Bien vieillir - Combien ça coûte de bien vieillir à domicile ?

La France compte plus de 15 millions de retraités (source Assurance retraite au 31/12/2023) et plus de 92 % d’entre eux souhaitent vieillir chez eux. Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et la Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.

Pour l'édition 2024, les variations de tarifs de 19 produits et services, tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance, ont été analysées pour établir le coût du bien vieillir chez soi, en dehors des dépenses contraintes (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et la Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, plus de 200 devis ont été analysés.

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15 124 € par an, soit 1 260 € par mois (+ 3,65 % en 1 an)

C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés.

À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].

[1]https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0324A/AN/254.pdf

[2]https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-dans-un-ehpad/comprendre-les-prix-en-ehpad/cout-d-un-hebergement-en-ehpad-en-2019

« En 2030, un tiers de la population française aura plus de soixante ans. Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

Pour Benjamin Zimmer, Directeur de la Silver Alliance : 

« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3  % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps  possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »  

L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.


En analysant chaque profil de senior, le coût du bien vieillir à domicile est de :

En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.

En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 704 € par mois pour les 65-75 ans (vs 695 € en 2023), soit + 1,01 % par rapport à 2023 ;
  • 912 € par mois pour les 75-85 ans (vs 885 € en 2023), soit + 3,05 % par rapport à 2023 ;
  • 2 165 € par mois pour les + 85 ans (vs 2070 € en 2023), soit + 4,59 % par rapport à 2023.

Plus précisément sur les postes de dépense :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transports (stables) restent un des principaux postes de dépenses avec des retraités encore très actifs suivis par les frais de mutuelle (+ 9 %) ; 
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépense, avec des tarifs de mutuelles en forte hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains autres services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives ou des offres liées à l’aménagement de la salle de bain.  Les tarifs de ces solutions évoluent peu grâce au 100 % santé et à de nouvelles aides comme la mise en place au 1ᵉʳ janvier 2024 de MaPrimeAdapt’.

Quelles aides de l’État sont présentes pour accompagner la dépendance ?

Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.

👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »

Focus sur les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé

  • Audition
  • Abonnements (téléphonie, vidéosurveillance)
  • Clubs et associations
  • Garde de nuit à domicile
  • Dépassement d’honoraires santé

Analyse des principales hausses sur une année

  • Mutuelle
  • Transport (essence)
  • Services à domicile (aide de jour, ménage, jardinage)
  • Livraison de repas à domicile
  • Emménagement / Déménagement

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2024

Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :

Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)

Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :

  • Entrée de gamme
  • Milieu de gamme
  • Haut de gamme

Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.

Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :

  • Optique : 3 ans
  • Appareil auditif : 4 ans
  • Matériel médical : 4 ans
  • Aménagement de salle de bain : 10 ans
  • Emménagement / déménagement : 10 ans
  • Téléphonie : 3 ans

Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

 

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.

[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein

[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)

À propos de la Silver Alliance

Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

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Au fur et à mesure que l’âge avance, les troubles de la vue s’accentuent. Avec les consultations ophtalmologiques qui deviennent plus fréquentes, et le coût élevé des équipements optiques, souscrire une mutuelle adaptée devient primordial.

Les troubles oculaires liés à l’âge

Face aux problèmes de vue qui arrivent de plus en plus souvent avec l’âge, il est important pour un senior de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an, ou plus souvent les recommandations du médecin. Cela aide à prévenir les troubles graves pouvant conduire à la cécité, comme la DMLA et le glaucome.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA atteint plus de 15 % des seniors de plus de 65 ans, et plus du quart des personnes âgées de plus de 75 ans. Elle se manifeste par une perte progressive de l’acuité visuelle et une altération de la perception des formes et des couleurs. Touchant directement la rétine et la vision centrale, elle peut finir par vous rendre aveugle.

Le glaucome, autre cause de cécité chez les seniors, se caractérise par la détérioration du nerf optique. Le problème, généralement aucun symptôme n’est constaté. Pourtant, il peut affecter le sujet dès 40 ans, et cette maladie touche aujourd’hui un senior sur dix. Il est donc très important de consulter régulièrement, car c’est la seule solution pour la prévenir et la détecter assez tôt.

D’autres troubles arrivent avec l’âge, comme la presbytie ou la cataracte. Même si le traitement et l’opération chirurgicale, notamment pour la cataracte, sont en principe pris en charge par la Sécurité sociale, les dépassements d’honoraires sont toujours possibles. Il est donc fortement conseillé d’avoir une bonne mutuelle ophtalmo pour être correctement pris en charge.

Être mieux remboursé sur ses dépenses ophtalmiques et optiques

Les dépassements d’honoraires peuvent également concerner les consultations elles-mêmes, or une personne âgée doit consulter beaucoup plus souvent. Le senior est alors contraint de payer de sa poche des sommes souvent onéreuses, sauf s’il a souscrit une bonne mutuelle.

Les dépenses en lunetterie et lentilles de contact sont également élevées, or seulement une partie est remboursée, avec des bases souvent très éloignées de la réalité. Le reste à charge du patient peut dépasser facilement les 100 €, suffisamment élevé pour un simple équipement optique, surtout pour un retraité dont les revenus ne sont plus aussi importants qu’avant.

Une mutuelle qui garantit un niveau de remboursement élevé en ophtalmologie et optique s’avère donc indispensable pour éviter les mauvaises surprises. En effet, face à des dépenses onéreuses et un remboursement médiocre, de nombreux seniors sont tentés de délaisser la santé de leurs yeux, ce qui est vraiment dommage.

Qu’en est-il du reste à charge zéro ?

Depuis janvier 2021, les médecins doivent prescrire plusieurs offres incluant le panier « zéro reste à charge ». Le remboursement est intégralement pris en charge par la Sécurité sociale et votre complémentaire, à condition de respecter certains plafonds de prix de vente. Cela signifie que pour en bénéficier, il faut disposer d’une mutuelle, puisque la prise en charge est encore partagée. Par ailleurs, si vous souhaitez vous offrir des montures haut de gamme, votre complémentaire prendra en charge le remboursement d’une partie des dépenses engagées, avec un montant plafonné à 100 €.

Notons que les lentilles de contact ne sont pas encore concernées par ce zéro reste à charge, idem pour les verres teintés (sauf cas particulier). Ainsi, si vous utilisez ce genre d’équipement, seule une mutuelle peut vous aider à les financer.

Par le

 
Vous faites peut-être partie des 10 millions de Français qui souffrent de troubles de l'audition ?  Avec la multitude de modèles et de technologies disponibles sur le marché, choisir la bonne prothèse auditive relève alors du parcours du combattant. Voici cinq facteurs essentiels à prendre en compte pour vous guider dans votre choix.
 

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Facteur 1 : le niveau de perte auditive

La nature et la sévérité de votre perte auditive sont des critères déterminants. Pour cela, un audioprothésiste effectuera un bilan auditif complet pour évaluer vos besoins. Les pertes auditives légères à modérées peuvent souvent être corrigées avec des appareils discrets, tandis que des pertes sévères ou profondes nécessitent des prothèses auditives plus puissantes.

On distingue 5 niveaux d'audition (Source Audika) 

  • l'audition "normale", c'est-à-dire une absence de perte auditive notable (≤25 dB) ;
  • la perte auditive légère (26-40 dB) : les conversations à voix basse ou les situations se déroulant dans un environnement bruyant sont plus difficiles à comprendre ;
  • la perte auditive modérée (41-60 dB) : il devient nécessaire de monter le son pour la radio et la télévision par exemple et les conversations avec des bruits de fond deviennent difficiles à comprendre ;
  • la perte auditive sévère (61-80 dB) : apparition de difficultés avec la parole et les conversations de groupe dans des environnements à la fois calmes et bruyants. La compréhension devient alors impossible sans amplification ; 
  • la perte auditive profonde (au-delà de 80 dB) : il est à ce stade très difficile ou impossible d'entendre et de comprendre les dispositifs amplifiés ou la parole dans tous les environnements.

👉 Découvrez dans notre guide pratique, les différents types d'appareils adaptés à votre perte auditive.

 

 

Facteur 2 : la technologie des appareils auditifs

Les appareils auditifs modernes offrent une gamme impressionnante de technologies :

  • la suppression du bruit pour mieux entendre dans les environnements bruyants ;
  • une connectivité Bluetooth : idéal pour relier votre appareil à votre smartphone ou à votre télévision ;
  • des programmes adaptatifs pour que vos appareils s’ajustent automatiquement en fonction de votre environnement ;
  • des applications mobiles qui permettent de régler et de contrôler vos appareils en toute simplicité ;
  • des batteries rechargeables : certains appareils peuvent en effet être alimentés par des batteries rechargeables qui offrent une journée complète d'utilisation.

    Certaines prothèses auditives offrent une expérience sonore à 360 degrés : un son plus clair nécessitant moins d'efforts pour capter les sons autour de vous. Et pour ceux qui souffrent aussi d'acouphènes, les technologies récentes permettent d'écouter des sons de soulagement pour s'apaiser et diminuer l'inconfort. 

    Facteur 3 : les formes et les types de prothèses auditives

    Sur ce facteur à prendre en compte pour choisir votre appareil auditif, tout dépend de ce que vous estimez être le plus important. La taille, la connectivité, le mode de chargement (piles ou batterie) sont autant de critères qui restent au goût de chacun. Il existe aujourd'hui beaucoup de modèles sur le marché alliant esthétisme, confort et qualité.

    En revanche, ce qu'il faut savoir : 

    • la forme de votre conduit auditif détermine la taille de votre prothèse auditive pour les modèles intra-auriculaires ;
    • les modèles petits et discrets ne s'adressent qu'aux personnes présentant un trouble léger ou modéré.

    Facteur 4 : le confort des appareils auditifs

    Tout comme une paire de lunettes, le confort est un facteur essentiel dans la mesure où vous portez quotidiennement (ou presque) votre appareil auditif. Il sera donc important d'essayer plusieurs prothèses pour déterminer ce qui vous convient le mieux.

    👉 La plupart des gens affirment que les appareils contours d'oreille sont plus confortables que les intra-auriculaires.

    Facteur 5 : le prix et la qualité 

    Les prix des appareils auditifs varient en fonction des marques, des technologies et des services associés. N’hésitez pas à demander plusieurs devis et à vérifier si vous pouvez bénéficier d’une prise en charge par votre assurance maladie ou votre mutuelle. Assurez-vous également que l’appareil est couvert par une garantie et qu’un suivi régulier est inclus dans le prix.

    Un appareil auditif coûte en moyenne 1600 € (source Audika). 

    Bon à savoir

    Avec la réforme 100 % Santé, les appareils auditifs sont classés en deux catégories. Les appareils auditifs de classe 1 sont totalement remboursés (mais avec moins d'options), et les appareils auditifs de classe 2 (avec davantage d'options) présentent bien souvent un reste à charge à payer.

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    Plus de 10 millions de Français souffrent de troubles de l'audition, et parmi eux, 65 % des plus de 65 ans sont victimes de pertes auditives (données DREES 2023). Un appareillage est donc recommandé pour améliorer la qualité de vie. Mais face à une large gamme de modèles, de marques et de fonctionnalités, comment faire le bon choix ? Suivez notre guide pratique pour comparer au mieux les appareils auditifs. 

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    Déterminer ses besoins spécifiques

    La première étape consiste en effet à évaluer ses besoins personnels et son type de perte auditive.

    Voici les principales choses à considérer :

    • quel est le type de perte auditive : légère, modérée, sévère ou profonde ;
    • la nature de la gêne auditive : presbyacousie, hyperacousie, acouphènes…
    • l'environnement dans lequel vous évoluez : est-ce souvent bruyant ou plutôt calme ?
    • quelles sont vos préférences personnelles : confort, discrétion, technologie…

    Un test auditif chez un professionnel vous permettra d'ailleurs de mieux cerner vos besoins et de bénéficier de recommandations adaptées.

    Comparer les fonctionnalités, marques et modèles

    Les 3 types d'appareils auditifs

    1. intra-auriculaires : placés dans le conduit auditif, ils sont discrets et adaptés aux pertes auditives légères à modérées. Ce sont les appareils les plus petits ;
    2. contours d'oreille classiques BTE (Behind The Ear ou "derrière l'oreille") : placés derrière l'oreille, ils sont plus visibles, mais offrent une puissance supérieure ;
    3. mini-contours ou RITE : un compromis entre puissance et discrétion, avec un écouteur placé dans le conduit auditif. Des prothèses adaptées pour les pertes d'audition faibles à modérément sévères.

    Les fonctionnalités des appareils auditifs

    Les technologies varient d'un appareil à l'autre : 

    • la réduction du bruit, un critère essentiel pour entendre clairement dans les environnements bruyants ;
    • une connectivité Bluetooth : cela permet de connecter l'appareil à un smartphone, une télévision ou un ordinateur ;
    • l'aspect rechargeabilité : certains modèles utilisent des piles, d'autres sont rechargeables ;
    • la personnalisation sonore : ajustements via des applications mobiles ou directement chez l'audioprothésiste ;
    • les technologies supplémentaires : suivi de santé, traduction en temps réel, etc.

    Les marques et les modèles

    Il existe des solutions variées et un grand nombre de marques, alors pour comparer les prothèses auditives, rien de mieux que de :

    • consulter des avis d'utilisateurs et les tests en ligne ;
    • comparer les garanties et les services après-ventes proposés ;
    • demander si une période d'essai est incluse pour tester l'appareil et ainsi évaluer le confort, la qualité sonore et la facilité d'utilisation.

    Notre partenaire Audika propose l'essai d'appareils auditifs : des audioprothésistes vous accompagnent dans votre parcours de soin et vous accueillent dans l'un de leurs nombreux centres. 

    Voici différents types et modèles d'appareils auditifs Audika :

    Prendre en compte son budget et les remboursements éventuels

    Comptez de quelques centaines d'euros à plusieurs milliers d'euros. À savoir qu'en moyenne, un appareil auditif coûte 1600 € (source Audika). 

    👉 Prenez ainsi en compte les remboursements de l'Assurance Maladie et de votre mutuelle puis privilégiez les offres de forfaits (suivi, accompagnement, ajustements…).

    Se faire accompagner par un professionnel pour choisir un appareil auditif

    L'audioprothésiste sera votre allié, aussi n'hésitez pas à faire à vous faire accompagner par un expert de l'audition

     

    Ce qu'il faut retenir

    Comparer les appareils auditifs nécessite une analyse approfondie de vos besoins, un examen des fonctionnalités et une prise en compte du budget. En suivant ces étapes et en collaborant avec un audioprothésiste, vous maximiserez vos chances de trouver l'appareil qui améliorera durablement votre qualité de vie.

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    Nos oreilles sont malmenées quotidiennement à cause de l’excès de bruit auquel nous sommes souvent exposés.  À commencer par les jeunes qui sont de plus en plus nombreux à être concernés par une baisse de l’audition précoce (port du casque à longueur de journée et volume à fond). Quel que soit l'âge, pour garder des oreilles en bonne santé, il existe pourtant des gestes simples à appliquer au quotidien.  Voici nos conseils pour prendre soin de vos oreilles.
     

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    Misez sur la prévention pour prendre soin de vos oreilles           

    Les médecins spécialistes en ORL préconisent le dépistage de la perte auditive à partir de 55 ans même si la personne ne souffre d’aucun trouble.
     
    👉 Dans tous les cas, la prévention est la meilleure solution pour protéger ses oreilles.
     

    Protégez vos oreilles des bruits violents                   

    L'exposition à des bruits violents peut causer des dommages auditifs irréversibles.

    Concerts, musique forte, port du casque ou d'écouteurs à longueur de journée... : pour préserver votre santé auditive, voici quelques mesures préventives à adopter :

    • portez des protections auditives : utilisez des bouchons d'oreilles ou des casques antibruit lorsque vous êtes exposé à des environnements bruyants, comme lors de concerts, en discothèque, sur des chantiers ou dans des usines ;
    • limitez la durée d'exposition : réduisez le temps passé dans des environnements bruyants et prenez des pauses régulières pour permettre à vos oreilles de se reposer ;
    • réglez le volume : évitez d'écouter de la musique à un volume élevé, notamment avec des écouteurs ou des casques. Respectez la règle des 60/60 : ne pas écouter à plus de 60 % du volume maximal pendant plus de 60 minutes d'affilée ;
    • éloignez-vous de la source sonore :  dans la mesure du possible, éloignez-vous des sources de bruit intense, comme les enceintes lors d'événements musicaux ou les machines industrielles.

    Optez pour une bonne hygiène auditive

    Le nettoyage fait partie des mesures de prévention, mais selon les médecins, il suffit de laver les oreilles avec de l’eau pour enlever les impuretés.

    👉 L’usage du coton-tige comporte des risques et doit se faire de manière très modérée. En effet, en nettoyant énergiquement et systématiquement les oreilles avec ces oriculi, nous risquons de percer le tympan et de provoquer une infection ou encore de créer un bouchon de cérumen.

    Effectuez un bilan auditif

    En cas de baisse de l’audition, de gène ou de douleurs, consultez un spécialiste de l'audition ! Il est en effet important d'effectuer un dépistage pour prendre les mesures nécessaires avant que la situation ne s'aggrave.

    Les bilans auditifs s'effectuent chez un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou un audioprothésiste qui jouent un rôle important dans la prévention et le dépistage des problèmes auditifs.

    Grâce au port de prothèses auditives, vous gagnerez en confort de vie et retrouverez plus d'autonomie.

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    80 % des personnes souffrant de problèmes auditifs sont âgés de plus de 60 ans. L’altération des fonctions auditives est un phénomène naturel qui accompagne la vieillesse, et elle est à l’origine de nombreux troubles qui ne se limitent pas à la perte progressive d’audition.
     

    La presbyacousie

    Également connue comme une forme d’hypoacousie liée à l’âge, la presbyacousie se traduit par une perte d’audition de 0,5 à 2 décibels par an, avec une gravité croissante au-delà de 75 ans.
     
    Ce phénomène est causé par la dégénérescence des cellules auditives, notamment au niveau de la cochlée. Cet organe de l’oreille interne est chargé de transmettre les sons au cerveau, en les transformant en signaux captés par le nerf auditif.
     
    Lorsque les cellules de la cochlée sont endommagées à cause de la vieillesse, la personne peut entendre, mais a de plus en plus de mal à comprendre. En parallèle, son seuil auditif augmente, ce qui signifie que les bruits doivent être de plus en plus forts pour être perçus.
    Voici les symptômes les plus courants de la presbyacousie :
    • tendance à faire monter le volume des appareils sonores et à faire répéter les paroles de son interlocuteur ;
    • difficultés à suivre une conversation dans un lieu bruyant, comme dans une gare.
    Il est très important de consulter à temps, car la perte d’audition peut engendrer d’autres problèmes cognitifs, notamment la perte de mémoire et la démence sénile.
    Un bilan auditif régulier est conseillé dès 60 ans, et même à partir de 50 ans si les symptômes apparaissent à cet âge.

    Les acouphènes

    Il s’agit d’un trouble auditif très courant, qui ne concerne pas uniquement les seniors. S’ils surviennent de manière occasionnelle chez une jeune personne, il n’y a pas lieu de consulter.
     
    Toutefois, lorsqu’ils apparaissent chez la personne âgée, il s’agit souvent de la manifestation d’un problème auditif plus grave. Ils accompagnent par exemple la presbyacousie.
    Les acouphènes sont des sifflements ou des bourdonnements que l’on sent dans ses oreilles ou sa tête.
    Il existe deux types d’acouphènes :
    • les acouphènes objectifs, causés par un véritable phénomène interne (ex : battement des veines), et pouvant être perçus par une tierce personne, notamment le médecin dans le cadre d’une consultation ;
    • les acouphènes subjectifs, que seul le sujet souffrant peut entendre. Ils représentent la majorité des cas (95 %) et résultent d’un dysfonctionnement du système nerveux auditif.
    Il existe des traitements pour ces deux types d’acouphènes, à condition d’avoir établi leurs causes. Les acouphènes subjectifs peuvent être sensiblement atténués grâce aux thérapies cognitives et aux méthodes de relaxation.
     
    Si vous souffrez d’acouphènes à répétition, il est recommandé de prendre un rendez-vous avec un ORL, car ces troubles engendrent souvent l’insomnie, des problèmes de concentration et parfois même la dépression.

    L’hyperacousie

    Ce trouble auditif très gênant touche surtout les personnes âgées souffrant d’une lésion au niveau de l’oreille interne. Un test auditif est nécessaire pour déterminer la nature et l’emplacement de la lésion en question.
     
    L’hyperacousie se traduit par une sensibilité aux bruits très élevée par rapport à la moyenne. Par exemple, une personne souffrant d’hyperacousie ne supporte plus les bruits à partir de 60 décibels, contre 90 à 100 décibels pour une personne normale.
     
    L’hyperacousie peut être très invalidante, entrainant également des migraines, des troubles du sommeil, de la fatigue et des états dépressifs.
    Il existe des traitements qui vont de la rééducation au port de prothèses auditives, en passant par les médicaments.
    Ainsi, une exposition progressive aux bruits permet de réhabituer les oreilles, mais le médecin peut aussi proposer une audioprothèse pour accompagner cette rééducation.
     
    Selon les cas, des anxiolytiques ou neuroleptiques peuvent être prescrits pour réduire le stress, à la fois cause et facteur de risque de l’hyperacousie.
     

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