Le départ à la retraite est un évènement qui se prépare plusieurs mois à l’avance. D'autant plus qu’aucune retraite n’est accordée automatiquement : vous devez la demander. Alors quelles sont les conditions à respecter ? à quel âge partir ? Zoom sur votre départ à la retraite.
Quels sont les points de vigilance ?
Grâce au Relevé de Situation Individuelle (RIS), l’ensemble de vos droits dans tous les régimes de retraite est récapitulé. Ce document vous est adressé par courrier tous les 5 ans à partir de 35 ans. À télécharger sur le site info-retraite.fr.
Par ailleurs, le salaire de fin de carrière est généralement supérieur à celui du début. Vous avez donc intérêt à le compter parmi les 25 meilleures années pour le calcul du salaire de référence. Il faut cependant savoir que l’année de départ à la retraite est exclue de ce calcul. Le meilleur moment pour partir à la retraite est dans ce cas un 1er janvier. Concrètement, pour que l’année 2023 soit prise en compte dans le calcul de la pension de base, il est préférable de ne partir que le 1er janvier 2024.
Celui-ci est de :
Attention ! Votre convention collective peut prévoir un délai plus long.
Indemnité départ en retraite volontaire |
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Ancienneté |
indemnité |
10 ans d'ancienneté |
1/2 mois de salaire |
15 ans d'ancienneté |
1 mois de salaire |
20 ans d'ancienneté |
1 mois et 1/2 de salaire |
30 ans d'ancienneté ou plus |
2 mois de salaire |
Par le
Actuellement, des milliers de nouveaux retraités sont confrontés à un retard de versement de leur première pension à cause de la hausse du nombre de départ en retraite. Quelques conseils pour éviter de subir ce genre de désagrément.
Aujourd’hui, de nombreuses caisses de retraite sont débordées face au départ massif des baby-boomers et des bénéficiaires de l’extension du dispositif « carrières longues ». Selon les chiffres officiels, le nombre de départ a progressé de 23,5 % en 2014.
Les futurs retraités qui ne souhaitent pas vivre cette mésaventure devraient bien préparer leur départ et présenter un dossier en ordre pour que son instruction se fasse facilement auprès des caisses de retraite.
La préparation du départ en retraite commence dès l’âge de 40 ans à 45 ans : dès la réception du relevé individuel de situation, il faut contacter sa caisse de retraite pour rectifier les éventuelles erreurs et/ou omissions qui se sont glissées dans le document et qui risquent de fausser les calculs de la future pension.
Le travail le plus difficile consiste à retrouver ou à redemander les documents qui se rapportent aux années de début de carrière (stages, travail saisonnier, etc.). Il est recommandé de vérifier minutieusement les rectificatifs indispensables sur le nombre de trimestres acquis. Par contre, les rectifications sur les points de retraite ne seront prises en compte qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.
S’il manque des trimestres de cotisations, il faut renvoyer à la caisse de retraite la fiche de paie correspondant avec le relevé de carrière reçu. Chaque assuré devrait ainsi conserver plusieurs exemplaires de ses fiches de paie (numériques et sur papier) pour les avoir à porter de main. Il faut noter que les bulletins de soldes correspondant aux années manquantes doivent être précieusement conservés. Il faut également penser à imprimer et à bien archiver les récapitulatifs.
Les bénéficiaires du dispositif « carrières longues » devraient faire une demande d’attestation de départ en retraite anticipée pour carrière longue six mois avant la date de départ souhaitée. Pour les autres futurs retraités, le dossier de demande de départ en retraite devrait être posté ou déposé quatre mois avant la date de départ choisie. Les assurés qui envoient leur demande plus tôt devront les réexpédier plus tard parce que les responsables les mettront de côté lorsqu’ils constateront qu’ils ne doivent pas encore être traités.
Ainsi, quelle que soit leur situation, les assurés devront tous présenter un dossier en ordre et complet pour que son instruction auprès des caisses se fasse facilement. Ces précautions pourraient réduire les risques de retard de versement des pensions de retraite.
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L’indemnité compensatrice de départ en retraite pour les indépendants aux revenus modestes ou ayant un fond de commerce dont la valeur a diminuée en 2015. Les détails sur retraite.com.
Les indépendants qui perçoivent de faibles revenus et ceux qui possèdent un fonds de commerce qui a perdu de sa valeur ne toucheront plus d’indemnité compensatrice de départ en retraite à partir du 1er janvier 2015. Cette disposition est prévue par l’article 51 de la loi de finances pour 2015. Rappelons que cette aide est accordée par l’État afin d’amortir la baisse de la valeur es fonds de commerce face à la concurrence des groupes de grande distribution.
L’aide spéciale compensatrice a été créée en 1972 afin de soutenir les artisans et les commerçants en fin de carrière. Ces indépendants espéraient vivre des bénéfices qui découleraient de la vente de leur boutique ou de leur atelier, mais comme leur valeur ont baissé, ils se retrouvent démunis au moment de leur départ en retraite. En 2003, cette allocation a été remplacée par l’indemnité de départ subventionnée par l’État et dont la gestion a été confiée au RSI (Régime social des indépendants).
Pour justifier la suppression de cette indemnité de départ, l’exécutif a indiqué dans l’exposé des motifs de l’article 51 du projet de loi de finances pour 2015 qu’actuellement, elle « ne remplit plus son objectif social originel et produit des effets économiques non vertueux ». Les administrateurs du RSI n’auraient été informés de cette suppression que la veille de la présentation du Budget 2015 et ne partageraient pas l’avis du gouvernement sur le sujet parce que l’aide est accordée sous conditions de ressources.
Gérard Quevillon, le président du RSI, a précisé dans un communiqué du 1er octobre 2014 que cette aide constitue un soutien individuel important au moment du départ en retraite. Il a également rajouté qu’il s’agit d’un effort modeste de la solidarité nationale à l’égard de personnes qui ont contribué au développement économique et social du pays.
En 2013, 1 330 indépendants ont reçu cette indemnité compensatrice du RSI pour le compte de l’État qui a déboursé quelque 12,66 millions d’euros. Si cette aide est supprimée, le gouvernement va réaliser une économie de 7 millions d’euros.
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Les missions humanitaires seraient-elles des activités faites pour les retraités ? Certains d’entre eux redonnent un sens à leur retraite en se portant volontaire pour aider les autres.
De nombreux retraités sombrent dans la dépression parce qu’ils ont l’impression de ne plus être utiles. Certains ressentent encore le besoin de bouger et de se consacrer à une activité.
Depuis 2005, le volontariat n’est plus réservé aux jeunes. En effet, il suffit d’être majeur pour pouvoir se présenter et même les seniors ont le droit de s’engager s’ils le souhaitent. L’État leur verse par l’intermédiaire de l’ONG une indemnité de 150 euros par mois.
Spécialisé dans la recherche agronomique, Jean-Pierre Gay, retraité depuis trois ans, a travaillé pendant 45 ans pour le ministère de la Coopération et le ministère des Affaires étrangères. Comme il ressent encore le besoin de rester actif, il a décidé de contacter la Délégation catholique pour la coopération (DCC), une ONG qui envoie près de 500 volontaires tous les ans.
Le baptême ne constitue pas une condition pour être sélectionné. Ce retraité partira pour la Côte d’Ivoire au début du mois d’octobre 2014 et il vivra avec les frères marianistes. Il devra former de futurs agriculteurs à Akoupé et rentabiliser la ferme de la congrégation religieuse.
Si vos acquis vous permettent d’aider les autres et que vous avez toujours souhaité voyager, le volontariat est fait pour vous. Si le sentiment d'isolement et d’inutilité vous envahit, il s’agit d’une alternative intéressante pour mettre vos connaissances aux services d’autrui et pour avoir une vie plus active. Comme ces missions humanitaires s’accompagnent souvent de déplacements, elles permettent de voir de nouveaux horizons à moindres frais et de faire de nouvelles connaissances.
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Le déficit du régime général de la Sécurité sociale a diminué de 800 millions d'euros en 2013 par rapport à 2012. Informez-vous sur Retraite.com pour obtenir de plus amples informations.
La différence entre le crédit et le débit du régime général de la Sécurité sociale est de 12,5 milliards d’euros en 2013. Les responsables ont constaté une baisse de 800 millions d’euros par rapport aux chiffres de 2012 (13,3 milliards d’euros) et aux prévisions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 (13,3 milliards d’euros).
Malgré de nombreux propos sceptiques à l’annonce de cette politique de réduction des déficits, ces premiers résultats prouvent l’efficacité des actions menées par le gouvernement en vue de résorber progressivement le déficit du régime général de la Sécurité sociale.
Pour parvenir à ces résultats, les principaux responsables ont fait l’effort de maitriser les dépenses. Par exemple, les dépenses de l’assurance maladie sont inférieures à l’objectif fixé, avec une hausse limitée à 2,4 %.
Les dépenses relatives aux prestations familiales et à la retraite n’ont pas dépassé les 200 millions d’euros, plafond prévu par la Loi de finances de la Sécurité sociale pour 2013. Par ailleurs, les recettes de cotisations et de contributions sociales correspondent également aux prévisions des experts.
Le gouvernement a engagé le redressement du solde de l’Assurance vieillesse : en effet, le déficit de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) est passé de 4,8 milliards d’euros à 3,1 milliards d’euros de 2012 à 2013.
Le déficit du Fonds de Solidarité Vieillesse (FSV) est de 2,9 milliards d’euros contre 4,1 milliards d’euros en 2012. Pris dans sa globalité, les déficits des départements maladie et accidents du travail n’ont pas augmenté. La branche accidents affiche même des excédents, une première depuis 2008.
Il faut noter que ces résultats ont été tirés des comptes arrêtés par les caisses le 17 mars dernier et sont encore susceptibles de changer à la fin des opérations de certification entreprises par la Cour des comptes. Les résultats devraient être publiés d’ici la fin de mois de juin 2014.
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Un décret publié au journal officiel fixe la durée de cotisation à 166 trimestres pour les assurés nés en 1957. Cette durée de cotisation est conforme aux prévisions des précédentes réformes.
La génération 1957 devra cotiser pendant 41,5 ans pour pouvoir toucher une retraite sans décote, à moins de travailler jusqu’à l’âge légal du taux plein. Le décret publié au Journal officiel le dimanche 15 décembre dernier fixe cette durée de cotisation à 166 trimestres pour les assurés nés en 1957, une durée similaire à celle des générations 1955 et 1956.
La durée de cotisation fixée pour la génération 1957 est conforme aux prévisions des réformes de 2003 et de 2010 : en effet, elle est déterminée en tenant compte de l’espérance de vie après 60 ans. Le gouvernement a respecté ses engagements : la durée de cotisation restera inchangée pour la génération 1957.
Cette disposition avait déjà été indirectement annoncée par le premier ministre Jean-Marc Ayrault le 27 août dernier lorsqu’il a parlé de l’allongement progressif de la durée de cotisation de 41,5 ans à 43 ans entre 2020 et 2035. Ainsi, il était déjà prévisible que c’est la génération 1958 qui commencerait à subir les effets de la réforme de 2013.
Le projet de loi de réforme des retraites qui devrait être définitivement adopté le 18 décembre prochain détermine déjà la durée de cotisation pour les assurés nés après 1957 :