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Pour optimiser la performance de son contrat d’assurance-vie, un épargnant peut se tourner vers des supports plus rentables. En plus des unités de compte, certains assureurs proposent aujourd’hui des fonds « euro-croissance ».

Unités de compte et fonds « euro-croissance » : quels avantages pour l’épargnant ?

La performance d’un contrat d’assurance-vie repose principalement sur la diversification des supports d’investissement.

Un contrat multisupports (fonds en euros, fonds « euro-croissance » et unités de compte) propose évidemment un rendement plus important qu’une assurance-vie monosupport (fonds en euro)

Les fonds « euro-croissance » sont par ailleurs plus rentables que les fonds en euros classiques puisqu’une partie des fonds peut être investie dans des actifs à risque, présentant un rendement plus élevé. Les unités de compte ne présentent pas forcément les mêmes garanties que l’euro-croissance, mais elles ont des avantages non négligeables si l’intention de l’épargnant est de faire fructifier ses avoirs.

Points forts des fonds « euro-croissance » par rapport aux unités de comptes

Le fonctionnement d’un fonds « euro-croissance » est plus que complexe, difficile à assimiler pour les non-initiés. Ce type de fonds est en effet composé de deux provisions dont l’une représente la sécurité puisqu’elle assure la garantie du capital (provision mathématique exprimée en euros) et l’autre le risque puisqu’elle s’expose à la fluctuation du marché pour booster le rendement (provision de diversification exprimée en part).
Bien que la garantie du capital offerte par les fonds « euro-croissance » peut ne pas être totale comme tel est le cas pour les fonds en euros classiques, elle apporte tout de même une sécurité que les supports en unités de compte ne proposent pas.

Il faut préciser que l’épargne investie dans l’euro-croissance doit être conservée pendant au moins 8 ans pour que le capital soit garanti. Ce placement à long terme est autant favorable aux épargnants qu’aux assureurs. En effet, les assurés peuvent optimiser la rentabilité de leurs contrats tout en évitant les risques. Les assureurs quant à eux profitent d’une plus grande marge de manœuvre dans la gestion de leurs actifs leur permettant par la même occasion de protéger les épargnes de leurs clients.

Concernant les unités de compte, le capital investi n’est pas garanti, exposant ainsi l’épargnant à un risque élevé puisque le rendement dépend de l’évolution du marché.

Points forts des unités de compte par rapport aux fonds « euro-croissance »

Presque toutes, voire toutes, les compagnies d’assurance actuellement sur le marché de l’assurance-vie proposent des contrats multisupports. Les épargnants ont à leur disposition des supports d’investissement très variés (actions, obligations, fonds de placement, etc.). Les fonds « euro-croissance » quant à eux ne bénéficient pas de cette visibilité puisque le nombre d’assureurs proposant des fonds diversifiés reste moindre. La complexité du mécanisme y est certainement pour beaucoup.
En termes de rachat, les assurés sont décisionnaires lorsqu’il s’agit des unités de compte. Alors qu’en cas de rachat avant la durée de détention contractuelle de 8 ans pour les fonds « euro-croissance », l’épargnant ne peut pas bénéficier de la garantie en capital.