L'assurance vie est le placement préféré des Français. Avec des rendements 2023 autour de 2,5 %, c'est par définition LE produit d'épargne retraite idéal car il associe une flexibilité et une fiscalité intéressante. Enfin, c'est le placement idéal de la transmission, de l'épargne de précaution, et bien sûr de la préparation à la retraite.
L'assurance vie ? Quelques notions à comprendre
C’est un contrat conclu avec un assureur sur lequel le souscripteur verse des cotisations (que l’on appelle également des « primes ») pour constituer une épargne ou protéger ses proches.
On distingue les contrats :
d'épargne : pour se constituer une épargne ;
de prévoyance : versement d'une somme en cas de décès de la personne. À tout moment, l’épargnant pourra récupérer la totalité ou une partie de ses fonds investis
Bon à savoir
À l’échéance du contrat, l’épargne ajoutée des intérêts pourra être reversée soit sous forme de capital ou de rente, soit aux bénéficiaires désignés si le souscripteur est décédé.
Un des intérêts de l’assurance vie, est d’une part sa souplesse sur les versements et sa sortie, mais également les avantages fiscaux qui y sont attachés.
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Comparatif Assurance vie 2023 des principaux contrats en euros
Les contrats d'assurance vie des assureurs directs offrent incontestablement les meilleurs rendements du marché avec en plus des frais largement en dessous des banques et assureurs traditionnels. Ils demandent en revanche d'accepter de gérer son contrat en ligne sans conseiller dédié, mais avec un support très disponible en ligne ou par téléphone.
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Au-delà des performances, le souscripteur devra vérifier les frais appliqués à son contrat, notamment les frais de versements. Si lamajorité des assureurs en ligne ne facturent pas ces frais, les assureurs traditionnels ponctionnent en moyenne entre 2 ou 3% des montants versés. Ainsi, pour 100€ versés sur votre contrat, avec des frais de versement à 3%, seuls 97€ seront placés sur votre contrat.
Meilleures performances 2023 des contrats d'assurance vie des assureurs traditionnels
Entité
Nom du contrat d'assurance-vie
Taux 2023
Taux 2022
AFER
Multisupport Afer
2,22 %
2,01 %
Allianz
Allianz Vie Fidélité
3,01 % à 4,50 %
1,73 % à 3,17 %
Asac-Fapès
Epargne Retraite 2 Plus
2 %
BNP Paribas
BNP Paribas Multiplacements
3 %
2 %
CIC
Plan Assurance Vie Essentiel
2,60 % à 3,10 %
2,10% à 2,75%
CNP Assurances
CNP One
1,20%
Crédit Agricole
Prédissime 9 série 2
2,40 %
1,90% à 2,70%
Crédit Mutuel
Plan Assurance Vie Essentiel
2,60 % à 3,10 %
2,10 % à 2,75%
EasyBourse
Easyvie
2,40 % à 3,90 %
1,60% à 3,20%
Gaipare
Selectissimo
2,30 %
2,20%
Garance
Garance Epargne
3,50 %
2,80%
GMF
Multéo
2,80 %
2,05%
La Banque Postale
Cachemire 2 Série 2
2,30 % à 3,80 %
1,40% à 2,80%
La France Mutualiste
Actépargne2
3,70 %
2,11% à 2,31%
LCL
LCL Vie
2,80 % à 3,75 %
2,30% à 3,10%
Maaf
Winalto
2,80 % à 3,20 %
2,05%
Macif
Multi Vie
2,70 %
1,60%
MACSF
RES Multisupport
3,10 %
2,50%
Maif
Assurance vie Responsable et Solidaire
2,50 %
2,10%
MIF
Compte Epargne Libre Avenir
2,55 %
2,20%
MMA
MMA Multisupports
2,25 % à 3,25 %
1,40% à 2,15%
Société Générale
Erable Essentiel et Séquoia
1,95%
L'assurance vie : le placement préféré des français
L’assurance vie, placement préféré des Français, peut ainsi être considérée comme le « couteau suisse » des placements... il peut être utilisé à la fois pour placer son argent, protéger ses proches, défiscaliser, ou encore préparer sa retraite.
D’ailleurs, les contrats d'assurance vie sont souvent appelés "contrats d'épargne retraite" car ils permettent de :
se prémunir en cas de coup dur avec une épargne sécurisée ;
d’accumuler un capital en effectuant des versements réguliers ;
de protéger ses proches ;
de transmettre aux bénéficiaires désignés en cas de décès un capital ;
de préparer sa retraite avec une sortie en rente possible.
Quelques termes pour comprendre l’assurance vie
le souscripteur : dans un contrat individuel, c’est la personne physique ou morale qui souscrit le contrat d’assurance vie auprès d’une société d’assurance vie pour garantir certains risques. Il a le droit de choisir les bénéficiaires de la rente ou bien du capital en cas de décès de l'assuré ;
l’assuré : c'est la personne sur laquelle repose le risque (décès). Il doit être consentant pour les assurances en cas de décès, c'est lui qui remplit le questionnaire médical le cas échéant ;
le bénéficiaire : en cas de vie le souscripteur est généralement le bénéficiaire. En cas de décès le bénéficiaire est celui qui a été désigné par le souscripteur ;
versement initial : versement effectué à la souscription du contrat ;
versements complémentaires libres : versements que vous effectuez librement tout au long de la vie du contrat ;
versements complémentaires programmés : versements définis sur une périodicité donnée (mois, trimestres, semestre ou année) investis sur votre contrat d’assurance vie. Ces versements ne sont pas obligatoires et peuvent être suspendus à tout moment.
Durée du contrat
La majorité des contrats d’assurance vie n’ont pas de durée légale définie. On dit que ce sont des « contrats libres ». Certains contrats ont une durée définie de 8 à 20 ans. Il est fortement conseillé de choisir des contrats libres, sans durée.
Les frais d'un contrat d’assurance vie
À la différence de certains produits financiers règlementés exemptés de frais tels que le Livret A, l’assurance vie supporte des frais.
Quels sont les frais ?
Les frais d'entréeIls sont prélevés à l’occasion de chaque versement. Ils peuvent varier entre 0 % et 5 % selon les contrats. Privilégiez les contrats des assureurs directs (Boursorama vie, Fortuneo, Placement Direct...) qui ne ponctionnent aucuns frais d’entrée. Prenons l'exemple de Jacques qui verse 5 000 € sur un contrat avec 3 % de frais d'entrée :
Ses frais d’entrée s’élèveront à : 5 000 x 0,03 soit 150 €
Son épargne réelle investie sera de 4 850 € et non de 5 000 €
Les frais de gestionIls correspondent à la rémunération de l’assureur. Ils sont prélevés chaque année et se situent en moyenne entre 0,2 % et 1 % pour les contrats en euros et entre 0,5 % et 2 % pour les contrats multisupports. Reprenons le contrat de Jacques : supposons des frais de gestion de 0,75 %
Jacques a investi 5 000 € à l’ouverture de son contrat : à la fin de l’année 1, il supportera des frais de gestion de 36,37 € (4 850 € x 0,75 %)
Ses frais s’élèvent en totalité à 186,37 € : 150 € de frais d’entrée et 36,37 € de frais de gestion
Les frais d'arbitrageSur les contrats multisupports à gestion libre, l’épargnant paiera des frais à chaque transfert d’un fonds à un autre. Ces frais sont généralement entre 0,35 % et 1 %. Ils peuvent également être forfaitaires ; un montant fixe est alors prélevé à chaque opération de transfert, quel que soit le montant, et est généralement entre 20 € et 100 €. De nombreux contrats proposent aujourd’hui 1 ou 2 arbitrages inclus par an.
Les différents types de contrats d’assurance vie
Crédit vidéo : Caisse Epargne
Une fois que vous avez décidé de souscrire à un contrat d’assurance vie, vous devrez choisir entre différentes catégories de contrats :
Les contrats en Euros
Les contrats d’assurance vie en euros (également appelés « monosupports »), sont des contrats dont la valeur est uniquement investie en fonds euros.
Sa principale caractéristique est d’apporter au souscripteur une très grande sécurité sur son épargne. En effet, l’assureur est obligé de rembourser à l’échéance du contrat le montant net des sommes cotisées (c’est-à-dire après déduction de tous les frais) augmenté des éventuels intérêts du placement.
Ces contrats permettent ainsi au souscripteur de ne prendre aucun risque sur son épargne placée, quels que soient les aléas des marchés financiers.
La rémunération des contrats en euros
Les contrats en euros sont rémunérés sur la base de 2 éléments :
Le taux d’intérêt technique : réglementé à 75 % du taux moyen des emprunts d’État (TME)
La participation aux bénéfices de l’assureur : elle est versée chaque année, mais l’assureur a la possibilité de lisser dans le temps le versement de ses bénéfices afin de garantir des rendements les années à faibles performances. Dans tous les cas, l’assureur dispose d’un délai maximal de 8 ans pour restituer la totalité des bénéfices d’une année donnée. (par exemple, des bénéfices réalisés en 2016, devront être reversés sur le contrat en totalité avant 2024).
Les rendements des fonds en euros
Depuis plusieurs années, les rendements des fonds en euros sont en baisse continue. Mais l’année 2023 a été synonyme du retour des rendements attractifs pour les contrats d’assurance vie.
Pour rappel, le taux d’intérêt moyen était descendu à un plancher historique de 1,10 % en 2021, avant de remonter à 1,91 % en 2022. La moyenne 2023 s'établit autour de 2,50 % (taux garanti et sans risque).
Exemple de rémunération d'un contrat en EurosMarie place 20 000 € à l’ouverture de son contrat, sans versement complémentaire.
Année 1 : taux de 1,80 %
Intérêts année 1 : (20 000 x 0,0180) = 360 €
Nouveau capital (hors frais de gestion) : 20 360 €
Les contrats en unité de compte ou multisupports
Les contrats en unité de compte (UC) sont des contrats sur lesquels le souscripteur peut investir sur un ou plusieurs supports de financement différents, tels que des actions, des obligations, des OPCVM, des SCPI...
À la différence des contrats monosupports en euros, les contrats multisupports permettent de transférer son épargne d’un contrat à un autre sans casser son contrat. Chaque transaction supportera alors des frais d’arbitrages.
Avec un contrat multisupport, l’épargnant choisit son exposition au risque de manière simple en pondérant les supports sans risque tel que les fonds euros avec des actifs risqués apportant une possibilité de rendement accrue.
Il peut alors par exemple constituer son portefeuille de 60 % en euro et 40 % sur une SICAV action.
Le risque des contrats multisupports
Les garanties de rendement d’un contrat multisupport dépendent du ou des supports choisis par l’épargnant.
La seule obligation de l’assureur est de restituer le nombre d’unités de compte détenues dans le contrat. Il n’y a aucun rendement garanti sur la valeur réelle de son épargne qui fluctue en fonction des marchés :
Si le support sur lequel l’épargne est placée se valorise, alors la valeur du contrat va augmenter ; Si le support sur lequel l’épargne est placée se dévalorise, alors la valeur du contrat va baisser.
Exemple de rémunération d'un contrat multisupportMarc verse 30 000 € net de frais d'entrée sur un contrat ayant une seule unité de compte à une sicav. Si la part de celle-ci vaut 100 € alors Marc recevra 300 parts du fonds.
Si à la sortie, la valeur de la part vaut 90 € alors Marc récupèrera 27 000 € (300 x 90). Son contrat aura dégagé une perte de 3 000 €
Si à la sortie, la valeur de la part vaut 120 € alors Marc récupèrera 36 000 € (300 x 120). Son contrat aura dégagé un gain de 6 000 €.
La gestion d’un contrat multisupport
L’épargnant aura le choix entre plusieurs options pour gérer la vie de son contrat :
la gestion libre : c’est le souscripteur qui répartit son épargne entre les différents supports proposés par l’assureur. Pendant toute la durée de vie du contrat, l’épargnant a la possibilité de modifier la composition de son contrat et procéder ainsi à des "arbitrages" ;
la gestion profilée : le souscripteur laisse à des experts financiers la gestion et la répartition des actifs en fonction du risque d’investissement choisi par l’épargnant : du plus prudent au plus dynamique. On distingue généralement 3 profils de risques dans une gestion profilée :
Le profil « sécurité »: l’épargne est majoritairement investie dans des supports en euros ou des OPCVM monétaires et comprend une partie faible en actions (env 15 %) Le profil « équilibré »: une majorité de l’épargne est investie en euros et environ 30 % à 40 % sont investis en actions Le profil « dynamique » : la majorité de l’épargne est investie sur des actions
la gestion pilotée : La gestion des supports est personnalisée par rapport à l'âge du souscripteur et de sa stratégie. Pour préparer sa retraite, l’épargnant pourra souscrire à une gestion très risquée jusqu’à ses 40 ans puis de plus en plus sécuritaire ;
la gestion sous mandat : le souscripteur délègue totalement la gestion de son portefeuille à un professionnel en fonction de son profil d'investisseur. Historiquement réservé aux contrats haut de gamme, ce mode de gestion tend à se démocratiser, notamment parmi les contrats Internet.
L'épargne de mon contrat d'assurance vie est-elle disponible à tout moment ?
Oui ! Les sommes versées sur un contrat d’assurance vie sont disponibles à tout moment à travers deux mécanismes :
l’avance : en cas de difficulté exceptionnelle, l’avance équivaut à un prêt consenti par l’assureur au souscripteur. Comme tout prêt, il est consenti pour une durée maximale de 3 ans et supporte le paiement d’un intérêt. En revanche, « l’avance » permet de ne pas diminuer la valeur du contrat ;
Exemple : Marc dispose d’un contrat de 50 000 € sur lequel il demande une avance de 10 000 €. Son contrat continuera à percevoir des intérêts sur la base de 50 000 € et non sur 40 000 €. S’agissant d’un prêt, cette avance est exonérée de toute taxation de l’impôt sur le revenu.
Le rachat : Il permet au souscripteur de prélever une partie des sommes disponibles sur son contrat. Le rachat peut être partiel ou total sur la somme détenue sur le contrat. En cas de rachat total, le contrat sera en revanche définitivement clôturé. Quel que soit le rachat, il sera imposé sur le revenu généré : soit proportionnellement aux montants retirés pour un rachat partiel, soit sur le gain net entre le montant du rachat et les montants investis pour un rachat total.
Comment récupérer l'épargne de mon assurance vie ?
Pour sortir d’un contrat d’assurance vie, l’épargnant dispose de plusieurs options :
une sortie en capital : vous récupérez en 1 seule fois le montant total des sommes versées ajouté des intérêts. Une sortie en capital de votre contrat d’assurance vie vous fera perdre l’avantage fiscal en termes de succession. Cette sortie en capital déclenchera également une taxation sur les intérêts et les plus-values ;
une sortie progressive : il s'agitd’échelonner des retraits partiels progressifs dans le temps. Vous pourrez ainsi programmer des retraits de 2 000 € par trimestre par exemple. Cette solution présente plusieurs avantages, car elle permet : - de garder le contrat ouvert et donc de continuer à faire fructifier le capital restant ; - de recevoir des revenus réguliers, une solution idéale pour compléter une pension retraite ; - fiscalement, en fonction des retraits, de jouer fiscalement sur les abattements de 4 600 € ou 9 200 € et d’échapper à toute taxation.
une sortie en rente : l’épargnant a la possibilité de dénouer le contrat d’assurance vie par le versement d’une rente viagère. Cette rente sera alors versée au souscripteur jusqu’à son décès. La périodicité du versement de cette rente sera à définir avec l’assureur : mensuelle, trimestrielle, annuelle...
--> C’est une solution très sécuritaire, idéale pour compléter sa retraite et présente 2 avantages majeurs :
- Recevoir à vie une garantie de revenus réguliers
- Une gestion de l’épargne prise en charge par l’assureur, ce qui évite tout souci de gestion administrative ou décisionnel de la gestion des fonds
--> En revanche, elle présente quelques inconvénients :
- La sortie en rente annule toute possibilité de transmettre les fruits du capital épargné à des héritiers. - Il est très difficile d’estimer à la signature du contrat le montant de la rente future. En effet, le montant de la rente sera défini selon la table de mortalité à la date de sortie du contrat. Avec l’augmentation continue de l’espérance de vie, la table de mortalité de 1995 sera différente de celle de 2016...et plus l’espérance de vie augmente, moins la rente sera importante. Concrètement c’est une solution qui s’avère avantageuse pour celui ou celle qui dépassera l’espérance de vie définie dans les tables de mortalité car les montants versés seront supérieurs au capital épargné. Inversement cette solution sera pénalisante si l’épargnant décède avant la durée de vie moyenne définie dans les tables de mortalité. - Le régime fiscal de la rente n’est pas le plus avantageux.
une sortie Mixte : il est tout à fait possible de combiner une sortie en capital et une sortie en rente. L’épargnant définira alors la proportion qu’il souhaitera transformer en capital et la partie à verser en rente. Par exemple 60 % en capital et 40 % en rente viagère. C’est une solution qui permet à la fois de transmettre une partie de son capital à ses héritiers en cas de décès, tout en ayant des versements réguliers pour sa retraite.
Droits de succession et assurance vie
L’un des avantages de l’assurance vie est également d’avoir un régime fiscal avantageux pour transmettre un capital à ses proches. Il est cependant nécessaire de désigner un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès. Ce régime fiscal favorable ne s’applique que si le souscripteur du contrat a désigné au moins un bénéficiaire dans son contrat. En l’absence de cette clause, le montant disponible sur le contrat d’assurance vie sera automatiquement réintégré dans la succession du défunt et les fonds seront alors partagés entre les héritiers dans les conditions de droit commun. Le régime fiscal des droits de successions dépendra de l’âge du titulaire du contrat d’assurance vie au moment des versements des primes sur le contrat.
Toute personne peut être désignée comme bénéficiaire dans un contrat d’assurance vie : conjoint, enfants, parents, amis, même un enfant mineur.
Il est possible d’assortir cette clause bénéficiaire de modalités particulières. Ainsi des grands-parents peuvent prévoir dans le contrat d’assurance vie que le capital ne sera versé qu’à la majorité de leur bénéficiaire ou que ce capital sera versé sous forme de rentes régulières jusqu’à épuisement du capital.
Les primes versées avant 70 ans
Un barème fiscal avantageux :
Montant par bénéficiaire
Taux d'imposition
Jusqu'à 152 000 € par bénéficiaire
0
De 152 500 € à 852 500 €
20 %
Au-delà de 852 500 €
31,25 %
Bon à savoir
L’abattement de 152 500 € sera applicable pour chaque bénéficiaire désigné dans le contrat. Le souscripteur peut donc transmettre à autant de bénéficiaires qu’il souhaite 152 500 €. Si vous désignez 2 bénéficiaires, vous pouvez ainsi transmettre un peu plus de 300 000 € sans impôt ! Attention, cet abattement ne sera appliqué qu’une seule fois par bénéficiaire, même si ce dernier est désigné par plusieurs contrats.
Les primes versées après 70 ans
La fiscalité est moins avantageuse dans la mesure où le capital est réintégré à la succession et soumis au barème d'imposition.
Le ou les bénéficiaires de l’assurance vie au décès du souscripteur seront taxés uniquement sur les primes versées et non sur les intérêts avec un abattement de 30 500 €.
ExemplePierre souscrit un contrat d’assurance vie à 74 ans sur lequel il verse 80 000 €. Il désigne son petit fils comme bénéficiaire. À son décès, la valeur de son contrat s’élève à 100 000 €
Son petit fils sera imposé sur la base de 80 000 € avec un abattement de 30 500 € et non sur les 20 000 € d’intérêts.
La part taxable aux droits de succession s’élève alors à (80 000 - 30 500) = 49 500 €
Cette somme sera assujettie aux droits de succession selon le régime de droit commun.