Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

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Emmanuel Macron veut augmenter le taux forfaitaire applicable aux revenus du capital à 30 % pour les contrats d’assurance-vie à partir de 150 000 euros. Ce « flat-tax » concernera tous les revenus du capital, incluant les prélèvements sociaux.

Assurance-vie : une fiscalité plus lourde avec le président Macron

Emmanuel Macron élu président de la République Française le 7 mai dernier a l’intention d’appliquer une taxe de l’ordre de 30 % sur les contrats d’assurance-vie à partir de 150 000 euros. Il s’agit d’un taux forfaitaire destiné à tous les revenus du capital comme les intérêts, les plus-values sur action, les dividendes, etc.

Une mesure qui a fait l’objet d’un assouplissement

Aujourd’hui, les intérêts de l’assurance-vie sont imposés à hauteur de 23 % à l’issue des 8 années de détention. Cette nouvelle mesure, dévoilée en février 2017, aura donc des conséquences non négligeables sur les finances des particuliers. Un récent sondage réalisé par Ipsos pour le compte de la Fédération française de l’Assurance (FFA) a permis de savoir que 77 % des personnes interrogées sont contre ce dispositif.

Emmanuel Macron, a ainsi décidé d’effectuer quelques modifications assouplissantes : d’abord, la « flat tax » ne sera applicable qu’aux nouvelles souscriptions. Les primes qui ont déjà été versées ne seront plus taxables parce que cette mesure n’est pas rétroactive. Cette taxe forfaitaire de 30 % ne concernera que les personnes qui ont investi plus de 150 000 euros en assurance-vie. Par ailleurs, il faut bien comprendre que le seuil de 150 000 euros sera appliqué par personne et non pas par contrat.

Un risque politique qui préoccupe les assureurs à l’international

À l’issue du premier tour des présidentielles françaises, les programmes des deux candidats qui devaient s’affronter au 2e tour effrayent les professionnels de l’assurance à juste titre. Les clients étaient nombreux à parler de leurs appréhensions après avoir pris connaissance des projets d’Emmanuel Macron (taxe plus élevée) et de Marine Le Pen (sortie de l’Euro) : en effet, les détenteurs de contrats d’assurance-vie se retrouvent pénalisés, quelle que soit l’issue des élections, d’après un expert.

Les acteurs de l’assurance à l’international sont très préoccupés par les risques politiques encourus par les clients détenteurs d’un contrat d’assurance-vie. Certains ont déclaré qu’il était inutile d’essayer de répartir les versements sur plusieurs contrats pour dépasser ce seuil et échapper ainsi à la mesure. Entre la publication des résultats du premier tour et le second tour, le marché été totalement gelé. Les personnes concernées ont attendu l’issue des élections pour réagir afin d’être certaines de prendre une décision judicieuse.

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La pension des femmes demeure toujours inférieure à celle des hommes. D’après les chiffres de l’INSEE, cet écart entre la pension des hommes et des femmes a cependant tendance à diminuer au fil des années.

Les femmes perçoivent toujours une pension de retraite plus faible par rapport aux hommes

La pension de retraite des femmes a toujours été plus faible à cause d’une carrière interrompue par les congés de maternité et les périodes d’arrêts ou de temps partiel pour l’éducation des enfants. Par ailleurs, la gent féminine n’a pu accéder à des postes à responsabilité que beaucoup plus tard et touche un salaire moins élevé ; ce qui explique le montant moyen de leur retraite qui reste basse par rapport à celui des hommes.

Un écart du montant de la pension retraite de 42 % selon l’INSEE

Les résultats d’une enquête récente réalisée par l’INSEE ont permis de savoir que l’écart entre la pension des hommes et des femmes est de 42 %. La pension moyenne de droit directe moyenne des femmes s’élevait à 891 euros en 2014 : lorsque ce montant est comparé au minimum vieillesse qui était de 800 euros et à la pension moyenne des hommes qui était de 1 543 euros, l’écart est estimé à 42 %.

Un écart qui diminue cependant au fil du temps

Au fil des générations, l’écart entre la pension moyenne des femmes et celle des hommes diminue. En effet, les femmes perçoivent une retraite plus confortable parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à travailler et parce qu’elles bénéficient de certains droits familiaux au titre de la maternité et de l’éducation des enfants.

Les femmes âgées de 85 ans et plus recevaient une pension moyenne de 730 euros par mois en 2014 (52 % de moins par rapport aux hommes), ce chiffre était de 1 058 euros pour celles âgées de 65 ans à 69 ans (un écart de 34 % par rapport à la retraite des hommes).

La diminution de cet écart s’explique aussi par la pension de réversion et par la majoration accordée aux femmes ayant trois enfants et plus. Si ces nouveaux paramètres sont pris en compte, la pension moyenne des femmes était de 1 202 euros en 2014 et l’écart est de 26 % par rapport à celle des hommes qui était de 1 617 euros.

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Si l’employeur propose à un employé à l’approche de la retraite de signer une rupture conventionnelle de son contrat, que doit-il faire pour ne pas être lésé ? Quelques informations sur la signature de rupture conventionnelle.

Si la date de la retraite d’un salarié s’approche et que l’employeur lui propose de signer une rupture conventionnelle de son contrat, il devrait d’abord faire le point sur sa situation avant de s'engager. En effet, il n’est pas obligé d’accepter cette offre.

L’âge idéal pour signer une rupture conventionnelle

La signature prématurée d’une rupture conventionnelle peut exposer le salarié au risque de ne pas toucher de revenus jusqu’à son départ en retraite. Il est vrai que la rupture conventionnelle permet de percevoir des allocations de chômage dans le cadre de l’aide au retour à l’emploi (ARE), si l’assuré ne remplit pas encore les conditions requises (âge et durée d’assurance) pour liquider ses droits à taux plein.

 

Rappellons que la durée d’indemnisation se calcule de la manière suivante : un jour de travail permet de bénéficier d’un jour d’indemnisation, dans la limite de trois ans pour un salarié âgé d’au moins 50 ans lors de la signature de la rupture conventionnelle du contrat de travail.

Comme l’âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans, un senior âgé de 59 ans ne devrait plus être exposé aux risques de se retrouver sans revenus en signant une rupture conventionnelle de contrat de travail. Toutefois, il faudra quand même étudier certains points avant de s’engager.

Des changements qui risquent de changer la donne

Il ne faut surtout pas oublier que les modalités d’indemnisations chômage sont susceptibles de changer en 2017 ou plus tard. En effet, cette révision aurait dû être effectuée le 1er juillet 2016, mais les négociations entreprises par les partenaires sociaux n’ont pas abouti et les règles prévues par la convention sur l’assurance chômage qui date du 14 mai 2014 sont toujours applicables, jusqu’à nouvel ordre.

Ainsi, les seniors âgés de 59 ans qui signent une rupture conventionnelle en 2017 ne sont pas certains de toucher des indemnités de chômage jusqu’à la date de départ à la retraite. Plus les assurés se rapprochent de leurs 62 ans, plus ce risque s’amoindrit.

Ne bénéficie-t-on pas d’allocations de chômage jusqu’à la retraite à taux plein ?

Les allocations de chômage ne sont pas toujours maintenues jusqu’à ce que l’assuré puisse percevoir une pension à taux plein. Les allocations de chômage touchées à l’âge de 62 ans sont versées jusqu’à la fin des droits à indemnisation de l’assuré. Si les droits à indemnisation expirent et qu’il ne peut pas encore prétendre à une retraite à taux plein, Pôle emploi peut continuer à lui verser des indemnités, mais il faut qu’il remplisse les conditions suivantes :
  • il doit être bénéficiaire de l’ARE depuis au moins 12 mois ;
  • il doit avoir été salarié pendant au moins 12 ans (incluant une année continue ou bien deux années discontinues au cours des cinq dernières années d’activités) ;
  • il doit disposer d’un minimum de 100 trimestres.
Voici un autre élément qu’il ne faut pas oublier au moment de définir la date de la rupture conventionnelle : le différé de 180 jours ne permet pas de valider un trimestre de retraite. Si l’assuré ne valide pas de 4 trimestres au cours de l’année de la signature de la rupture conventionnelle de son contrat, l’âge auquel il pourra bénéficier d’une retraite sans abattement peut être repoussé.

Quelles sont les indemnités qui lui sont accordées ?

L’assuré qui a signé une rupture conventionnelle bénéficie d’une indemnité de rupture de contrat. Le montant de cette allocation est calculé comme dans le cas d’un licenciement. La plupart du temps, l’entreprise accorde une indemnité de licenciement plus intéressante, mais dans le cas contraire, le montant minimum est déterminé par le Code du travail.

Il est fortement recommandé de négocier davantage en évoquant la durée de la période pendant laquelle aucun revenu ne sera perçu (à compter de l’expiration du contrat de travail et le début de l’indemnisation).

ATTENTION : Lorsque l’indemnité de rupture accordée est plus élevée que le montant fixé par le Code du travail, le versement des allocations peut être différé de six mois au maximum. Le différé se calcule en divisant par 90 le surplus d’indemnités par rapport au montant fixé par le Code du travail.

Par exemple, si la convention collective de l’entreprise indique un mois de salaire par année d’ancienneté, voici le calcul du différé pour un assuré percevant un salaire brut de 2500 euros et justifiant de 10 ans d’ancienneté : (2500 x 10) – 6 000 / 90 = 211,11 jours ramenés à 180 jours.

Lors de la négociation, il faut également tenir compte des éventuelles pertes enregistrées sur les pensions, si les droits ne sont pas liquidés à taux plein.

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Le président Emmanuel Macron prévoit de lancer 6 principaux projets sur la retraite. Son programme concerne notamment les petites retraites, l'alignement de tous les systèmes, la retraite des indépendants et celle des fonctionnaires.

Les projets retraite du président Emmanuel Macron

Le programme retraite très détaillé, présenté par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle a séduit un grand nombre de Français. Le nouveau président, élu le 7 mai dernier, parle actuellement d’une réforme du système de retraite. Découvrez les grandes lignes des changements qu’il prévoit d’entreprendre en 6 points.

Une aide accordée aux retraités modestes

Le premier projet prévoit une augmentation de l’Allocation de Solidarité aux personnes âgées (ASPA), ou du minimum vieillesse. Actuellement fixé à 803,20 euros pour une personne qui vit seule, ce montant sera porté à plus 900 euros.

L’âge légal de départ n’augmentera plus

Le président Emmanuel Macron ne prévoit plus de changer l’âge légal de départ : il sera maintenu à 62 ans. Cependant, tout le monde pourra choisir l’âge auquel il liquidera ses droits. Il faut préciser que la durée de cotisation restera également telle qu’elle est pour chaque génération.

Le RSI va disparaitre

Le Régime Social des Indépendants (RSI) n’existera plus : cette décision est motivée par les grandes difficultés rencontrées par les affiliés du régime (artisans, commerçants et industriels). Ces assurés cotiseront désormais au régime général, mais un guichet spécial sera ouvert pour s’occuper d’eux.

Création d’un système universel de retraites

La mise en place d’un système universel de retraite est sans doute le plus grand projet du nouveau président afin d’instaurer un dispositif plus juste, plus transparent et plus fiable. Lorsqu’un assuré cotise un euro, il bénéficiera des mêmes droits, quel que soit son statut. Ainsi, les modalités de calcul de la retraite des salariés, des indépendants et des fonctionnaires seront les mêmes. Attention, il faut comprendre que si les règles sont similaires, les taux de cotisation ou les conditions d’âge pourraient être différents à cause des spécificités des domaines d’activités.

Une réforme progressive qui s'échelonnera sur une période de 10 ans

Avant de commencer la réforme, le président s’accorde un temps pour consulter les partenaires sociaux et pour élaborer un projet de loi. Ainsi, la réforme prévue ne débutera qu’au cours de la prochaine législature, soit en 2022. Si les seniors qui partiront à la retraite dans moins de cinq ans ne sont pas concernés par ces changements, la réforme sera opérée de manière progressive pour les autres et elle prendra à peu près une décennie.

Un compte individuel de retraite pour chaque assuré

Les cotisations de retraite de base et complémentaires, versées au titre des revenus ou attribuées au titre de la solidarité, seront regroupées sur un compte individuel. Une revalorisation annuelle sur la base de la croissance des salaires est prévue.

Lorsque l’assuré demande la liquidation de ses droits, ses cotisations seront converties en une pension de retraite grâce à l’utilisation d’un coefficient de conversion qui variera selon l’âge et l’année de naissance.

Par ailleurs, les actifs affiliés pourront consulter, à n’importe quel moment, tous les droits qu’ils ont cumulés au cours de leur carrière et le montant de leur pension via une application téléchargeable sur Smartphone et un site web dédié.

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Un parcours enfant est disponible dans l’offre d’assurance-vie en ligne de Yomoni. Yomoni Kids va permettre aux enfants d’épargner plus facilement et de bénéficier d’un meilleur rendement.

YOMONI KIDS, un parcours pour enfants intégré dans l’offre digitale de YOMONI

YOMONI, le site spécialisé dans l’épargne digitale, propose désormais YOMONI KIDS, un parcours enfant accessible dans l’offre d’assurance-vie en ligne à partir de 1000 euros. Cette initiative va permettre aux enfants et à leurs parents de profiter d’un produit adapté à leur besoin. Cette nouvelle offre a été présentée en mars 2017, une année après l’ouverture du service de gestion sous mandat de PEA et de compte titre.

Épargne de long terme : diversifier ses placements pour optimiser le rendement

Les hauts responsables de YOMONI ont décidé d’innover après avoir constaté la situation actuelle : même si les taux de rendement sont très faibles (en dessous de l’inflation), le livret A demeure le premier produit suggéré par les conseillers bancaires pour les jeunes enfants. Le Président de YOMONI a expliqué que le livret A n’est pas avantageux parce que les fonds sont immobilisés pendant plus de 15 ans et bien que le placement soit sans risque, la rémunération est très faible. En revanche, si le placement est diversifié en prenant un peu de risque, le rendement s’améliorera. Il conviendrait donc d'investir son épargne de long terme sur un placement plus risqué que le livret A.

Par ailleurs, il suffit d’effectuer une petite étude statistique pour savoir que les fonds investis à long terme ne subissent pas les fluctuations qui découlent des crises financières dont l’impact sur les épargnes à court terme est souvent relevé.

Un placement plus avantageux pour les enfants

Voici une comparaison qui permet d’estimer les avantages qui découlent des placements diversifiés : si les parents d’un enfant venu au monde en 1985 avaient placé 1000 euros sur un livret A au moment de sa naissance, celui-ci aurait touché 2 056 euros à l’âge de 18 ans. En revanche, si ces fonds avaient été investis sur un placement diversifié en actions sur le CAC40 dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, les gains récupérés passeraient facilement du simple au triple, soit 6 514 euros, dès les 18 ans du souscripteur.

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Arrivée en 2nde position derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen propose dans son programme une section dédiée à la retraite et aux retraités modestes. La mesure phare concerne notamment un retour à la retraite à 60 ans et une revalorisation des petites retraites. La population des plus de 60 ans constitue une tranche d’électeurs non négligeable que le Front National compte ne pas oublier dans son programme.

Retour sur les principales mesures proposées par Marine Le Pen sur la retraite

LE RETOUR À LA RETRAITE À 60 ANS

Conformément à la proposition N° 52 de son programme, Marine Le Pen propose de « fixer l'âge légal de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations pour percevoir une retraite pleine ».

Le coût d’une telle réforme est estimé à 15 milliards d’euros par la candidate, qu’elle compte financer par un retour au plein emploi (chômage à 5%) et une croissance soutenue à 2,5% en 2022.

AUGMENTATION DE L’ASPA

L'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est la prestation mensuelle accordée aux retraités ayant de faibles ressources. Son montant actuel pour une personne seule de 803,20 € maximum par mois. Dans son programme, le front National à pour objectif de « revaloriser le minimum vieillesse (ASPA) partout en France, y compris Outre-mer, et le conditionner à la nationalité française ou à vingt ans de résidence en France, ce qui permettra également d'augmenter les très petites retraites ». Le montant de cette revalorisation est fixé à 20%.

LE CHOIX DU RÉGIME DE RETRAITE POUR LES INDEPENDANTS

Mme Le Pen propose aux indépendant d’avoir « le choix de s'affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur régime après une refonte totale du RSI ».

Avec la dérive et les plaintes de l’ensemble des indépendants sur le RSI, Marine Le Pen compte s’attaquer à un problème concret et fortement demandé par les travailleurs non salariés depuis plusieurs années.

UNE PRIME DE POUVOIR D’ACHAT POUR LES PETITES RETRAITES

Financée par une contribution de 3% sur les produits importés, le Front National propose d'instaurer « une Prime de Pouvoir d'Achat (PPA) » à destination des bas revenus et des petites retraites inférieures à 1 500 euros par mois. Le montant de la prime n’a cependant pas été annoncé.

RETABLISSEMENT D’UNE DEMI PART POUR LES VEUFS ET VEUVES

Marine Le Pen souhaite « rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse ».

FIN DU COMPTE PENIBILITE

Enfin, Marine Le Pen juge le compte pénibilité « inapplicable dans sa forme actuelle », elle propose son remplacement par un nouveau dispositif « reposant sur une évaluation personnalisée » effectuée par la médecine du travail.

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Le nombre de nouveaux retraités qui ont reçu une pension versée par l’Assurance retraite a diminué en 2016. Cette baisse serait la conséquence directe du recul progressif de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans.

Nombre de départ en retraite en 2016 : une baisse de 6,6 %

D’après les chiffres publiés par l’Assurance retraite, le nombre de départ à la retraite a diminué de 6,6 % en 2016, avec l’application du recul de l’âge légal de départ prévu par la réforme de 2010. En effet, à compter de 2017, les assurés nés à partir de 1955 ne peuvent quitter la vie active avant 62 ans, à moins qu'ils ne remplissent certaines conditions leur permettant de bénéficier d’une retraite anticipée.

Nombre de retraités en France : 7,77 millions de femmes, contre 6,25 millions d’hommes

En avril 2017, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a dévoilé quelques chiffres sur ses affiliés : en 2016, le nombre de retraités du privé (salariés de l’industrie, du commerce et des services) qui touchent une pension de retraite personnelle s’élevait à 13,2 millions. Lorsque les bénéficiaires d’une réversion sont pris en compte, l’organisme verse des prestations à plus de 14 millions d’assurés. La CNAV a indiqué que les femmes sont plus nombreuses : 7,77 millions, contre 6,25 millions d’hommes. Il faut également savoir qu’on dénombre 43 % de polypensionnés (personnes qui ont cotisé auprès de deux ou plusieurs régimes) en 2016.

613 506 nouveaux retraités en 2016

L’Assurance a versé des retraites personnelles à 613 506 retraités de plus en 2016. Une baisse de 6,6 % a été enregistrée par rapport à l’année 2015 : elle découlerait principalement du report de l’âge légal de départ à 62 ans. Une baisse de 2,3 % a également été signalée sur le nombre de retraités qui ont profité du dispositif de retraite anticipée pour carrière longue : 167 659 bénéficiaires en 2016. Plus de 97 % de ces nouveaux retraités sont partis à un âge compris entre 60 ans et 62 ans. L’Assurance retraite a révélé que le nombre d’affiliés qui ont opté pour une retraite progressive au cours de l’année 2016 a considérablement augmenté : 8 895, contre 3 871 en 2015.

Autres informations sur les affiliés du régime général en 2016

Le montant moyen de la pension de base versée pour une carrière complète a augmenté de 37 euros en 2016 : 1 074 euros/mois, contre 1 037 euros/mois en 2015. Il faut préciser que les retraites complémentaires attribuées par l’Agirc et Arrco n’ont pas été prises en compte.

L’Assurance retraite a également attiré l’attention sur l’augmentation légère de l’âge moyen des retraités du régime général : il est passé 73,8 en 2015 à 73,9 ans en 2016. Le nombre de retraités établis en Ile-de-France et dans les régions qui se trouvent sur le pourtour du pays (Sud-Est, Aquitaine, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Nord-Picardie, etc.) est plus élevé.

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Un récent sondage a permis de savoir que 79 % des Français ont peur de ne pas disposer de revenus suffisants à la retraite. 87 % des personnes interrogées sont inquiets pour le système de retraite.

Plus de trois quarts des Français ont peur de toucher une pension trop faible

D’après la 15e édition du Baromètre Cercle des Epargnants-Ipsos « Les Français, l’épargne et la retraite », les Français s’inquiètent en pensant à leurs finances, une fois à la retraite, et en voyant l’évolution du système de retraite. Les résultats de ce sondage ont été publiés le 14 mars dernier.

Les Français sont peu optimistes et préoccupés par leur retraite

60 % des Français seraient inquiets en pensant à leur propre retraite et 79 % d’entre eux ont peur de manquer d’argent après avoir liquidé leurs droits: seuls 40 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles percevront des revenus suffisants une fois à la retraite. Malgré cette vague d’inquiétude, il n’y a que 21 % des actifs qui effectuent des versements réguliers sur leur épargne retraite (un taux qui a baissé de 5 % par rapport à 2016) et 25 % des sondés ont déjà discuté avec un professionnel en vue d’ouvrir un compte épargne-retraite.

Il faut noter que le nombre de Français qui envisagent d’épargner davantage pour leur retraite a également baissé : 23 % en 2017, contre 31 % en 2016. Il faut savoir que 22 % des personnes actives interrogées prévoient d’utiliser leur épargne pour couvrir leurs charges fixes, ce taux augmente à 30 % lorsque la question est posée à des retraités.

Des assurés toujours mal informés ou qui ne s’informent pas

Comme l’état du système de retraite national est préoccupant, les Français ont du mal à choisir parmi les solutions qui leur sont proposées : hausse des cotisations ou souscription à un fonds de pension. 26 % des actifs seulement consentent à retarder leur départ à la retraite et 7 % sont d’accord pour réduire le montant de leurs pensions.

65 % des Français estiment que les candidats de la dernière campagne présidentielle n’ont pas suffisamment abordé le sujet. 71 % des assurés encore actifs ne savent pas combien ils pourraient toucher une fois à la retraite. Les auteurs de ce sondage ont en déduit que les personnes interrogées ne s’informent pas suffisamment. En effet, les différentes mesures et outils disponibles qui améliorent le droit à l’information devraient les aider à mieux évaluer le montant de leurs pensions.

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La réforme fiscale du président Macron figure parmi les principales mesures qu’il a dévoilées pendant sa campagne. Découvrez ce que la réforme fiscale va changer pour les salariés, les retraités et les chefs d’entreprise.

Réforme fiscale : quels changements pour les salariés, les retraités et les patrons ?

La plupart du temps, les contribuables n’attendent pas le mois de mars pour penser à leur déclaration de revenus. Avec les intentions du nouveau président en matière de fiscalité et de prélèvements obligatoires qu’il n’a pas caché pendant sa campagne, vous vous interrogez déjà surement sur ce qui vous attend en 2018. Découvrez les différents changements qui vont découler de ces nouvelles règles fiscales.

Plus de taxe d’habitation

Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis que 4 Français sur 5 seront exonérés de taxe d’habitation. Comme il s’agit d’une mesure qui coûte 10 milliards d’euros, sa mise en place sera progressive et s’effectuera en trois étapes jusqu’à une exemption totale en 2020 pour les ménages éligibles. La condition à remplir : le revenu fiscal ne doit pas dépasser 20 000 euros par an pour une personne seule et 40 000 euros pour un couple.

Par exemple, un couple ayant deux enfants qui perçoivent moins de 5 000 euros par mois sera totalement exonéré de la taxe d’habitation. D’après le porte-parole du parti En Marche, les personnes qui remplissent ces conditions et qui vivent à Marseille feront une économie de 1 385 euros, de 1 206 euros à Amiens et de 1 207 euros s’ils sont établis à Saint-Denis (La Réunion). D’après le directeur de l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette exonération devrait améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes. Toutefois, il faut bien comprendre que ce bénéfice ne concerne pas les foyers les plus modestes dont les 20 % sont déjà exemptés de la taxe d’habitation. Par ailleurs, l’État remplacera les ressources qui manquent aux collectivités en se basant sur les taux applicables en 2016.

La déclaration de revenus commune ne sera plus obligatoire pour les couples mariés ou pacsés

Chaque contribuable pourra individualiser son impôt sur le revenu : cette alternative va permettre à certains ménages de payer des charges fiscales plus légères. D’après le magazine Capital, cette mesure ne sera bénéfique que pour moins de 33 % des contribuables. En revanche, ce dispositif est intéressant pour 30 % des couples qui perçoivent deux salaires et qui paient des impôts plus élevés ensemble. Il faut noter que le montant des impôts sur le revenu est plus élevé en cas d’imposition commune lorsque l’écart de salaire des époux est très important.
Par exemple, un couple avec 4 enfants dont l’un des conjoints touche 60 000 euros par an et l’autre 20 000 euros par an doit s’acquitter d’un impôt de 3 283 euros dans le cadre d’une déclaration commune. Ce montant descendrait à 2 816 euros s’ils choisissent une imposition individualisée et ils y gagneraient alors 467 euros.

Suppression de certaines charges pour les salariés

Les salariés verront leurs revenus augmenter parce que certaines cotisations salariales comme l’assurance maladie représentant 0,75 % du salaire brut et les cotisations d’assurance chômage s’élevant à 2,4 % ne seront plus défalquées. Ainsi, les salaires augmenteront de 3,15 %. La Contribution sociale généralisée (CSG), un impôt assis sur l’intégralité des revenus, va augmenter de 1,7 % pour financer ce dispositif.

Par exemple, un salarié qui touche le SMIC, soit 1 466,62 euros bruts par mois en 2016, gagne 11 euros par mois grâce à la suppression de la cotisation d’assurance maladie et 35,20 euros par mois lorsque la cotisation chômage n’est plus retirée. D’autre part, avec la hausse de la CSG, 24,50 euros seront retenus. Ainsi, ce salarié gagnera (35,20 + 11 – 24,5) 21,70 euros par mois, soit un peu plus de 260 euros par an. D’après les calculs effectués, un salarié qui perçoit 3 000 euros bruts par mois gagnerait 533 euros pas an et un autre qui touche 5 000 euros bruts par mois économiserait 888 euros par an. Une autre mesure est également prévue par le programme du parti « En Marche » pour améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et des travailleurs indépendants.

Les retraités subiront la hausse de la CSG

La hausse de la CSG de 1,7 % sera supportée à 100 % par la majorité des retraités, à moins qu’ils ne fassent partie des 40 % de pensionnés modestes qui profitent de la réduction ou de l’exonération de cette taxe. En effet, le programme d’Emmanuel Macron ne prévoit d’augmenter que le taux normal de la CSG, supporté par les ménages qui perçoivent des revenus supérieurs à 14 375 euros par an pour un célibataire et à 22 051 euros pour un couple. La hausse de CSG de 1,7 point équivaut à 25 euros par mois pour un retraité qui perçoit une pension de 1 500 euros par mois.
Ainsi, la plupart des retraités (60 %) vont supporter intégralement cette hausse de la CSG : en effet, ils ne bénéficieront pas du supplément de revenus qui découle de la suppression de certaines cotisations (assurance maladie et chômage) comme les salariés. Il s’agit d’une mesure qui favorise uniquement les actifs.

Des taxes plus élevées pour les détenteurs d’assurance-vie

Le programme dévoilé sur le site du parti « En Marche » indique que le régime fiscal et social du Livret A et du PEA ne changera pas. Les gains qui découlent du livret A, le type de livret d’épargne le plus plébiscité, et du PEA (Plan d’Epargne Action) demeureront exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux pour les assurés qui remplissent les conditions prévues par la loi.
En revanche, les taxes applicables aux contrats d’assurance-vie seront plus élevées lorsque les intérêts dépassent un certain seuil. Dans une interview accordée au quotidien « Les Échos », Emmanuel Macron a déclaré que le régime fiscal et successoral de l’assurance-vie restera inchangé. Cependant, lorsque le prélèvement forfaitaire de 30 % sera instauré, il sera applicable aux nouveaux versements effectués sur un contrat, mais uniquement pour les encours supérieurs à 150 000 euros.

Les détenteurs de gros patrimoine vont payer l’impôt sur la fortune immobilière (IFI)

Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une taxe supplémentaire : les personnes aisées verront le calcul de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) changer. En effet, il sera tout simplement remplacé par l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière) et seuls les biens immobiliers seront pris en compte dans le calcul. Toutefois, le mode de calcul restera inchangé. Ainsi, le portefeuille d’actions ne sera plus taxable.

La valeur de cette exonération fiscale est estimée à deux milliards d’euros et avantagerait quelques milliers de contribuables d’après Christian Eckert (Secrétaire d’État au budget au mois de mars 2017), seuls 1 % des ménages concernés par l’ISF, soit 3 400 personnes vont bénéficier de ce dispositif. Mais, Jean Pisani-Ferry, le responsable du programme du parti, a répliqué que ces chiffres étaient absurdes et qu’ils découlent de calculs sans fondement.

Cependant, une autre étude publiée par Le Figaro a permis de savoir que les personnes aisées avec un patrimoine supérieur à 2,5 millions d’euros ne paieront plus qu’un total de 520 millions d’euros à l’État, contre 2,8 milliards actuellement. Ces informations confirment partiellement les calculs de Christian Eckert.
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les revenus du patrimoine immobilier (intérêts, dividendes, plus-values, etc.) est également une nouvelle mesure qui fait l’objet d’une importante controverse. Si les revenus du patrimoine des foyers les plus aisés sont aujourd’hui taxés jusqu’à 60 %, la réforme du nouveau président va réduire le PFU à 30 %. Le directeur de l’OFCE, Xavier Timbeau, a indiqué que cette mesure profite surtout aux personnes détentrices de très hauts patrimoines et de patrimoines professionnels.

Plusieurs mesures en faveur des chefs d’entreprise

Le programme fiscal présenté par "En Marche" prévoit de nombreuses mesures qui avantagent les chefs d’entreprise. Une réduction du taux de l’impôt sur les sociétés (IS) est prévue pendant le mandat d’Emmanuel Macron : à partir de 2018, cette taxe baissera progressivement et atteindra 25 % à la fin du quinquennat, contre 33,3 % aujourd’hui. Par ailleurs, le taux réduit d’IS accordé aux petites entreprises sera maintenu.
Les entrepreneurs profiteront également d’une réduction des cotisations sociales employeurs de 6 points (une charge qui remplacera le CICE). Les cotisations sociales pour les salariés qui touchent le SMIC baisseront également de 10 points. Cette mesure vise à inciter les chefs d’entreprise à recruter plus de salariés. D’après les calculs des responsables du parti, l’économie réalisée est estimée à 1 800 euros par an par salarié rémunéré au SMIC et jusqu’à 2 200 euros par an pour un salarié percevant 3 000 euros bruts par mois. Toutefois, le nouveau président mettra en place un système de pénalisation pour les employeurs qui ont tendance à proposer trop de contrats à court terme : les charges à payer seront plus élevées. Les entreprises qui proposent plus d’emplois stables bénéficieront de mesures qui allègeront leurs charges sociales.
Les professionnels à la tête d’une micro-entreprise et qui ont choisi le statut d’auto-entrepreneur verront leurs charges supprimées au cours de la première année. Les plafonds qui permettent de profiter de ce régime plus avantageux seront doublés pour que ces entrepreneurs puissent en bénéficier le plus longtemps possible. Tous les ans, les artisans et les commerçants pourront toujours décider d’être soumis au régime fiscal de la micro-entreprise ou non.

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Au vue des dernières prévisions du COR (Conseil d’orientation des Retraite) publiée le 20 juin 2017, la pérennité et l’équilibre des retraites s’éloignent, remettant en cause la réforme des retraite promise par Emmanuel Macron.

En effet, selon le COR, les perspectives financières des régimes de retraite sont de plus en plus sombre : Alors que les derniers rapports prévoyaient une réduction progressive des déficits, le ton change désormais dans son dernier rapport avec des prévisions de déficits de près de 9 milliards d’euros en 2021 (soit le double du déficit de cette année), puis une détérioration croissante jusqu’à 2030 dans tous les scenarii envisagés.


Les causes de ces déficits sont multiples selon le COR qui explique ces déficits par :

• La diminution du nombre d’immigrés qui s’installent en France, qui, de facto n’augmente pas les cotisations sociales
• L’augmentation de l’espérance de vie des hommes qui rattrapent petit à petit celle des femmes
• La croissance économique plus faible que prévue ainsi que des prévisions de baisse du chômage bien en dessous des réalités.

 

Quelles sont alors les solutions possibles pour retrouver un équilibre de notre système de retraite ?

Les solutions restent toujours les mêmes :

• Diminuer les retraites, mais cela impactera le niveau de vie des retraités
• Augmenter les cotisations, mais cela impactera le niveau de vie des actifs
• Retarder l’âge légal aujourd’hui à 62 ans, mais cela impactera les jeunes entrant sur le marché du travail

La réforme des retraites promise par Emmanuel Macron aura t-elle un impact pour rééquilibrer le système ?

La réforme de la retraite proposée par le Président Macron n’aura aucun impact pour rééquilibrer le système. En effet, les réformes prévues par le Président ont pour objectif principal de diminuer les inégalités entre les différents régimes de retraite. Une réforme déjà fort ambitieuse, qui avait pour prérequis que le système soit peu ou proue équilibré, ce qui ne semble plus être le cas.

Le Président Macron devra donc, s’il souhaite prendre en compte ce rapport du COR, prendre des décisions difficiles pour rééquilibrer le système. De plus, il devra acter ces décisions rapidement, s’il ne veut pas laisser glisser un déficit évalué à 9 milliard d’euros en 2021 et qui impactera nécessairement sa réforme.

Sachant que la hausse de la CSG prévue viendra déjà diminuer les pensions des retraités, l’étaux se resserre pour le Président Macron qui va devoir nécessairement revoir ses ambitions, et dans tous les cas devra faire voter des mesures impopulaires.

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La Commission des comptes de la Sécurité sociale a annoncé en Juillet dernier que les pensions devraient augmenter d’environ 1 % en octobre 2017. Le 16 Juillet, Edouard philippe a finalement annoncé que l'augmentation des retraites sera de +0,8% au 1er octobre prochain.

Une augmentation de 0,8 % des pensions de base en octobre 2017 ?

La Commission des comptes de la Sécurité sociale a publié un rapport au début du mois de juillet 2017 dans lequel elle indique qu’une revalorisation de près de 1 % devrait être opérée sur les pensions de base au 1er octobre prochain, grâce à la reprise de l'inflation. Pour un retraité qui perçoit une pension de base mensuelle de 1000 euros, cette hausse sera de 9 euros par mois, soit 108 euros par an.

Cette revalorisation annuelle sera appliquée à la quasi-totalité des pensions de base sauf à celles des avocats, réévaluées au 1er janvier. L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA, ex-minimum vieillesse), n’est également pas concernée parce qu’elle n’est revalorisée qu’au 1er avril.

Un zoom sur le mode de calcul des revalorisations annuelles des retraites

Le mode de revalorisation des pensions de base actuel est applicable dans le cadre du Budget de la Sécurité sociale pour l’année 2016. Le taux de cette revalorisation est désormais fixé en fonction de l’inflation enregistrée par l’Insee au cours des douze derniers mois, par rapport aux douze mois qui les ont précédés.

Pour obtenir ce taux, il suffit d'additionner les indices mensuels d’évolution des prix à la consommation hors prix du tabac, entre le mois d’août de l’année qui précède l’année en cours et le mois de juillet de l’année en cours, puis il faut diviser le résultat par douze, et enfin il faut diviser par la moyenne des indices des douze mois qui précèdent la période prise en compte.

Comme le dernier indice à prendre en compte dans le calcul ne sera connu que vers la moitié du mois d’août, le calcul défini ne pourra être effectué qu’à ce moment-là. La décision finale appartient au gouvernement qui, jusqu’à présent, n’a jamais eu l’intention de ne pas appliquer ce mode de calcul.

Une revalorisation des pensions complémentaires du privé en novembre 2017 ?

Rappelons qu’en 2013, les pensions de base avaient été revalorisées de 1,3 % et ce fût la dernière revalorisation significative : en effet, la hausse n’était que de 0,1 % au 1er octobre 2015 et aucune revalorisation n’a été opérée en octobre 2016 parce que le niveau de l’inflation était faible.

Il faut également noter que la revalorisation des pensions complémentaires versées par l’Arrco et l’Agirc aux salariés du privé s’effectue au 1er novembre. Cependant, cette hausse sera faible parce que les partenaires sociaux ont décidé que l’indexation sera inférieure d’un point au niveau de l’inflation en 2017 et en 2018. Mais ce taux ne sera jamais inférieur à 0.

Article complémentaire : Vers une baisse des pensions retraite dès 2019 

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Emmanuel Macron a l’intention d’engager une réforme des retraites pour harmoniser les droits entre les régimes existants. Cette réforme vise surtout à aplanir les différences entre le public et le privé.

Alignement des régimes du public et du privé : les différences qui subsistent

Le président Emmanuel Macron envisage de réformer les retraites pour harmoniser les droits entre les différents régimes. La tâche va principalement consister à réduire les nombreuses différences qui subsistent entre le public et le privé.

Si le nouveau président est resté silencieux sur ce sujet depuis son élection, le premier ministre Édouard Philippe a indiqué que le cadre de cette réforme sera dévoilé à la fin de l’année 2018. Jusqu’à présent, la seule information concrète sur cette réforme est la mise en place d’un système universel dans lequel un euro cotisé permettra de bénéficier des mêmes droits, et ce, quel que soit le statut du travailleur : fonctionnaire, salarié du privé, indépendant, etc.

Ce changement va permettre d’effacer les différences qui subsistent entre les régimes de retraite du public et du privé. En effet, depuis la réforme des retraites de 2003, certains paramètres ont déjà fait l’objet d’un alignement pour le public et le privé : actuellement, l’âge légal de départ, l’âge du taux plein automatique, la durée d’assurance requise pour liquider ses droits à taux plein, le système de la surcote et de la décote sont actuellement similaires dans le public et le privé ou s’effectue progressivement au fil des générations. Cependant, certaines spécificités devraient encore être revues pour que l’alignement soit effectif. Il faut savoir que ces différences ne sont pas toujours, comme on le croit, en faveur des fonctionnaires.

Le revenu de base qui sert à calculer le montant de la pension

Dans le régime public, le calcul de la pension est basé sur le traitement indiciaire moyen des 6 derniers mois et les revenus pris en compte n’incluent pas les primes. Depuis une décennie, une retraite additionnelle a été mise en place pour qu’une partie des primes, des indemnités et des éléments de rémunérations accessoires, dans la limite de 20 % du traitement indiciaire brut, permettent de se constituer des droits à la retraite.

Pour les salariés du privé, la pension de retraite de base se calcule sur la base des 25 meilleures années de salaires de leur carrière, dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale. Les pensions complémentaires varient en fonction des salaires versés au cours de la carrière.
Si le mode de calcul de la pension de retraite des agents de la fonction publique est plus intéressant pour les fonctionnaires qui perçoivent des revenus croissant à l’approche de leur retraite. Cependant, comme les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul, les agents de la fonction publique qui perçoivent des primes élevées sont défavorisés.

Inégalités au niveau des taux de liquidation

Le taux de liquidation des pensions de retraite est de
50 % du salaire de référence dans le secteur privé, contre 75 % du salaire de référence dans le secteur public.

Si le taux de liquidation est largement plus élevé pour le secteur public, il ne faut pas oublier que les salariés du privé perçoivent des pensions complémentaires qui peuvent être très élevées, en particulier pour les cadres qui touchent des salaires élevés : leurs pensions complémentaires peuvent représenter 60 % du montant total de leur retraite.

Départ anticipé avant l’âge légal fixé

Aujourd’hui, l’âge légal de départ est désormais de 62 ans aussi bien dans le public que dans le privé. Mais il existe des dispositifs qui permettent de partir en retraite anticipée lorsque les assurés remplissent certaines conditions.

Dans le secteur privé, les assurés peuvent demander la liquidation de leurs droits à la retraite à partir de 58 ans, s’ils ont commencé à travailler à 14 ans et à 60 ans s’ils ont commencé leur carrière professionnelle à 20 ans.

Dans le secteur public, les agents qui font partie de la catégorie « active », exposés à un risque déterminé ou à des fatigues exceptionnelles, peuvent partir avant l’âge légal de départ prévu. Ce dispositif, comparable au compte pénibilité dans le privé, a été créé pour les surveillants de prison, les pompiers, les agents du SNCF, les policiers, les contrôleurs aériens, les infirmiers, etc. Ces fonctionnaires peuvent demander la liquidation de leurs droits à la retraite à 57 ans, voire même dès 52 ans.

Si l’âge de départ semble beaucoup plus favorable dans le secteur public, il faut bien comprendre que cet avantage a été accordé en contrepartie de la pénibilité du métier exercé.

Les modalités de validation des trimestres d’assurance

Dans le public, chaque période travaillée de 90 jours permet de valider un trimestre. Les trimestres sont validés de date à date. Si l’assuré travaille à mi-temps, les trimestres sont toujours proportionnels à la durée travaillée à moins que ces périodes aient été prises pour s’occuper d’un enfant mis au monde ou adopté à compter du 1er janvier 2004. En effet, ces trimestres sont comptabilisés comme du temps plein jusqu’à une durée de 3 ans. Il faut noter qu’en dehors de cette exception, lorsqu’une personne travaille à temps partiel, elle ne cumule que 2 trimestres par an, contre 4 pour du temps plein.

En revanche, dans le privé, la durée d’assurance est calculée « sur la base des cotisations versées ». Jusqu’au 31 décembre 2013, les assurés du privé devaient verser des cotisations sur la base d’un salaire égal à 200 fois le SMIC horaire pour valider un trimestre de retraite. Mais depuis de 1er janvier 2014, le seuil a baissé à 150 fois le SMIC horaire. Ainsi, en 2017, les salariés du privé doivent toucher 1 464 euros bruts pour valider un trimestre.

Le secteur privé est avantagé en ce qui concerne les règles de validation des trimestres en particulier pour les salariés qui travaillent à mi-temps.

Les bonus prévus pour ceux qui ont des enfants

Pour les mères de famille qui travaillent dans le privé, une majoration de 8 trimestres est prévue pour chaque enfant mis au monde avant le 1er janvier 2010. Si l’enfant est né à partir de cette date, la mère bénéficie automatiquement de 4 trimestres au titre de la naissance ou de l’adoption. Les 4 autres trimestres au titre de l’éducation peuvent être répartis entre les parents qui peuvent choisir de les attribuer à l’un d’entre eux. Si le couple a eu trois enfants et plus, les parents (le père et la mère) profitent d’une majoration de 10 % de leur pension de base.

Dans le secteur public, les fonctionnaires ne profitent que de 4 trimestres pour chaque enfant. Depuis 2004, cet avantage est réservé aux femmes qui ont arrêté de travailler pendant moins de 6 mois, à condition qu’elles n’aient pas demandé de congé parental, une disponibilité ou un travail à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants. Lorsque le couple a au moins 3 enfants, une majoration de 10 % leur est accordée. Ensuite,à partir du 4e, un bonus de 5 % par enfant est versé.

Rappelons que le dispositif de retraite anticipée dédié aux fonctionnaires parents d’au moins trois enfants n’est plus d’actualité. Ainsi, le secteur privé est, là encore, plus avantagé en termes d’avantages familiaux, à moins qu’il s’agisse d’une famille avec un grand nombre d’enfants et que cette majoration devienne plus avantageuse.

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Le compte pénibilité s’appellera désormais « compte de prévention ». Le premier ministre a révélé les grandes lignes des changements qui seront effectués sur le compte pénibilité.

Compte pénibilité : Édouard Philippe a dévoilé les modifications

Le samedi 8 juillet dernier, Édouard Philippe, le premier ministre, a révélé aux partenaires sociaux les principales mesures de la réforme du compte pénibilité qui entreront en vigueur en 2018. Le gouvernement a trouvé un compromis qui tient compte des aspirations de la CFDT, très attaché à cette réforme initiée pendant le quinquennat de François Hollande, mais aussi des critiques du patronat qui s’oppose à ce qu’il qualifie « d’usine à gaz ».

L’appellation du dispositif va également changer : Emmanuel Macron a tenu sa promesse de campagne en remplaçant l’expression « compte pénibilité » par « compte de prévention ». Rappelant que ce compte est destiné aux salariés du privé soumis à des facteurs de pénibilité de cumuler des points qui vont lui permettre de faire une demande de retraite anticipée, de bénéficier d’une formation ou encore de travailler à temps partiel en percevant le même niveau de rémunération.

Les six critères qui resteront inchangés sur le "compte de prévention"


Certains critères sont déjà entrés en vigueur en 2015 et malgré le changement de l’appellation du dispositif, les modalités de prise en compte des 6 critères suivants resteront les mêmes :

  • travail de nuit ;
  • températures extrêmes ;
  • travail en horaires alternants ;
  • travail répétitif ;
  • travail en milieu hyperbare ;
  • nuisances sonores.

Des modifications prévues pour les 4 autres critères

Le gouvernement a décidé d’apporter des changements à 4 critères en tenant compte des critiques émis par le patronat. Rappelons que les représentants du Medef avaient indiqué que ces critères étaient inapplicables parce qu’il est très difficile de les quantifier. Ainsi, les critères ci-dessous seront modifiés et ne permettront plus de cumuler des points sur le « compte de prévention » :

  • postures pénibles ;
  • exposition à des substances chimiques ;
  • manutention de charges lourdes ;
  • vibrations mécaniques.
Les salariés exposés à ces 4 facteurs de pénibilité pourront quand même partir en retraite anticipée, mais seulement en cas de maladie professionnelle reconnue et lorsque le taux d’incapacité permanente est supérieur à 10 %, d’après la lettre envoyée par le premier ministre à l’attention des principaux partenaires sociaux. Notons que les critères n’ont été que légèrement modifiés par rapport aux mesures initiales édictées dans le cadre de la réforme des retraites de 2010.

À la fin du mois de mai 2017, au début de la concertation sociale sur la réforme du droit du travail, Édouard Philippe a déclaré qu’un dispositif plus simple sera mis en place d’ici la fin de l’année. Le dispositif réformé sera applicable dès 2018, d’après les déclarations du premier ministre.

Retraite : le compte pénibilité en sursis - Source France 2

Le mode de financement du "compte de prévention" va changer

Le financement de tous les critères a également été déterminé, il s’agit d’un changement majeur dans la nouvelle version du dispositif. Les cotisations qui ont déjà été instaurées pour financer les critères pris en compte seront supprimées et les droits en matière de pénibilité seront financés dans le cadre de la branche accidents du travail et des maladies professionnelles. Il s’agit de la seule branche excédentaire de la Sécurité sociale depuis 2013 et le surplus est estimé à 900 millions d’euros pour 2017.
D’après les chiffres de 2016, les employeurs ont fait une déclaration pour 797 000 salariés dans une situation de pénibilité en tenant compte des 10 critères. Pourtant, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) avait recensé entre 2,6 et 3 millions de salariés, d’après des chiffres officiels non publiés.

Les réactions des partenaires sociaux

Le Medef a toujours affiché une forte opposition au compte pénibilité : ses représentants ont officiellement pris connaissance de cette réforme qui sera menée dans le cadre du projet de loi d’habilitation et dont l’objectif est d’améliorer le Code du travail à travers des ordonnances. Cependant, le patronat a indiqué dans un communiqué qu’il restera très attentif en ce qui concerne les modalités de financement. Il précise également que le maintien des 6 critères constitue une contrainte de plus pour les entreprises.

Le 9 juillet dernier, le président de la CFDT a réagi sur Franceinfo en indiquant qu’il regrettait que la nouvelle version du compte pénibilité prévoie la suppression de la cotisation imposée aux employeurs.

Rappelons que deux taxes ont été mises en place pour financer le compte pénibilité :

  • toutes les entreprises doivent s’acquitter d’une cotisation de base de 0,01 % sur les rémunérations ;
  • elles payent également une cotisation additionnelle de 0,2 % si elles emploient au moins un salarié exposé à la pénibilité au-delà des seuils. Ce taux augmente à 0,4 % lorsque l’employé est exposé à plusieurs critères.

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Découvrez les changements que le nouveau président prévoit d’effectuer en matière de fiscalité applicable aux différents plans d’épargne. Informez-vous afin de connaitre le programme fiscal d’Emmanuel Macron.

Fiscalité des plans d’épargne dans le programme d’Emmanuel Macron

Les particuliers qui se sont constitués une épargne sur un livret A, une assurance-vie ou encore un PEA, devraient s’informer sur les changements que le nouveau président Emmanuel Macron prévoit d’opérer en matière de fiscalité sur ces différents types de placements.

Un prélèvement forfaitaire unique sur les rémunérations des placements

Le nouveau chef de l’État envisage d’instaurer un prélèvement forfaitaire unique applicable aux intérêts, aux dividendes d’actions et aux plus-values de cession de valeurs mobilières. Ce forfait s’élèvera à 30 % : il comprendra déjà les prélèvements sociaux et le taux de la CSG fera l’objet d’une hausse.

Pas de changement pour le livret A

Il faut savoir que les règles qui régissent la fiscalité du Livret A ne changeront pas pour le moment. Le nouveau président a déclaré que les revenus qui découlent de ce type d’épargne demeureront exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Le plan d’épargne en action reste également exonéré

Le Plan d’Épargne en Action (PEA) restera également exempté d’impôt comme le Livret A. Les détenteurs de ce type de placement ne paieront pas d’impôt sur le revenu, ni de prélèvements sociaux sur les gains générés par leur épargne.

Une taxation plus élevée pour l’assurance-vie

Les contrats d’assurance-vie sont concernés par les changements annoncés : en effet, les charges fiscales vont augmenter. Emmanuel Macron envisage d’appliquer un prélèvement forfaitaire de 30 % sur les nouveaux versements effectués sur l’assurance-vie.

Cependant, il faut bien comprendre que cette nouvelle règle ne sera applicable qu’aux contrats dont les encours d’assurance-vie sont supérieurs à 150 000 euros. Le nouveau président a apporté cette précision dans une interview accordée au quotidien « Les Échos ».

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Dans quels départements devrait-on déménager pour une retraite plus confortable ? Découvrez les destinations les plus prisées par les retraités en France.

Les départements français les plus plébiscités pour passer une retraite paisible

Depuis l’an 2000, de plus en plus de jeunes retraités déménagent dans un nouveau département pour mieux vivre leurs vieux jours. D’après les statistiques récentes, plus de 50 % des personnes ayant entre 50 ans et 60 ans envisagent de changer de région une fois à la retraite.

En général, ils sont motivés par la douceur du climat, le rapprochement familial, ou encore le fait de respirer l’air pur de la campagne. D’autres tiennent compte de critères tels que les infrastructures médicales de la ville ou du département, mais aussi de la proximité des commerces et des transports disponibles pour faciliter les déplacements.

Le contact humain étant très important, la plupart des retraités privilégient les lieux qui le favorisent. Il est également possible de comparer les offres de maisons de retraite destinées à accueillir les personnes âgées confrontées à une perte d’autonomie avant de choisir la ville dans laquelle vous souhaitez vous établir.

Les meilleurs départements français pour s’installer à la retraite

La plupart des seniors se sont orientés vers des destinations bien définies : découvrez les cinq départements qui attirent le plus de retraités en France, d’après une étude récente.

- Le Var, dans la région PACA

Le Var est l’un des lieux les plus adulés des personnes âgées qui souhaitent profiter du climat méditerranéen qui baigne ce département de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Grâce à son excellent taux d’ensoleillement, ses paysages variés composés de montagnes, de cours d’eaux et de plages, le Var est un petit paradis pour les seniors qui veulent mieux vivre leurs vieux jours. C'est l'endroit idéal pour pratiquer de nombreuses activités en plein air. Toutefois, il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une destination touristique très appréciée avec une très grande affluence de visiteurs pendant la saison estivale.

- La Charente-Maritime en Nouvelle Aquitaine

La Charente-Maritime est également une destination qui plait aux seniors, intéressés par son vaste bord de mer et la beauté de ses paysages. Les nouveaux retraités qui n’aiment pas les grandes villes s’y plairont bien. Ce département se démarque par son climat tempéré et la beauté de son patrimoine naturel, mais aussi par la richesse de son patrimoine culturel. Seules La Rochelle et Royan sont des destinations touristiques très prisées.

- L’Hérault en Occitane

Ce département est apprécié pour la qualité de son cadre de vie et pour le dynamisme de ses villes (Montpellier, Agde, Béziers, etc.), mais aussi pour le charme de ses petites communes situées en périphérie. L’Hérault est doté de nombreuses infrastructures spécialement mises en place pour les seniors. Ces derniers sont également attirés par les différentes activités, les paysages variés entre mer et montagne et avec ses vastes vignobles.

- Le Morbihan en Bretagne

Le Morbihan intéresse aussi un grand nombre de retraités qui apprécient l’authenticité et la beauté de ses paysages typiquement armoricaines. Avec des villes à taille humaine et dynamiques, telles que Lorient et Vannes, c’est la destination idéale pour ceux qui ne veulent plus vivre dans les grandes villes. Sa riche histoire et sa vie culturelle conviennent à de nombreux seniors.

- Les Alpes-Maritimes dans la Région PACA

"Les Alpes-Maritimes" est l’endroit idéal pour passer une retraite paisible, au soleil. Ce département abrite de grandes villes comme Nice, Cannes, Antibes et Menton, mais également des lieux plus calmes : de nombreux villages établis entre mer et montagne baignés par un climat agréable.

Si vous avez déjà envisagé de déménager pour mieux vivre vos vieux jours, la proximité avec les proches est un argument de taille pour ne pas s’éloigner et rester dans l’Hexagone.

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Le 2 août dernier, l’Assemblée nationale a validé l’alignement du régime de retraite des députés et leur allocation chômage sur le droit commun. Un communiqué a été diffusé pour faire savoir que l’Assemblée nationale a donné son feu vert.

Régime de retraite et allocation chômage : l’alignement sur le droit commun approuvé à l’Assemblée

D’après un communiqué du bureau de l’Assemblée nationale, l’alignement du régime de retraite des députés et de leur allocation chômage sur le droit commun a été validé. Une source parlementaire a précisé que les conditions de départ à la retraite des députés seront similaires à celles de la fonction publique : l’application de ces règles est immédiate et non-rétroactive.

Des changements et des économies

L’allocation de fin de mandat (chômage) accordée aux députés sera également alignée sur le régime ARE (allocation d’ide au retour à l’emploi). Certains avantages sur les transports accordés à certains anciens parlementaires et leur conjoint seront supprimés, suite à une décision du bureau, la plus haute instance collégiale de l’Assemblée.

Aujourd’hui, les anciens parlementaires qui ont été députés pendant au moins 18 ans peuvent bénéficier d’un remboursement à hauteur de 50 % de leurs dépenses sur 6 voyages aériens aller-retour par an en France métropole. Leurs frais de déplacement en train sont également couverts. Lorsqu’un député a été élu à trois reprises, ils profitent aussi des mêmes avantages pour les voyages aériens. Pour les déplacements en train, ils ont droit à une carte demi-tarif ou bien à un remboursement intégral pour quatre voyages aller-retour en France Métropolitaine.

D’après les calculs des experts, la suppression de ces avantages de transport va permettre à la présidence de réaliser une économie de 800 000 euros par an. François de Rugy (député de la République en Marche, issu du parti écologiste), président de l’Assemblée nationale, a déclaré que ces premières décisions ont été prises pour que la réputation des députés ne soit pas entachée par des soupçons et que l’on parle d’eux pour le travail qu’ils réalisent. Il a rappelé que la suppression du régime spécial de retraites des parlementaires figurait parmi les promesses de campagne du Président Emmanuel Macron.
Par ailleurs, le bureau a arrêté la méthode du processus de réforme pour une nouvelle Assemblée nationale voulue plus moderne. La réduction du nombre de parlementaires est également prévue.

Sept groupes de travail 

À la rentrée, sept groupes de travail seront créés pour étudier et faire des propositions sur :

  • Le statut des députés et leurs moyens de travail ;
  • Les conditions de travail à l’Assemblée nationale et le statut des collaborateurs parlementaires ;
  • La procédure législative et les droits de l’opposition ;
  • Le développement durable à l’Assemblée ;
  • Les moyens de contrôle et d’évaluation ;
  • La démocratie numérique ;
  • L’ouverture de l’Assemblée nationale à la société.

Chaque groupe de travail sera présidé par le représentant d’un parti politique, assisté par un rapporteur de la majorité et sera constitué de 10 députés. Par ailleurs, il faut savoir que les auditions seront publiques.

Le bureau fournira une feuille de route à partir de laquelle chaque groupe fera des propositions tous les six mois. Les propositions validées par le bureau seront incluses dans les propositions de loi ou les amendements, notamment dans le cadre du projet de réforme constitutionnelle que le chef de l’État prévoit de réaliser.

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La Commission européenne envisage de créer un plan d’épargne-retraite pour tous les pays membres de l’Union européenne. Le PEPP sera proposé dans les 28 pays membres avec les mêmes caractéristiques.

Un produit d’épargne-retraite individuel pour l’Union européenne ?

D’après les statistiques récentes, il n’y aurait que 27 % des Européens âgés de 25 ans à 59 ans qui effectuent des versements sur un produit d’épargne en vue de préparer leur retraite. Le 29 juin dernier, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a révélé que la mise en place d’un produit d’épargne-retraite individuelle européen était prévue. Baptisé « Paneuropean personal pension product » (PEPP), ses caractéristiques seront similaires dans les 28 pays membres de l’Union européenne.

Une retraite complémentaire pour tous les Européens

La mise en place de ce plan d’épargne-retraite a été décidée parce que la Commission européenne a constaté que le marché européen de l’épargne-retraite individuelle est trop fragmentaire et favorise les inégalités. Les représentants de la Commission européenne ont également indiqué dans un communiqué diffusé récemment que les offres sont concentrées dans un nombre restreint d’États membres, alors que presque aucun produit n’est proposé dans d’autres pays. La mise en place du PEPP va permettre à tous les Européens, même les plus défavorisés, de se constituer une retraite complémentaire.

La Commission européenne a précisé que ce nouveau dispositif d’épargne complètera les différentes pensions de retraite qui existent déjà (retraite publique, pension privée, épargne-retraite collective ou individuelle, etc.). Par exemple, en France, il s’ajoutera au Perp (Plan d’Épargne retraite populaire) ou au Perco (Pan d’épargne retraite collectif).

Ce nouveau produit d’épargne présentera l’avantage d’être transférable dans tous les pays membres de l’Union européenne : en cas de déménagement en Allemagne, en Italie ou encore en Espagne, vous pourrez continuer à alimenter votre PEPP.

Un produit distribué par de nombreux prestataires

La distribution du PEPP sera confiée à différents établissements bancaires, aux compagnies d’assurance, aux entreprises d’investissement, aux gestionnaires d’actifs, mais aussi aux fonds de pension professionnelle. Les versements seront libres, mais devront être compris entre 5 000 euros et 10 000 euros par an. Les épargnants pourront se tourner vers un autre fournisseur tous les cinq ans s’ils le souhaitent, de plus, le coût de cette opération est plafonné. Le régulateur européen a souligné que sur le plan fiscal, il est indispensable que les PEPP soient considérés comme les produits nationaux similaires qui existent sur place.

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Camille Lacourt a décidé de prendre sa retraite en beauté après avoir décroché un dernier titre de champion du monde. Cet illustre nageur a fait une carrière sportive remarquable ponctuée de multiples victoires.

Camille Lacourt tire sa révérence en beauté, sur un titre de champion du monde

Camille Lacourt, un sportif français qui a marqué les esprits tout au long de sa carrière, a décidé de partir en retraite après avoir remporté un nouveau titre de champion du monde à Budapest. En sortant du bassin, il a déclaré qu’il était totalement satisfait de sa performance.

Une dernière course qui a marqué les esprits

Rappelons qu’il s’agir de son deuxième titre sur cette distance (50 m dos), après sa première victoire en bassin en Hongrie en 2010. Au cours de cette course historique, il a devancé le Japonais Junya Koga et l’Américain Matt Grevers. Le champion a déclaré sur France Télévision qu’il s’est donné à 100 % pour ne pas rater sa dernière course. D’une part, il y avait beaucoup de concentration, mais d’autre part, les battements du cœur s’accéléraient, étant donné les enjeux.

Jérémy Stravius, l’autre nageur français qui a participé à cette course, a indiqué qu’il était fier d’avoir participé à cette course qui était la dernière pour Camille, même s’il regrette d’avoir été distancé à la fin de la course.

Une histoire qui a commencé et qui s’achève à Budapest

Camille Lacourt s’est révélé en 2010 dans la capitale hongroise en gagnant au 50 m dos et il a achevé sa carrière en parcourant brillamment cette même distance. Ce nageur d’une trentaine d’années, avec ses cheveux bonds et ses yeux bleus, a déclaré avant la course : « C’est là où tout a commencé, la boucle sera bouclée ». À l’époque, ses trois victoires européennes dans le bassin hongrois l’ont propulsé au sommet.

Sept ans après, on le retrouve avec quatre titres de champion du monde, malgré la diversification de ses activités, il a brillé lors de sa dernière course. En effet, le sportif a récemment ouvert un bar à cocktails à Saint-Germain-des-Prés, à Paris, il a également participé à des séminaires en entreprises et à l’émission Fort-Boyard.

Son entraineur Julien Jacquet a expliqué que Camille Lacourt commence sa reconversion et a su cumuler ses activités. Bien que le nageur n’ait pas passé beaucoup de temps à Marseille cette année avec son entraineur, il a su se donner à 100 % pour remporter un dernier titre.

Rappelons qu’il a été confronté à une grande désillusion lors des deux derniers Jeux olympiques à Rio en 2016 et à Londres en 2012. Il s’est accordé une longue pause et n’a commencé à s’entrainer qu’au début du mois de février 2017 pour réaliser un parcours parfait et marquer ainsi l’histoire de la natation.

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Le niveau de vie des retraités va connaitre une baisse à partir de 2020. Cette baisse de niveau de vie a été annoncée par le Comité de Suivi des Retraites (CSR) dans son quatrième avis au gouvernement.

Le CSR annonce une baisse du niveau de vie des retraités à l’horizon 2020

Actuellement, le niveau de vie moyen des retraités est légèrement plus élevé comparé à celle des actifs. Cependant, cette situation risque de changer pour les générations qui demanderont la liquidation de leurs droits à compter de 2020. Le 13 juillet dernier, le Comité de suivi des retraites (CSR) a rendu son quatrième avis au gouvernement. Comme l’évolution de leurs finances est moins favorable par rapport aux années précédentes, le CSR n’hésite pas à inviter l’exécutif à instaurer des mesures pour que le système des retraites se repositionne « sur une trajectoire d’équilibre ». Le CSR a également relevé qu’à court terme, il est possible de réaliser des économies assez rapidement grâce à la sous-indexation des pensions de retraite par rapport à l’inflation.

Un niveau de vie moyen légèrement supérieur à la population

Le CSR a repris les informations publiées par le Conseil d’orientation des retraites (COR) dans son rapport de juin 2017 pour renforcer son argument. Le COR a parlé du niveau de vie des retraités en détaillant les montants des pensions, leurs revenus de patrimoine et les prestations sociales qui leur sont versées. En 2014, le COR a donné des informations chiffrées sur le niveau de vie moyen et indique que celui des retraités était légèrement plus élevé (106,1 %) par rapport à celui de l’ensemble de la population. Le représentant du COR a précisé que ce taux n’a pas cessé d’augmenter au cours de ces dernières années (104,6 % en 2012).

Toutefois, ce n’était pas toujours le cas : en effet, en 1970, le niveau de vie des personnes âgées ne représentait que 70 % de celui des personnes qui exercent une activité professionnelle. L’amélioration des finances des retraités découle d’une carrière plus complète. Il faut aussi rappeler que les chiffres publiés sont des moyennes et que les différences peuvent être très importantes lorsque l’étude est effectuée à l’échelle individuelle. Ainsi, même si le niveau de vie moyen des retraités s’élevait à 2 087 euros en 2014, 10 % d’entre eux percevaient moins de 1 080 euros par mois. Le COR avait également signalé que 10 % d’entre eux, à l’opposé des précédents, avaient un niveau de vie au-dessus de 3 230 euros par mois.

Un effritement du niveau de vie qui commencerait en 2020

En constatant que le niveau de vie moyen des retraités est quasiment similaire à celui des actifs, les autorités publiques pourraient être tentées d’instaurer de nouvelles taxes ou d’augmenter la CSG en plus de la Casa (Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie) versée par les retraités depuis 2013. Cependant, les prévisions du Conseil d’Orientation des Retraites ont révélé que la situation va changer même si les règles en vigueur restent les mêmes. En effet, le niveau de vie moyen des retraités va baisser. D’après les projections effectuées, le niveau de vie des retraités serait compris entre 93 % et 100 % en 2040, puis entre 81 % et 95 % en 2060, contre 106 % actuellement.

En réalité, il ne s’agirait pas d’une baisse, mais d’un ralentissement du rythme d’augmentation : la pension moyenne augmenterait donc moins vite que les revenus d’activité. Ce changement découlerait de la réforme instaurée par Édouard Balladur en 1993 : en effet, cette mesure a officiellement déclenché la désindexation des pensions de retraite sur l’évolution des salaires et elle a fait passer de dix à vingt-cinq ans la durée de référence considérée pour le calcul de la pension de retraite de base dans le secteur privé. Comme la réévaluation des pensions dépend de l’inflation (indice des prix), elles sont restées quasiment gelées au cours de ces quatre dernières années et c’est également le même scénario pour les vingt-cinq meilleures années de salaires pris en compte pour le calcul de la retraite de base des salariés du privé. Ainsi, les Unions confédérales des retraités affiliées aux centrales syndicales ont de bonnes raisons de réclamer le retour à l’indexation sur les salaires.

Le taux de remplacement des retraites va également diminuer

Toutes ces modifications qui concernent la désindexation se sont répercutées sur le taux de remplacement des retraites. Rappelons qu’il s’agit du rapport entre la pension moyenne et le salaire moyen d’activité. Le COR a analysé des cas types et les résultats sont très explicites. Quel que soit le scénario de croissance, variant de +1 % à +1,8 % par an, le taux de remplacement connaitrait également une baisse progressive au fil des années. Par exemple, pour un salarié du privé non-cadre de la génération 1940, le taux de remplacement passerait de 75,5 % de son salaire, alors que pour le salarié né dans les années 1960, il serait compris entre 70 % et 65 %.

Pour la génération 2000, leur retraite serait comprise entre 68 % et 55 % de leur salaire d’activité. Pour les actifs qui ont perçu un salaire équivalant au SMIC tout au long de leur carrière, le taux de remplacement évoluerait de 80 % (pour les natifs de 1940) à 75 % ou 66 % (pour les personnes nées dans les années 2000). Il faut noter que ce décrochage touchera aussi les agents de la Fonction publique, surtout si la part des primes perçues est élevée. Il faut comprendre que les primes ne sont pas considérées dans le calcul de leurs pensions. Pour les fonctionnaires, le taux de remplacement baisserait également : 61 % pour les personnes nées dans les années 1950 et entre 45,9 % et 52 % pour les natifs de 2000.

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Au Royaume-Uni, la génération 1970 attendra jusqu’à 68 ans pour partir à la retraite. L’âge légal de départ va ainsi augmenter d’une année pour les Britanniques.

Un âge légal de départ fixé à 68 ans au Royaume-Uni

Cette mesure impopulaire a été annoncée bien après les élections par Theresa May elle-même : l’âge légal de départ en retraite va augmenter à 68 ans, contre 67 ans, pour les Britanniques nés dans les années 1970. Cette décision a été prise sept ans plus tôt par rapport aux prévisions précédentes.

Cette nouvelle réforme qui va changer le sort de 7 millions de personnes a été instaurée pour équilibrer les dépenses sociales et garantir la pérennité du système. Les salariés nés entre 1970 et 1978 qui espéraient partir à l’âge de 67 ans devront désormais attendre une année de plus pour percevoir une pension de retraite versée par l’État. Il faut noter que cette réforme ne s’appliquera pas avant 2037, date à laquelle les premières générations concernées pourront partir. D’après les calculs des experts, cette mesure devrait permettre de réaliser une économie annuelle de 0,4 point de PIB.

Une réforme pour garantir l’équité entre les générations

La richesse nationale dédiée aux retraites publiques s’élève à 5,2 % au Royaume-Uni (contre 14 % dans l’Hexagone). Ce taux devrait augmenter à plus de 6 % après l’année 2040 à cause du départ massif des baby-boomers et de l’entrée généralisée des femmes dans la vie active. Le gouvernement a également instauré cette réforme pour favoriser l’équilibre entre la durée de la carrière professionnelle et du temps passé à la retraite. Il faut savoir qu’aujourd’hui la durée moyenne de la retraite en Grande-Bretagne est de 21 ans et équivaut à 32 % de la durée de vie adulte moyenne (compter à partir de l’âge de 20 ans).

D’une part, le ministre du Travail d’outre-manche David Gauke a indiqué que ce report de l’âge légal de départ va permettre d’assurer « un bon équilibre » à long terme. D’autre part, l’opposition travailliste et les organisations syndicales se sont indignées et ont dénoncé « un coup dur » pour les salariés du privé qui devront subir les conséquences. Ils ont poursuivi en déclarant qu’il s’agit d’une mesure d’austérité de plus mise en place par le gouvernement conservateur. Par ailleurs, ils font remarquer que cette mesure n’est pas du tout compatible avec le ralentissement de la progression de l’espérance de vie au Royaume-Uni.

Des retraites privées pour mieux vivre ses vieux jours

Aujourd’hui, l’âge de départ est de 65 ans et augmentera à 66 ans en 2020, puis à 67 ans en 2028. Le gouvernement a indiqué que cette hausse régulière, annoncée à l’avance, a poussé les actifs concernés à envisager une préparation financière.

Cette préparation est vraiment une nécessité parce que le montant de la retraite versé par l’État est très faible par rapport à la retraite moyenne accordée en France. Pour les travailleurs à plein temps qui ont cotisé pendant au moins 30 ans, perçoivent une pension maximale de 160 livres par semaine, soit légèrement supérieure à 800 euros par mois. La grande partie des Britanniques versent des cotisations pour se constituer une retraite privée à travers les plans instaurés en entreprise et la plupart d’entre eux comptent sur la valeur de leur résidence principale pour améliorer leur niveau de vie à la retraite.