Retraite à l'étranger

Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : les organismes de sécurité sociale français déboursent ainsi chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour les retraités à l’étranger. Profiter de sa retraite à l'étranger est donc possible, avec cependant quelques spécificités à connaître.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou encore l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension.

Pour profiter d’un coût de la vie jusqu’à 50 % plus faible, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, qui garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

 
Bon à savoir

Vérifiez surtout la situation sanitaire du pays et les frais médicaux restants à votre charge. En effet, dans certains pays, les dépenses médicales sont onéreuses. Il est donc recommandé de souscrire un contrat d'assistance ou d'assurance garantissant le rapatriement en cas de maladie à l'étranger et/ou les frais médicaux engagés.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut effectuer une demande accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Celle-ci réclame tous les ans un certificat de vie délivré par l’administration de votre pays d’accueil afin d’être certain que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Le certificat de vie peut être transmis en ligne sur le site info-retraite.fr dans la rubrique "ma retraite à l'étranger".

Retraite et couverture maladie 

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :
  • dans un pays membre de l’Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE) ou en Suisse ou au Royaume-Uni, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé ;
  • dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et qu’il ne possède pas de résidence, ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

 

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays.

Bon à savoir

Une ­cotisation d’assurance maladie de 3,2 % sur votre retraite de base et de 4,2 % sur vos retraites complémentaires pourra être prélevée. Pour les retraités de professions libérales (affiliés à la CNAVPL et à la CNBF), ce taux est de 7,1 % et ne porte que sur la retraite de base. (Source info-retraite.fr)

Investir dans l'immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à vos attentes. 

Le système de retraite des expatriés

Si votre entreprise implantée en France vous envoie à l'étranger pour une mission de longue durée ou si vous travaillez dans une entreprise hors de France, vous êtes considérés comme  « salarié expatrié ».

Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais, dans ce cas, il va alors cotiser dans les deux pays.

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil.

1. Dans un pays membre de l'Union Européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne, mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.

2. Dans un pays hors de l'Union Européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.
Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. La cotisation est donc double.
Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE)

Les conditions suivantes doivent être remplies :

  • avoir cotisé 6 mois à l'Assurance vieillesse obligatoire avant le départ de France et avoir cessé de relever de ce régime depuis moins de 6 mois à la date de réception de la demande de souscription ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire, pendant au moins 5 ans de manière continue ou discontinue, si naissance en France ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire sans condition de durée si naissance en France.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.
Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.
 
 

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Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais dans ce cas, il va cotiser dans les deux pays.

Le système de retraite des expatriés

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil :

1. Dans un pays hors de l'Union européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ à la retraite et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.

Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.

2. Dans un pays hors de l'Union européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.

Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. Il doit donc cotiser deux fois.

Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). Il faut noter que pour un expatrié qui cotise volontairement aux régimes obligatoires français et à un régime d’un pays membre de l’Union européenne ou d’un État qui a signé un accord bilatéral avec la France, les trimestres ne seront pris en compte qu’une seule fois lors du calcul de la pension de retraite.

Où verser les cotisations volontaires ?

Les organismes suivants peuvent recevoir les cotisations volontaires des expatriés : 
    - La caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour la retraite de base ; 
    - La Caisse de retraite des expatriés (CRE) pour la retraite complémentaire des salariés ; 
    - L’Institution de retraite des cadres expatriés (Ircafex) pour la retraite des cadres.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.

Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.

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Aujourd’hui, de plus en plus de retraités ont envie de s’installer à l’étranger. Ils peuvent en profiter pour investir dans l’immobilier afin de vivre plus confortablement avec leur pension, ou encore pour rentabiliser leur capital retraite par la location ou la spéculation sur les biens immobiliers. 


Dans les pays en voie de développement, à l'instar du Sénégal, du Maroc ou encore de la Thaïlande, les seniors peuvent facilement s’offrir la résidence de leur rêve avec leur épargne. Il suffit de bien se préparer et de bien s’informer pour profiter des meilleures occasions.

Investissement immobilier, une opportunité pour les retraités établis à l’étranger

Si certains se contentent d’acheter une résidence principale, d’autres acquièrent plusieurs biens immobiliers qu’ils réaménagent afin de les revendre à des prix plus intéressants. Pour créer d’autres sources de revenus, certains mettent leur acquisition en location tandis que d'autres les transforment en maison d’hôtes ou en hôtel.

Il faut cependant comprendre que ce type d’investissement n’est pas sans risques : même si les perspectives de plus-values sont élevées, un retournement de marché peut venir compromettre la rentabilité de l’investissement.

Les mesures principales de sécurité

Avant d’acquérir un bien immobilier à l’étranger, il est fortement recommandé de s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil : certains États, comme la Thaïlande et l’Ile Maurice, ont fixé des restrictions à l’achat de biens immobiliers par des étrangers. Sachez que dans certains pays, l’achat d’un bien immobilier par les étrangers est interdit. Mais ces derniers ont toutefois le droit de louer des propriétés pendant une durée indéterminée.

Pour limiter les risques, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bien choisir le bien immobilier en fonction de ses projets. Ce professionnel saura repérer les meilleures opportunités et vous conseiller en tenant compte de vos besoins et de vos objectifs.

Investir votre capital retraite dans l'immobilier à l'étranger, les formalités

Si vous projetez de recourir à votre épargne pour acquérir un bien immobilier à l’étranger, vous devez faire une déclaration auprès de la douane lorsque le montant est supérieur à 7 500 €. Les responsables vous fourniront un formulaire spécial qui vous permettra de débloquer la somme qu’il vous faut pour réaliser votre projet. Cette démarche doit être accomplie lorsqu’un Français dépense plus de 7 500 € à l’étranger, et ce, quel que soit le mode de paiement utilisé : carte bancaire, chèque, virement bancaire ou paiement au comptant.

Il est également conseillé de s’informer sur la fiscalité du pays d’accueil avant de s’engager pour éviter les mauvaises surprises.

Ne jamais agir seul

Dans tous les cas, quel que soit le type de bien immobilier que vous voulez acheter, pensez à demander un accompagnement personnalisé en contactant une société spécialisée locale qui connait toutes les facettes de ce genre de transaction.

Il est primordial de bien faire examiner les titres de propriété des biens immobiliers avant de les acheter. N’hésitez pas à demander des conseils auprès d’un spécialiste pour être certain que les documents de la propriété qui vous intéresse sont en règle et que le bien ne fait pas l’objet d’un litige notamment entre des héritiers.

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Le système de retraite qui s’applique en Espagne repose sur un système public de retraite par répartition et un système privé de retraite par capitalisation. Ce dernier est constitué de contrats d’assurance-vie, de plans de retraite et de fonds de pension permettant aux adhérents de profiter d’une retraite complémentaire obligatoire.

Organisation du système de retraite espagnol

Le système espagnol des retraites se démarque par sa générosité. Son système public est constitué :

  • D’un régime général pour les salariés et les associés des entreprises commerciales ou des sociétés privées ;
  • De plusieurs régimes spéciaux pour les autres professionnels.

Le principe

Les salariés et les travailleurs indépendants sont tous tenus de cotiser pour profiter d’une pension afin d'assurer leurs vieux jours. L’État a également instauré une retraite non contributive pour subvenir aux besoins des personnes qui ne perçoivent pas de revenus suffisants pour s’acquitter des cotisations. Cette organisation est également dédiée à la prise en charge des personnes qui n’ont pas suffisamment cotisé au cours de leur carrière professionnelle.

Âge de départ à la retraite et durée de cotisation

En Espagne, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Si le report de l’âge légal à 67 ans a été prévu pour 2027, le gouvernement a indiqué que ce changement pourrait intervenir plus tôt.

Il faut cotiser pendant 15 ans pour toucher 50 % de la pension. Pour percevoir une retraite à taux plein, les salariés de l’industrie, du commerce et des services doivent cotiser pendant 35 ans.

Des dispositions pour assurer la pérennité du système

Pour garantir l'efficacité et la durabilité de son système de retraite, l’Espagne a institué plusieurs mesures qui permettraient d’anticiper les évènements pouvant entrainer un déséquilibre à savoir :  

  • Un débat public sur le système de retraite est régulièrement organisé ;
  • Le Pacte de Tolède adopté en 1995 détermine les grandes lignes de la réforme du système de pensions contributives et des préconisations destinées à consolider le système ;
  • Tous les 5 ans, le congrès des députés est chargé de mettre une commission non permanente en place pour examiner la situation et les changements indispensables pour améliorer 
    le système des retraites.

Mais les experts voient plus loin

Malgré toutes les mesures instaurées par les autorités compétentes, les spécialistes de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) pensent que le système n’est pas encore à l’abri des conséquences du « choc démographique » qui se produira après 2020. Selon eux, l’Espagne devrait inciter la population à retarder leur départ à la retraite et à développer des systèmes de retraite complémentaire.

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Le système de retraite suédois était uniquement par répartition jusqu'en 1998. La pension de retraite était basée sur le salaire moyen des quinze meilleures années et, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il fallait une activité professionnelle d’au moins trente ans. Tout a bien changé depuis.

En 1999, la Suède a réformé son système de retraite. Cela permet une meilleure visibilité aux entreprises et de garder stable le taux des cotisations sociales.

Quel est ce nouveau régime des retraites suédois ?

Le nouveau système de retraite en Suède met en place deux régimes obligatoires : 
1- Une retraite par répartition 
2- Une retraite par capitalisation appelée aussi « retraite complémentaire » qui se rapproche d’un système d’épargne privée

Comment est calculé le nouveau système de retraite ?

Le système général est financé par une cotisation de 18.5% du salaire. Cette cotisation est partagée entre l’employé et l’employeur, répartie en deux tranches. 
La première tranche de 16% est affectée au système par répartition et la deuxième tranche de 2.5% est destinée à la capitalisation, gérée par des fonds de pension.

L’âge légal de départ à la retraite en Suède ?

L’âge légal de départ à la retraite en Suède est de 65 ans. Il est tout de même possible de partir à 60 ans à la retraite, grâce à une simple de dérogation. 
Pour retarder l’âge moyen de départ à la retraite, des plans de formation destinés aux actifs entre 40 et 50 ans ont été mis en place pour ceux qui veulent continuer à travailler afin de compenser leur pension de retraite.

Le taux de remplacement de la retraite de base

Dans le cadre de cette nouvelle réforme des retraites, la Suède met en place le taux de remplacement de la retraite de base. Lequel est calculé sur le revenu moyen obtenu tout au long de sa vie active. Les années d’études sont aussi prises en compte, de même que les années de service militaire et les années à s’occuper de ses enfants à la maison.

La pension de retraite dépend aussi de : 

  • L’espérance de vie 
  • Du montant des cotisations 
  • De la croissance de vie

Les suédois sont informés, chaque année, de ce qu’ils seront susceptibles de toucher lors de leur départ à la retraite.

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Le Japon est un pays dont la population est la plus vieille au monde. C’est le résultat d’une longévité qui progresse et d’une natalité très faible.

Le système de retraite au Japon

Le système de retraite du Japon n’est pas au point. Beaucoup de japonais, peut-être même trop, ne pensent pas à cotiser à une retraite complémentaire. Ils préfèrent placer leur argent dans les banques ou le garder chez eux.

Les Japonais bénéficient d’une pension de base de la Sécurité sociale de 410 € par mois (contre 1 100 € en France).

A contrario, les salariés en CDI, eux, bénéficient d’une pension de retraite de 1 000 € par mois.

L’âge légal de départ à la retraite au Japon

L’âge légal est de 60 ans au Japon. Beaucoup de seniors sont obligés de continuer à travailler. McDonald's en est la preuve : pas moins de 3 500 employés sont âgés de plus de 65 ans sur tout l’archipel.

Réforme de retraite au Japon : manifestations en 2013 ?

Le problème majeur au Japon est la diminution  de la population active et l’augmentation du nombre de retraités. 
Résultat, la Japon souhaite mettre en place une loi qui permettrait de diminuer les charges qui pèsent sur les actifs. Petit à petit, le Japon repousse l’âge de la retraite jusqu'à 65 ans d’ici 2025. C’est l’objectif prévu.

Une continuité d’activité

Les sociétés japonaises se voient proposer une continuité d’activité à leurs salariés hommes âgés de 60 ans qui souhaitent travailler jusqu’à 65 ans et plus. 
Les avantages : les employés travaillent deux ou trois jours à temps plein par semaine ou par mois. Et l’employeur revoit son salaire à la baisse.

Les Japonais qui quittent leur emploi à l’âge de 60 ans

Ceux qui quittent leur emploi à l’âge légal prévu reçoivent leur pension l’année d’après, soit à 61 ans.

Ce qui est prévu pour les années à venir

L’âge légal de départ à la retraite recule tous les ans. A compter de 2016, l’âge légal a été reporté à 62 ans, puis en 2019 à 63 ans. Objectif : 65 ans en 2025.


Le régime national de pension japonais a été créé en 1959, mais les règles applicables actuellement sont issues des lois promulguées en 1994 et en 2000. Par ailleurs, tous les 5 ans, les autorités compétentes effectuent une réforme pour adapter le système à la conjoncture.

Généralités sur le régime national de pension japonais

  • Le régime national de pension du Japon est administré par le Ministère de la Santé, de la Protection sociale et du Travail.
  • L’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans par la loi de 1994.
  • Les citoyens qui peuvent toucher une pension complète perçoivent 804 200 yens, l’équivalent moyen de 7 211 €.


Les résidents âgés de 20 ans à 59 ans, qu’ils travaillent ou non, peuvent bénéficier d’une pension de retraite. Les résidents âgés de 60 ans à 64 ans, ainsi que les Japonais qui vivent à l’étranger peuvent profiter d’une couverture volontaire.

La retraite complémentaire au Japon

Le régime complémentaire japonais a été créé par la loi de 1941, mais les mesures applicables actuellement résultent de la loi de 1944 et de la réforme de mars 2000. La retraite complémentaire est facultative au Japon.

Les assurés peuvent demander leur retraite complémentaire dès 60 ans. Pour se constituer des droits au cours de sa carrière, il faut verser 17,35 % du salaire mensuel (8,675 % payés par l’employeur et 8,675 % par le salarié). Le salarié doit également s'acquitter d'une contribution spéciale de 1 % de ses primes.

Le régime complémentaire facultatif s’adresse aux salariés des secteurs du commerce et de l’industrie. Le taux de remplacement est de 60 % du montant du revenu final net.

La retraite des salariés étrangers au Japon

Les salariés étrangers qui résident au Japon peuvent profiter des avantages destinés aux citoyens s’ils ont cotisé dans le régime de retraite pendant au moins 25 ans. Mais comme la plupart des étrangers ne restent pas aussi longtemps, le gouvernement prévoit des cas de remboursement des cotisations d’assurance de pension lorsqu’ils doivent quitter le pays.

Il est ainsi possible de réclamer ses cotisations de retraite avant le départ définitif du pays en remplissant un formulaire de revendication au bureau de Sécurité sociale avant de le déposer auprès des responsables. L’intéressé recevra le remboursement de ses cotisations par courrier.

Si  la personne sait qu’elle ne résidera pas longtemps au Japon et qu’elle est originaire d’un pays qui a passé des accords de pensions avec le Japon, elle peut faire une demande d’exemption de cotisations de retraite. À son arrivée, elle doit déposer les justificatifs requis auprès du bureau de Sécurité sociale le plus proche de sa résidence. Cette démarche lui permet de ne pas faire de demande de remboursement de cotisations de retraite au moment de son départ.

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