Retraite à l'étranger : le guide complet

Plus d’un million de séniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite. Les organismes de Sécurité sociale français déboursent ainsi chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour ces retraités expatriés. Fiscalité, couverture maladie, immobilier, démarches : le guide complet de votre retraite à l'étranger.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

Ce sont donc un peu plus de 7% des retraités français (source CNAV - 31 décembre 2023) qui se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou encore l’Italie.

Les raisons avancées ?

  • le pouvoir d'achat y est plus élevé : les retraités peuvent y vivre mieux avec leur petite pension ;
  • une meilleure qualité de vie : quête d'un climat plus doux et ensoleillé, de la proximité de la mer ou d'une nature plus généreuse ;
  • un rapprochement familial...

Pour profiter d’un coût de la vie jusqu’à 50 % plus faible, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.

Au-delà de tous ces motifs d'expatriation, passer sa retraite à l'étranger représente un changement de vie majeur auquel il faut se préparer. Fiscalité, procédures administratives et conséquences juridiques : des précautions sont à prendre avant de partir.

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, qui garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

 
Bon à savoir

Vérifiez surtout la situation sanitaire du pays et les frais médicaux restants à votre charge. En effet, dans certains pays, les dépenses médicales sont onéreuses. Il est donc recommandé de souscrire un contrat d'assistance ou d'assurance garantissant le rapatriement en cas de maladie à l'étranger et/ou les frais médicaux engagés.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut effectuer une demande accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Celle-ci réclame tous les ans un certificat de vie délivré par l’administration de votre pays d’accueil afin d’être certain que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Le certificat de vie peut être transmis en ligne sur le site info-retraite.fr dans la rubrique "ma retraite à l'étranger".

Retraite et couverture maladie des retraités expatriés

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil varie selon les États.

Pays membre de l’Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE), en Suisse ou au Royaume-Uni

Le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé (transfert des droits à l'assurance maladie). Il n'est cependant pas possible de percevoir une pension du pays d'installation ouvrant droit aux soins de santé.

👉 Possibilité de revenir en France pour se faire soigner (soins pris en charge selon la législation française).

Pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France

Les frais de santé ne sont plus couverts par l'Assurance Maladie française. Il existe cependant des dispositifs pour la prise en charge des soins dans le nouveau pays de résidence, renseignez-vous. Il est aussi possible d'adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE)  ou de souscrire une assurance privée pour bénéficier d'une prise en charge des frais de santé.

Pour les autres pays liés par une convention bilatérale de Sécurité sociale avec la France, ce sont les dispositions prévues par la convention qui prévalent.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et qu’il ne possède pas de résidence, ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

 

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays.

Bon à savoir

Une ­cotisation d’assurance maladie de 3,2 % sur votre retraite de base et de 4,2 % sur vos retraites complémentaires pourra être prélevée. Pour les retraités de professions libérales (affiliés à la CNAVPL et à la CNBF), ce taux est de 7,1 % et ne porte que sur la retraite de base. (Source info-retraite.fr)

Investir dans l'immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne.

Dans tous les cas, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à vos attentes. 

Le système de cotisation à la retraite des expatriés

Si votre entreprise implantée en France vous envoie à l'étranger pour une mission de longue durée ou si vous travaillez dans une entreprise hors de France, vous êtes considérés comme  « salarié expatrié ».

Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais, dans ce cas, il va alors cotiser dans les deux pays.

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil.

1. Dans un pays membre de l'Union européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne, mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.
 
Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.
 

2. Dans un pays hors de l'Union européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne.
 
L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.
Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. La cotisation est donc double.
 
Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE). 

Les conditions suivantes doivent être remplies :

  • avoir cotisé 6 mois à l'Assurance vieillesse obligatoire avant le départ de France et avoir cessé de relever de ce régime depuis moins de 6 mois à la date de réception de la demande de souscription ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire, pendant au moins 5 ans de manière continue ou discontinue, si naissance en France ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire sans condition de durée si naissance en France.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française.
👉 Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.
Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.
 
 

Par le

L’Allemagne, comme la plupart des pays européens, a choisi la retraite par répartition. Après deux grandes réformes en 2001 et en 2005, les responsables n’ont pas encore pu se décider à instaurer le système de retraite par capitalisation.

Dans ce pays, les fonctionnaires et les salariés du privé sont sur un pied d’égalité depuis 2005. Le système de cumul retraite-emploi est également applicable.

L’âge légal de départ à la retraite en Allemagne

Si l’âge légal de départ sera progressivement porté de 65 ans à 67 ans en 2029 (contre 62 ans en France), la durée de cotisation pour bénéficier du taux plein est de 45 ans. Au moment du calcul de la pension de retraite, une décote de 3,6 % (plus faible qu’en France : 5 %, plafonnée à 25 %) est appliquée pour chaque année manquante.

Du coup, les personnes âgées sont plus nombreuses à rester actives en Allemagne. Le dispositif du cumul emploi-retraite leur permet en effet de compléter leur faible revenu.

Les exceptions

Il existe quelques exceptions qui permettent de partir avant l’âge légal de départ indiqué :

• Départ anticipé à 63 ans avec 35 ans de cotisations et une décote de 7 % 
• Une retraite à 60 ans avec 15 ans de cotisations pour les personnes au chômage depuis au moins une année ou pour les individus frappés d’invalidité 
• Un départ à partir de 60 ans, mais avec 35 ans de cotisations.

Alignement efficace du public et du privé

Depuis la réforme de janvier 2005, les salariés du privé et les agents de la fonction publique sont soumis aux mêmes règles pour leur retraite. Les privilèges accordés aux fonctionnaires ont été supprimés pour favoriser l’égalité à la retraite. Cette loi a réduit le taux d’imposition des cotisations, mais a augmenté les taxes qui s’appliquent aux pensions de retraite.

Par souci d’équité, les différents produits d’épargne et placements pour la retraite sont catégorisés selon les couches sociales : le taux d’imposition est plus favorable pour les personnes à revenu modeste.

Le cumul emploi-retraite, une formule qui séduit

Même si les Allemands sont obligés de « travailler plus pour gagner moins à la retraite » et que le taux de pauvreté des seniors est plus élevé par rapport à celui de la France, une étude a démontré que le niveau de vie des personnes de plus de 65 ans est correct dans ce pays, grâce au cumul emploi-retraite. Ce système permet aux retraités de reprendre une activité professionnelle pour améliorer leurs revenus et de profiter d’un pouvoir d’achat plus élevé.

En 2011, 761 000 retraités allemands (dont 120 000 âgés de plus de 74 ans) bénéficient de ce dispositif, contre 280 000 seulement en 2000. Il faut noter que la plupart des seniors acceptent des postes qui ne correspondent pas à leurs compétences professionnelles, du moment que les revenus qui en découlent les aident à compléter leur pension de retraite.


Les Allemands sont de plus en plus nombreux à reprendre une activité professionnelle après leur départ à la retraite. Même si, selon les syndicats, le phénomène serait la suite logique des mesures contraignantes de retraite, les intéressés semblent toutefois y trouver leur compte et être satisfaits de la possibilité de rester actifs.

De plus en plus de seniors allemands cumulent emploi et retraite

Le gouvernement allemand a sorti des chiffres significatifs sur le cumul emploi-retraite qu’un quotidien allemand a publié vers la fin du mois d’août 2012. 
Ces données indiquent que 761 000 retraités ont repris une activité professionnelle en 2011. Pour comparaison, il a également été précisé qu’en 2000, ils étaient quelque 280 000 personnes âgées à avoir eu recours à ce dispositif. Ces informations ont permis de constater l’évolution rapide de ce phénomène en Allemagne.

Il faut aussi noter que le cumul emploi-retraite ne séduit pas que les jeunes retraités : en effet, il s’avère que 120 000 retraités cumulant emploi et retraite en 2011 étaient âgés de plus de 74 ans.  

Deux points de vue différents

Retraités et syndicats voient le phénomène de deux manières totalement différentes. Selon une étude publiée sur le sujet, la plupart des seniors interrogés ont indiqué qu’ils ont choisi de redevenir actifs parce qu’ils en ont encore la force, et parce qu’ils estiment que reprendre une activité les aidera à rester en bonne santé. Certains ne souhaitent tout simplement pas se couper du monde du travail.

En revanche, les représentants syndicaux considèrent le fait dans un angle totalement différent. Ils estiment que les retraités travaillent pour compléter leur pension bien insuffisante pour subvenir à leurs besoins. Ils rappellent également que les revenus de retraite s’affaiblissent progressivement à cause de certains éléments tels que l’inflation, les mesures destinées à équilibrer le système de retraite face au vieillissement de la population, et de l’augmentation du taux de chômage. 

Un nouvel emploi dans d’autres secteurs d’activité

Cette étude sur le cumul emploi-retraite a également permis de voir que les seniors acceptent de travailler dans des domaines d’activité qui ne correspondent pas forcément à leurs compétences. D’ailleurs, ils n’ont pas de mal à trouver un nouvel emploi malgré un taux de chômage élevé chez les actifs.  

Les seniors acceptent généralement des postes simples, qui ne nécessitent pas trop d’efforts. Le revenu qui en découle est par conséquent assez maigre. Par exemple, certains peuvent accomplir certaines tâches administratives qui ne nécessitent pas de connaissances spécifiques, d’autres parviennent à mettre leurs compétences au servicesde grandes entreprises.


Un nouveau dispositif qui rabaisse l’âge de départ en retraite en Allemagne

Le gouvernement allemand a validé une réforme qui permet un départ à 63 ans pour les assurés, sous certaines conditions. Rappelons qu’un autre texte prévoit le recul progressif de l’âge légal de départ à 67 ans d’ici 2029.

Les assurés qui remplissent certaines conditions pourront bénéficier d’un départ en retraite anticipée à 63 ans en Allemagne. Le gouvernement a accepté de faire cette concession afin de satisfaire les exigences des sociaux-démocrates, le parti majoritaire présidé par la Chancelière Angela Merkel.

Le pays de la rigueur budgétaire serait-il en train de lâcher du lest ? Le conseil des ministres allemand du 29 janvier dernier a approuvé un projet de loi qui permet aux salariés qui ont cotisé pendant 45 ans de liquider leurs droits à la retraite dès 63 ans. Il s’agit d’un dispositif qui assouplit la réforme de 2007 laquelle prévoit le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans à l’horizon 2029.

Une nouvelle réforme très controversée

Selon les estimations des experts, cette nouvelle réforme pèsera à hauteur d’un milliard d’euros à trois milliards d’euros par an. Jusqu’à la fin de l’année 2018, son financement sera encore assuré par le solde positif de la caisse de retraite, mais à partir de 2019, les jeunes générations devront supporter une hausse de cotisations.

Les médias n’ont pas hésité à s’emparer de l’affaire pour émettre des critiques à l’encontre du gouvernement qui a approuvé une réforme génératrice de déséquilibre et défavorable pour les jeunes actifs. Un quotidien allemand a également déclaré dans un article récent que la grande coalition privilégie les personnes âgées parce qu’elles représentent une grande partie des électeurs.  

Une aide pour les mères à la retraite

Le nouveau projet de loi de réforme des retraites allemand prévoit également la mise en place d’un système d’aide aux mères retraitées qui coûtera entre neuf milliards d’euros et onze milliards d’euros par an. Selon les responsables, le coût total de cette réforme s’élèvera à 60 milliards d’euros à l’horizon 2020.

L’ancien chancelier allemand Gerhard Shröder s’est exprimé et a indiqué que ces décisions s’opposent totalement aux politiques d’ajustements structurels réclamées par l’Allemagne auprès des autres pays européens depuis 2008 afin de réduire l’impact de la crise économique dans la zone euro.

Par contre, Henrik Uterwedde, le représentant de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, relativise en assimilant ces changements à un rééquilibrage de la politique allemande qui converge vers celle de ses partenaires européens. Il a, par exemple, rappelé que François Hollande vient également d’instaurer une politique qui favorise les entreprises.  

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Le régime de retraite des États-Unis est un système par capitalisation fondé sur le principe d’investissement régulier. Le système de calcul et d’octroi a été forgé et modifié au fil du temps, en fonction des besoins des travailleurs et de la conjoncture.

Les différents régimes de retraite

Le système des retraites des États-Unis est composé de plusieurs régimes d’assurance :

  • Le « Social Security », système de retraite obligatoire et administré par une organisation de l’État fédéral, verse une pension de base dont le montant dépend de la durée de cotisation, du montant des cotisations cumulées et de l’inflation.
  • La pension instaurée par la loi ERISA (Employee Retirement Income Security Act) et la fonction publique des États-Unis.
  • L’IRA (Individual Retirement Account) est une retraite par capitalisation : les employés peuvent épargner et profiter des fonds de pension pour se constituer un complément de revenu pour leur retraite.
  • Aides fédérales complémentaires pour les retraités les plus précaires.

Pour en savoir plus sur les fonds de pension privés

La retraite complémentaire est facultative : les salariés sont libres de cotiser pour se constituer une épargne retraite. Le montant des cotisations et la périodicité des versements ne sont pas fixes. Les sommes accumulées sont investies jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.

Les « 401k » sont des fonds privés alimentés par les cotisations versées par les salariés et les employeurs. Cette appellation vient du fait que cette disposition est énoncée au chapitre « 401 » alinéa « k » de l’Internal Revenue Service tax code.

L’âge de départ en retraite

Aux États-Unis, l'âge légal pour demander la liquidation des droits de pension versés par le Social Security est 65 ans. Cependant, la plupart des salariés et des travailleurs exercent une activité au-delà de 65 ans. En effet, le travail a une grande valeur sociale aux États-Unis. Par ailleurs, la crise économique a considérablement diminué le pouvoir d’achat de la population qui doit y faire face en travaillant plus longtemps.


Prévoir sa retraite aux Etats-Unis

La convention internationale de Sécurité sociale unie la France et les Etats-Unis depuis le 2 mars 1987. Elle porte sur les régimes de retraite.

Quel est le but de cette convention ?

La convention internationale de Sécurité sociale prévoit que si vous avez travaillé aux Etats-Unis, ces années cotisées là-bas ne sont pas perdues. Vous touchez d’un côté votre pension de retraite américaine et de l’autre votre pension de retraite française.

Comment fonctionne le versement des deux pensions ?

Votre pension de retraite française vous sera versée ainsi que votre pension de retraite américaine au prorata de vos années de cotisations. Mais cela ne concerne que la pension de retraite de base en France. Il est donc indispensable de prévoir une retraite complémentaire, pour vous assurer un complément de retraite au moment voulu.

La retraite aux USA : plus d’informations

La retraite aux USA s’appelle la «  Old age Survivors Insurance ». Elle est publique, par répartition et universelle. 
L’assurance retraite des Etats-Unis prévoit de verser aux retraités un équivalent, ni plus ni moins, du salaire versé pendant la carrière professionnelle. 
Cette assurance retraite concerne 97% des Américains. Et elle est universelle parce qu’elle touche tous les statuts professionnels (public, privé, indépendants). Elle est versée de la même manière, que vous ayez été salarié dans le privé ou travailleur indépendant, cela ne change rien. Il n'existe pas de polypensionnés aux Etats-Unis.

Il est possible aux Américains de cotiser à des retraites complémentaires. Soit par l'intermédiaire de leur employeur soit individuellement.

Quelques chiffres

    - Les coûts de gestion sont 3 à 6 % inférieurs à ceux de la répartition française 
    - Aucune cotisation sur la tranche au dessus de 8 900  Dollars par mois 
    - Taux de cotisation universel : 12.4% du salaire complet et 1.45%  à verser à Médicaire pour payer les soins médicaux des retraités

Comment est calculée la pension de retraite ?

Le calcul de la pension de retraite se fait sur la base des 420 meilleurs revenus professionnels de cotisation (En France, on calcule sur la base de trimestres).

L’âge légal de départ à la retraite aux Etats-Unis ?

L’âge légal de départ à la retraite est défini en fonction de l’année de naissance. Et vous pouvez partir à la retraite à 62 ans.

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Le système des retraites du Royaume-Uni figure parmi les plus anciens et les plus élaborés d’Europe. Au cours du siècle dernier, la retraite par capitalisation était la plus pratiquée au Royaume-Uni. Dans ce pays, une grande partie des cotisations est prise en charge par les salariés et les chefs des entreprises privées à travers des contrats d’assurance.

Un système de retraite forgé par de nombreuses réformes

Le système de retraite britannique a fait l’objet de plusieurs réformes, mais les mesures applicables actuellement découlent des décisions prises au cours des 30 dernières années. Voici donc les points principaux qu’il faut connaitre :

  • La souscription à un régime complémentaire est obligatoire pour les salariés ;
  • Les salariés peuvent choisir entre un régime public et un régime privé ;
  • Les autorités ont incité les salariés à opter pour une retraite complémentaire privée parce que les pensions publiques se sont considérablement réduites au cours des deux dernières décennies ;
  • Le régime complémentaire public est un système par répartition ;
  • Les salariés peuvent choisir un régime privé de retraite par capitalisation agréé par l’État. Le régime privé peut être une retraite professionnelle mise en place par l’entreprise ou un fonds de pension individuel financé par les versements effectués par le salarié.  

Un système d’épargne retraite collectif

Depuis le 1er avril 2001, toute société qui emploie plus de 5 salariés doit mettre en place des plans de retraite par capitalisation. Tous les employés de plus de 18 ans et recrutés pour une période de plus de 3 mois peuvent bénéficier de ce système d’épargne collective obligatoire. Cependant, l’employeur n’est pas obligé de cotiser.

Ce type de plan n’est toutefois pas sécurisant pour les employés parce que le montant des retraites dépend grandement des cotisations versées et des performances de la Bourse ou du marché de l’immobilier. D’ailleurs, cette situation a été à l’origine de problèmes lors de la crise économique de 2008.

Des mesures pour limiter les impacts de la crise

Il existe une loi qui permet aux Britanniques de rester actifs jusqu’à 70 ans : en faisant ce choix, ils peuvent toucher une prime de 32 000 euros. L’État a institué cette mesure pour accroitre le nombre de cotisants, alors que le taux de chômage dans le pays figure parmi les plus bas d’Europe : moins de 7 % de la population âgée de 15 à 64 ans ne travaillent pas.

Selon les responsables gouvernementaux, l’espérance de vie est plus élevée dans le pays (81 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes) : c’est pour cette raison que l’âge de départ à la retraite a été relevé. En 2010, le gouvernement britannique a déclaré à l’issue de plusieurs concertations que l’âge légal, fixé actuellement à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes, passera à 66 ans dès 2016.

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Monaco a adopté à la rentrée 2012 une réforme qui permet aux Monégasques de préserver leur retraite jusqu’en 2050.

Que prévoit cette réforme des retraites pour Monaco ?

  • Il n y aura aucune augmentation de l’âge légal de départ à la retraite (65 ans) 
  • Ni hausse du nombre d’années de cotisations 
  • Une clause de revoyure de 7 ans maximum 
  • Principe de retraite minimale garantie pour les faibles revenus

Les changements prévus dans la réforme

La réforme des retraites à Monaco prévoit une augmentation des cotisations patronales et salariales. Ainsi qu’une modification de la méthode d’attribution des points de retraite, qui seront plus compliqués à obtenir.

Ces changements touchent essentiellement les travailleurs transfrontaliers français.

Quelles différences avec la France ?

Les pensions de retraite versées à Monaco sont supérieures de 25 à 27% à celles du régime Français. Et cela ne changera pas pour l'instant.


Le système de retraite monégasque est assez particulier. L’État monégasque propose deux caisses de retraite de base, à savoir la caisse autonome de retraite et la caisse autonome de retraite des travailleurs indépendants, et ne dispose pas d’un système de retraite complémentaire.

Calcul de la pension de retraite

Le régime de retraite monégasque est basé sur un système de répartition par points et se calcule en appliquant les formules suivantes :

Nombre de points acquis au cours d’une année = montant des salaires bruts/salaire de base fixé

Le résultat est plafonné à 4 points par mois.

Montant de la pension mensuelle = Nombre total de points cumulés au cours de la carrière x valeur du point/12

Les travailleurs peuvent obtenir des points sur la base d’un salaire reconstitué pour les périodes d’interruption de travail indemnisées en cas de maladie, d’accident, de maternité ou encore de chômage, suivies d’une activité auprès d’une entreprise affiliée à la caisse autonome de retraite.

La cotisation de la retraite complémentaire des salariés des entreprises monégasques se fait en France

Puisque cet État ne dispose pas de régime complémentaire, les travailleurs ont recours aux caisses de retraite complémentaires françaises et aux caisses françaises d’assurance chômage. La convention collective de retraite et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947 et l’Accord national interprofessionnel de retraite complémentaire du 8 décembre 1961 ont étendu les régimes AGIRC et ARRCO aux salariés des sociétés établies à Monaco.

Les assurés qui peuvent prétendre à une pension de base grâce à un travail rémunéré sur le territoire représentant au moins 50 % de la durée totale d’activité validée par les régimes AGIRC et ARRCO peuvent toucher des retraites complémentaires sans abattement.

Âge de départ à la retraite

L’âge de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Il est possible de faire une demande dès 60 ans sous certaines conditions.

Conditions de départ en retraite avant l’âge légal

S’il désire partir à la retraite avant l’âge légal, l’assuré :

• Doit quitter tous ses emplois ; 
• Ne doit exercer qu’une activité à temps partiel ; 
• Ne doit plus toucher d’indemnités versées par l’assurance sociale, l’assurance maladie ou l’assurance accident du travail.

S’il décide de poursuivre une activité après 65 ans, il peut travailler jusqu’à 70 ans pour obtenir une majoration de 1,50 % du nombre de points acquis pendant sa carrière pour chaque trimestre d’activité. La majoration est plafonnée à 30 %. 

Les femmes sont soumises à une autre réglementation. Elles peuvent partir à la retraite à 55 ans, à condition qu’elles ne travaillent plus, qu’elles ne touchent pas d’indemnités de remplacement, et si elles ont 3 enfants pendant 8 ans avant leur 16e anniversaire. 

Les pensions de survivants pour les conjoints et les orphelins

En cas de décès de l’assuré, ses enfants et son conjoint peuvent toucher une pension de survivants si sa durée d’activité est suffisante pour recevoir une pension de vieillesse. Le montant est égal à 60 % de la retraite perçue ou que le défunt aurait pu toucher. Le remariage et le concubinage du conjoint survivant annulent le droit à cette pension.

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Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : en effet, les organismes de Sécurité sociale français déboursent chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour les retraités à l’étranger.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension. Pour profiter d’un niveau de vie jusqu’à 50 % important, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.
 

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut en faire la demande, accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger, auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). La CNAV réclame tous les ans un certificat d’existence délivré par l’administration du pays d’accueil afin d’être certaine que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Retraite et couverture maladie 

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :

• Lorsqu’il s’agit d’un pays membre de l’Union européenne, les pays assimilés et les pays qui ont signé une convention sociale avec la France, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé. 
• Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et  ne possède pas de résidence ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays : par exemple, le Maroc propose un abattement de 40 % sur les revenus imposables et une remise de 80 % de l’impôt sur le revenu.

Investir dans l’immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à ses attentes.

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