifications directement dans sa prothèse auditive.
Outre les technologies, l’aspect esthétique n’est plus un frein, certaines ayant même développé des collections complètes de bijoux destinés à orner les solutions auditives et implants cochléaires. Il y en a pour tous les goûts !

Le financement d’un appareillage auditif 

Si l’appareil auditif présente de multiples avantages, son prix est conséquent, puisqu’il faut compter entre 1 000 euros et 4 000 euros la paire. Le Syndicat national des Audioprothésistes estime le budget global par oreille à environ 1 500 euros. Il est donc crucial de prendre le temps de compter les nombreuses offres du marché, une démarche facilitée par les devis très détaillés qu’impose la réglementation : prix de l’appareil et des accessoires, prestation de suivi.
 
Par ailleurs, la Sécurité sociale rembourse une partie de l’investissement :
  • Si le patient a moins de 20 ans, sa contribution peut atteindre 60 % du montant engagé pour un appareil coutant entre 900 euros et 1 400 euros selon sa typologie.
  • Si le patient est âgé de plus de 20 ans, le taux de prise en charge reste de 60 %, mais la base tarifaire est abaissée à 200 euros environ.
En complément, la mutuelle débourse entre 140 euros et 2 000 euros en fonction de la prise en charge convenue dans le contrat, d’où l’importance de bien choisir ses garanties en cas d’altération de l’audition.
 
Quant aux personnes bénéficiant de la Couverture Maladie Universelle (CMU), grâce à une indemnité de 700 euros par équipement en moyenne, elles peuvent s’en sortir avec zéro reste à charge avec un modèle d’entrée de gamme.