Bien vieillir - Combien ça coûte de bien vieillir à domicile ?

La France compte plus de 15 millions de retraités (source Assurance retraite au 31/12/2023) et plus de 92 % d’entre eux souhaitent vieillir chez eux. Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et la Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.

Pour l'édition 2024, les variations de tarifs de 19 produits et services, tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance, ont été analysées pour établir le coût du bien vieillir chez soi, en dehors des dépenses contraintes (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et la Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, plus de 200 devis ont été analysés.

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15 124 € par an, soit 1 260 € par mois (+ 3,65 % en 1 an)

C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés.

À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].

[1]https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0324A/AN/254.pdf

[2]https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-dans-un-ehpad/comprendre-les-prix-en-ehpad/cout-d-un-hebergement-en-ehpad-en-2019

« En 2030, un tiers de la population française aura plus de soixante ans. Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

Pour Benjamin Zimmer, Directeur de la Silver Alliance : 

« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3  % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps  possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »  

L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.


En analysant chaque profil de senior, le coût du bien vieillir à domicile est de :

En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.

En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 704 € par mois pour les 65-75 ans (vs 695 € en 2023), soit + 1,01 % par rapport à 2023 ;
  • 912 € par mois pour les 75-85 ans (vs 885 € en 2023), soit + 3,05 % par rapport à 2023 ;
  • 2 165 € par mois pour les + 85 ans (vs 2070 € en 2023), soit + 4,59 % par rapport à 2023.

Plus précisément sur les postes de dépense :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transports (stables) restent un des principaux postes de dépenses avec des retraités encore très actifs suivis par les frais de mutuelle (+ 9 %) ; 
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépense, avec des tarifs de mutuelles en forte hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains autres services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives ou des offres liées à l’aménagement de la salle de bain.  Les tarifs de ces solutions évoluent peu grâce au 100 % santé et à de nouvelles aides comme la mise en place au 1ᵉʳ janvier 2024 de MaPrimeAdapt’.

Quelles aides de l’État sont présentes pour accompagner la dépendance ?

Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.

👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »

Focus sur les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé

  • Audition
  • Abonnements (téléphonie, vidéosurveillance)
  • Clubs et associations
  • Garde de nuit à domicile
  • Dépassement d’honoraires santé

Analyse des principales hausses sur une année

  • Mutuelle
  • Transport (essence)
  • Services à domicile (aide de jour, ménage, jardinage)
  • Livraison de repas à domicile
  • Emménagement / Déménagement

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2024

Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :

Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)

Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :

  • Entrée de gamme
  • Milieu de gamme
  • Haut de gamme

Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.

Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :

  • Optique : 3 ans
  • Appareil auditif : 4 ans
  • Matériel médical : 4 ans
  • Aménagement de salle de bain : 10 ans
  • Emménagement / déménagement : 10 ans
  • Téléphonie : 3 ans

Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

 

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.

[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein

[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)

À propos de la Silver Alliance

Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

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Les points d’informations locaux sont également appelés points d’information locaux dédiés aux personnes âgées ou encore centres locaux d'information et de coordination gérontologique (CLIC). Il s’agit de structures locales mises en place au niveau des départements et destinées à l’information et à l’accompagnement des seniors et de leurs proches dans le cadre de l’amélioration de l’assistance aux personnes âgées dans leur vie quotidienne. À noter qu’ils sont généralement gérés par les Centres communaux d’action sociale (CCAS).
 

À quoi servent les points d’information locaux ?

Les services des CLIC s’adressent aux personnes âgées qui souhaitent un accompagnement personnalisé dans leur vie de tous les jours, notamment à celles qui commencent à perdre leur autonomie. L’un des principaux objectifs de la mise en place de ces structures est d’optimiser le maintien à domicile des personnes âgées, tout en leur fournissant toute l’aide dont ils ont besoin au quotidien pour assurer leur bien-être moral, leur santé physique et leur confort.
 
Les proches des seniors qui ont besoin d’une assistance supplémentaire peuvent également se rapprocher des points d’information locaux. Ils y bénéficieront de conseils qui permettront de mieux organiser la vie de leurs parents âgés.

Les principales missions des points d’information locaux

Les points d’information locaux se présentent comme un guichet unique auprès duquel sont disponibles toutes les informations et tous les conseils relatifs aux démarches à accomplir en vue de venir en aide aux personnes âgées en perte d’autonomie. Si l’objectif est de permettre le maintien à domicile, dans certains cas, les conseillers peuvent préconiser l’intégration des personnes concernées au sein d’un établissement spécialisé adapté à son état.
Quoi qu’il en soit, les missions des CLIC incluent en résumé :
  • L’évaluation des besoins des personnes âgées (financiers, juridiques, médicaux, etc.) ;
  • La présentation des structures et des services destinés aux personnes âgées disponibles dans tout le territoire (services d’aide ou de soins infirmiers à domicile, EHPAD, accueils de jour ou temporaires, etc.) ;
  • L’aide à la réalisation des démarches pour l’obtention d’aides financières (APA ou allocation personnalisée d’autonomie, aide financière pour l’aménagement du logement par exemple) ;
  • L’organisation du planning des différents intervenants médicaux et sociaux dans l’assistance à la personne âgée ;
  • La définition des solutions les mieux adaptées aux besoins de chaque personne âgée à prendre en charge ;
  • La mise en place de services et activités qui peuvent aider les seniors à garder leur indépendance et à ne pas s’isoler (ateliers nutrition, mémoire, équilibre, loisirs divers, etc.) ;
  • Le conseil en cas de besoin de mise sous protection juridique.
Il est utile de préciser ici qu’en tant que lieu d’information, les CLIC sont également accessibles aux professionnels de la gérontologie et des professionnels dont les métiers consistent à prendre en charge les personnes âgées.

Une structure d’accompagnement personnalisé

Les points d’information locaux ont pour mission d’accueillir les personnes âgées ou leurs proches à la recherche d’informations et de solutions pour assurer aux seniors en perte d’autonomie une meilleure qualité de vie. Ce sont également des lieux d’écoute et de soutien.
 
En fonction de la taille de la zone qu’elles prennent en charge, le personnel de ces structures comprend au moins une personne dont le rôle sera d’identifier les besoins de chaque senior dont le cas lui est soumis, et de prodiguer des recommandations s’y rapportant. Un ou plusieurs coordonnateurs officient également au sein du centre ; leur rôle étant d’organiser des plans d’action de prise en charge des seniors par les intervenants sociaux et médicaux requis par sa situation.
 
Quand recourir aux CLIC ? Vous pouvez vous rapprocher d’un point d’information local avant de décider comment vous pouvez assurer la qualité de vie de vos proches âgés et en perte d’autonomie. Des solutions diverses vous seront proposées en fonction des besoins de la personne concernée et vous bénéficierez notamment d’une assistance personnalisée dans les différentes démarches nécessaires à leur mise en place.

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Ménage, repassage, livraison de repas à domicile… Les services à la personne sont essentiels pour de nombreux foyers, séniors et personnes handicapées. Si des aides existent pour financer une partie de ces prestations, choisir entre embaucher directement un intervenant ou recourir à une entreprise prestataire n’est pas toujours évident. Coût, gestion, fiscalité : quelle solution privilégier ?
 

Entreprise de prestation spécialisée dans les services à la personne

 
Les services à la personne rassemblent un large panel d’intervenants chargés d’assurer différentes prestations — ménage, jardinage, garde d’enfants, etc. — auprès des particuliers.
 
Chez les séniors et les personnes en situation de perte d’autonomie, ces professionnels fournissent une assistance dans les actes quotidiens et sont, de fait, indispensables.
 
De nombreux organismes, associations et entreprises privées sont spécialisés dans les services à la personne. Moyennant finance, ces structures prennent en charge les tâches et travaux domestiques dans les conditions fixées par le contrat de prestation.
 
En recourant à un prestataire externe, le client n’a pas à se charger de recruter la personne qui effectuera la prestation ni à gérer les aspects administratif, salarial et social liés à son recrutement. Une souplesse accrue qui fait toute la différence avec le statut de particulier-employeur.
 
En effet, dans cette configuration, vous payez pour une prestation auprès d’un organisme de services à la personne, lequel va placer l’un de ses salariés chez vous, rédiger son contrat de travail, établir ses bulletins de paie ou encore gérer ses jours de congé.
 

Salarier directement un intervenant

 
Sinon, vous avez la possibilité de recruter directement un intervenant qui assurera le service à votre domicile.
 
Cette formule n’est cependant pas dépourvue de contraintes, car en la choisissant, vous devenez un particulier-employeur.
 
Comme n’importe quel employeur, vous êtes tenu à des obligations juridiques multiples. Cela inclut de déclarer votre employé, s’acquitter des charges sociales à l’Urssaf, fournir un bulletin de salaire, gérer la fin de son contrat de travail.
 
En revanche, employer en direct un salarié peut revenir moins cher comparativement à un prestataire pour certaines activités, notamment la garde d’enfants et l’assistance aux séniors.
 
Il faut savoir que les aides de l’État sont plus importantes sur ces types de services à la personne, d’autant que vous pouvez bénéficier de crédits d’impôt qui allègeront encore plus la facture.
 
Rappelons qu’une partie des dépenses engagées dans le cadre de services à la personne ouvre droit à un crédit d’impôt. Celui-ci est égal à 50 % des dépenses effectivement supportées, retenues dans une limite annuelle de 12 000 euros (voir sur le site Impots.gouv.fr). 
 

Comment choisir ?

 
Avant de choisir l’une ou l’autre formule, prenez le temps de bien les analyser, mais surtout de vous renseigner sur les aides sociales et fiscales auxquelles vous pouvez prétendre.
 
Sachez par ailleurs qu’il existe une troisième option, hybride, qui permet de combiner les avantages des deux formules : le mode mandataire.
 
Moyennant le paiement de frais de gestion, vous faites appel à un organisme pour assurer certaines tâches (recrutement, embauche, établissement des bulletins de paie…), mais vous demeurez légalement l’employeur de l’intervenant.
En ce qui concerne le règlement de la prestation, plusieurs options s’offrent à vous :
  • le Chèque Emploi Service Universel ;
  • le virement bancaire ;
  • le chèque bancaire.
 
Le Chèque Emploi Service Universel, abrégé Cesu, est une offre simplifiée pour déclarer facilement la rémunération de votre salarié à domicile pour des activités de services à la personne comme le ménage, le repassage ou la garde d’enfants.
 
Il est octroyé à certains particuliers par leur employeur ou leur comité d’entreprise et peut servir à régler un employé en direct ou la facture d’un prestataire externe.

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Dans l’éventualité d’un reconfinement, les particuliers qui ont recours à des services à la personne peuvent continuer à recevoir leurs salariés à domicile, entres autres leur femme de ménage. Les deux parties doivent cependant respecter les règles sanitaires, et l’employeur doit établir un justificatif de déplacement professionnel.
 

Services à domicile autorisés sous conditions

 
Les personnes qui ont l’habitude de faire appel à une femme de ménage sont autorisées à les accueillir durant les périodes de restriction. En effet, d’après un décret publié le 3 novembre 2020 au Journal officiel, les services aux personnes à domicile peuvent maintenir leur activité. Sont ainsi concernés :
  • les gardes d’enfant,
  • les professionnels chargés de l’entretien du logement (jardinage, bricolage),
  • les aides aux personnes âgées ou handicapées,
  • les enseignants qui assurent un soutien scolaire,
  • les prestataires indépendants d’assistance informatique et administrative, et plus largement, tous ceux dont les métiers figurent à l’article D.7231-1 du Code du travail.
Bien entendu, la personne testée positive au Covid-19 ou qui est placée en isolement doit renoncer à toute intervention à son domicile pendant cette période. Les personnes en situation de handicap ou de dépendance sont tenues de convenir avec leur médecin des modalités de leur accompagnement durant la mise à l’isolement.
 
La Fédération des particuliers employeurs (Fepem) souligne d’ailleurs qu’en cas de contamination d’un salarié à qui son employeur malade a demandé de venir sans l’informer de son état de santé, ce dernier peut être tenu pour responsable. En attendant la reprise des services, la rémunération du travailleur à domicile doit être maintenue.
 
Dans tous les cas, les deux parties doivent être très vigilantes quant au respect des gestes barrières. Ce dernier est tenu de mettre des masques en quantité suffisante et du gel hydroalcoolique à disposition des premiers qui se rendent chez lui. Si la femme de ménage est salariée d’une société, celle-ci lui procure parfois une blouse et d’autres équipements de protection. Pour en savoir plus, un guide des bonnes pratiques est disponible sur le site de la Fepem.
 

Les solutions pour éviter de payer un employé qui ne travaille pas durant cette période

 
Si en revanche, c’est l’employé qui refuse de venir travailler par peur d’être infecté alors qu’il ne peut exercer de droit de retrait, l’employeur particulier est dispensé du paiement de son salaire. Et dans l’éventualité de la maladie du salarié, dûment constatée par un médecin qui lui a prescrit un arrêt, l’assurance maladie et l’IRCEM prévoyance se chargent (sous conditions) de lui verser des indemnités, libérant ainsi l’employeur de ses obligations.
 
À l’exception de ces situations, pour éviter de continuer à payer une femme de ménage à domicile alors qu’il veut se passer temporairement de ses services, l’employeur peut recourir au chômage partiel. Grâce au dispositif exceptionnel, le salarié continue à recevoir une partie de son salaire correspondant au minimum à 80 % du montant net des heures non effectuées sans descendre en dessous du montant horaire minimal fixé par la convention collective. Les sommes payées sont ensuite restituées à l’employeur par le biais du chèque emploi service universel (CESU). Il s’agit pour le Fepem d’une alternative efficace à la rupture ou à la suspension du contrat, extrêmement dommageable pour le travailleur.
 
Dans le cas où ce dernier n’est pas employé directement par le particulier, mais par une entreprise de services, le client désireux d’interrompre la prestation pendant le reconfinement n’a qu’à informer son prestataire de sa décision. Suivant son niveau d’activité, il appartient à cet employeur de mettre ou non son employé au chômage partiel. Dans ce cas, le salarié est payé normalement, et l’État rembourse la société. Pendant toute cette période, le client n’est pas facturé et n’a pas à s’acquitter de pénalités. À la reprise des prestations, il devrait retrouver la même femme de ménage.

 

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En France, 900 000 sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, mais au total, 3 millions de personnes sont concernées, car les proches aidants sont également impactés par la situation. À un stade léger et modéré, il est possible d’engager une aide à domicile spécialisée dans l’accompagnement des patients et de leur famille.
 

Pourquoi faire appel à un auxiliaire de vie spécialiste de la maladie d’Alzheimer ?

 
Avec l’âge, le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée augmente. Chez les personnes de plus de 75 ans, la prévalence est de 14,2 % et en 2020, près d’un quart de la population des 65 ans et plus est touché. Autre donnée importante, 60 % des malades continuent à vivre chez eux.
 
Or, cette pathologie se traduit par des comportements auxquels l’entourage ne sait pas forcément réagir. Les pertes de mémoire sont les symptômes les plus courants, auxquels s’ajoutent les épisodes de mutisme, l’agressivité, la désorientation dans le temps et dans l’espace ainsi que d’autres actes irrationnels. De plus, ce soutien physique et psychologique permanent épuise les proches et les empêche de poursuivre leurs propres activités normalement.
 
C’est pour ces raisons que de nombreuses familles choisissent de faire appel à des auxiliaires de vie titulaires d’un diplôme et possédant une expérience probante en matière de soin au quotidien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Au cours de leur formation, ces professionnels ont suivi des stages en EPHAD, qui leur ont donné l’occasion de s’occuper de seniors souffrant de la pathologie à des degrés différents et qui présentent des signes très variables. Ils sont ainsi en mesure d’offrir des prestations adaptées au contexte familial et à la situation personnelle du malade.

Les nombreux domaines d’intervention de l’aide à domicile

 La prise en charge proposée par l’aide à domicile de la personne âgée souffrant de la maladie d’Alzheimer doit être définie après une évaluation approfondie de ses besoins. Celle-ci est généralement effectuée avec la famille, le médecin traitant et les éventuels autres intervenants comme une infirmière, un kinésithérapeute, un psychomotricien, un ergothérapeute…
 
Selon les cas, les tâches de l’auxiliaire de vie peuvent varier sensiblement. Elle est potentiellement amenée à aider la personne âgée malade à se lever et à se coucher, à faire sa toilette, à choisir ses vêtements et s’habiller, à s’alimenter et se déplacer dans son logement. Les courses, la préparation des repas, le ménage, la lessive, l’accompagnement à la promenade ou pour des sorties à l’extérieur (rendez-vous chez le médecin par exemple) sont également susceptibles de figurer sur la liste. Et en l’absence d’infirmière, la surveillance de la prise de médicaments peut être incluse.
 
Mais il faut également protéger le malade de ses propres actes risqués (fugues), le rassurer, et plus largement, lui permettre de rester le plus autonome possible et répondre à ses besoins affectifs.

Financer l’aide à domicile pour les seniors atteints de la maladie d’Alzheimer

 L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) couvre l’intégralité ou une partie des charges permettant le maintien à domicile du patient. Pour en bénéficier, ce dernier doit avoir au moins 60 ans, résider sur le territoire français de manière stable et régulière et être classé aux niveaux 1, 2, 3 ou 4 de la grille AGGIR en termes de perte d’autonomie.
 
Le montant de l’aide est plafonné en fonction du taux d’incapacité, mais elle est cumulable avec d’autres dispositifs comme la prestation de compensation du handicap (PCH), l’aide à domicile, la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP).
 
Il peut également s’avérer intéressant de solliciter sa caisse de retraite complémentaire et son organisme de mutuelle pour obtenir une aide.

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Ménage, jardinage, petits travaux de bricolage... Les personnes âgées de plus de 60 ans peuvent prétendre à diverses aides pour financer les travaux ménagers dont ils ont besoin. Les allocations dépendent de la situation du senior et peuvent être soumises à des conditions de revenus ou non.
 

1 - L’aide ménagère

 L’aide ménagère est spécifiquement dédiée aux tâches ménagères quotidiennes. Elle est attribuée par le département, ou à défaut, par la Caisse de retraite.
 
Elle sert à rémunérer l’aide à domicile, c’est-à-dire la personne qui accomplit les tâches pour aider le senior au quotidien : préparation du repas, ménage, lessive, etc. La présence de l’aide chez lui ne doit pas dépasser 30 heures par mois.
 Elle est réservée aux personnes de plus de 65 ans ayant des difficultés à exécuter ces tâches, et dont les ressources mensuelles sont inférieures à 906,81 € (personne seule) ou 1 407,82 € (couple) en 2020. Elle n’est pas cumulable avec l’APA.
 
Pour bénéficier de ce coup de pouce financier, il faut effectuer une demande auprès de la mairie. Dans le cas où le senior ne remplit pas toutes les conditions d’âge et de ressources requises, mais qu’il a besoin de cette allocation, il peut effectuer une demande auprès de son organisme de retraite.
 
Les caisses de retraite peuvent parfois verser cette aide, elles sont habilitées à déterminer les modalités et les conditions d’attribution le cas échéant.

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2 - Allocation personnalisée d’autonomie (APA)

Cette aide sert à payer les dépenses nécessaires pour maintenir à domicile une personne âgée en perte d’autonomie. Cela inclut notamment les tâches ménagères (repas, ménage, entretien du linge), ainsi que l’aide à la toilette. Elle est versée par les services du département.
 
L’attribution de l’APA est réservée aux personnes âgées de plus de 60 ans, et relevant des Gir 1, 2, 3, et 4 selon la grille Aggir, qui sert à déterminer le degré de perte d’autonomie.
 
Cette évaluation est effectuée à domicile par un professionnel de l’équipe médico-sociale du département une fois que la demande d’APA a été envoyée avec un dossier complet.
 
L’APA n’est pas soumise à une condition de revenus, et le montant mensuel maximum est de 1 747,58 € pour les personnes avec une très grande perte d’autonomie (Gir 1).

3 - La prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP) 

La PCRTP est une aide pour les actes de la vie quotidienne, réservée aux personnes et seniors souffrant d’incapacité permanente à la suite d’un accident du travail ou une maladie professionnelle.
 
C’est le médecin-conseil de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) qui évalue cette incapacité en déterminant le nombre d’actes pour lesquels la personne a besoin d’assistance.
 
La PCRTP est accordée dans le cas où la personne est incapable de réaliser au moins trois des actes concernés.
 
Le montant de l’aide peut aller jusqu’à 1 687,90 € par mois pour les personnes souffrant de troubles neuropsychiques sévères, lorsque ces troubles présentent un danger pour elles-mêmes et pour autrui.

3 - L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)

l'ASPA représente un complément de revenus pour les seniors retraités disposant de faibles ressources. Elle n’est pas spécifiquement dédiée à l’aide ménagère, mais peut servir à rémunérer une aide à domicile.
 
D’ailleurs, elle n’est pas cumulable avec l’aide ménagère. L’Aspa est délivrée par le même organisme qui verse la retraite de la personne concernée.
 
L’aide est réservée aux personnes de plus de 65 ans, dont les revenus ne dépassent pas 10 881,75 € par an ou 906,81 € par mois, .
 
Pour les veuves de guerre, le plafond de revenus éligible est de 20 893,51 € par an. Attention, les conditions ne sont pas les mêmes en France métropolitaine et en DOM-TOM, il faut se renseigner auprès de sa caisse de retraite.