Retraite à l'étranger

Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : les organismes de sécurité sociale français déboursent ainsi chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour les retraités à l’étranger. Profiter de sa retraite à l'étranger est donc possible, avec cependant quelques spécificités à connaître.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou encore l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension.

Pour profiter d’un coût de la vie jusqu’à 50 % plus faible, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, qui garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

 
Bon à savoir

Vérifiez surtout la situation sanitaire du pays et les frais médicaux restants à votre charge. En effet, dans certains pays, les dépenses médicales sont onéreuses. Il est donc recommandé de souscrire un contrat d'assistance ou d'assurance garantissant le rapatriement en cas de maladie à l'étranger et/ou les frais médicaux engagés.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut effectuer une demande accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Celle-ci réclame tous les ans un certificat de vie délivré par l’administration de votre pays d’accueil afin d’être certain que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Le certificat de vie peut être transmis en ligne sur le site info-retraite.fr dans la rubrique "ma retraite à l'étranger".

Retraite et couverture maladie 

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :
  • dans un pays membre de l’Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE) ou en Suisse ou au Royaume-Uni, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé ;
  • dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et qu’il ne possède pas de résidence, ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

 

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays.

Bon à savoir

Une ­cotisation d’assurance maladie de 3,2 % sur votre retraite de base et de 4,2 % sur vos retraites complémentaires pourra être prélevée. Pour les retraités de professions libérales (affiliés à la CNAVPL et à la CNBF), ce taux est de 7,1 % et ne porte que sur la retraite de base. (Source info-retraite.fr)

Investir dans l'immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à vos attentes. 

Le système de retraite des expatriés

Si votre entreprise implantée en France vous envoie à l'étranger pour une mission de longue durée ou si vous travaillez dans une entreprise hors de France, vous êtes considérés comme  « salarié expatrié ».

Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais, dans ce cas, il va alors cotiser dans les deux pays.

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil.

1. Dans un pays membre de l'Union Européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne, mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.

2. Dans un pays hors de l'Union Européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.
Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. La cotisation est donc double.
Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE)

Les conditions suivantes doivent être remplies :

  • avoir cotisé 6 mois à l'Assurance vieillesse obligatoire avant le départ de France et avoir cessé de relever de ce régime depuis moins de 6 mois à la date de réception de la demande de souscription ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire, pendant au moins 5 ans de manière continue ou discontinue, si naissance en France ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire sans condition de durée si naissance en France.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.
Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.
 
 

Par le

Paysages magnifiques, climat agréable, qualité de vie, fiscalité très alléchante, la Suisse a de nombreux atouts pour y passer paisiblement sa retraite. Mais attention, cette destination n'est pas pour toutes les bourses.

 

Pourquoi la retraite en Suisse ?

La Suisse détient la meilleure qualité de vie au monde, de quoi faire rêver bon nombre de retraités et d'actifs. Sans parler de la douceur de la fiscalité et d'un système de santé à la pointe.

Climat et environnement

La Suisse est dotée d'un climat plutôt agréable mais avec des hivers qui peuvent s'avérer rigoureux. Les paysages de lacs de montagne s'y succèdent, offrant autant d'activités sportives en été qu'en hiver.

Contexte politique et social 

La Suisse est un Etat fédéral depuis 1848 composé de 26 cantons. Elle jouit d'une grande stabilité politique malgré sa diversité de langues officielles (français, suisse allemand, italien et romanche). Il y a peu de chômage et le salaire moyen en Suisse équivaut à environ 5 000 €. 

Système bancaire

Le système bancaire suisse est fiable malgré la crise de 2008 et ses conséquences, notamment les déboires des deux leaders que sont UBS et le Crédit suisse. Le franc suisse est une monnaie forte et stable face à beaucoup de monnaies, notamment l'Euro..

Devenir résident

Devenir résident retraité en Suisse demande un minimum de revenus (environ 46 000 €), une couverture sociale et de résider au moins 180 jours dans le pays. Il vous sera octroyé, étant ressortissant de l'Union Européenne, un permis B rétraité valable 5 ans. Vous pourrez aussi bénéficier du système de forfait fiscal qui permet de payer un montant d'impôt annuel fixe quel que soit le niveau de revenu.

Fiscalité

L'existence du forfait fiscal pour les retraités ou ressortissants étrangers rend la fiscalité suisse particulière. Le forfait fiscal est un cadeau : vous êtes imposé sur vos dépenses (habitation, loisirs etc ...) et non sur vos revenus. De façon générale, la pression fiscale suisse est inférieure à celle de ses voisins. Il existe un impôt sur la fortune à hauteur de 0,2 à 1 % selon les cantons.

Fiscalité en Suisse Taxation  
Revenus 13 à 40 % selon les cantons  
Capital Forfait fiscal à négocier  
Plus-values immobilières 0,2 à 1 % selon les cantons  
Plus-values mobilières Forfait fiscal à négocier  
Transmission / succession 3,5 à 6% selon les cantons  

Système de santé

Le système de santé suisse est très performant mais un peu plus cher qu'en France. Les hôpitaux dispensent des soins de haute qualité.

Les points moins positifs d'une retraite en Suisse

Coût de la vie

Le coût de la vie en Suisse est sans conteste le point noir de cette destination. C'est un peu le pays de la cherté : le coût de la vie y est 50% plus élevé qu'en France. Beaucoup de Suisses courent d'ailleurs faire leurs courses côté français. A noter que le seuil de pauvreté en Suisse est à environ 2 000 € par mois pour un célibataire. Il faudra donc compter sur une retraite confortable, bien supérieure à 3000 €, ne serait-ce que pour solliciter un titre de séjour auprès des autorités helvétiques

Immobilier

Hélas, l'immobilier n'est pas bon marché, il faut compter de 13 000 à 15 000 € le mètre carré à Genève, et environ 10 000 € à Lausanne. Et le prix n'est pas le seul obstacle pour devenir propriétaire : le Gouvernement attribue par canton un certain nombre de logements aux nationaux comme aux étrangers ayant des titres de séjour longue durée. Par ailleurs, les ventes sont parfois réservées aux résidents suisses uniquement. 

Représentation diplomatique française

Ambasse de France
Schosshaldenstrasse 46
3006 Berne

Consulat de France
2 cours des Bastions
1205 Genève

Consulat de France
Signaustrasse 1
8008 Zurich

 

 

Par le

Et pourquoi pas une retraite en Belgique ? Après tout, la Belgique est l'une des destinations préférées des Français avec plus de 200 000 expatriés français. C'est proche de Paris et bien desservi. 

Pourquoi la retraite en Belgique ?

Si ce n'est pas le climat qui attire bon nombre de Français en Belgique, c'est quoi ? C'est tout d'abord, un immobilier très attractif, une fiscalité plutôt douce et une proximité de culture. 

Immobilier

Acquérir un bien immobilier en Belgique se fait comme en France : la présence d'un notaire est nécessaire. Si son intervention est plus onéreuse (15 % de la valeur du bien), vous aurez acquis un bien dont la valeur est 3 fois plus faible qu'en France.

Devenir résident

Il est plutôt facile de s'installer en Belgique pour un ressortissant Européen. Vous devrez vous déclarer auprès de votre commune de résidence, les services de police vérifieront ensuite que vous êtes bien domicilié à l'adresse indiquée dans votre déclaration. Si tout est correct, vous vous verrez attribuer une carte de séjour valable 5 ans et renouvelable pour 5 ans à son échéance à condition de justifier d'une activité (employé, retraité, entrepreneur, etc.) et de votre affiliation au système de santé belge (l'équivalent de la Securité sociale en France).

Fiscalité

Le point noir de la fiscalité belge est sans conteste la forte imposition sur les revenus et la taxe directe comme la TVA. Mais il existe aussi une taxation sur les revenus cadastraux, qui concerne tous less biens immobiliers en Belgique ou ailleurs : à noter que cette dernière imposition reste faible par rapport à la valeur des biens.

L'imposition sur les revenus s'avère généralement plus forte que dans l'Hexagone. Concrètement, les impôts sur le revenu se calculent par tranche de 25 à 50%, la tranche maximum s'appliquant dès 37 750 € en 2015. Même les faibles salaires sont concernés par l'impôt : à partir de 6 801 € de revenus, vous serez taxé à hauteur de 25%. La transmission ou la succession sont assujetties à l'imposition. Elle peut être fortement réduite en faisant des donations, sans limitation de montant, de ses bien meubles.
En revanche, le reste de l'imposition est très douce ou inexistante. Les prélèvements sur le capital sont très faibles, l'imposition des intérêts et des dividendes sur les valeurs mobilières s'élèvent à 25 %. Aucune taxation sur les plus-values mobilères ou sur la fortune. 

Fiscalité Belgique Taxation  
Revenus Taux max. 50% à partir de 37 750 € sur les revenus. Taxe sur les valeurs mobilières  
Capital 16,50%, sauf résidence principale  
Plus-values immobilières Néant  
Plus-values mobilières Néant  
Transmission / succession Infime si bien montées  

L'avenir de la fiscalité dépend largement de l'évolution du contexte politique, notamment du pouvoir des partis nationalistes flamands. En effet, si les nationalistes arrivent à libérer les régions, chacune d'elle appliquera, entre autres, son propre système fiscal.

Contexte politique et social

La Belgique est à la fois un Etat fédéral et une monarchie constitutionnelle et parlementaire. La Belgique est composée de 3 régions, la Flandre, la Wallonie et Bruxelles capitale (enclavée dans la Frandre) : chacune d'entre elles est compétente en matière d'agriculture, d'emploi, d'économie, d'environnement etc. L'Etat fédéral conserve ses fonctions régaliennes. Les partis indépendantistes flamands sont en nette progression depuis 2010, même si un gouvernement socialiste a fini par être formé en décembre 2011. Les indépendantistes représentent plus de la moitié des voix en Flandre, leur principal but est de limiter l'Etat fédéral aux quelques questions institutionnelles et de laisser l'essentiel du pouvoir aux régions.

Les points les moins positifs d'une retraite en Belgique

Climat

Vous l'aurez compris, le climat n'est pas très accueillant : il fait souvent plus froid qu'en France, avec moins d'ensoleillement. Destination à éviter si vous êtes très frileux.

Coût de la vie

Malheureusement, le coût de la vie en Belgique est sensiblement plus élevé qu'en France : environ 10 %. Les produits alimentaires, notamment, sont plus chers. Comptez aussi 3 à 5 % de plus pour les carburants et vous paierez votre abonnement Internet à hauteur de 90 € par mois (le service après vente est toutefois plus performant qu'en France). En revanche, le prix de l'immobilier est attractif : 3 fois moins cher qu'en France.

Système financier

Les banques belges ont beaucoup souffert de la dernière crise financière, et l'Etat fédéral a tout mis en oeuvre pour sauver le système bancaire alors en déclin. Pas moins de 17 milliards d'euros ont été dépensés par le Royaume. Une des conséquences de cette perfusion est la forte dilution du secret bancaire : il est quasiment réduit à néant, les fisc français et belge travaillant de concert pour débusquer les contribuables défaillants.

Représentation diplomatique française

Consulat de France
42, boulevard du Régent
1000 Bruxelles

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Paradis fiscal, le Maroc attire de nombreux retraités français et nul besoin d'être riche pour vivre sa retraite au Maroc. Le coût de la vie est moins cher, c'est proche de Paris et vous bénéficiez d'un climat particulièrement agréable en hiver.

Pourquoi la retraite au Maroc ?

Climat, fiscalité, géographie, immobilier font du Maroc une destination très prisée des retraités français : ils sont de plus en plus nombreux à venir s'y installer de façon durable. Il y aurait près de 70 000 Français au Maroc. Et pour cause, le Royaume marocain a créé un statut fiscal pour les seniors. 

Climat et environnment

Climat doux en hiver et pas trop chaud l'été grâce à la façade océanique qui tempère les étés chauds. Le Maroc est très dépaysant, qu'il s'agisse de sa culture, de sa gastronomie ou encore de ses paysages montagneux, désertiques comme de ses bords de mer.

Coût de la vie

De façon générale, la vie vous coûtera moins chère au Maroc qu'en France : les denrées alimentaires et l'habillement sont très bon marché ; vous ferez 20 à 40% d'économie sur les carburants. Une aide ménagère vous coûtera un peu plus d'1 € de l'heure. L'immobilier n'est pas en reste : pour un riad à Marrakech, comptez de 1 000 à 2 000 € le mètre carré à l'achat. Vous trouverez aussi des locations d'appartements aux environs de 700 € pour 100 mètres carrés. 

Immobilier

Devenir propriétaire au Maroc ne pose pas de problème particulie. Il existe beaucoup d'agences immobilières pour satisfaire ses envies. Vérifiez tout même que le logement est bien inscrit auprès du cadastre. Il existe 2 types de biens à acquérir : 
- Le Melk. Ce bien immobilier est le moins onéreux mais n'est pas immatriculé auprès des services de la conservation immobilière. C'est une propriété immobilère régie par le droit musulman, le bien en question étant souvent une propriété familiale appartenant à plusieurs héritiers. Cela suscite donc des incertitudes quant aux ayants droit.
- Le bien qui a un statut de propriété foncière et immatriculé auprès des services compétents. Cette solution (plus chère) paraît toutefois plus appropriée et plus raisonnable.

Devenir résident

Devenir résident marocain n'est pas très compliqué. Il vous faudra dans tous les cas vous faire immatriculer et obtenir une autorisation de séjour délivrée par l'administration marocaine. Les retraités doivent justifier de leur pension de retraite tandis que les actifs doivent avoir un contrat de travail. La carte de séjour est valable 1 an et est renouvelable pendant 3 années. Passé ce délai, vous pourrez obtenir un permis de résidence valable 10 ans.

Fiscalité

Le code fiscal marocain avantage de façon certaine les étrangers expatriés et, en particulier, les retraités français. En tant que retraité français, vous bénéficierez d'un abattement de 55% sur le montant brut annuel de votre pension de retraite jusqu'à 168 000 DH et un abattement de 40% au delà de cette somme. Autrement dit, un retraité plutôt modeste ne paiera quasiment rien au fisc marocain. A noter qu'il n'y a pas d'impôts sur la fortune, ni de droits de succession. 

 

Fiscalité au Maroc Taxation  
Revenus Taux maximal de 38%. Abattement de 40% à 55% sur les retraites          
Capital 0,9% maximum         
Plus-values immobilières 20%, sauf résidence principale         
Plus-values mobilières 10 à 20%         
Transmission / succession Néant         

 

Les points les moins positifs d'une retraite au Maroc

Contexte politique et social

Le Maroc est une monarchie constitutionnelle mais ne fonctionne pas comme les monarchies que nous connaissons en Europe : le Roi du Maroc est la pièce maitresse de l'échiquier. Un Premier ministre est désigné par le Roi. Quelques souplesses ont toutefois été accordées suite au Printemps Arabe en 2011 : un peu moins de pouvoir au Roi et plus de pouvoirs pour le gouvernement. Néanmoins, le Maroc reste le pays le plus stable de toute la péninsule arabe méditerranéenne, maintient fermement la sécurité face au terrorisme, même si le risque subsiste.
L'administration a mauvaise presse : elle est régulièrement considérée comme incompétente, lente, engorgée, corrompue, voire vénale malgré des projets de modernisation.

Système financier

La monnaie est le dirham marocain (DH) : 10,8 DH = 1 € (Novembre 2020)
Le système financier marocain est très strict sur les contrôles de change. Vous ne pourrez pas convertir la devise locale comme vous le souhaitez. L'exportation et l'importation de devises locales sont strictement interdites. Il faut ouvrir soit un compte en devises locales convertibles ou un compte en devises locales non convertibles. L'avantage du premier est qu'il permet le transfert de fonds vers l'étranger et les paiements sur le territoire marocain.
Le système financier paraît toutefois solide et bien capitalisé.

Système de santé

D'un côté, vous avez un système de santé public où la qualité des soins est médiocre et, de l'autre, des cliniques privées où les soins sont de très bonne qualité mais les prix sont excessifs. Mieux vaut rentrer en France pour se faire soigner en cas de problème sérieux.

Représentation diplomatique française

Ambassade de France
3 rue Sahnoun-Agdal
Rabat-Chellah

Consulats généraux de France

Agadir : Boulevard Mohamed Cheikh Saadi, 80000 Agadir
Casablanca : 1 rue du Prince Moullay Abdallah, 15810 Casablanca
Fès : Avenue Abou Obeïda Ibn Al Jarrah, 30000 Fès
Marrakech : Rue Camille Cabana, 40001 Marrakech
Rabat : 49 avenue Allal Ben Abdellah, 10000 Rabat
Tanger : 3 place de France, 90000 Tanger

Par le

Prendre sa retraite en Polynésie Française fait rêver bon nombre d'entre nous, et, pour cause, la fiscalité y est quasiment inexistante, les paysages paradisiaques s'y succèdent à l'infini, le tout sous la houlette du système français et de son système de santé

Pourquoi la retraite en Polynésie française ?

L'un des points forts de cette destination est, sans conteste, la fiscalité particulièrement douce, ajoutée à  un climat plus qu'agréable, des paysages d'une infinie beauté, un service de santé qui est celui de la métropole. L'immobilier est sensiblement plus abordable qu'en métropole et c'est sans compter les repères culturels proches de l'Hexagone. Destination pour une retraite dorée, à condition d'être plutôt aisé.

Climat et Environnement

Pour son climat : les températures sont assez constantes, on observe une moyenne de 27°C et elles dépassent rarement les 31°C. Les nuits sont fraîches et très appréciées. A noter que le climat, de type tropical, apporte parfois quelques cyclones surtout de novembre à mars. La Polynésie française est sublime, avec des paysages de carte postale différents d'une île à l'autre. C'est l'opportunité de pratiquer des d'activités physiques ou sportives très diverses. Si vous aimez plonger, vous allez vous régaler et pas forcément besoin de bouteilles.

Système de santé

Autre point fort de cette destination, le système de santé, avec un niveau de qualité similaire à celui de l'Hexagone. La Polynésie française dispose d'excellents établissements de santé, de quoi rendre votre retraite plus sereine.

Contexte politique et social

Territoire et pays d'Outre-mer, la polynésie française est compétente et autonome en terme de fiscalité et d'affaires internes. La gestion appartient à une collectivité locale, la France, elle, y assure ses fonctions régaliennes. Les langues officielles sont le tahitien et le français, vous n'aurez donc aucun problème pour communiquer. Vous ne serez pas dépayés, vous retrouverez La Poste, des commissariats de police tels qu'on les connait en métropole : c'est la France sous les cocotiers. La monnaie en cours en Polynésie est le franc pacifique (CFP), à parité fixe avec l'Euro : 1 € = 119.33 CFP

Devenir résident

Aucun problème pour un Français qui souhaite s'installer en Polynéqie française. Une fois domicilié en Polynésie française, vous êtes de facto non-résident français par l'administration fiscale française.

Immobilier

Les prix de l'immobiler sont tout à fait raisonnables : à Tahiti, vous trouverez de belles villas avec piscine autour de 3 000 € le mètre carré quant à Moorea le prix du mètre carré tourne autour de 1 600 € pour les mêmes prestations. Les frais de notaire, a contrario, sont plus élevés, de 12 à 14%.

Fiscalité

Cerise sur la gâteau, la fiscalité est l'atout majeur de la Polynésie française. Seuls les impôts directs sont redevables par les particuliers : pas d'impôt sur le fortune immobilière, pas de droits de succession, pas d'impôt sur le capital et pas d'imposition sur les plus-values mobilères comme immobilières.
Les impôts directs se décomposent ainsi
- l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers : 10% de taxation pour les dividendes et 12% sur les intérêts
- la CST (contribution de solidarité territoriale) s'applique sur tous les revenus professionnels et les retraites jusqu'à 25% pour les plus hauts revenus. Elle est prélevée à la source et est calculée pas rapport au revenu mais sans prendre en compte le nombre de parts dans le foyer fiscal.

Fiscalité en Polynésie française Taxation  
Revenus jusqu'à 25%   
Capital Néant  
Plus-values immobilières Néant  
Plus-values mobilières Néant  
Transmission / succession Néant  

Les points les moins positifs d'une retraite en Polynésie française

Coût de la vie

Le point le plus négatif de la Polynésie française est le coût de la vie : on estime que le panier moyen de la ménagère est 80% plus cher qu'en métropole. Cela est dû à l'importation massive de denrées alimentaires et de produits manufacturés provenant de Nouvelle-Zélande, des régions pacifiques ou encore de l'Europe. Il existe tout de même des marchés locaux et des magasins de proximité souvent tenus pas des Chinois, où les prix pratiqués restent abordables. 
Côté automobile, l'addition peut s'avérer salée, avec des prix de 80 à 200% supérieurs à ceux pratiqués en France. Le carburant est  peu près au même tarif.
Pour les billets d'avion, comptez de 2000 à 4000 € pour un aller-retour depuis Paris, sachant que le vol dure  24 heures, avec 1 ou 2 escales.
 

Bref, la Polynésie française est une destination pour une retraite dorée, à condition d'être financièrement à l'aise pour supporter le coût de la vie et des voyages.
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L'expatriation pour la retraite en Thaïlande, où la vie est moins chère et plus agréable, est un moyen de donner une nouvelle dimension à sa vie, tout en découvrant une nouvelle culture. La Thaïlande s’inscrit dans cette tendance et attire de plus en plus de retraités français.

Pourquoi la retraite en Thaïlande ?

Le succès touristique du pays est croissant : 24 millions d'arrivées pour 2013. Les Français ne s'y sont pas trompés, plus de 10 000 d'entre eux y ont établi leur résidence permanente parmi lesquels nombre de retraités. On estime aussi  que le double de Fançais se sont établis de façon plus ou moins habituelle dans le pays.

Climat et environnement

Les expatriés français s'installent principalement dans la capitale Bangkok et dans les stations balnéaires comme Phuket ou Pattaya. La Thaïlande est une destination prisée des retraités en raison d'un climat chaud toute l'année, de plages de rêve, d'un coût de la vie particulièrement faible et d'une fiscalité douce.

Coût de la vie

Le point le plus important de cette destination reste son caractère des plus économiques. Même avec une retraite relativement modeste, vous pourrez vivre très correctement dans ce pays. Parmi les différentes destinations à l'étranger, la Thaïlande est sans conteste la moins onéreuse, le coût de la vie y étant de 3 à 4 fois moins élevé qu'en France (la TVA n'est  que de 7%. Vous restaurez ne vous coûtera qu'un 1 à 2 € si vous mangez dans la rue à la thaïlandaise ou de 4 à 5 € si vous préférez les restaurants avec service et climatisation.
La structure de vos consommations va également changer, en raison de températures souvent supérieures à 30°C : terminé les frais de chauffage. En revanche, il vous sera difficile de vous passer de la climatisation, surtout la nuit dans votre chambre, alors que l'électricité en Thaïlande est relativement onéreuse. Il faut compter 80% d'une note d'électricité pour une chambre à elle seule sur une facture globale d'une centaine d'euros par mois. Vous ne pourrez pas faire l'impasse non plus sur le ravitaillement en eau potable car l'eau courante est impropre à la comsommation, mais son coût reste minime. Engager du personnel de maison ne vous ruinera pas non plus (le salaire moyen dans le pays est de 180 € par mois), le téléphone ne coûte pas cher et Internet est bien répandu.

Système financier

La Thaïlande est dotée d'un système financier solide. La monnaie thaïlandaise est le Baht : 1€ = autour de 36 bahts (novembre 2020). Un résident étranger peut conserver des comptes bancaires à l'extérieur du pays.

Fiscalité

La Thaïlande a une fiscalité douce : vous serez taxé si vous travaillez effectivement ou si vous avez des revenus (immobiliers par exemple) sur place. Le taux maximal de l'impôt sur le revenu est de 37%. Pas d'impôt sur la fortune ou de droits de succession. Si vous êtes résident et retraité étranger, votre taxation sera nulle, en revanche, les différentes composantes de votre retraite seront imposables par le fisc français au regard de la convention fiscale franco-thaïlandaise.

Pour vos autres revenus extérieurs à la Thaïlande, vous ne serez taxé dans ce pays que si vous rapatriez vos gains l'année même où ils ont été générés. Autrement dit, en pratique, pas d'impostion du tout ! Pour l'argent que vous placerez dans votre banque thaïlandaise, l'imposition est faible (10% sur les dividendes, 15% sur les intérêts) et est prélevée à la source. 

Fiscalité en Thaïlande Taxation  
Revenus Tranche supérieure à 37%. 10 à 15% sur les dividendes          
Capital Néant         
Plus-values immobilières Néant         
Plus-values mobilières Néant        
Transmission / succession Néant         

 

Les points moins positifs d'une retraite en Thaïlande

Devenir résident

A noter qu'il est plus facile de devenir résident lorsqu'on est retraité. Les cartes de résident sont rarissimes. Le gouvernement Thaïlandais a mis en place un visa spécifique pour retraités : un  visa d'un an renouvelable sous conditions de ressources supérieures ou égales à 1 500 € par mois ou d'un compte bancaire thaïlandais crédité de l'équivalent de 20 000 €. Le demandeur doit être âgé d'au moins 50 ans.

Immobilier

Quant à l'immobilier, l'affaire paraît plus complexe en terme d'acquisition. Si vous voulez louer, pas de souci majeur : environ 600 € par mois pour une petite maison à Bangkok, et de 400 à 500 € pour un appartement de taille moyenne dans une bonne résidence avec piscine dans la région de Pattaya.
Acquérir votre résidence sera plus complexe.  Deux possibilités :
- vous pouvez acquérir des murs dans le cadre d'une copropriété ouverte aux étrangers, seuls 49% des bâtiments peuvant être détenus par des étrangers
- vous pouvez aussi acheter une maison dont le terrain ne peut appartenir qu'à un ou plusieurs thaïlandais. Le bail a une durée de 30 ans, renouvelable 2 fois.
Quelle que soit l'option choisie pour acquérir un bien immobilier, il faudra faire appel à un avocat car il n'y a pas de notaire en Thaïlande. Les frais ? De 3 à 6% du montant de la vente.


Contexte politique et social

La langue officielle, le thaï, est difficile et l'écriture est particulièrement complexe. Apprendre le thaï reste un défi mais vous pourrez vous débrouiller avec l'anglais à Bangkok et dans les zones touristiques. L'usage de notre langue est fort peu répandu et la mentalité thaï est également difficile à appréhender.
La vie politique de ce pays connait une agitation sporadique, le roi Rama X, incarne la nation. Dans cette monarchie contitutionnelle, le pouvoir exécutif appartient au Premier ministre qui doit disposer d'un Parlement élu démocratiquement. Mais la vie politique est souvent bousculée avec pas moins de 18 coups d'Etat perpétrés par l'armée depuis 1932. Outre l'agitation politique, le régime est abîmé par la corruption, la justice indépendante reste très peu assurée pour un étranger.

Système de santé

Le système médical local a une très bonne réputation : la Thaïlande est un haut lieu du tourisme médical, avec ses équipements de pointe et son personnel formé en occident. Les soins dans les hopitaux publics sont de qualité mais avec des délais trop longs. Les établissements privés sont performants et pratiquent des prix très compétitifs.
Risques sanitaires en vue ? Il faudra vous protéger des moustiques, vecteurs de la dengue et du paludisme.
De façon générale nos concitoyens ayant pris leur retraite en Thaïlande y coulent des jours heureux. Nos retraités sont séduits par le faible coût de la vie, les paysages paradisiaques et le soleil. Ils mettent en avant l'absence totale de stress par rapport à la France, même s'il faut bien avouer, malgré parfois de longues années passées sur place, la mentalité locale reste difficile à comprendre. 


Représentation diplomatique française

Ambassade de France et Section consulaire
35, Charoenkrung road
Soi 36
Bangkok 10500 

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