Bien vieillir - Combien ça coûte de bien vieillir à domicile ?

La France compte plus de 15 millions de retraités (source Assurance retraite au 31/12/2023) et plus de 92 % d’entre eux souhaitent vieillir chez eux. Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et la Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.

Pour l'édition 2024, les variations de tarifs de 19 produits et services, tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance, ont été analysées pour établir le coût du bien vieillir chez soi, en dehors des dépenses contraintes (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et la Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, plus de 200 devis ont été analysés.

Séniors en activité ou aidants d'un parent âgé ?

Découvrez nos solutions d'aide pour bien vieillir à domicile

En savoir plus

 

15 124 € par an, soit 1 260 € par mois (+ 3,65 % en 1 an)

C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés.

À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].

[1]https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0324A/AN/254.pdf

[2]https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-dans-un-ehpad/comprendre-les-prix-en-ehpad/cout-d-un-hebergement-en-ehpad-en-2019

« En 2030, un tiers de la population française aura plus de soixante ans. Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

Pour Benjamin Zimmer, Directeur de la Silver Alliance : 

« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3  % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps  possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »  

L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.


En analysant chaque profil de senior, le coût du bien vieillir à domicile est de :

En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.

En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 704 € par mois pour les 65-75 ans (vs 695 € en 2023), soit + 1,01 % par rapport à 2023 ;
  • 912 € par mois pour les 75-85 ans (vs 885 € en 2023), soit + 3,05 % par rapport à 2023 ;
  • 2 165 € par mois pour les + 85 ans (vs 2070 € en 2023), soit + 4,59 % par rapport à 2023.

Plus précisément sur les postes de dépense :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transports (stables) restent un des principaux postes de dépenses avec des retraités encore très actifs suivis par les frais de mutuelle (+ 9 %) ; 
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépense, avec des tarifs de mutuelles en forte hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains autres services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives ou des offres liées à l’aménagement de la salle de bain.  Les tarifs de ces solutions évoluent peu grâce au 100 % santé et à de nouvelles aides comme la mise en place au 1ᵉʳ janvier 2024 de MaPrimeAdapt’.

Quelles aides de l’État sont présentes pour accompagner la dépendance ?

Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.

👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »

Focus sur les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé

  • Audition
  • Abonnements (téléphonie, vidéosurveillance)
  • Clubs et associations
  • Garde de nuit à domicile
  • Dépassement d’honoraires santé

Analyse des principales hausses sur une année

  • Mutuelle
  • Transport (essence)
  • Services à domicile (aide de jour, ménage, jardinage)
  • Livraison de repas à domicile
  • Emménagement / Déménagement

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2024

Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :

Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)

Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :

  • Entrée de gamme
  • Milieu de gamme
  • Haut de gamme

Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.

Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :

  • Optique : 3 ans
  • Appareil auditif : 4 ans
  • Matériel médical : 4 ans
  • Aménagement de salle de bain : 10 ans
  • Emménagement / déménagement : 10 ans
  • Téléphonie : 3 ans

Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

 

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.

[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein

[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)

À propos de la Silver Alliance

Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

Séniors en activité ou aidants d'un parent âgé ?

Découvrez nos solutions d'aide pour bien vieillir à domicile

En savoir plus

 

Par le

Conçues pour faire face aux cas d’incontinence, les protections anatomiques sont indispensables pour le quotidien de millions de personnes. Ces couches de protection absorbent les fuites et contiennent les odeurs pour permettre de continuer à mener une vie normale. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les protections anatomiques : leurs caractéristiques, leur efficacité ou encore leur prise en charge.
 

Comprendre l’incontinence 

Le sujet reste encore tabou, pourtant l’incontinence touche plus de 4 millions de Français, sans distinction d’âge ni de sexe. L’incontinence urinaire est la perte involontaire des urines par l’urètre.
 
Ce phénomène, difficile à vivre, a de multiples causes :
  • des suites d’un accouchement difficile ;
  • augmentation du volume de la prostate chez l’homme ;
  • après toute intervention chirurgicale de l’abdomen ou du petit bassin ;
  • consécutive à une maladie neurologique…
Hormis les causes médicales, différents facteurs favorisent l’incontinence urinaire :
  • absence d’activité physique ;
  • surpoids et obésité ;
  • consommation excessive d’alcool, de tabac et de caféine ; 
Chez les personnes âgées, l’incontinence provient d’un affaiblissement des muscles de la vessie et des sphincters. Il s’agit d’un effet normal du vieillissement.
 
Une personne souffrant d’incontinence ressent un besoin irrépressible d’uriner, sans que la vessie soit nécessairement remplie. Le réflexe de la miction est enclenché trop tôt et peut être favorisé par certaines situations, comme un fou rire ou une frayeur.
 
Des traitements médicamenteux existent pour soulager l’incontinence urinaire de vessie, mais pas pour les autres formes de ce handicap (IUE par cervico-cystoptose/hypermobilité urétrale ou par insuffisance sphinctérienne, IU mixte).
 
Dans tous les cas, l’utilisation de protections anatomiques est incontournable pour gérer les désagréments quotidiens causés par l’incontinence urinaire. 

Les protections anatomiques contre les fuites urinaires

Parce qu’elles peuvent survenir à tout moment, les fuites urinaires peuvent rapidement mettre dans l’embarras la personne qui en souffre. Porter une protection adaptée, en l’occurrence des protections anatomiques, est donc vivement recommandée.
 
Les protections anatomiques absorbent efficacement les odeurs et l’humidité afin de favoriser l’hygiène au quotidien, la discrétion, mais aussi le confort de la personne qui les porte.
 
Elles sont déclinées en plusieurs modèles et formats. Chez l’homme, ces protections ont généralement une forme incurvée qui s’adapte à l’anatomie masculine. Elles se portent avec des sous-vêtements masculins et une bande adhésive les maintient en place.
 
Pour leur part, les modèles féminins de protections anatomiques sont particulièrement variés. Des protège-slips pour les fuites urinaires très légères aux serviettes absorbantes, en passant par les systèmes combinant protection anatomique et slip de maintien : à chaque cas d’incontinence correspond une solution bien définie.

Protections anatomiques : quid des aides financières ?

Il existe des allocations et prestations destinées à diminuer la charge liée à l’achat de protections urinaires, au premier chef desquelles l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile.
 
Cette aide permet de financer les besoins d’une personne de plus de 60 ans qui souhaite rester à son domicile malgré une perte d’autonomie. La perte d’autonomie se mesure à l’aide de la grille Aggir, laquelle définit 6 degrés de perte d’autonomie : Gir 1 correspondant à la perte d’autonomie la plus forte, Gir 6 la plus faible. Le montant de l’APA dépend du niveau de perte d’autonomie de la personne et de ses revenus.
 
Par ailleurs, il est également possible de bénéficier d’une prise en charge sur une partie du coût des protections grâce à la PCH (prestation de compensation du handicap) pour les personnes qui y sont éligibles.
 
Cette allocation s’adresse aux moins de 60 ans et donc aux personnes qui ne peuvent pas toucher l’APA, ainsi qu’aux plus de 60 ans qui sont toujours en activité. La prestation de compensation du handicap et l’allocation personnalisée d’autonomie ne sont en revanche pas cumulables.

Par le

L’entretien d’un jardin implique d’éliminer les mauvaises herbes qui prolifèrent facilement. Liseron, Chiendent, Prêle… ces espèces envahissantes ont la peau dure et sont la bête noire de bien des jardiniers. Comment lutter efficacement contre les mauvaises herbes ? À qui faire appel ? Voici nos conseils pratiques !
 

Les mauvaises herbes, c’est quoi ?

 
Vous avez décidé de vous mettre au vert et d’entretenir votre jardin/potager ? Sachez qu’il vous sera utile de connaître les mauvaises herbes qui peuvent empêcher vos plantes ou légumes de s’épanouir. Ces espèces particulièrement tenaces s’infiltrent partout et ont tendance à pousser là où on ne les attend pas : sur le rebord d’une fenêtre, entre les interstices d’une allée.
 
Pour éradiquer les mauvaises herbes et éviter qu’elles ne resurgissent, vous devez avant tout les identifier, ou du moins savoir reconnaitre les plus courantes.
En la matière, on citera entre autres :
  • le liseron, une plante agressive, dont les tiges s’enroulent et étouffent les végétaux fragiles ;
  • le chiendent qui a la particularité de produire de nombreux rhizomes à la pointe très dure ;
  • le plantain et ses larges rosettes.
Connaître l’espèce indésirable dans votre jardin vous permettra de trouver plus facilement la méthode d’éradication adaptée tout en favorisant la bonne pousse de vos plantes/légumes.
 

 

Désherbage : traitement chimique ou biologique ?

 Dans un contexte où les préoccupations écologiques sont plus que jamais d’actualité, adopter une méthode de désherbage écologique constitue l’approche la plus responsable.
 
Aujourd’hui, il est tout à fait possible d’obtenir de bons résultats avec des traitements bio ou autres méthodes non chimiques même sur des surfaces de culture importante.
 
À l’échelle d’un jardin ou d’un potager, l’efficacité des techniques de désherbage écologiques n’est plus à prouver.
En voici quelques-unes :
  • Utilisez un désherbant biologique à base de plante de pélargonium ;
  • L’association du vinaigre et du bicarbonate constitue une excellente alternative aux traitements chimiques de type glyphosate ;
  • Le paillage et le film biodégradable seront idéalement indiqués pour le potager, car ils limitent les possibilités d’envahissement ;
  • Le faux semis : il s’agit d’une méthode classique qui consiste à préparer le sol quelques semaines avant semis ou plantation, provoquant la germination des mauvaises herbes, qu’il vous suffit alors d’éliminer.

Existe-t-il des solutions préventives ?

 Désherber est une tâche fastidieuse, mais indispensable pour avoir un beau jardin. A défaut de pouvoir s’en affranchir, vous pouvez néanmoins réduire la fréquence grâce à quelques astuces.
 
Commencez tout d’abord par fertiliser le sol avec de l’engrais riche en azote, puis arrosez pour faciliter la pénétration des éléments nutritifs dans le sol. Une fois nourri, le sol permettra aux plantes et légumes de pousser plus librement que les mauvaises herbes.
 
Autre méthode préventive : le paillage des massifs. Cette technique consiste à recouvrir le sol de paillage minéral ou végétal afin de priver les mauvaises herbes de lumière. Écorce de pin, billes d’argile, copeaux de bois… vous n’aurez que l’embarras du choix !

Travaux de jardinage : ai-je droit à des aides de l’État ?

Confier l’entretien du jardin à un professionnel ouvre droit à des aides financières et particulièrement un crédit d’impôt pour les travaux de jardinage. Un crédit d’impôt « travaux de jardinage » peut réduire la facture, vous permettant ainsi de continuer à entretenir votre jardin.
 
Par ailleurs, dans le cadre du CESU (Chèque Emploi Service Universel), il vous est possible de salarier directement un jardinier et de le rémunérer via ce dispositif.
Autre solution : recourir à un organisme public ou privé agréé « Service à la personne » qui se chargera de recruter et gérer le jardinier à votre place, moyennant une rémunération mensuelle.

 

Par le

À l’instar des autres travaux confiés à un salarié à domicile, le coût du jardinage peut faire l’objet d’aides et de crédit d’impôt. Découvrez quelles sont les conditions requises et les démarches à effectuer pour en bénéficier.

Les travaux de jardinage éligibles au crédit d’impôt

En principe, les services à la personne fournis par un salarié à domicile sont éligibles au crédit d’impôt. Ils incluent toutes les prestations d’aide à domicile qui ne nécessitent pas de qualification particulière : repassage, petit bricolage, commissions et aide à la préparation du repas, etc. Les petits travaux de jardinage simples font partie de ces prestations d’aide à domicile, par exemple :

  • le débroussaillage ;
  • le taillage des haies ou des arbustes ;
  • la tondaison de la pelouse ;
  • le ramassage des légumes ou des fruits ;
  • la préparation du potager ;
  • l’enlèvement des feuilles mortes.

Cependant, les travaux complexes, qui doivent être accomplis par un jardinier professionnel, ne sont pas considérés comme un service à domicile. Ainsi, dans le cas où vous souhaitez créer un parc paysager, ou obtenir des prestations agricoles, un spécialiste doit s’en charger, et sa prestation ne sera pas assimilée à de l’aide à domicile.

Travaux de jardinage et crédit d’impôt : comment ça marche ?

Le crédit d’impôt est une réduction pratiquée sur l’impôt à payer. Dans le cas où le montant du crédit d’impôt est supérieur à celui de l’impôt lui-même, le contribuable pourra bénéficier d’un remboursement.

Le crédit d’impôt accordé pour le jardinage représente 50 % de la rémunération de l’aide à domicile qui a effectué les travaux. Par exemple, si vous avez versé au total 100 € de salaire et de cotisation sociale, 50 € pourront être déduits sur vos impôts dus, c’est-à-dire que vous paierez 50 € en moins sur vos prochains impôts sur les revenus. Le crédit d’impôt est plafonné à 5000 € par an.

Comptez entre 15€ et 30€ en moyenne de l'heure selon les prestataires, avec le crédit d'impôt. 

Pour bénéficier de ce crédit d’impôt, il faut remplir les conditions suivantes :

  • être résident en France, notamment sur le plan fiscal ;
  • embaucher un salarié à domicile recruté directement, via une association ou par l’intermédiaire d’une entreprise agréée ;
  • disposer de tous les justificatifs nécessaires concernant la rémunération du salarié à domicile pour les travaux de jardinage (factures, bulletins de salaire, CESU déclaratif).

Vous devez ensuite déclarer les dépenses réelles de jardinage sur le formulaire 2042 RICI. Dans le cas où vous ne pouvez pas fournir les justificatifs des dépenses, vous ne serez pas en mesure de bénéficier de la réduction d’impôt. Et si vous bénéficiez déjà d’aides pour les travaux à domicile, leur montant sera pris en compte, et viendra réduire les dépenses considérées pour le crédit d’impôt.

Les autres aides pour les travaux réalisés dans le jardin

Les personnes habitant un logement construit depuis plus de deux ans peuvent bénéficier d’un taux de TVA réduit pour les travaux de rénovation. Par exemple, si vous engagez un artisan pour installer une allée éclairée ou une clôture dans votre jardin, la TVA appliquée sera de 10 % au lieu des 20 % habituels. De même, si vous abattez ou élaguez des arbres en vue de travaux de rénovation, vous pouvez bénéficier de ce taux avantageux. Toutefois, la prestation doit être effectuée par un professionnel, qui se charge à la fois de la main-d’œuvre et des fournitures.

Pour les seniors, il est possible d’utiliser une partie de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) pour financer les travaux de jardinage ou d’entretien du logement (intérieur et extérieur). En général, cette aide départementale est directement versée aux bénéficiaires maintenus à domicile. Les seniors peuvent également obtenir d’autres aides au niveau du département ou de la caisse de retraite pour les services à domicile, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’organisme concerné.

 --> Vous avez un besoin d'aide au jardinage ? Notre Partenaire O2 vous accompagne

Par le

Les chèques emploi service universel ou CESU permettent de déclarer en toute simplicité un salarié d’aide à domicile, ainsi que sa rémunération. Une solution idéale qui dispense les personnes âgées d’effectuer des démarches administratives éreintantes.
 

Les services concernés par le CESU

Le CESU est un dispositif de déclaration à l’usage des particuliers qui emploient un salarié pour des services d’aide à domicile. Plusieurs activités sont concernées, notamment :
  • la préparation des repas et des commissions, du ménage, du repassage ;
  • l’entretien de la maison, les petits travaux de bricolage et jardinage ;
  • l’assistance aux personnes âgées (sauf soins médicaux) ;
  • l’accompagnement d’une personne âgée ou handicapée.
Le CESU peut être utilisé pour des services ponctuels ou réguliers. Grâce à ce dispositif, le particulier employeur remplit en une seule fois toutes ses obligations, c’est-à-dire la déclaration de salaire à l’Urssaf et le calcul des cotisations sociales. Il n’a pas besoin d’établir un bulletin de salaire. Il peut même être dispensé d’établir un contrat de travail si le salarié à domicile travaille pour lui pour moins de 8h par semaine et à raison de 4 semaines d’affilée – ou moins – par an.

Comment déclarer et payer les services d’aide à domicile avec le CESU ?

 
Pour effectuer la déclaration CESU, le particulier employeur a le choix entre le « papier » et la déclaration en ligne.
 
Il doit d’abord effectuer son adhésion par Internet au centre national du Cesu. Il pourra ensuite se procurer le CESU déclaratif papier auprès du Centre national du CESU. La rémunération doit être majorée de 10 %, somme qui représente les congés payés.
 
Pour ceux qui préfèrent recourir à une procédure dématérialisé, ils doivent se rendre sur la page d’accueil du CESU-Urssaf, et suivre les indications pour la création d’un compte, qui servira pour effectuer les déclarations. Une fois la démarche effectuée, le montant des cotisations sociales à payer – et donc le montant total à prélever – sera immédiatement accessible. Par la suite, le bulletin de salaire est automatiquement envoyé au salarié au lendemain de la déclaration.
 
Pour le paiement, Le CESU peut se charger du prélèvement bancaire, et envoie à chaque fois un relevé détaillé. Ainsi, le compte de l’employeur doit toujours être dûment approvisionné, autrement il risque de subir des pénalités de retard.

 

CESU déclaratif et CESU préfinancé, quelle différence ? 

Différent du CESU déclaratif, le CESU préfinancé est un moyen de paiement permettant de rémunérer les services d’un salarié à domicile. Il s’agit de titres préfinancés par un employeur, un comité d’entreprise ou une collectivité territoriale. Le montant est prédéfini, et le particulier employeur qui bénéficie de ce CESU préfinancé peut le combiner avec d’autres moyens de paiement.
 
Si, par exemple, vous disposez d’un CESU préfinancé de 50 € par mois, et que le salaire de votre aide à domicile est de 100 € sur un mois, vous pouvez payer votre salarié en même temps à l’aide de ce titre CESU et d’un virement bancaire. Le paiement par CESU préfinancé est effectué à partir de chèques CESU. Le salarié chargé d’aide à domicile pourra alors l’encaisser auprès du Centre de remboursement CESU. Concernant la déclaration de salaire, le particulier pourra toujours l’effectuer par le biais du CESU déclaratif.
 

Quelques exceptions à connaître

Il convient de noter que certaines prestations réalisées à domicile ne peuvent être déclarées dans le cadre du CESU, à savoir :
  • les travaux de rénovation ;
  • les services d’une assistante maternelle agréée.
De même, si l’assistance d’un garde-malade est éligible au CESU, ce n’est pas le cas des soins de nature médicale. Enfin, les personnes handicapées peuvent déclarer par CESU la promenade et le soin de leur animal de compagnie, à l’exception du toilettage et des soins vétérinaires.
 

 

 

Par le

 

Une aide à domicile est un confort non négligeable dans le quotidien de bon nombre d'entre vous. Enfants à garder, jardin à entretenir, ménage, repassage… Ne vous en privez pas, car vous avez droit à un crédit d'impôt ! Quels sont les métiers concernés par ce dispositif ? À combien peut s’élever ce crédit d’impôt ? Quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier de cet avantage fiscal ? Explications.

Qui est concerné et pour quels emplois ?

Tout le monde a droit au crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile. Salarié, demandeur d'emploi, retraité, propriétaire, locataire... peu importe votre statut, vous êtes éligible au crédit d'impôt.

La règle ?

  • que votre domiciliation fiscale se trouve en France ;
  • que le salarié exerce son activité à votre domicile.

Les emplois concernés doivent rentrer dans le cadre des activités d’aide à domicile et/ou d’aide ménagère dont la liste est détaillée dans l’article D7232-1 du Code de travail.

À combien peut s’élever le crédit d’impôt ?

Ce montant correspond à 50 % du montant total des salaires payés sur l’année dans la limite de 12 000 €.

 

Bon à savoir

Depuis janvier 2022, les particuliers employant un salarié à domicile peuvent bénéficier d'un service d'avance immédiate de crédit d'impôt s'ils ont recours à l'emploi direct d'un salarié à domicile. (source economie.gouv)

Ce plafond peut être majoré de 1 500 € dans la limite de 15 000 € si :

  • il y a un enfant à charge (la majoration descend à 750 € s’il s’agit d’une garde alternée) ;
  • l’employeur est âgé de plus de 65 ans (la majoration peut être multipliée par le nombre de personnes ayant plus de 65 ans dans le foyer fiscal) ;
  • l’employeur a des ascendants âgés de plus de 65 ans (1 500 € par ascendant).

Le plafond de 15 000 € peut également être majoré à 18 000 € dans le cas d’une première demande et à 20 000 € s’il y a une personne invalide ou bénéficiaire du complément d’allocation d’éducation spéciale de l’enfant handicapé au domicile.

À noter que les dépenses ne peuvent pas dépasser :

  • 3 000 € par an pour une assistance informatique ;
  • 500 € par an pour des travaux de bricolage de deux heures maximum ;
  • 5 000 € par an pour du jardinage.
Bon à savoir

À partir de 2023, le plafond de dépenses annuel "frais de garde d'enfants" est de 3 500 € soit 1750 € maximum de crédit d'impôt.

Quelles sont les démarches à entreprendre ?

Il suffit de reporter le montant des dépenses sur sa déclaration d’impôts (formulaire n° 2042 RICI) en déduisant les aides reçues pour cet emploi.

Les types d'exemple d'aide à domicile ouvrant droit à un crédit d'impôt 

Retraite.com a noué un partenariat avec O2, N°1 en France de l'aide à domicile pour vous aider à vous accompagner dans vos démarches.

L’un de vos proches rencontre des difficultés pour accomplir certains gestes du quotidien ? Nos auxiliaires de vie diplômés et/ou expérimentés de O2 les accompagnent à leur rythme, en tenant compte de leurs attentes, mais aussi de leurs possibilités et de leurs difficultés.

Quelles sont les missions qui peuvent être prises en compte pour une aide à domicile ouvrant droit à un crédit d'impôts ? 

- AIDER AUX ACTES DU QUOTIDIEN :

  • lever et coucher ;
  • habillage et déshabillage ;
  • toilette ;
  • élimination.

- AIDER POUR LES COURSES ET LES REPAS

  • se charger des courses ou aider à les faire ;
  • préparer les repas ou aider à les préparer ;
  • aider à la prise des repas.

- AIDER POUR L'ENTRETIEN DU DOMICILE

  • nettoyer et aérer le domicile ;
  • entretenir le linge ;
  • repasser le linge.

- ACCOMPAGNER À LA VIE SOCIALE

  • assurer une compagnie, rompre l'isolement ;
  • accompagner au bras pour les promenades ;
  • accompagner en voiture pour les sorties ;
  • aider à la prise de rendez-vous.

- ACCOMPAGNER À LA GESTION DES ANIMAUX

  • nourrir l'animal ;
  • changer la litière ;
  • accompagner au bras pour le promener.

 --> Faire une demande d'information sans engagement