Bien vieillir - Combien ça coûte de bien vieillir à domicile ?

La France compte plus de 15 millions de retraités (source Assurance retraite au 31/12/2023) et plus de 92 % d’entre eux souhaitent vieillir chez eux. Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et la Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.

Pour l'édition 2024, les variations de tarifs de 19 produits et services, tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance, ont été analysées pour établir le coût du bien vieillir chez soi, en dehors des dépenses contraintes (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et la Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, plus de 200 devis ont été analysés.

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15 124 € par an, soit 1 260 € par mois (+ 3,65 % en 1 an)

C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés.

À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].

[1]https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0324A/AN/254.pdf

[2]https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-dans-un-ehpad/comprendre-les-prix-en-ehpad/cout-d-un-hebergement-en-ehpad-en-2019

« En 2030, un tiers de la population française aura plus de soixante ans. Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

Pour Benjamin Zimmer, Directeur de la Silver Alliance : 

« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3  % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps  possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »  

L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.


En analysant chaque profil de senior, le coût du bien vieillir à domicile est de :

En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.

En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 704 € par mois pour les 65-75 ans (vs 695 € en 2023), soit + 1,01 % par rapport à 2023 ;
  • 912 € par mois pour les 75-85 ans (vs 885 € en 2023), soit + 3,05 % par rapport à 2023 ;
  • 2 165 € par mois pour les + 85 ans (vs 2070 € en 2023), soit + 4,59 % par rapport à 2023.

Plus précisément sur les postes de dépense :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transports (stables) restent un des principaux postes de dépenses avec des retraités encore très actifs suivis par les frais de mutuelle (+ 9 %) ; 
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépense, avec des tarifs de mutuelles en forte hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains autres services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives ou des offres liées à l’aménagement de la salle de bain.  Les tarifs de ces solutions évoluent peu grâce au 100 % santé et à de nouvelles aides comme la mise en place au 1ᵉʳ janvier 2024 de MaPrimeAdapt’.

Quelles aides de l’État sont présentes pour accompagner la dépendance ?

Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.

👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »

Focus sur les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé

  • Audition
  • Abonnements (téléphonie, vidéosurveillance)
  • Clubs et associations
  • Garde de nuit à domicile
  • Dépassement d’honoraires santé

Analyse des principales hausses sur une année

  • Mutuelle
  • Transport (essence)
  • Services à domicile (aide de jour, ménage, jardinage)
  • Livraison de repas à domicile
  • Emménagement / Déménagement

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2024

Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :

Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)

Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :

  • Entrée de gamme
  • Milieu de gamme
  • Haut de gamme

Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.

Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :

  • Optique : 3 ans
  • Appareil auditif : 4 ans
  • Matériel médical : 4 ans
  • Aménagement de salle de bain : 10 ans
  • Emménagement / déménagement : 10 ans
  • Téléphonie : 3 ans

Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

 

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.

[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein

[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)

À propos de la Silver Alliance

Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

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Lorsqu’un parent âgé perd facilement son chemin ou se met en danger pendant ses sorties, il peut s’avérer utile de surveiller ses déplacements afin de pouvoir le retrouver rapidement en cas de souci. Les dispositifs de géolocalisation sont dotés de cette fonctionnalité et permettent de suivre le senior en temps réel.
 

Principes de la géolocalisation

 La géolocalisation permet de suivre le proche âgé, de connaître en temps réel sa position exacte, mais également de mettre en place une alerte lorsqu’il sort d’un périmètre donné. Pour cela, il sera équipé d’un traceur avec GPS. Celui-ci est relié à une centrale d’assistance.
 
Le senior peut appuyer sur un bouton SOS s’il se perd, afin que ses proches ou le télé-assistant puissent l’orienter ou appeler les secours. Certains dispositifs de géolocalisation offrent même la possibilité de communiquer directement avec lui.
 
La géolocalisation représente une solution sécurisante pour les personnes seules qui ne disposent d’aucune aide à domicile. Elle prolonge l’autonomie et permet de se déplacer sans accompagnement.
 
Toutefois, elle ne doit pas être utilisée de manière systématique. Le senior concerné doit consentir au port de ce dispositif, ou au minimum en être informé. C’est une question d’éthique.

Quelles solutions de géolocalisation pour un proche âgé ? 

En fonction de ses activités et de ses capacités cognitives, un senior peut porter différents accessoires doté d’un traceur GPS.

La balise 

Il s’agit d’un petit objet à emporter avec soi, ou à coller sur un autre objet. Elle est reliée par satellite à une centrale, et comporte un bouton d’urgence en cas de problème d’orientation.
 
Certains opérateurs qui proposent aujourd’hui ce dispositif revendiquent une couverture mondiale. Elle est donc utilisable partout, même à l’étranger.
Relativement discrète, la balise peut être placée dans un sac ou une poche, mais elle a justement l’inconvénient d’être trop petite. De ce fait, la personne âgée oublie plus facilement de la porter.

La montre

C’est une solution efficace et discrète. La GPS est intégrée à une montre, qui peut également comporter d’autres fonctionnalités connectées :
  •  appel téléphonique ;
  •  détecteur de chute ;
  •  podomètre ;
  •  etc.
 
Elle est plus appréciée, car elle s’apparente à un accessoire ordinaire et a donc moins d’impact sur le moral du porteur.
 
De plus, elle permet de communiquer avec la personne âgée en cas de besoin, et s’oublie moins facilement puisqu’on a l’habitude d’avoir sa montre sur soi.
Pour éviter tout inconfort, il faut veiller à choisir un modèle léger et ergonomique, que l’utilisateur pourra manier avec facilité.

Le téléphone portable

Solution idéale pour les seniors qui restent relativement actifs, le téléphone avec GPS s’utilise comme n’importe quel portable classique, mais comporte le traceur GPS et le bouton d’urgence pour la géolocalisation.
 
Cet appareil est réservé aux personnes en pleine possession de leurs facultés, et qui ne souffrent pas de trouble de mémoire. En effet, dès que le portable est laissé à un endroit, le GPS n’est plus d’aucune utilité, puisque la personne tracée se trouve séparée du matériel de tracking.
 
Ainsi, le portable de géolocalisation est surtout utilisé à la demande d’un senior qui souhaite être rassuré en cas de problème d’orientation.

La ceinture 

Cette solution de géolocalisation est réservée aux personnes âgées présentant des troubles cognitifs. Placée en-dessous des vêtements, la ceinture dispose aussi d’un bouton d’appel au secours. Elle convient aux seniors souffrant de la maladie d’Alzheimer, par exemple.
 
Grâce à ce système, l’aide à domicile peut surveiller plus facilement la personne dont elle a la charge. De plus, la ceinture comporte une option de verrouillage qui empêche la personne âgée de l’enlever, ce qui réduit les risques de perte.
 
En revanche, il est impossible d’entrer en contact ou de parler avec le porteur du GPS, puisqu’il n’y a aucune transmission, ni de micro comme c’est le cas avec les montres et les portables.

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La chute représente le premier danger pour les personnes âgées qui vivent seules chez elles. En plus du risque de blessure grave, une chute impacte négativement le mental. La téléassistance favorise le maintien à domicile des seniors en assurant la sécurité et en rassurant leurs proches. Découvrons le fonctionnement de cette solution simple, efficace et conviviale.

 

Comprendre le principe de la téléassistance

 

Le principe de la téléassistance est de permettre aux personnes âgées de contacter une plateforme téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en cas de malaise ou d’impossibilité de se relever après une chute. En fonction du type de contrat conclu et de l’urgence de la situation, le téléopérateur déclenche l’intervention nécessaire.


Le senior est équipé d’un bracelet ou d’un médaillon doté d’un bouton qui lui permet de contacter immédiatement la centrale d’appel. Discret, cet émetteur a l’allure d’un bijou, évitant à son porteur d’être stigmatisé s’il l’emmène dehors.

Sur certains modèles, il n’est même pas nécessaire de toucher à l’accessoire porté par le senior, notamment s’il se trouve en situation de dépendance. Des capteurs de mouvement détectent les chutes et préviennent immédiatement le centre ou les secours et les proches de la victime.


Grâce à un micro haut-parleur, la personne communique sans difficulté avec un téléopérateur, qui l’écoute avec bienveillance. Une fiche de renseignements permet à ce dernier de savoir exactement comment réagir, qui contacter, quelles sont les éventuelles recommandations médicales. En fonction de la gravité et du degré d’urgence, trois options s’offrent à lui :

  • prévenir les voisins ou les proches résidant aux alentours afin qu’ils aillent rassurer la personne qui a failli tomber ou a eu un léger malaise et a paniqué,
  • envoyer les secours (par exemple les pompiers ou le SAMU) si la personne ne répond pas, et les suivre tout au long de leur intervention,
  • mettre fin à l’alerte s’il s’agit d’une erreure

Choisir le meilleur contrat de téléassistance

L’offre dans le domaine de la téléassistance est large.

  • En fonction des besoins de l’utilisateur, la téléassistance peut être limitée à un usage à domicile avec une portée limitée à environ 100 mètres. Ceux qui souhaitent bénéficier d’une surveillance prise en charge à l’extérieur de leur lieu de résidence optent pour la téléassistance mobile basée sur les technologies GSM et GPS qui facilitent leur géolocalisation.
  • Les personnes malades choisissent généralement d’être mises en relation avec un plateau d’assistance médicalisée plutôt qu’un centre d’écoute classique ; ainsi, les médecins de garde prennent les dispositions nécessaires, et en attendant, prodiguent des conseils pratiques.
  • Une comparaison des offres de plusieurs acteurs s’impose pour bénéficier des prestations souhaitées au meilleur rapport qualité/prix. Certains abonnements se cantonnent au service de téléassistance, d’autres incluent directement l’installation du matériel au domicile du client et le support technique à distance ou la maintenance sur site. Pour ceux qui s’occupent eux-mêmes de l’installation, il suffit de brancher le boitier sur une prise secteur ou la ligne téléphonique fixe du logement ou de le connecter à la box internet et d’effectuer un test dans chacune des pièces de la maison ou de l’appartement. Au besoin, un agent de la centrale d’appel peut être appelé pour un accompagnement à distance.
  • Il est conseillé de prendre un contrat sans engagement de durée ni pénalités en cas de résiliation à tout moment afin d’éviter de continuer à payer inutilement alors que la personne âgée est décédée ou a été placée en établissement spécialisé.
  • La plupart des fournisseurs offrent une période d’essai gratuite, c’est l’occasion idéale de se familiariser avec la solution et vérifier son adéquation avec les besoins de l’abonné.
  • Concernant le financement, des aides existent, comme l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), à laquelle s’ajoute sous certaines conditions la participation de la mairie pour les frais d’installation ou d’abonnement.

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Avec l’âge ou à cause de problèmes de santé, monter ou descendre les escaliers peut devenir un véritable parcours du combattant. Le monte-escalier améliore le confort au quotidien et permet le maintien à domicile de l’utilisateur, en toute autonomie. Voici les critères clés de choix d’un tel produit.

 

Les critères de sélection d’un monte-escalier

 Le monte-escalier est un dispositif qui permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer entre deux niveaux de leur habitat sans effort. Il suffit de s’installer sur le siège électrique et d’appuyer sur un bouton pour monter ou descendre.
Différents modèles existent en fonction :
  • des caractéristiques de l’escalier : forme (droit, en colimaçon, avec un ou plusieurs tournants, à plateforme), pente, matériau, intérieur ou extérieur
  • du nombre d’étages
  • de l’emplacement prévu : mur ou rampe, présence d’un obstacle (devant une porte)
  • des contraintes spécifiques de l’utilisateur : corpulence et poids, éventuel handicap physique (rhumatismes aux mains), déplacement en fauteuil roulant
  • du design souhaité
  • des options requises
  • du budget et besoins en financement
  • de l’urgence de l’installation 
  • des services annexes recherchés : entretien, garantie.
Tous ces paramètres doivent être pris en compte pour déterminer le type de monte-escalier le plus approprié, offrant sécurité et confort, à un prix raisonnable.

Quelques conseils pour choisir et financer son monte-escalier

 L’étude de faisabilité par un technicien est indispensable, car les attentes du client peuvent ne pas correspondre à la réalité de son logement. Par exemple, il peut être nécessaire de poser au préalable un ou deux rails pour aborder les virages sans danger. De même, un fauteuil roulant requiert une plateforme. Cette analyse préalable est recommandée pour faire le meilleur choix et obtenir un devis plus précis, sans obligation d’achat.
 
Pour rassembler les informations concernant les offres des nombreux fournisseurs de monte-escaliers et les comparer, rien ne vaut une comparaison en ligne gratuite et sans engagement sur les sites spécialisés. Seuls s’affichent les devis des produits qui répondent aux critères spécifiés par l’acheteur. Ce dernier gagne un temps précieux, réalise des économies intéressantes sur le prix et bénéficie d’un service de qualité et de garanties fournies par des entreprises sérieuses.
 
L’acquisition et la pose d’un monte-escalier représentent un investissement non négligeable. Outre une mise en concurrence des devis, anticiper le financement est essentiel. La connaissance des conditions de financement des fournisseurs est importante, mais il est conseillé de contacter les organismes tels que l’ANAH (Agence National de l’Habitat), l’APA (Allocation Personnelle d’Autonomie) et SOLIHA (Solidaire pour l’Habitat). Ils accordent des aides destinées à améliorer l’accessibilité au logement.

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Bien qu’il puisse exister des exceptions, la vue baisse doucement avec l’âge. Elle est pourtant essentielle dans la vie de tous les jours. Voilà pourquoi il est primordial de prendre soin des yeux à tout âge. Concernant les personnes âgées, il existe diverses manières de les aider à garder une bonne vue, de prévenir les problèmes qui peuvent conduire à une baisse importante de l’acuité visuelle ou à la cécité.
 

Les effets de l’âge sur la vue

Comme tous les organes, les yeux peuvent également être affectés par la vieillesse. Les personnes qui n’ont pas de problèmes oculaires innés ou acquis pendant l’enfance et l’âge adulte peuvent commencer à avoir des problèmes de vue après 40 ans.
 
Les effets de l’âge sur la vue sont essentiellement dus au vieillissement des différentes parties qui composent les yeux. Les problèmes les plus courants sont la presbytie, la baisse générale et progressive de l’acuité visuelle, la sécheresse oculaire, la cataracte, la dégénérescence maculaire, l’intolérance ou la difficulté d’adaptation à la lumière ou de passer d’un milieu lumineux à un milieu sombre, etc. Si certains de ces soucis peuvent être réglés avec le port de lunettes ou l’utilisation de médicaments, d’autres peuvent nécessiter des prises en charge plus sérieuses comme la chirurgie. D’autres maladies peuvent également apparaitre et rendre aveugles comme le glaucome ; il peut être traité s’il est diagnostiqué à temps.

Les visites régulières chez l’ophtalmologue

Même sans problèmes de vue inquiétants, les personnes âgées, devraient consulter régulièrement un ophtalmologue. En principe, une visite annuelle est recommandée à partir de 60 ans. Et en cas de soucis, même entre deux rendez-vous, il est préférable de consulter sans attendre.
 
Le principal objectif des visites chez l’oculiste est la détection des problèmes existants en vue d’une prise en charge optimale. Elles permettront également de prévenir l’apparition de soucis surtout s’il existe des prédispositions ou des facteurs pouvant favoriser les problèmes visuels (le diabète par exemple) ou des antécédents familiaux de maladies qui peuvent être héréditaires. Certains opticiens proposent des visites à domicile pour les personnes à mobilité réduite et les seniors en perte d’autonomie. Mais concernant les consultations ophtalmologiques, le déplacement est souvent inévitable étant donné que les équipements utilisés par ce médecin sont difficiles à transporter.

Prendre soin de la vue avec l’alimentation

La santé des yeux passe également par le contenu de l’assiette. L’affirmation vaut également pour les personnes âgées. Un apport nutritionnel adapté permettra ainsi d’aider les seniors à prendre soin de leur vue. Quels sont les aliments à inclure dans le menu de nos aînés pour préserver leurs yeux ?
 
Les fruits et légumes riches en vitamines A, C et E, ceux riches en zinc, antioxydants, oméga 3 et lutéine sont à privilégier. Dans la mesure du possible, il est recommandé de varier leur alimentation tout en respectant les éventuelles contre-indications pour leur santé. Quoi qu’il en soit, le choix est plus que large : carottes, épinards, mâche, brocolis, mais également oranges, kiwis, mûres, fruits à chair jaune (papaye, mangues), noix, amandes, etc. Les poissons gras et le foie de veau combleront les besoins en protéines et en Oméga 3.
 
Dans certains cas, la prise de compléments alimentaires spécifiques peut être recommandée par les professionnels de la santé visuelle.
Les précautions et bonnes pratiques au quotidien
 
Un autre moyen d’aider les seniors à prendre soin de leur vie consiste à les conseiller et à les accompagner dans l’adoption de précautions et de bonnes pratiques dans la vie de tous les jours. Par exemple :
  • Porter des lunettes pour lire, regarder la télé ou tout type d’écran (téléphone, tablette, ordinateur, etc.) ;
  • Protéger les yeux du soleil et des UV avec le port d’accessoires adaptés (lunettes de soleil, chapeau, visière, etc.)
  • Savoir reposer ses yeux de temps en temps (ne pas rester trop longtemps devant les écrans) ;
  • Dormir suffisamment ;
  • Ne pas se frotter intempestivement les yeux ;
  • Faire des exercices si l’état de santé et les conditions physiques le permettent ;
  • Ne pas oublier les visites régulières chez l’opticien et consulter dès l’apparition de problèmes ;

Par le

La vue est un sens précieux que l’on doit préserver. Lire, jardiner, bricoler, échanger en visio avec ses proches ou encore conduire, une bonne vision est nécessaire pour profiter pleinement de sa retraite. Tout au long de la vie, les yeux sont sollicités et avec l’âge eux aussi, vieillissent. Ce vieillissement de l’œil peut engendrer des troubles de la vision plus ou moins graves qu’il faut surveiller.



Une vision défaillante peut avoir un impact direct sur le confort et la qualité de vie, et engendrer :
• Risque de chute
• Perte d’autonomie
• Entrave à la mobilité
• Isolement social
• Difficulté pour réaliser les activités manuelles et intellectuelles
• Impact sur le moral

Zoom sur les principaux troubles de la vue et sur les solutions pour les apaiser

• Cataracte
La cataracte est une des conséquences principales du vieillissement de l’œil que nous avons évoqué plus haut. Elle est dûe à une opacification du cristallin qui donne l’impression d’avoir un voile devant les yeux.

Les principaux symptômes de la cataracte sont :
• Chute progressive des acuités visuelles
• Vision floue
• Sensibilité au soleil
• Eblouissement

Pour traiter cette pathologie, il sera fortement recommandé de planifier une opération chirurgicale surtout si le trouble de la vision devient handicapant au quotidien. La chirurgie de la cataracte est aujourd’hui le traitement le plus pratiquée en France avec un taux de réussite de 95%. Si celui n’est pas concluant, l’usage d’équipements basse vision (loupe, verres filtrants …) sont recommandés.

• Glaucome

Le glaucome crée des dommages sur les nerfs optiques causés par une pression trop forte de l’œil. La vision est alors vivement altérée et peut tendre vers la cécité dans de rares cas.

Les principaux symptômes du glaucome sont :
• Réduction progressive et irréversible du champ de vision
• Perte de la vision périphérique
• Détérioration rapide de la vision
• Perception de halos colorés
• Pupilles demi dilatées avec œil rouge

Il existe deux types de glaucome : le glaucome à angles ouverts peut être soigné par un traitement médical sous forme de collyres. Pour le glaucome à angles fermés, il s’agit d’une urgence ophtalmologique et celui-ci nécessite une opération chirurgicale. Ces traitements ne permettent pas de retrouver les acuités visuelles perdues mais arrêtent l’évolution de la pathologie.

• DMLA
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge est une maladie dégénérative qui apparaît généralement après 50 ans qui attaque la zone centrale de la rétine appelée « la macula », qui joue un rôle essentiel sur la vision. En effet la macula transmet 90% des informations visuelles.

Les principaux symptômes de la DMLA sont :
• Baisse de l’acuité visuelle
• Déformation des formes
• Difficulté à reconnaitre les couleurs
• Apparition de tâches sombres dans le champ de vision centrale
• Sensibilité à la lumière

Définit sous deux formes : sèche et humide, il existe actuellement uniquement des traitements pour traiter la DMLA de forme humide. Néanmoins, à défaut de soigner la DMLA, de nombreux équipements et accessoires proposés par les opticiens permettent de limiter les effets indésirables de cette pathologie dont l’usage d’équipements basse vision (verres grossissants ou loupes) ou des verres correcteurs filtrants la lumière.

« Mieux vaut prévenir que guérir »

Nous connaissons tous ce proverbe qui fait de la prévention une solution face à la difficulté ou au problème rencontré.


Au-delà des troubles visuels, une correction non traitée ou un équipement optique non adapté peut altérer ou endommager la vue.
Il est recommandé de contrôler sa vue régulièrement chez un ophtalmologiste.

• Pour les – de 16 ans : visite tous les ans
• Entre 16 ans et 42 ans : visite tous les 3 à 5 ans
• A partir de 42 ans : visite tous les 2 à 3 ans
• Pour les plus de 65 ans : visite au moins tous les 2 ans

En complément d’une visite chez l’ophtalmologiste et une fois l’obtention d’une ordonnance, vous pouvez faire appel à l’opticien. Il est disposé à réaliser un dépistage visuel et une vérification des acuités visuelles, à adapter les corrections en cas d’évolution de votre vue et faire un état des lieux de vos lunettes pour s’assurer que votre confort visuel soit optimal.

Bien voir pour mieux vivre

Les délais d’attente chez un médecin spécialiste, le manque de temps, la perte d’autonomie ou de mobilité donnent lieu au non-recours aux soins de santé et peuvent mettre en danger la santé visuelle.

40% des personnes âgées de plus de 78 ans ne portent pas de lunettes adaptées à leur vue.(1)

« Pour que chacun accède à la santé visuelle sans se déplacer » telle est la raison d’être de la société Les Opticiens Mobiles.

Les Opticiens Mobiles est le premier réseau national d’opticiens spécialisés pour intervenir sur les lieux de vie et de travail des personnes actives comme des personnes fragiles.

Que vous soyez à domicile, en résidences services pour seniors, en EHPAD, votre Opticien Mobile se déplace sur rendez-vous.

Un opticien à domicile, comment ça marche ?

1. Prise de rendez-vous avec l’Opticien Mobile le plus proche de chez vous
2. Un Opticien Mobile de proximité se déplace à domicile avec le matériel professionnel et un large choix de montures.
3. Vérification systématique des acuités visuelles sur la base de votre ordonnance et adaptation en cas d’évolution de la vue(2).
4. Conseils personnalisés sur le choix de votre équipement en adéquation avec vos besoins.
5. Après validation du devis, votre paire de lunettes est confectionnée en France dans l’atelier Les Opticiens Mobiles
6. Livraison de vos lunettes chez vous par l’Opticien Mobile qui assure l’ajustage et valide la conformité de l’équipement.

Certifiée NF « Services aux personnes à domicile » par l’AFNOR, la société Les Opticiens Mobiles vous garantit un service sérieux et fiable dans la prise en charge de la santé visuelle à domicile.

Pour bénéficier d’un bilan visuel à domicile, contactez Les Opticiens Mobiles au 04 82 90 49 82 ou sur www.lesopticiensmobiles.com



(1) Etude INSERM, Nov 2018
(2) Suivant la réglementation en vigueur