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Les futurs retraités du secteur privé doivent s’attendre à une hausse de leurs cotisations aux régimes complémentaires sans pour autant espérer des points de retraite supplémentaires. La fusion des deux régimes AGIRC et ARRCO va en effet apporter de nombreux changements qui vont impacter sur le pouvoir d’achat des salariés.
La fusion dès le 1er janvier 2019 des régimes complémentaires Agirc et Arrco résulte de la réforme votée en 2015. La mise en place d’un régime unique pour la retraite complémentaire des salariés du secteur privé n’est pas sans conséquence puisque l’uniformisation des règles va inévitablement modifier de nombreux points dont le niveau de cotisations des assurés. En effet, il faut s’attendre à une perte de pouvoir d’achat chez les cotisants puisqu’ils vont devoir payer plus sans obtenir des points de retraite supplémentaires.
En premier lieu, la fusion des deux régimes complémentaires (Agirc pour les cadres et Arrco pour les non-cadres) va entraîner une augmentation du taux d’appel. Pour rappel, le taux d’appel est un prélèvement supplémentaire que les régimes complémentaires effectuent afin d’assurer leur bon fonctionnent et couvrir certains de leurs besoins tels que la gestion courante ou la réduction du déficit. L’assuré doit ainsi s’acquitter d’un certain montant pour lequel il n’obtient pas de points de retraite. Depuis le 1er janvier 1995, ce taux d’appel est de 125% pour les deux régimes contre 110% (Arrco) et 103% (Agirc) en 1982. A partir du 1er janvier 2019, il sera de 127%, soit 27 points n’ouvrant pas de droit à la retraite pour l’assuré.
En second lieu, de la fusion des deux régimes va résulter une nouvelle répartition des taux de cotisation en ce qui concerne la tranche B Agirc (salaires entre 3 311 euros et 13 244 euros). Jusqu’alors, un cadre et un non-cadre percevant le même salaire n’ont pas le même taux de cotisation puisqu’ils sont affiliés à deux régimes différents. Le régime unique Agirc-Arrco apporte quelques ajustements pour l’uniformisation des règles. Ainsi, le taux de cotisation employé va passer de 38% à 40% tandis que le taux de cotisation employeur de 62% à 60%.
Enfin, de nouveaux dispositifs vont également impacter sur le niveau de cotisation des salariés du privé. En effet, la réforme des régimes complémentaires amène l’instauration de la Contribution d’Equilibre Technique ou CET et de la Contribution d’Equilibre Général ou CEG. Au taux de 0,35%, la CET concerne surtout les salariés dont les revenus dépassent les 3 331 euros mensuels. Quant à la CEG, elle va financer les charges générées par le passage à la retraite entre 62 et 67 ans.
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Sujet majeur de l’actualité, la dépendance est devenue, au fil des années un enjeu de taille. Pour permettre aux personnes concernées d’améliorer leurs conditions de vie, la mobilisation doit être collective et publique (discussions sur le 5ème risque, lancement d’une grande consultation publique...). Les organisations privées, à commencer par les assureurs, ont également leur rôle à jouer.
C’est dans cette dynamique que PRÉVOIR, spécialiste de la protection des personnes, a développé sa nouvelle campagne de sensibilisation du grand public, autour d’une conviction : Pour rester chez soi, le plus longtemps possible, il faut anticiper et être accompagné.
D'illeurs, près de 9 Français sur 10 (87%) préfèrent rester à domicile en cas de dépendance (enquete Ifop-Adhap-services) : « Outre le bien-être et la liberté de rester dans son environnement familier, le maintien à domicile a deux atouts majeurs : la conservation de repères et de liens sociaux, ce qui est mieux pour l’équilibre de la personne, et aussi des frais de prise en charge moins importants qu’en établissement, ce qui n’est pas neutre pour une clientèle à revenus modestes. » précise Annie Dillard, Directrice marketing et communication de PRÉVOIR.
Troubles de la mémoire, douleurs articulaires, vision altérée, etc.: les symptômes liés à une perte d’autonomie sont nombreux et plus ou moins handicapants selon les personnes, leur ressenti personnel ou leur situation (seul ou en couple, entouré ou isolé, en milieu rural ou urbain...).
Un point essentiel à relever : il faut réagir vite pour ne pas faire d’une difficulté liée à l’âge le point de départ de l’isolement ou d’une dépendance plus importante. C’est pourquoi, il faut anticiper la perte d’autonomie liée au vieillissement et être accompagné à chaque étape.
C’est tout l’enjeu de la campagne de sensibilisation de PRÉVOIR, notamment articulée autour de solutions concrètes et pragmatiques :