La France compte plus de 15 millions de retraités (source Assurance retraite au 31/12/2023) et plus de 92 % d’entre eux souhaitent vieillir chez eux. Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et la Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.
Pour l'édition 2024, les variations de tarifs de 19 produits et services, tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance, ont été analysées pour établir le coût du bien vieillir chez soi, en dehors des dépenses contraintes (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et la Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, plus de 200 devis ont été analysés.
C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés.
À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].
« En 2030, un tiers de la population française aura plus de soixante ans. Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
Pour Benjamin Zimmer, Directeur de la Silver Alliance :
« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3 % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »
L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.
En analysant chaque profil de senior, le coût du bien vieillir à domicile est de :
En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.
En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :
Plus précisément sur les postes de dépense :
Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.
👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.
Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,
« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »
Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :
👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :
Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)
Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :
Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.
Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.
Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :
Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :
Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.
[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein
[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)
Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.
Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr
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Au fur et à mesure que l’âge avance, les troubles de la vue s’accentuent. Avec les consultations ophtalmologiques qui deviennent plus fréquentes, et le coût élevé des équipements optiques, souscrire une mutuelle adaptée devient primordial.
Face aux problèmes de vue qui arrivent de plus en plus souvent avec l’âge, il est important pour un senior de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an, ou plus souvent les recommandations du médecin. Cela aide à prévenir les troubles graves pouvant conduire à la cécité, comme la DMLA et le glaucome.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA atteint plus de 15 % des seniors de plus de 65 ans, et plus du quart des personnes âgées de plus de 75 ans. Elle se manifeste par une perte progressive de l’acuité visuelle et une altération de la perception des formes et des couleurs. Touchant directement la rétine et la vision centrale, elle peut finir par vous rendre aveugle.
Le glaucome, autre cause de cécité chez les seniors, se caractérise par la détérioration du nerf optique. Le problème, généralement aucun symptôme n’est constaté. Pourtant, il peut affecter le sujet dès 40 ans, et cette maladie touche aujourd’hui un senior sur dix. Il est donc très important de consulter régulièrement, car c’est la seule solution pour la prévenir et la détecter assez tôt.
D’autres troubles arrivent avec l’âge, comme la presbytie ou la cataracte. Même si le traitement et l’opération chirurgicale, notamment pour la cataracte, sont en principe pris en charge par la Sécurité sociale, les dépassements d’honoraires sont toujours possibles. Il est donc fortement conseillé d’avoir une bonne mutuelle ophtalmo pour être correctement pris en charge.
Les dépassements d’honoraires peuvent également concerner les consultations elles-mêmes, or une personne âgée doit consulter beaucoup plus souvent. Le senior est alors contraint de payer de sa poche des sommes souvent onéreuses, sauf s’il a souscrit une bonne mutuelle.
Les dépenses en lunetterie et lentilles de contact sont également élevées, or seulement une partie est remboursée, avec des bases souvent très éloignées de la réalité. Le reste à charge du patient peut dépasser facilement les 100 €, suffisamment élevé pour un simple équipement optique, surtout pour un retraité dont les revenus ne sont plus aussi importants qu’avant.
Une mutuelle qui garantit un niveau de remboursement élevé en ophtalmologie et optique s’avère donc indispensable pour éviter les mauvaises surprises. En effet, face à des dépenses onéreuses et un remboursement médiocre, de nombreux seniors sont tentés de délaisser la santé de leurs yeux, ce qui est vraiment dommage.
Depuis janvier 2021, les médecins doivent prescrire plusieurs offres incluant le panier « zéro reste à charge ». Le remboursement est intégralement pris en charge par la Sécurité sociale et votre complémentaire, à condition de respecter certains plafonds de prix de vente. Cela signifie que pour en bénéficier, il faut disposer d’une mutuelle, puisque la prise en charge est encore partagée. Par ailleurs, si vous souhaitez vous offrir des montures haut de gamme, votre complémentaire prendra en charge le remboursement d’une partie des dépenses engagées, avec un montant plafonné à 100 €.
Notons que les lentilles de contact ne sont pas encore concernées par ce zéro reste à charge, idem pour les verres teintés (sauf cas particulier). Ainsi, si vous utilisez ce genre d’équipement, seule une mutuelle peut vous aider à les financer.
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La nature et la sévérité de votre perte auditive sont des critères déterminants. Pour cela, un audioprothésiste effectuera un bilan auditif complet pour évaluer vos besoins. Les pertes auditives légères à modérées peuvent souvent être corrigées avec des appareils discrets, tandis que des pertes sévères ou profondes nécessitent des prothèses auditives plus puissantes.
On distingue 5 niveaux d'audition (Source Audika) :
👉 Découvrez dans notre guide pratique, les différents types d'appareils adaptés à votre perte auditive.
Les appareils auditifs modernes offrent une gamme impressionnante de technologies :
Certaines prothèses auditives offrent une expérience sonore à 360 degrés : un son plus clair nécessitant moins d'efforts pour capter les sons autour de vous. Et pour ceux qui souffrent aussi d'acouphènes, les technologies récentes permettent d'écouter des sons de soulagement pour s'apaiser et diminuer l'inconfort.
Sur ce facteur à prendre en compte pour choisir votre appareil auditif, tout dépend de ce que vous estimez être le plus important. La taille, la connectivité, le mode de chargement (piles ou batterie) sont autant de critères qui restent au goût de chacun. Il existe aujourd'hui beaucoup de modèles sur le marché alliant esthétisme, confort et qualité.
En revanche, ce qu'il faut savoir :
Tout comme une paire de lunettes, le confort est un facteur essentiel dans la mesure où vous portez quotidiennement (ou presque) votre appareil auditif. Il sera donc important d'essayer plusieurs prothèses pour déterminer ce qui vous convient le mieux.
👉 La plupart des gens affirment que les appareils contours d'oreille sont plus confortables que les intra-auriculaires.
Les prix des appareils auditifs varient en fonction des marques, des technologies et des services associés. N’hésitez pas à demander plusieurs devis et à vérifier si vous pouvez bénéficier d’une prise en charge par votre assurance maladie ou votre mutuelle. Assurez-vous également que l’appareil est couvert par une garantie et qu’un suivi régulier est inclus dans le prix.
Un appareil auditif coûte en moyenne 1600 € (source Audika).
Avec la réforme 100 % Santé, les appareils auditifs sont classés en deux catégories. Les appareils auditifs de classe 1 sont totalement remboursés (mais avec moins d'options), et les appareils auditifs de classe 2 (avec davantage d'options) présentent bien souvent un reste à charge à payer.
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Plus de 10 millions de Français souffrent de troubles de l'audition, et parmi eux, 65 % des plus de 65 ans sont victimes de pertes auditives (données DREES 2023). Un appareillage est donc recommandé pour améliorer la qualité de vie. Mais face à une large gamme de modèles, de marques et de fonctionnalités, comment faire le bon choix ? Suivez notre guide pratique pour comparer au mieux les appareils auditifs.
La première étape consiste en effet à évaluer ses besoins personnels et son type de perte auditive.
Voici les principales choses à considérer :
Un test auditif chez un professionnel vous permettra d'ailleurs de mieux cerner vos besoins et de bénéficier de recommandations adaptées.
Les technologies varient d'un appareil à l'autre :
Il existe des solutions variées et un grand nombre de marques, alors pour comparer les prothèses auditives, rien de mieux que de :
Notre partenaire Audika propose l'essai d'appareils auditifs : des audioprothésistes vous accompagnent dans votre parcours de soin et vous accueillent dans l'un de leurs nombreux centres.
Voici différents types et modèles d'appareils auditifs Audika :
Comptez de quelques centaines d'euros à plusieurs milliers d'euros. À savoir qu'en moyenne, un appareil auditif coûte 1600 € (source Audika).
👉 Prenez ainsi en compte les remboursements de l'Assurance Maladie et de votre mutuelle puis privilégiez les offres de forfaits (suivi, accompagnement, ajustements…).
L'audioprothésiste sera votre allié, aussi n'hésitez pas à faire à vous faire accompagner par un expert de l'audition.
Comparer les appareils auditifs nécessite une analyse approfondie de vos besoins, un examen des fonctionnalités et une prise en compte du budget. En suivant ces étapes et en collaborant avec un audioprothésiste, vous maximiserez vos chances de trouver l'appareil qui améliorera durablement votre qualité de vie.
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L'exposition à des bruits violents peut causer des dommages auditifs irréversibles.
Concerts, musique forte, port du casque ou d'écouteurs à longueur de journée... : pour préserver votre santé auditive, voici quelques mesures préventives à adopter :
Le nettoyage fait partie des mesures de prévention, mais selon les médecins, il suffit de laver les oreilles avec de l’eau pour enlever les impuretés.
En cas de baisse de l’audition, de gène ou de douleurs, consultez un spécialiste de l'audition ! Il est en effet important d'effectuer un dépistage pour prendre les mesures nécessaires avant que la situation ne s'aggrave.
Les bilans auditifs s'effectuent chez un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou un audioprothésiste qui jouent un rôle important dans la prévention et le dépistage des problèmes auditifs.
Grâce au port de prothèses auditives, vous gagnerez en confort de vie et retrouverez plus d'autonomie.
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Lorsque les cellules de la cochlée sont endommagées à cause de la vieillesse, la personne peut entendre, mais a de plus en plus de mal à comprendre. En parallèle, son seuil auditif augmente, ce qui signifie que les bruits doivent être de plus en plus forts pour être perçus.
Toutefois, lorsqu’ils apparaissent chez la personne âgée, il s’agit souvent de la manifestation d’un problème auditif plus grave. Ils accompagnent par exemple la presbyacousie.
L’hyperacousie peut être très invalidante, entrainant également des migraines, des troubles du sommeil, de la fatigue et des états dépressifs.Il existe des traitements qui vont de la rééducation au port de prothèses auditives, en passant par les médicaments.