Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

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Par le

Le nombre de nouveaux retraités qui ont reçu une pension versée par l’Assurance retraite a diminué en 2016. Cette baisse serait la conséquence directe du recul progressif de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans.

Nombre de départ en retraite en 2016 : une baisse de 6,6 %

D’après les chiffres publiés par l’Assurance retraite, le nombre de départ à la retraite a diminué de 6,6 % en 2016, avec l’application du recul de l’âge légal de départ prévu par la réforme de 2010. En effet, à compter de 2017, les assurés nés à partir de 1955 ne peuvent quitter la vie active avant 62 ans, à moins qu'ils ne remplissent certaines conditions leur permettant de bénéficier d’une retraite anticipée.

Nombre de retraités en France : 7,77 millions de femmes, contre 6,25 millions d’hommes

En avril 2017, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a dévoilé quelques chiffres sur ses affiliés : en 2016, le nombre de retraités du privé (salariés de l’industrie, du commerce et des services) qui touchent une pension de retraite personnelle s’élevait à 13,2 millions. Lorsque les bénéficiaires d’une réversion sont pris en compte, l’organisme verse des prestations à plus de 14 millions d’assurés. La CNAV a indiqué que les femmes sont plus nombreuses : 7,77 millions, contre 6,25 millions d’hommes. Il faut également savoir qu’on dénombre 43 % de polypensionnés (personnes qui ont cotisé auprès de deux ou plusieurs régimes) en 2016.

613 506 nouveaux retraités en 2016

L’Assurance a versé des retraites personnelles à 613 506 retraités de plus en 2016. Une baisse de 6,6 % a été enregistrée par rapport à l’année 2015 : elle découlerait principalement du report de l’âge légal de départ à 62 ans. Une baisse de 2,3 % a également été signalée sur le nombre de retraités qui ont profité du dispositif de retraite anticipée pour carrière longue : 167 659 bénéficiaires en 2016. Plus de 97 % de ces nouveaux retraités sont partis à un âge compris entre 60 ans et 62 ans. L’Assurance retraite a révélé que le nombre d’affiliés qui ont opté pour une retraite progressive au cours de l’année 2016 a considérablement augmenté : 8 895, contre 3 871 en 2015.

Autres informations sur les affiliés du régime général en 2016

Le montant moyen de la pension de base versée pour une carrière complète a augmenté de 37 euros en 2016 : 1 074 euros/mois, contre 1 037 euros/mois en 2015. Il faut préciser que les retraites complémentaires attribuées par l’Agirc et Arrco n’ont pas été prises en compte.

L’Assurance retraite a également attiré l’attention sur l’augmentation légère de l’âge moyen des retraités du régime général : il est passé 73,8 en 2015 à 73,9 ans en 2016. Le nombre de retraités établis en Ile-de-France et dans les régions qui se trouvent sur le pourtour du pays (Sud-Est, Aquitaine, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Nord-Picardie, etc.) est plus élevé.

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Un récent sondage a permis de savoir que 79 % des Français ont peur de ne pas disposer de revenus suffisants à la retraite. 87 % des personnes interrogées sont inquiets pour le système de retraite.

Plus de trois quarts des Français ont peur de toucher une pension trop faible

D’après la 15e édition du Baromètre Cercle des Epargnants-Ipsos « Les Français, l’épargne et la retraite », les Français s’inquiètent en pensant à leurs finances, une fois à la retraite, et en voyant l’évolution du système de retraite. Les résultats de ce sondage ont été publiés le 14 mars dernier.

Les Français sont peu optimistes et préoccupés par leur retraite

60 % des Français seraient inquiets en pensant à leur propre retraite et 79 % d’entre eux ont peur de manquer d’argent après avoir liquidé leurs droits: seuls 40 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles percevront des revenus suffisants une fois à la retraite. Malgré cette vague d’inquiétude, il n’y a que 21 % des actifs qui effectuent des versements réguliers sur leur épargne retraite (un taux qui a baissé de 5 % par rapport à 2016) et 25 % des sondés ont déjà discuté avec un professionnel en vue d’ouvrir un compte épargne-retraite.

Il faut noter que le nombre de Français qui envisagent d’épargner davantage pour leur retraite a également baissé : 23 % en 2017, contre 31 % en 2016. Il faut savoir que 22 % des personnes actives interrogées prévoient d’utiliser leur épargne pour couvrir leurs charges fixes, ce taux augmente à 30 % lorsque la question est posée à des retraités.

Des assurés toujours mal informés ou qui ne s’informent pas

Comme l’état du système de retraite national est préoccupant, les Français ont du mal à choisir parmi les solutions qui leur sont proposées : hausse des cotisations ou souscription à un fonds de pension. 26 % des actifs seulement consentent à retarder leur départ à la retraite et 7 % sont d’accord pour réduire le montant de leurs pensions.

65 % des Français estiment que les candidats de la dernière campagne présidentielle n’ont pas suffisamment abordé le sujet. 71 % des assurés encore actifs ne savent pas combien ils pourraient toucher une fois à la retraite. Les auteurs de ce sondage ont en déduit que les personnes interrogées ne s’informent pas suffisamment. En effet, les différentes mesures et outils disponibles qui améliorent le droit à l’information devraient les aider à mieux évaluer le montant de leurs pensions.

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La réforme fiscale du président Macron figure parmi les principales mesures qu’il a dévoilées pendant sa campagne. Découvrez ce que la réforme fiscale va changer pour les salariés, les retraités et les chefs d’entreprise.

Réforme fiscale : quels changements pour les salariés, les retraités et les patrons ?

La plupart du temps, les contribuables n’attendent pas le mois de mars pour penser à leur déclaration de revenus. Avec les intentions du nouveau président en matière de fiscalité et de prélèvements obligatoires qu’il n’a pas caché pendant sa campagne, vous vous interrogez déjà surement sur ce qui vous attend en 2018. Découvrez les différents changements qui vont découler de ces nouvelles règles fiscales.

Plus de taxe d’habitation

Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis que 4 Français sur 5 seront exonérés de taxe d’habitation. Comme il s’agit d’une mesure qui coûte 10 milliards d’euros, sa mise en place sera progressive et s’effectuera en trois étapes jusqu’à une exemption totale en 2020 pour les ménages éligibles. La condition à remplir : le revenu fiscal ne doit pas dépasser 20 000 euros par an pour une personne seule et 40 000 euros pour un couple.

Par exemple, un couple ayant deux enfants qui perçoivent moins de 5 000 euros par mois sera totalement exonéré de la taxe d’habitation. D’après le porte-parole du parti En Marche, les personnes qui remplissent ces conditions et qui vivent à Marseille feront une économie de 1 385 euros, de 1 206 euros à Amiens et de 1 207 euros s’ils sont établis à Saint-Denis (La Réunion). D’après le directeur de l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette exonération devrait améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes. Toutefois, il faut bien comprendre que ce bénéfice ne concerne pas les foyers les plus modestes dont les 20 % sont déjà exemptés de la taxe d’habitation. Par ailleurs, l’État remplacera les ressources qui manquent aux collectivités en se basant sur les taux applicables en 2016.

La déclaration de revenus commune ne sera plus obligatoire pour les couples mariés ou pacsés

Chaque contribuable pourra individualiser son impôt sur le revenu : cette alternative va permettre à certains ménages de payer des charges fiscales plus légères. D’après le magazine Capital, cette mesure ne sera bénéfique que pour moins de 33 % des contribuables. En revanche, ce dispositif est intéressant pour 30 % des couples qui perçoivent deux salaires et qui paient des impôts plus élevés ensemble. Il faut noter que le montant des impôts sur le revenu est plus élevé en cas d’imposition commune lorsque l’écart de salaire des époux est très important.
Par exemple, un couple avec 4 enfants dont l’un des conjoints touche 60 000 euros par an et l’autre 20 000 euros par an doit s’acquitter d’un impôt de 3 283 euros dans le cadre d’une déclaration commune. Ce montant descendrait à 2 816 euros s’ils choisissent une imposition individualisée et ils y gagneraient alors 467 euros.

Suppression de certaines charges pour les salariés

Les salariés verront leurs revenus augmenter parce que certaines cotisations salariales comme l’assurance maladie représentant 0,75 % du salaire brut et les cotisations d’assurance chômage s’élevant à 2,4 % ne seront plus défalquées. Ainsi, les salaires augmenteront de 3,15 %. La Contribution sociale généralisée (CSG), un impôt assis sur l’intégralité des revenus, va augmenter de 1,7 % pour financer ce dispositif.

Par exemple, un salarié qui touche le SMIC, soit 1 466,62 euros bruts par mois en 2016, gagne 11 euros par mois grâce à la suppression de la cotisation d’assurance maladie et 35,20 euros par mois lorsque la cotisation chômage n’est plus retirée. D’autre part, avec la hausse de la CSG, 24,50 euros seront retenus. Ainsi, ce salarié gagnera (35,20 + 11 – 24,5) 21,70 euros par mois, soit un peu plus de 260 euros par an. D’après les calculs effectués, un salarié qui perçoit 3 000 euros bruts par mois gagnerait 533 euros pas an et un autre qui touche 5 000 euros bruts par mois économiserait 888 euros par an. Une autre mesure est également prévue par le programme du parti « En Marche » pour améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et des travailleurs indépendants.

Les retraités subiront la hausse de la CSG

La hausse de la CSG de 1,7 % sera supportée à 100 % par la majorité des retraités, à moins qu’ils ne fassent partie des 40 % de pensionnés modestes qui profitent de la réduction ou de l’exonération de cette taxe. En effet, le programme d’Emmanuel Macron ne prévoit d’augmenter que le taux normal de la CSG, supporté par les ménages qui perçoivent des revenus supérieurs à 14 375 euros par an pour un célibataire et à 22 051 euros pour un couple. La hausse de CSG de 1,7 point équivaut à 25 euros par mois pour un retraité qui perçoit une pension de 1 500 euros par mois.
Ainsi, la plupart des retraités (60 %) vont supporter intégralement cette hausse de la CSG : en effet, ils ne bénéficieront pas du supplément de revenus qui découle de la suppression de certaines cotisations (assurance maladie et chômage) comme les salariés. Il s’agit d’une mesure qui favorise uniquement les actifs.

Des taxes plus élevées pour les détenteurs d’assurance-vie

Le programme dévoilé sur le site du parti « En Marche » indique que le régime fiscal et social du Livret A et du PEA ne changera pas. Les gains qui découlent du livret A, le type de livret d’épargne le plus plébiscité, et du PEA (Plan d’Epargne Action) demeureront exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux pour les assurés qui remplissent les conditions prévues par la loi.
En revanche, les taxes applicables aux contrats d’assurance-vie seront plus élevées lorsque les intérêts dépassent un certain seuil. Dans une interview accordée au quotidien « Les Échos », Emmanuel Macron a déclaré que le régime fiscal et successoral de l’assurance-vie restera inchangé. Cependant, lorsque le prélèvement forfaitaire de 30 % sera instauré, il sera applicable aux nouveaux versements effectués sur un contrat, mais uniquement pour les encours supérieurs à 150 000 euros.

Les détenteurs de gros patrimoine vont payer l’impôt sur la fortune immobilière (IFI)

Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une taxe supplémentaire : les personnes aisées verront le calcul de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) changer. En effet, il sera tout simplement remplacé par l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière) et seuls les biens immobiliers seront pris en compte dans le calcul. Toutefois, le mode de calcul restera inchangé. Ainsi, le portefeuille d’actions ne sera plus taxable.

La valeur de cette exonération fiscale est estimée à deux milliards d’euros et avantagerait quelques milliers de contribuables d’après Christian Eckert (Secrétaire d’État au budget au mois de mars 2017), seuls 1 % des ménages concernés par l’ISF, soit 3 400 personnes vont bénéficier de ce dispositif. Mais, Jean Pisani-Ferry, le responsable du programme du parti, a répliqué que ces chiffres étaient absurdes et qu’ils découlent de calculs sans fondement.

Cependant, une autre étude publiée par Le Figaro a permis de savoir que les personnes aisées avec un patrimoine supérieur à 2,5 millions d’euros ne paieront plus qu’un total de 520 millions d’euros à l’État, contre 2,8 milliards actuellement. Ces informations confirment partiellement les calculs de Christian Eckert.
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les revenus du patrimoine immobilier (intérêts, dividendes, plus-values, etc.) est également une nouvelle mesure qui fait l’objet d’une importante controverse. Si les revenus du patrimoine des foyers les plus aisés sont aujourd’hui taxés jusqu’à 60 %, la réforme du nouveau président va réduire le PFU à 30 %. Le directeur de l’OFCE, Xavier Timbeau, a indiqué que cette mesure profite surtout aux personnes détentrices de très hauts patrimoines et de patrimoines professionnels.

Plusieurs mesures en faveur des chefs d’entreprise

Le programme fiscal présenté par "En Marche" prévoit de nombreuses mesures qui avantagent les chefs d’entreprise. Une réduction du taux de l’impôt sur les sociétés (IS) est prévue pendant le mandat d’Emmanuel Macron : à partir de 2018, cette taxe baissera progressivement et atteindra 25 % à la fin du quinquennat, contre 33,3 % aujourd’hui. Par ailleurs, le taux réduit d’IS accordé aux petites entreprises sera maintenu.
Les entrepreneurs profiteront également d’une réduction des cotisations sociales employeurs de 6 points (une charge qui remplacera le CICE). Les cotisations sociales pour les salariés qui touchent le SMIC baisseront également de 10 points. Cette mesure vise à inciter les chefs d’entreprise à recruter plus de salariés. D’après les calculs des responsables du parti, l’économie réalisée est estimée à 1 800 euros par an par salarié rémunéré au SMIC et jusqu’à 2 200 euros par an pour un salarié percevant 3 000 euros bruts par mois. Toutefois, le nouveau président mettra en place un système de pénalisation pour les employeurs qui ont tendance à proposer trop de contrats à court terme : les charges à payer seront plus élevées. Les entreprises qui proposent plus d’emplois stables bénéficieront de mesures qui allègeront leurs charges sociales.
Les professionnels à la tête d’une micro-entreprise et qui ont choisi le statut d’auto-entrepreneur verront leurs charges supprimées au cours de la première année. Les plafonds qui permettent de profiter de ce régime plus avantageux seront doublés pour que ces entrepreneurs puissent en bénéficier le plus longtemps possible. Tous les ans, les artisans et les commerçants pourront toujours décider d’être soumis au régime fiscal de la micro-entreprise ou non.

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Au vue des dernières prévisions du COR (Conseil d’orientation des Retraite) publiée le 20 juin 2017, la pérennité et l’équilibre des retraites s’éloignent, remettant en cause la réforme des retraite promise par Emmanuel Macron.

En effet, selon le COR, les perspectives financières des régimes de retraite sont de plus en plus sombre : Alors que les derniers rapports prévoyaient une réduction progressive des déficits, le ton change désormais dans son dernier rapport avec des prévisions de déficits de près de 9 milliards d’euros en 2021 (soit le double du déficit de cette année), puis une détérioration croissante jusqu’à 2030 dans tous les scenarii envisagés.


Les causes de ces déficits sont multiples selon le COR qui explique ces déficits par :

• La diminution du nombre d’immigrés qui s’installent en France, qui, de facto n’augmente pas les cotisations sociales
• L’augmentation de l’espérance de vie des hommes qui rattrapent petit à petit celle des femmes
• La croissance économique plus faible que prévue ainsi que des prévisions de baisse du chômage bien en dessous des réalités.

 

Quelles sont alors les solutions possibles pour retrouver un équilibre de notre système de retraite ?

Les solutions restent toujours les mêmes :

• Diminuer les retraites, mais cela impactera le niveau de vie des retraités
• Augmenter les cotisations, mais cela impactera le niveau de vie des actifs
• Retarder l’âge légal aujourd’hui à 62 ans, mais cela impactera les jeunes entrant sur le marché du travail

La réforme des retraites promise par Emmanuel Macron aura t-elle un impact pour rééquilibrer le système ?

La réforme de la retraite proposée par le Président Macron n’aura aucun impact pour rééquilibrer le système. En effet, les réformes prévues par le Président ont pour objectif principal de diminuer les inégalités entre les différents régimes de retraite. Une réforme déjà fort ambitieuse, qui avait pour prérequis que le système soit peu ou proue équilibré, ce qui ne semble plus être le cas.

Le Président Macron devra donc, s’il souhaite prendre en compte ce rapport du COR, prendre des décisions difficiles pour rééquilibrer le système. De plus, il devra acter ces décisions rapidement, s’il ne veut pas laisser glisser un déficit évalué à 9 milliard d’euros en 2021 et qui impactera nécessairement sa réforme.

Sachant que la hausse de la CSG prévue viendra déjà diminuer les pensions des retraités, l’étaux se resserre pour le Président Macron qui va devoir nécessairement revoir ses ambitions, et dans tous les cas devra faire voter des mesures impopulaires.

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La Commission des comptes de la Sécurité sociale a annoncé en Juillet dernier que les pensions devraient augmenter d’environ 1 % en octobre 2017. Le 16 Juillet, Edouard philippe a finalement annoncé que l'augmentation des retraites sera de +0,8% au 1er octobre prochain.

Une augmentation de 0,8 % des pensions de base en octobre 2017 ?

La Commission des comptes de la Sécurité sociale a publié un rapport au début du mois de juillet 2017 dans lequel elle indique qu’une revalorisation de près de 1 % devrait être opérée sur les pensions de base au 1er octobre prochain, grâce à la reprise de l'inflation. Pour un retraité qui perçoit une pension de base mensuelle de 1000 euros, cette hausse sera de 9 euros par mois, soit 108 euros par an.

Cette revalorisation annuelle sera appliquée à la quasi-totalité des pensions de base sauf à celles des avocats, réévaluées au 1er janvier. L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA, ex-minimum vieillesse), n’est également pas concernée parce qu’elle n’est revalorisée qu’au 1er avril.

Un zoom sur le mode de calcul des revalorisations annuelles des retraites

Le mode de revalorisation des pensions de base actuel est applicable dans le cadre du Budget de la Sécurité sociale pour l’année 2016. Le taux de cette revalorisation est désormais fixé en fonction de l’inflation enregistrée par l’Insee au cours des douze derniers mois, par rapport aux douze mois qui les ont précédés.

Pour obtenir ce taux, il suffit d'additionner les indices mensuels d’évolution des prix à la consommation hors prix du tabac, entre le mois d’août de l’année qui précède l’année en cours et le mois de juillet de l’année en cours, puis il faut diviser le résultat par douze, et enfin il faut diviser par la moyenne des indices des douze mois qui précèdent la période prise en compte.

Comme le dernier indice à prendre en compte dans le calcul ne sera connu que vers la moitié du mois d’août, le calcul défini ne pourra être effectué qu’à ce moment-là. La décision finale appartient au gouvernement qui, jusqu’à présent, n’a jamais eu l’intention de ne pas appliquer ce mode de calcul.

Une revalorisation des pensions complémentaires du privé en novembre 2017 ?

Rappelons qu’en 2013, les pensions de base avaient été revalorisées de 1,3 % et ce fût la dernière revalorisation significative : en effet, la hausse n’était que de 0,1 % au 1er octobre 2015 et aucune revalorisation n’a été opérée en octobre 2016 parce que le niveau de l’inflation était faible.

Il faut également noter que la revalorisation des pensions complémentaires versées par l’Arrco et l’Agirc aux salariés du privé s’effectue au 1er novembre. Cependant, cette hausse sera faible parce que les partenaires sociaux ont décidé que l’indexation sera inférieure d’un point au niveau de l’inflation en 2017 et en 2018. Mais ce taux ne sera jamais inférieur à 0.

Article complémentaire : Vers une baisse des pensions retraite dès 2019 

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Emmanuel Macron a l’intention d’engager une réforme des retraites pour harmoniser les droits entre les régimes existants. Cette réforme vise surtout à aplanir les différences entre le public et le privé.

Alignement des régimes du public et du privé : les différences qui subsistent

Le président Emmanuel Macron envisage de réformer les retraites pour harmoniser les droits entre les différents régimes. La tâche va principalement consister à réduire les nombreuses différences qui subsistent entre le public et le privé.

Si le nouveau président est resté silencieux sur ce sujet depuis son élection, le premier ministre Édouard Philippe a indiqué que le cadre de cette réforme sera dévoilé à la fin de l’année 2018. Jusqu’à présent, la seule information concrète sur cette réforme est la mise en place d’un système universel dans lequel un euro cotisé permettra de bénéficier des mêmes droits, et ce, quel que soit le statut du travailleur : fonctionnaire, salarié du privé, indépendant, etc.

Ce changement va permettre d’effacer les différences qui subsistent entre les régimes de retraite du public et du privé. En effet, depuis la réforme des retraites de 2003, certains paramètres ont déjà fait l’objet d’un alignement pour le public et le privé : actuellement, l’âge légal de départ, l’âge du taux plein automatique, la durée d’assurance requise pour liquider ses droits à taux plein, le système de la surcote et de la décote sont actuellement similaires dans le public et le privé ou s’effectue progressivement au fil des générations. Cependant, certaines spécificités devraient encore être revues pour que l’alignement soit effectif. Il faut savoir que ces différences ne sont pas toujours, comme on le croit, en faveur des fonctionnaires.

Le revenu de base qui sert à calculer le montant de la pension

Dans le régime public, le calcul de la pension est basé sur le traitement indiciaire moyen des 6 derniers mois et les revenus pris en compte n’incluent pas les primes. Depuis une décennie, une retraite additionnelle a été mise en place pour qu’une partie des primes, des indemnités et des éléments de rémunérations accessoires, dans la limite de 20 % du traitement indiciaire brut, permettent de se constituer des droits à la retraite.

Pour les salariés du privé, la pension de retraite de base se calcule sur la base des 25 meilleures années de salaires de leur carrière, dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale. Les pensions complémentaires varient en fonction des salaires versés au cours de la carrière.
Si le mode de calcul de la pension de retraite des agents de la fonction publique est plus intéressant pour les fonctionnaires qui perçoivent des revenus croissant à l’approche de leur retraite. Cependant, comme les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul, les agents de la fonction publique qui perçoivent des primes élevées sont défavorisés.

Inégalités au niveau des taux de liquidation

Le taux de liquidation des pensions de retraite est de
50 % du salaire de référence dans le secteur privé, contre 75 % du salaire de référence dans le secteur public.

Si le taux de liquidation est largement plus élevé pour le secteur public, il ne faut pas oublier que les salariés du privé perçoivent des pensions complémentaires qui peuvent être très élevées, en particulier pour les cadres qui touchent des salaires élevés : leurs pensions complémentaires peuvent représenter 60 % du montant total de leur retraite.

Départ anticipé avant l’âge légal fixé

Aujourd’hui, l’âge légal de départ est désormais de 62 ans aussi bien dans le public que dans le privé. Mais il existe des dispositifs qui permettent de partir en retraite anticipée lorsque les assurés remplissent certaines conditions.

Dans le secteur privé, les assurés peuvent demander la liquidation de leurs droits à la retraite à partir de 58 ans, s’ils ont commencé à travailler à 14 ans et à 60 ans s’ils ont commencé leur carrière professionnelle à 20 ans.

Dans le secteur public, les agents qui font partie de la catégorie « active », exposés à un risque déterminé ou à des fatigues exceptionnelles, peuvent partir avant l’âge légal de départ prévu. Ce dispositif, comparable au compte pénibilité dans le privé, a été créé pour les surveillants de prison, les pompiers, les agents du SNCF, les policiers, les contrôleurs aériens, les infirmiers, etc. Ces fonctionnaires peuvent demander la liquidation de leurs droits à la retraite à 57 ans, voire même dès 52 ans.

Si l’âge de départ semble beaucoup plus favorable dans le secteur public, il faut bien comprendre que cet avantage a été accordé en contrepartie de la pénibilité du métier exercé.

Les modalités de validation des trimestres d’assurance

Dans le public, chaque période travaillée de 90 jours permet de valider un trimestre. Les trimestres sont validés de date à date. Si l’assuré travaille à mi-temps, les trimestres sont toujours proportionnels à la durée travaillée à moins que ces périodes aient été prises pour s’occuper d’un enfant mis au monde ou adopté à compter du 1er janvier 2004. En effet, ces trimestres sont comptabilisés comme du temps plein jusqu’à une durée de 3 ans. Il faut noter qu’en dehors de cette exception, lorsqu’une personne travaille à temps partiel, elle ne cumule que 2 trimestres par an, contre 4 pour du temps plein.

En revanche, dans le privé, la durée d’assurance est calculée « sur la base des cotisations versées ». Jusqu’au 31 décembre 2013, les assurés du privé devaient verser des cotisations sur la base d’un salaire égal à 200 fois le SMIC horaire pour valider un trimestre de retraite. Mais depuis de 1er janvier 2014, le seuil a baissé à 150 fois le SMIC horaire. Ainsi, en 2017, les salariés du privé doivent toucher 1 464 euros bruts pour valider un trimestre.

Le secteur privé est avantagé en ce qui concerne les règles de validation des trimestres en particulier pour les salariés qui travaillent à mi-temps.

Les bonus prévus pour ceux qui ont des enfants

Pour les mères de famille qui travaillent dans le privé, une majoration de 8 trimestres est prévue pour chaque enfant mis au monde avant le 1er janvier 2010. Si l’enfant est né à partir de cette date, la mère bénéficie automatiquement de 4 trimestres au titre de la naissance ou de l’adoption. Les 4 autres trimestres au titre de l’éducation peuvent être répartis entre les parents qui peuvent choisir de les attribuer à l’un d’entre eux. Si le couple a eu trois enfants et plus, les parents (le père et la mère) profitent d’une majoration de 10 % de leur pension de base.

Dans le secteur public, les fonctionnaires ne profitent que de 4 trimestres pour chaque enfant. Depuis 2004, cet avantage est réservé aux femmes qui ont arrêté de travailler pendant moins de 6 mois, à condition qu’elles n’aient pas demandé de congé parental, une disponibilité ou un travail à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants. Lorsque le couple a au moins 3 enfants, une majoration de 10 % leur est accordée. Ensuite,à partir du 4e, un bonus de 5 % par enfant est versé.

Rappelons que le dispositif de retraite anticipée dédié aux fonctionnaires parents d’au moins trois enfants n’est plus d’actualité. Ainsi, le secteur privé est, là encore, plus avantagé en termes d’avantages familiaux, à moins qu’il s’agisse d’une famille avec un grand nombre d’enfants et que cette majoration devienne plus avantageuse.

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Le compte pénibilité s’appellera désormais « compte de prévention ». Le premier ministre a révélé les grandes lignes des changements qui seront effectués sur le compte pénibilité.

Compte pénibilité : Édouard Philippe a dévoilé les modifications

Le samedi 8 juillet dernier, Édouard Philippe, le premier ministre, a révélé aux partenaires sociaux les principales mesures de la réforme du compte pénibilité qui entreront en vigueur en 2018. Le gouvernement a trouvé un compromis qui tient compte des aspirations de la CFDT, très attaché à cette réforme initiée pendant le quinquennat de François Hollande, mais aussi des critiques du patronat qui s’oppose à ce qu’il qualifie « d’usine à gaz ».

L’appellation du dispositif va également changer : Emmanuel Macron a tenu sa promesse de campagne en remplaçant l’expression « compte pénibilité » par « compte de prévention ». Rappelant que ce compte est destiné aux salariés du privé soumis à des facteurs de pénibilité de cumuler des points qui vont lui permettre de faire une demande de retraite anticipée, de bénéficier d’une formation ou encore de travailler à temps partiel en percevant le même niveau de rémunération.

Les six critères qui resteront inchangés sur le "compte de prévention"


Certains critères sont déjà entrés en vigueur en 2015 et malgré le changement de l’appellation du dispositif, les modalités de prise en compte des 6 critères suivants resteront les mêmes :

  • travail de nuit ;
  • températures extrêmes ;
  • travail en horaires alternants ;
  • travail répétitif ;
  • travail en milieu hyperbare ;
  • nuisances sonores.

Des modifications prévues pour les 4 autres critères

Le gouvernement a décidé d’apporter des changements à 4 critères en tenant compte des critiques émis par le patronat. Rappelons que les représentants du Medef avaient indiqué que ces critères étaient inapplicables parce qu’il est très difficile de les quantifier. Ainsi, les critères ci-dessous seront modifiés et ne permettront plus de cumuler des points sur le « compte de prévention » :

  • postures pénibles ;
  • exposition à des substances chimiques ;
  • manutention de charges lourdes ;
  • vibrations mécaniques.
Les salariés exposés à ces 4 facteurs de pénibilité pourront quand même partir en retraite anticipée, mais seulement en cas de maladie professionnelle reconnue et lorsque le taux d’incapacité permanente est supérieur à 10 %, d’après la lettre envoyée par le premier ministre à l’attention des principaux partenaires sociaux. Notons que les critères n’ont été que légèrement modifiés par rapport aux mesures initiales édictées dans le cadre de la réforme des retraites de 2010.

À la fin du mois de mai 2017, au début de la concertation sociale sur la réforme du droit du travail, Édouard Philippe a déclaré qu’un dispositif plus simple sera mis en place d’ici la fin de l’année. Le dispositif réformé sera applicable dès 2018, d’après les déclarations du premier ministre.

Retraite : le compte pénibilité en sursis - Source France 2

Le mode de financement du "compte de prévention" va changer

Le financement de tous les critères a également été déterminé, il s’agit d’un changement majeur dans la nouvelle version du dispositif. Les cotisations qui ont déjà été instaurées pour financer les critères pris en compte seront supprimées et les droits en matière de pénibilité seront financés dans le cadre de la branche accidents du travail et des maladies professionnelles. Il s’agit de la seule branche excédentaire de la Sécurité sociale depuis 2013 et le surplus est estimé à 900 millions d’euros pour 2017.
D’après les chiffres de 2016, les employeurs ont fait une déclaration pour 797 000 salariés dans une situation de pénibilité en tenant compte des 10 critères. Pourtant, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) avait recensé entre 2,6 et 3 millions de salariés, d’après des chiffres officiels non publiés.

Les réactions des partenaires sociaux

Le Medef a toujours affiché une forte opposition au compte pénibilité : ses représentants ont officiellement pris connaissance de cette réforme qui sera menée dans le cadre du projet de loi d’habilitation et dont l’objectif est d’améliorer le Code du travail à travers des ordonnances. Cependant, le patronat a indiqué dans un communiqué qu’il restera très attentif en ce qui concerne les modalités de financement. Il précise également que le maintien des 6 critères constitue une contrainte de plus pour les entreprises.

Le 9 juillet dernier, le président de la CFDT a réagi sur Franceinfo en indiquant qu’il regrettait que la nouvelle version du compte pénibilité prévoie la suppression de la cotisation imposée aux employeurs.

Rappelons que deux taxes ont été mises en place pour financer le compte pénibilité :

  • toutes les entreprises doivent s’acquitter d’une cotisation de base de 0,01 % sur les rémunérations ;
  • elles payent également une cotisation additionnelle de 0,2 % si elles emploient au moins un salarié exposé à la pénibilité au-delà des seuils. Ce taux augmente à 0,4 % lorsque l’employé est exposé à plusieurs critères.

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Découvrez les changements que le nouveau président prévoit d’effectuer en matière de fiscalité applicable aux différents plans d’épargne. Informez-vous afin de connaitre le programme fiscal d’Emmanuel Macron.

Fiscalité des plans d’épargne dans le programme d’Emmanuel Macron

Les particuliers qui se sont constitués une épargne sur un livret A, une assurance-vie ou encore un PEA, devraient s’informer sur les changements que le nouveau président Emmanuel Macron prévoit d’opérer en matière de fiscalité sur ces différents types de placements.

Un prélèvement forfaitaire unique sur les rémunérations des placements

Le nouveau chef de l’État envisage d’instaurer un prélèvement forfaitaire unique applicable aux intérêts, aux dividendes d’actions et aux plus-values de cession de valeurs mobilières. Ce forfait s’élèvera à 30 % : il comprendra déjà les prélèvements sociaux et le taux de la CSG fera l’objet d’une hausse.

Pas de changement pour le livret A

Il faut savoir que les règles qui régissent la fiscalité du Livret A ne changeront pas pour le moment. Le nouveau président a déclaré que les revenus qui découlent de ce type d’épargne demeureront exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Le plan d’épargne en action reste également exonéré

Le Plan d’Épargne en Action (PEA) restera également exempté d’impôt comme le Livret A. Les détenteurs de ce type de placement ne paieront pas d’impôt sur le revenu, ni de prélèvements sociaux sur les gains générés par leur épargne.

Une taxation plus élevée pour l’assurance-vie

Les contrats d’assurance-vie sont concernés par les changements annoncés : en effet, les charges fiscales vont augmenter. Emmanuel Macron envisage d’appliquer un prélèvement forfaitaire de 30 % sur les nouveaux versements effectués sur l’assurance-vie.

Cependant, il faut bien comprendre que cette nouvelle règle ne sera applicable qu’aux contrats dont les encours d’assurance-vie sont supérieurs à 150 000 euros. Le nouveau président a apporté cette précision dans une interview accordée au quotidien « Les Échos ».

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Dans quels départements devrait-on déménager pour une retraite plus confortable ? Découvrez les destinations les plus prisées par les retraités en France.

Les départements français les plus plébiscités pour passer une retraite paisible

Depuis l’an 2000, de plus en plus de jeunes retraités déménagent dans un nouveau département pour mieux vivre leurs vieux jours. D’après les statistiques récentes, plus de 50 % des personnes ayant entre 50 ans et 60 ans envisagent de changer de région une fois à la retraite.

En général, ils sont motivés par la douceur du climat, le rapprochement familial, ou encore le fait de respirer l’air pur de la campagne. D’autres tiennent compte de critères tels que les infrastructures médicales de la ville ou du département, mais aussi de la proximité des commerces et des transports disponibles pour faciliter les déplacements.

Le contact humain étant très important, la plupart des retraités privilégient les lieux qui le favorisent. Il est également possible de comparer les offres de maisons de retraite destinées à accueillir les personnes âgées confrontées à une perte d’autonomie avant de choisir la ville dans laquelle vous souhaitez vous établir.

Les meilleurs départements français pour s’installer à la retraite

La plupart des seniors se sont orientés vers des destinations bien définies : découvrez les cinq départements qui attirent le plus de retraités en France, d’après une étude récente.

- Le Var, dans la région PACA

Le Var est l’un des lieux les plus adulés des personnes âgées qui souhaitent profiter du climat méditerranéen qui baigne ce département de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Grâce à son excellent taux d’ensoleillement, ses paysages variés composés de montagnes, de cours d’eaux et de plages, le Var est un petit paradis pour les seniors qui veulent mieux vivre leurs vieux jours. C'est l'endroit idéal pour pratiquer de nombreuses activités en plein air. Toutefois, il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une destination touristique très appréciée avec une très grande affluence de visiteurs pendant la saison estivale.

- La Charente-Maritime en Nouvelle Aquitaine

La Charente-Maritime est également une destination qui plait aux seniors, intéressés par son vaste bord de mer et la beauté de ses paysages. Les nouveaux retraités qui n’aiment pas les grandes villes s’y plairont bien. Ce département se démarque par son climat tempéré et la beauté de son patrimoine naturel, mais aussi par la richesse de son patrimoine culturel. Seules La Rochelle et Royan sont des destinations touristiques très prisées.

- L’Hérault en Occitane

Ce département est apprécié pour la qualité de son cadre de vie et pour le dynamisme de ses villes (Montpellier, Agde, Béziers, etc.), mais aussi pour le charme de ses petites communes situées en périphérie. L’Hérault est doté de nombreuses infrastructures spécialement mises en place pour les seniors. Ces derniers sont également attirés par les différentes activités, les paysages variés entre mer et montagne et avec ses vastes vignobles.

- Le Morbihan en Bretagne

Le Morbihan intéresse aussi un grand nombre de retraités qui apprécient l’authenticité et la beauté de ses paysages typiquement armoricaines. Avec des villes à taille humaine et dynamiques, telles que Lorient et Vannes, c’est la destination idéale pour ceux qui ne veulent plus vivre dans les grandes villes. Sa riche histoire et sa vie culturelle conviennent à de nombreux seniors.

- Les Alpes-Maritimes dans la Région PACA

"Les Alpes-Maritimes" est l’endroit idéal pour passer une retraite paisible, au soleil. Ce département abrite de grandes villes comme Nice, Cannes, Antibes et Menton, mais également des lieux plus calmes : de nombreux villages établis entre mer et montagne baignés par un climat agréable.

Si vous avez déjà envisagé de déménager pour mieux vivre vos vieux jours, la proximité avec les proches est un argument de taille pour ne pas s’éloigner et rester dans l’Hexagone.

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Le 2 août dernier, l’Assemblée nationale a validé l’alignement du régime de retraite des députés et leur allocation chômage sur le droit commun. Un communiqué a été diffusé pour faire savoir que l’Assemblée nationale a donné son feu vert.

Régime de retraite et allocation chômage : l’alignement sur le droit commun approuvé à l’Assemblée

D’après un communiqué du bureau de l’Assemblée nationale, l’alignement du régime de retraite des députés et de leur allocation chômage sur le droit commun a été validé. Une source parlementaire a précisé que les conditions de départ à la retraite des députés seront similaires à celles de la fonction publique : l’application de ces règles est immédiate et non-rétroactive.

Des changements et des économies

L’allocation de fin de mandat (chômage) accordée aux députés sera également alignée sur le régime ARE (allocation d’ide au retour à l’emploi). Certains avantages sur les transports accordés à certains anciens parlementaires et leur conjoint seront supprimés, suite à une décision du bureau, la plus haute instance collégiale de l’Assemblée.

Aujourd’hui, les anciens parlementaires qui ont été députés pendant au moins 18 ans peuvent bénéficier d’un remboursement à hauteur de 50 % de leurs dépenses sur 6 voyages aériens aller-retour par an en France métropole. Leurs frais de déplacement en train sont également couverts. Lorsqu’un député a été élu à trois reprises, ils profitent aussi des mêmes avantages pour les voyages aériens. Pour les déplacements en train, ils ont droit à une carte demi-tarif ou bien à un remboursement intégral pour quatre voyages aller-retour en France Métropolitaine.

D’après les calculs des experts, la suppression de ces avantages de transport va permettre à la présidence de réaliser une économie de 800 000 euros par an. François de Rugy (député de la République en Marche, issu du parti écologiste), président de l’Assemblée nationale, a déclaré que ces premières décisions ont été prises pour que la réputation des députés ne soit pas entachée par des soupçons et que l’on parle d’eux pour le travail qu’ils réalisent. Il a rappelé que la suppression du régime spécial de retraites des parlementaires figurait parmi les promesses de campagne du Président Emmanuel Macron.
Par ailleurs, le bureau a arrêté la méthode du processus de réforme pour une nouvelle Assemblée nationale voulue plus moderne. La réduction du nombre de parlementaires est également prévue.

Sept groupes de travail 

À la rentrée, sept groupes de travail seront créés pour étudier et faire des propositions sur :

  • Le statut des députés et leurs moyens de travail ;
  • Les conditions de travail à l’Assemblée nationale et le statut des collaborateurs parlementaires ;
  • La procédure législative et les droits de l’opposition ;
  • Le développement durable à l’Assemblée ;
  • Les moyens de contrôle et d’évaluation ;
  • La démocratie numérique ;
  • L’ouverture de l’Assemblée nationale à la société.

Chaque groupe de travail sera présidé par le représentant d’un parti politique, assisté par un rapporteur de la majorité et sera constitué de 10 députés. Par ailleurs, il faut savoir que les auditions seront publiques.

Le bureau fournira une feuille de route à partir de laquelle chaque groupe fera des propositions tous les six mois. Les propositions validées par le bureau seront incluses dans les propositions de loi ou les amendements, notamment dans le cadre du projet de réforme constitutionnelle que le chef de l’État prévoit de réaliser.

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La Commission européenne envisage de créer un plan d’épargne-retraite pour tous les pays membres de l’Union européenne. Le PEPP sera proposé dans les 28 pays membres avec les mêmes caractéristiques.

Un produit d’épargne-retraite individuel pour l’Union européenne ?

D’après les statistiques récentes, il n’y aurait que 27 % des Européens âgés de 25 ans à 59 ans qui effectuent des versements sur un produit d’épargne en vue de préparer leur retraite. Le 29 juin dernier, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a révélé que la mise en place d’un produit d’épargne-retraite individuelle européen était prévue. Baptisé « Paneuropean personal pension product » (PEPP), ses caractéristiques seront similaires dans les 28 pays membres de l’Union européenne.

Une retraite complémentaire pour tous les Européens

La mise en place de ce plan d’épargne-retraite a été décidée parce que la Commission européenne a constaté que le marché européen de l’épargne-retraite individuelle est trop fragmentaire et favorise les inégalités. Les représentants de la Commission européenne ont également indiqué dans un communiqué diffusé récemment que les offres sont concentrées dans un nombre restreint d’États membres, alors que presque aucun produit n’est proposé dans d’autres pays. La mise en place du PEPP va permettre à tous les Européens, même les plus défavorisés, de se constituer une retraite complémentaire.

La Commission européenne a précisé que ce nouveau dispositif d’épargne complètera les différentes pensions de retraite qui existent déjà (retraite publique, pension privée, épargne-retraite collective ou individuelle, etc.). Par exemple, en France, il s’ajoutera au Perp (Plan d’Épargne retraite populaire) ou au Perco (Pan d’épargne retraite collectif).

Ce nouveau produit d’épargne présentera l’avantage d’être transférable dans tous les pays membres de l’Union européenne : en cas de déménagement en Allemagne, en Italie ou encore en Espagne, vous pourrez continuer à alimenter votre PEPP.

Un produit distribué par de nombreux prestataires

La distribution du PEPP sera confiée à différents établissements bancaires, aux compagnies d’assurance, aux entreprises d’investissement, aux gestionnaires d’actifs, mais aussi aux fonds de pension professionnelle. Les versements seront libres, mais devront être compris entre 5 000 euros et 10 000 euros par an. Les épargnants pourront se tourner vers un autre fournisseur tous les cinq ans s’ils le souhaitent, de plus, le coût de cette opération est plafonné. Le régulateur européen a souligné que sur le plan fiscal, il est indispensable que les PEPP soient considérés comme les produits nationaux similaires qui existent sur place.

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Camille Lacourt a décidé de prendre sa retraite en beauté après avoir décroché un dernier titre de champion du monde. Cet illustre nageur a fait une carrière sportive remarquable ponctuée de multiples victoires.

Camille Lacourt tire sa révérence en beauté, sur un titre de champion du monde

Camille Lacourt, un sportif français qui a marqué les esprits tout au long de sa carrière, a décidé de partir en retraite après avoir remporté un nouveau titre de champion du monde à Budapest. En sortant du bassin, il a déclaré qu’il était totalement satisfait de sa performance.

Une dernière course qui a marqué les esprits

Rappelons qu’il s’agir de son deuxième titre sur cette distance (50 m dos), après sa première victoire en bassin en Hongrie en 2010. Au cours de cette course historique, il a devancé le Japonais Junya Koga et l’Américain Matt Grevers. Le champion a déclaré sur France Télévision qu’il s’est donné à 100 % pour ne pas rater sa dernière course. D’une part, il y avait beaucoup de concentration, mais d’autre part, les battements du cœur s’accéléraient, étant donné les enjeux.

Jérémy Stravius, l’autre nageur français qui a participé à cette course, a indiqué qu’il était fier d’avoir participé à cette course qui était la dernière pour Camille, même s’il regrette d’avoir été distancé à la fin de la course.

Une histoire qui a commencé et qui s’achève à Budapest

Camille Lacourt s’est révélé en 2010 dans la capitale hongroise en gagnant au 50 m dos et il a achevé sa carrière en parcourant brillamment cette même distance. Ce nageur d’une trentaine d’années, avec ses cheveux bonds et ses yeux bleus, a déclaré avant la course : « C’est là où tout a commencé, la boucle sera bouclée ». À l’époque, ses trois victoires européennes dans le bassin hongrois l’ont propulsé au sommet.

Sept ans après, on le retrouve avec quatre titres de champion du monde, malgré la diversification de ses activités, il a brillé lors de sa dernière course. En effet, le sportif a récemment ouvert un bar à cocktails à Saint-Germain-des-Prés, à Paris, il a également participé à des séminaires en entreprises et à l’émission Fort-Boyard.

Son entraineur Julien Jacquet a expliqué que Camille Lacourt commence sa reconversion et a su cumuler ses activités. Bien que le nageur n’ait pas passé beaucoup de temps à Marseille cette année avec son entraineur, il a su se donner à 100 % pour remporter un dernier titre.

Rappelons qu’il a été confronté à une grande désillusion lors des deux derniers Jeux olympiques à Rio en 2016 et à Londres en 2012. Il s’est accordé une longue pause et n’a commencé à s’entrainer qu’au début du mois de février 2017 pour réaliser un parcours parfait et marquer ainsi l’histoire de la natation.

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Le niveau de vie des retraités va connaitre une baisse à partir de 2020. Cette baisse de niveau de vie a été annoncée par le Comité de Suivi des Retraites (CSR) dans son quatrième avis au gouvernement.

Le CSR annonce une baisse du niveau de vie des retraités à l’horizon 2020

Actuellement, le niveau de vie moyen des retraités est légèrement plus élevé comparé à celle des actifs. Cependant, cette situation risque de changer pour les générations qui demanderont la liquidation de leurs droits à compter de 2020. Le 13 juillet dernier, le Comité de suivi des retraites (CSR) a rendu son quatrième avis au gouvernement. Comme l’évolution de leurs finances est moins favorable par rapport aux années précédentes, le CSR n’hésite pas à inviter l’exécutif à instaurer des mesures pour que le système des retraites se repositionne « sur une trajectoire d’équilibre ». Le CSR a également relevé qu’à court terme, il est possible de réaliser des économies assez rapidement grâce à la sous-indexation des pensions de retraite par rapport à l’inflation.

Un niveau de vie moyen légèrement supérieur à la population

Le CSR a repris les informations publiées par le Conseil d’orientation des retraites (COR) dans son rapport de juin 2017 pour renforcer son argument. Le COR a parlé du niveau de vie des retraités en détaillant les montants des pensions, leurs revenus de patrimoine et les prestations sociales qui leur sont versées. En 2014, le COR a donné des informations chiffrées sur le niveau de vie moyen et indique que celui des retraités était légèrement plus élevé (106,1 %) par rapport à celui de l’ensemble de la population. Le représentant du COR a précisé que ce taux n’a pas cessé d’augmenter au cours de ces dernières années (104,6 % en 2012).

Toutefois, ce n’était pas toujours le cas : en effet, en 1970, le niveau de vie des personnes âgées ne représentait que 70 % de celui des personnes qui exercent une activité professionnelle. L’amélioration des finances des retraités découle d’une carrière plus complète. Il faut aussi rappeler que les chiffres publiés sont des moyennes et que les différences peuvent être très importantes lorsque l’étude est effectuée à l’échelle individuelle. Ainsi, même si le niveau de vie moyen des retraités s’élevait à 2 087 euros en 2014, 10 % d’entre eux percevaient moins de 1 080 euros par mois. Le COR avait également signalé que 10 % d’entre eux, à l’opposé des précédents, avaient un niveau de vie au-dessus de 3 230 euros par mois.

Un effritement du niveau de vie qui commencerait en 2020

En constatant que le niveau de vie moyen des retraités est quasiment similaire à celui des actifs, les autorités publiques pourraient être tentées d’instaurer de nouvelles taxes ou d’augmenter la CSG en plus de la Casa (Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie) versée par les retraités depuis 2013. Cependant, les prévisions du Conseil d’Orientation des Retraites ont révélé que la situation va changer même si les règles en vigueur restent les mêmes. En effet, le niveau de vie moyen des retraités va baisser. D’après les projections effectuées, le niveau de vie des retraités serait compris entre 93 % et 100 % en 2040, puis entre 81 % et 95 % en 2060, contre 106 % actuellement.

En réalité, il ne s’agirait pas d’une baisse, mais d’un ralentissement du rythme d’augmentation : la pension moyenne augmenterait donc moins vite que les revenus d’activité. Ce changement découlerait de la réforme instaurée par Édouard Balladur en 1993 : en effet, cette mesure a officiellement déclenché la désindexation des pensions de retraite sur l’évolution des salaires et elle a fait passer de dix à vingt-cinq ans la durée de référence considérée pour le calcul de la pension de retraite de base dans le secteur privé. Comme la réévaluation des pensions dépend de l’inflation (indice des prix), elles sont restées quasiment gelées au cours de ces quatre dernières années et c’est également le même scénario pour les vingt-cinq meilleures années de salaires pris en compte pour le calcul de la retraite de base des salariés du privé. Ainsi, les Unions confédérales des retraités affiliées aux centrales syndicales ont de bonnes raisons de réclamer le retour à l’indexation sur les salaires.

Le taux de remplacement des retraites va également diminuer

Toutes ces modifications qui concernent la désindexation se sont répercutées sur le taux de remplacement des retraites. Rappelons qu’il s’agit du rapport entre la pension moyenne et le salaire moyen d’activité. Le COR a analysé des cas types et les résultats sont très explicites. Quel que soit le scénario de croissance, variant de +1 % à +1,8 % par an, le taux de remplacement connaitrait également une baisse progressive au fil des années. Par exemple, pour un salarié du privé non-cadre de la génération 1940, le taux de remplacement passerait de 75,5 % de son salaire, alors que pour le salarié né dans les années 1960, il serait compris entre 70 % et 65 %.

Pour la génération 2000, leur retraite serait comprise entre 68 % et 55 % de leur salaire d’activité. Pour les actifs qui ont perçu un salaire équivalant au SMIC tout au long de leur carrière, le taux de remplacement évoluerait de 80 % (pour les natifs de 1940) à 75 % ou 66 % (pour les personnes nées dans les années 2000). Il faut noter que ce décrochage touchera aussi les agents de la Fonction publique, surtout si la part des primes perçues est élevée. Il faut comprendre que les primes ne sont pas considérées dans le calcul de leurs pensions. Pour les fonctionnaires, le taux de remplacement baisserait également : 61 % pour les personnes nées dans les années 1950 et entre 45,9 % et 52 % pour les natifs de 2000.

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Au Royaume-Uni, la génération 1970 attendra jusqu’à 68 ans pour partir à la retraite. L’âge légal de départ va ainsi augmenter d’une année pour les Britanniques.

Un âge légal de départ fixé à 68 ans au Royaume-Uni

Cette mesure impopulaire a été annoncée bien après les élections par Theresa May elle-même : l’âge légal de départ en retraite va augmenter à 68 ans, contre 67 ans, pour les Britanniques nés dans les années 1970. Cette décision a été prise sept ans plus tôt par rapport aux prévisions précédentes.

Cette nouvelle réforme qui va changer le sort de 7 millions de personnes a été instaurée pour équilibrer les dépenses sociales et garantir la pérennité du système. Les salariés nés entre 1970 et 1978 qui espéraient partir à l’âge de 67 ans devront désormais attendre une année de plus pour percevoir une pension de retraite versée par l’État. Il faut noter que cette réforme ne s’appliquera pas avant 2037, date à laquelle les premières générations concernées pourront partir. D’après les calculs des experts, cette mesure devrait permettre de réaliser une économie annuelle de 0,4 point de PIB.

Une réforme pour garantir l’équité entre les générations

La richesse nationale dédiée aux retraites publiques s’élève à 5,2 % au Royaume-Uni (contre 14 % dans l’Hexagone). Ce taux devrait augmenter à plus de 6 % après l’année 2040 à cause du départ massif des baby-boomers et de l’entrée généralisée des femmes dans la vie active. Le gouvernement a également instauré cette réforme pour favoriser l’équilibre entre la durée de la carrière professionnelle et du temps passé à la retraite. Il faut savoir qu’aujourd’hui la durée moyenne de la retraite en Grande-Bretagne est de 21 ans et équivaut à 32 % de la durée de vie adulte moyenne (compter à partir de l’âge de 20 ans).

D’une part, le ministre du Travail d’outre-manche David Gauke a indiqué que ce report de l’âge légal de départ va permettre d’assurer « un bon équilibre » à long terme. D’autre part, l’opposition travailliste et les organisations syndicales se sont indignées et ont dénoncé « un coup dur » pour les salariés du privé qui devront subir les conséquences. Ils ont poursuivi en déclarant qu’il s’agit d’une mesure d’austérité de plus mise en place par le gouvernement conservateur. Par ailleurs, ils font remarquer que cette mesure n’est pas du tout compatible avec le ralentissement de la progression de l’espérance de vie au Royaume-Uni.

Des retraites privées pour mieux vivre ses vieux jours

Aujourd’hui, l’âge de départ est de 65 ans et augmentera à 66 ans en 2020, puis à 67 ans en 2028. Le gouvernement a indiqué que cette hausse régulière, annoncée à l’avance, a poussé les actifs concernés à envisager une préparation financière.

Cette préparation est vraiment une nécessité parce que le montant de la retraite versé par l’État est très faible par rapport à la retraite moyenne accordée en France. Pour les travailleurs à plein temps qui ont cotisé pendant au moins 30 ans, perçoivent une pension maximale de 160 livres par semaine, soit légèrement supérieure à 800 euros par mois. La grande partie des Britanniques versent des cotisations pour se constituer une retraite privée à travers les plans instaurés en entreprise et la plupart d’entre eux comptent sur la valeur de leur résidence principale pour améliorer leur niveau de vie à la retraite.

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Agnès Buzin, ministre des Solidarités, a informé que le gouvernement ferait un geste en faveur des retraités les plus démunis : Le minimum vieillesse sera ainsi revalorisé de 30 € en avril 2018.

Actuellement de 803€ par mois, le minimum vieillesse sera ainsi revalorisé à 833 € par mois dès le mois d'avril 2018.

Afin d'apporter plusde visibilité au retraités, la Ministre a complétée sont annonce en précisant qu'outre "la hausse d'avril prochain, il y aura 35 € en 2019 et 35 € en 2020", a déclaré Agnès Buzin sur Europe 1. Elle précise ainsi  que "pour un couple, qui perçoit aujourd'hui 1 240 € de minimum vieillesse, la revalorisation sera de plus de 155 euros d'ici la fin du quinquennat."

Le minimum Vieillesse concerne 433 000 personnes en France. RAppellons que le PRésident de la République c'etait engagé pendant sa campagne présidentielle a revaloriser les petites retraites d'environ 100€ par mois sur l'ensemble du quinquenat.

Source : Europe 1

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Le statut des auto-entrepreneurs (désormais nommés micro-entrepreneurs » ) se prépare à de nombreux changements en 2017 qui s’appliqueront dès 2018.

Ce régime, créé en 2008 et qui déjà séduit plus d’un millions de français va en effet évoluer afin de proposer une meilleure protection, des plafonds de chiffres d’affaires plus élevés, un encadrement pour les artisans et une flexibilité administrative simplifiée.

Augmentation des plafonds de chiffre d’affaires

Le 5 août 2017, à Dijon, le premier Ministre Edouard Philippe, a confirmé le doublement des plafonds de chiffres d’affaires dès 2018 passant de :

  • 33200€ à 70 000 € pour la prestation de service
  • 82800€ 170 000€ pour la vente de marchandises

Attention à la TVA : Les seuils pour bénéficier d’une franchise de TVA restent pour leur part identique. Ainsi, l’auto-entrepreneur devra facturer la TVA dès qu’il dépassera les seuils de 2017 à savoir :

  • 33200€ pour les activités de prestation de services
  • 82800€ pour les activités commerciales
 

Source Ouest France

La déclaration de chiffre d’affaires

Pour l'année 2017 : La déclaration en ligne est obligatoire pour les auto-entrepreneurs dépassant de plus de la moitié les plafonds maximaux de chiffre d’affaires :

  • 41 100 € de chiffre d’affaires pour les activités commerciales
  • 16 450 € pour les prestations de services
Pour l'année 2018 : Le gouvernement a décidé d’abaisser les seuils de chiffre d'affaires pour lesquels les auto-entrepreneurs avaient l'obligation de réaliser leurs déclarations en ligne. La télé-déclaration sera donc obligatoire pour les auto-entrepreneurs dépassant la limiten:
  • 8 275 € pour les prestations de services et activités libérales
  • de 20 700 € de CA pour les activités commerciales

Baisse des cotisations sociales

Les taux de cotisations sociales des auto-entrepreneurs ont été abaissés depuis le 1 er janvier 2017. Ils sont désormais de 22,7 % pour les artisans et pour les professions libérales.

Réduction des délais de carence en cas d’arrêt maladie

Les auto-entrepreneurs ont aujourd’hui un délai de carence de 7 jours avant de recevoir des indemnités journalières. A compter du 1 er janvier 2018, ce délai sera réduit au 4ème jour pour recevoir une indemnisation.

Modifications du SPI pour les artisans (Stage de Préparation à l’Installation)

Pour les auto-entrepreneurs exerçant une activité artisanale, ils doivent justifier depuis 2017 d’une formation courte sur la gestion d’une auto-entreprise : Le SPI, Stage de Préparation à l’Installation.
Le délais pour accéder à ce stage etait de 2 mois. L’Etat préconise désormais un délais raccourci à 1 mois afin de leur permettre de démarrer plus rapidement leur activité.

Assouplissement de l’acquisition des trimestres retraite

Afin de pouvoir valider des trimestres de retraite, l’auto-entrepreneur doit réaliser un minimum de chiffre d’affaires, variant selon l’activité exercée.

Sans chiffre d'affaires déclaré aucun droit à une retraite ne peut être ouvert. Ces minimums ont été fortement abaissés en 2017.

Type d'activité

CA pour 1 trimestre

CA pour 2 trimestres

CA pour 3 trimestres

CA pour 4 trimestres

Activité commerciale, y compris hébergement et restauration

3 510 €

6 305 €

9 120 €

20 195 €

Prestation de services commerciale ou artisanale

2 020 €

3 635 €

5 245 €

11 715 €

Disparition du RSI

A partir du 1 er janvier 2018, le RSI (Régime Social des Indépendants) va être progressivement supprimé afin d’être absorbé par régime général de Sécurité Sociale.

Télé-déclaration élargie

En 2017, seuls les auto-entrepreneurs ayant réalisé un chiffre d’affaire dépassant la moitié des plafonds étaient contraints à réaliser leur déclaration de chiffre d’affaire en ligne. En 2018, ces plafonds seront réduits.

Il sera obligatoire de déclarer son chiffre d’affaire en ligne :

  • à partir de 8 275 € pour les prestations de services et les activités libérales
  • à partir de 20 700 € pour les activités commerciales

Une possible exonération de charges pour la première année d’exercice

Une exonération des charges pendant la première année d’exercice a été annoncée par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Les détails de cette possible exonération n’ont cependant pas encore été précisés.!

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Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé que les pensions de retraite seront revalorisées au 1er octobre 2017 de +0,8%. Cette bonne nouvelle interviendra grâce à la remontée de l’inflation.

Les pensions de retraite seront dégelées en octobre 2017

Les pensions de retraite connaitront une hausse en octobre 2017. Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé cette bonne nouvelle sur RMC et BFMTV le jeudi 24 août 2017. Cette augmentation intervient après une remontée de l’inflation et les retraités s’en réjouissent surement après le gel de l’année dernière.

Une augmentation à hauteur de l’inflation

Le premier ministre a précisé que cette augmentation s’effectuera à hauteur de l’inflation. Rappelons que la Commission des comptes de la Sécurité sociale a dévoilé, au début du mois de juillet 2017, que l’inflation va se stabiliser à +0,9 %. Partant de ce postulat, le gouvernement d'Edouard Philippe a décidé d'augmenter les pensions retraite de +0,8% au 1er octobre 2017.

Ainsi, cette augmentation ne sera pas extraordinaire, mais elle sera largement plus importante que les hausses de ces dernières années : gelées en 2014 et en 2016, les pensions n’ont été revalorisées que de 0,1 % en 2015. De plus, la date de la revalorisation a été reportée au 1er octobre depuis 2014, contre le 1er avril auparavant.

 

Gel des pensions complémentaires en 2017

En revanche, cette revalorisation ne s’appliquera sans doute pas aux pensions complémentaires servies par l’Agirc et l’Arrco au 1er novembre (date à laquelle elles doivent être revalorisées chaque année). En effet, la revalorisation des pensions complémentaires est égale à la valeur d’inflation, diminuée d’un point. Les pensions complémentaires du privé pourraient encore être gelées en 2017, comme en 2016.

Article complémentaire : 
Vers une baisse des pensions retraite dès 2019 

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Le président Emmanuel Macron a dévoilé ses nombreux projets de réforme et s’apprête à les réaliser. Il envisage d’appliquer un prélèvement forfaitaire unique de 30 % à certains contrats d’assurance-vie.

Les projets du Président Macron pour l’assurance-vie

Le président Emmanuel Macron envisage de réaliser de nombreuses réformes : dès l’automne 2017, un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sera applicable aux contrats d’assurance-vie. Concrètement, lorsqu’un épargnant retire de l’argent sur les intérêts générés par le capital investi, il sera soumis soit à un prélèvement direct de 30 % s’il choisit le prélèvement forfaitaire libératoire, soit à un prélèvement différé, intégré dans sa déclaration d’impôt sur le revenu.

Seulement sur les contrats avec un capital supérieur à 150 000 euros

Cette réforme n’est applicable qu’aux nouveaux contrats et aux contrats avec un capital supérieur à 150 000 euros. Les modalités de taxation des contrats avec un capital inférieur à ce seuil restent inchangées.

Une hausse de 7 %

Pour rappel, les souscripteurs d’assurance-vie ont deux options pour déclarer les intérêts retirés :
  • ils peuvent choisir le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL)
  • ou la déclaration des intérêts sur sa feuille d’impôt sur le revenu.
Avant la réforme, le montant total des taxes à verser était de 23 % (7,5 % de taxes et 15,5 % de contributions sociales). Désormais, il est de 30 % pour les nouveaux souscripteurs ayant plus de 150 000 euros de capital.

 

Source BFM TV

Certaines règles qui restent inchangées

Les souscripteurs d’assurance-vie ont toujours le choix entre le prélèvement libératoire forfaitaire et la déclaration sur la feuille d’impôt : ils devraient plébisciter la formule la plus avantageuse en fonction de leurs revenus et de sa situation. Certaines personnes non taxables ne sont soumises qu’aux contributions sociales, soit 15,5 %.

Rappelons que l’assurance-vie permet de faire un investissement financier et de toucher, à terme, des intérêts dont le montant varie en fonction des versements réaliser et des types de supports choisis (fonds en euros, unités de compte). Si le souscripteur venait à décéder avant la clôture du contrat, le capital est attribué à un bénéficiaire préalablement désigné. S’il est vivant à la fin du contrat, il est totalement libre d’effectuer des retraits pour débloquer le capital et les intérêts générés.

La réforme s’applique au moment des retraits : la taxe passe de 23 % à 30 % pour les souscripteurs concernés. L’assurance-vie est le placement idéal pour constituer un capital sur le long terme pour disposer d’un complément de revenu à la retraite ou encore pour concrétiser un projet immobilier.

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Le Comité de suivi des retraites invite le gouvernement à adopter des mesures pour garantir la pérennité du système de retraite. Le Président Macron envisage de mettre en place un régime universel, plus équitable et plus transparent.

Des mesures de redressement devraient être prises d’après le Comité de suivi des retraites

Le Comité de suivi des retraites s’est adressé au gouvernement pour recommander la prise de mesures pour garantir la pérennité du système de retraite français, une première depuis sa création en 2014.

Des mesures pour recouvrer l’équilibre

Le comité de suivi des retraites, dont le rôle consiste à évaluer la viabilité du système des retraites français, a indiqué dans un avis publié en juillet 2017 qu’il est « recommandé au gouvernement de prendre les mesures nécessaires afin de ramener le système sur une trajectoire d’équilibre ».

Il faut savoir que le Comité n’a pas proposé de solutions, ni établi de calendrier d’action. Il a tout simplement demandé à ce que des ajustements soient effectués à travers la réforme annoncée par le Président Emmanuel Macron. Il souhaite que ces ajustements soient réalisés « en amont, dès les premières années de législature ».

L’équilibre des retraites ne serait atteint qu’en 2040

Il faut noter que le Comité de suivi des retraites a donné cet avis en se basant sur les projections les plus récentes du Conseil d’orientation des retraites (COR). D’après les représentants du COR, l’équilibre du système des retraites français ne reviendrait, dans les meilleurs des cas, qu’entre le milieu des années 2020 et 2040. Ce scénario optimiste ne se concrétiserait qu’avec une hausse de 1,8 % des revenus d’activité, des salaires, des traitements des agents publics, etc.

Emmanuel Macron a promis d’instaurer un régime universel

Le gouvernement a joué la carte de la prudence et a annoncé qu’il va informer le Parlement en septembre des « suites à donner » à l’avis émis par le Comité de suivi des retraites. Rappelons que la refonte du système des retraites en un régime universel, plus équitable et plus transparent, figure parmi les promesses de campagne du président Emmanuel Macron.

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Édouard Philippe était en déplacement à Dijon ce mardi 5 septembre 2017 pour lever le voile sur la réforme du RSI dont la finalité est sa suppression pure et simple.

Promise par le Président Macron pendant sa campagne pour les 6,6 millions d’indépendants, le RSI (Régime Social des Indépendants) devrait disparaître en 2018.

Mais le gouvernement piloté par Edouard Philippe va plus loin pour les entrepreneurs, en proposant à horizon 2018 une baisse des cotisations et un relèvement des plafonds de revenus pour les auto-entrepreneurs.

Disparition du RSI

Le RSI, usine à gaz apparue en 2006 sous le gouvernement Raffarin, Le régime social des indépendants (RSI) gère la retraite des artisans, des commerçants et des industriels, mais également les professions libérales et les auto entrepreneurs. On dénombre ainsi près de 6,6 millions de Français concernés par cette réforme.

Cible unanime des critiques : le RSI, le régime de protection sociale des indépendants dès son lancement fait l’unanimité contre lui, notamment à cause de nombreux dysfonctionnements (erreurs de calculs, retards...), apparus après une réforme de 2008 et la création d'un "interlocuteur social unique".

Une baisse des cotisations sociales pour compenser la hausse de la CSG

Mardi, Edouard Philippe a annoncé aux cotisants du RSI une baisse de cotisations sociales qui devrait compenser la hausse prévue de la CSG de 1,7 point : la cotisation famille reculera ainsi de 2,15 points (ce qui pourra représenter un gain de 270€ / an de pouvoir d’achat pour un smic).

Une seconde baisse, cette fois sur les cotisations maladie, représente un allègement de 1,5 point et permettra un "gain de pouvoir d'achat" pour environ 75% des indépendants, dont les revenus annuels n'excèdent pas 43.000 euros par an. Ce coup de pouce en faveur des indépendants est estimé à 200 millions par Edouard Philippe.

Rattachement au régime de la Sécurité Sociale

Afin d’éviter ce que la Cour des comptes a qualifié en 2012 de "catastrophe industrielle" suite au guichet unique du RSI en 2008, le gouvernement actuel a décidé d’une fin progressive du RSI au plus tard le 31 décembre 2019.

La transition se fera au terme d'une "phase transitoire", qui verra les missions du RSI (retraite, assurance maladie, etc.) reprises par les organismes du régime général de la Sécurité sociale : URSSAF, CPAM...

Aides à la création d’entreprise

Afin de soutenir l’emploi et la flexibilité, Emmanuel Macron a également prévu des mesures pour favoriser les entrepreneurs et la création d’entreprise : Toute nouvelle entreprise nouvellement crée par un indépendants bénéficiera d’une "année blanche" d'exonération des cotisations sociales pour la première année d’activité, à compter du 1er janvier 2019.

En revanche, certains plafonds seront mis en place afin d’éviter des dérives du système mis en place : seules les entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 30.000 euros annuels seront avec une dégressivité jusqu’à 40.000 euros.

Augmentation des plafonds de chiffre d’affaires pour les auto-entrepreneurs

Les plafonds de revenus maximums pour bénéficier du statut d'auto-entrepreneur vont être doublés en 2018, pour atteindre 70.000 euros pour les activités de service et 170.000 euros pour les activités commerciales.