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Malheureusement, mourir fait partie de la vie. Il s’agit d’un passage obligatoire pour tout être vivant. Si le trépas est inéluctable, tout n’échappe pas forcément à notre contrôle. Et puisque la séparation ne peut être évitée, autant laisser ses proches dans une situation confortable, financièrement parlant. C’est là que le plan d’épargne retraite montre toute son utilité. Ce placement constitue un excellent moyen de mettre le conjoint survivant à l’abri des soucis financiers en cas de décès de l’un des époux.

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Un supplément de revenu bienvenu

Comme on le sait, la rentabilité du plan d’épargne retraite (PER) dépend grandement de la tranche marginale d’imposition.

Ainsi, certains ménages non imposables ou peu imposés pourraient être moins tentés d’ouvrir un PEL étant donné qu’ils ne tireraient pas pleinement profit de l’avantage fiscal de ce placement.

Mais si après réflexion il s’avère que le PER est profitable pour le souscripteur, il le sera également pour son conjoint en cas de décès.

Ce produit d’épargne est d’autant plus intéressant si le souscripteur est celui qui touche le salaire le plus élevé au sein du couple.

En matière de retraite, lorsque l’un des époux décède, l’autre bénéficiera de la réversion. Sauf que celle-ci est tronquée et qu’elle n’assurera pas forcément un train de vie confortable au conjoint survivant. D’où l’intérêt de souscrire un PER, en prévision des lendemains difficiles pour les proches.

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Les droits du conjoint survivant

Au moment du décès du souscripteur, le PER prendra immédiatement fin. Autrement dit, il ne produira plus d’intérêts. Le capital ainsi que les bénéfices générés jusqu’à cette date seront alors versés sur le compte chèque du conjoint survivant.

Ce montant sera exonéré du droit de succession, un avantage fiscal supplémentaire qui vient s’ajouter à la déduction des revenus imposables des sommes versées durant la constitution de l’épargne. À cet égard, le PER présente un net avantage par rapport à l’assurance vie.

Bref, si la situation financière le permet, la souscription d’un PER ne peut être que bénéfique, que ce soit en prévision d’une retraite paisible ou, plus tragique, d’un décès prématuré.

Dans ce deuxième cas, l’héritier du capital et de l’usufruit du PER aura au moins droit à un petit pécule pour arrondir ses fins de mois.