Retraite à l'étranger

Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : les organismes de sécurité sociale français déboursent ainsi chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour les retraités à l’étranger. Profiter de sa retraite à l'étranger est donc possible, avec cependant quelques spécificités à connaître.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou encore l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension.

Pour profiter d’un coût de la vie jusqu’à 50 % plus faible, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, qui garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

 
Bon à savoir

Vérifiez surtout la situation sanitaire du pays et les frais médicaux restants à votre charge. En effet, dans certains pays, les dépenses médicales sont onéreuses. Il est donc recommandé de souscrire un contrat d'assistance ou d'assurance garantissant le rapatriement en cas de maladie à l'étranger et/ou les frais médicaux engagés.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut effectuer une demande accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Celle-ci réclame tous les ans un certificat de vie délivré par l’administration de votre pays d’accueil afin d’être certain que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Le certificat de vie peut être transmis en ligne sur le site info-retraite.fr dans la rubrique "ma retraite à l'étranger".

Retraite et couverture maladie 

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :
  • dans un pays membre de l’Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE) ou en Suisse ou au Royaume-Uni, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé ;
  • dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et qu’il ne possède pas de résidence, ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

 

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays.

Bon à savoir

Une ­cotisation d’assurance maladie de 3,2 % sur votre retraite de base et de 4,2 % sur vos retraites complémentaires pourra être prélevée. Pour les retraités de professions libérales (affiliés à la CNAVPL et à la CNBF), ce taux est de 7,1 % et ne porte que sur la retraite de base. (Source info-retraite.fr)

Investir dans l'immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à vos attentes. 

Le système de retraite des expatriés

Si votre entreprise implantée en France vous envoie à l'étranger pour une mission de longue durée ou si vous travaillez dans une entreprise hors de France, vous êtes considérés comme  « salarié expatrié ».

Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais, dans ce cas, il va alors cotiser dans les deux pays.

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil.

1. Dans un pays membre de l'Union Européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne, mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.

2. Dans un pays hors de l'Union Européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.
Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. La cotisation est donc double.
Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE)

Les conditions suivantes doivent être remplies :

  • avoir cotisé 6 mois à l'Assurance vieillesse obligatoire avant le départ de France et avoir cessé de relever de ce régime depuis moins de 6 mois à la date de réception de la demande de souscription ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire, pendant au moins 5 ans de manière continue ou discontinue, si naissance en France ;
  • ou avoir relevé d'un régime français d'assurance maladie obligatoire sans condition de durée si naissance en France.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.
Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.
 
 

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De plus en plus de retraités français envisagent de quitter la France pour mieux vivre leur retraite à l'étranger. Actuellement, la Tunisie est l’un des pays les plus prisés par les seniors pour y prendre leur retraite puisqu’elle offre une bonne qualité de vie et des avantages financiers évidents.

 

La Tunisie, une destination de rêve pour les retraités français

La Tunisie est l’une des destinations privilégiées par les retraités qui souhaitent quitter la France pour une retraite confortable et paisible. La qualité de vie que l’on peut s’offrir avec une modeste pension de retraite française est une motivation suffisante pour s’installer dans ce pays du Maghreb. Il faut préciser en effet que le coût de la vie en Tunisie est de 59% inférieur au coût de la vie en France. Le pouvoir d’achat y est plus élevé puisque les produits alimentaires, les services à la personne, les biens immobiliers, les transports publics ainsi que les loisirs sont largement moins chers que dans l’Hexagone. De plus, la Tunisie fait en sorte que les démarches administratives ne soient pas un frein pour les retraités qui désirent s’expatrier dans le pays.

Coût de l’immobilier plus que raisonnable

A l’achat ou à la location, le prix de l’immobilier en Tunisie est largement inférieur à celui de la France. Selon la localisation du bien et la qualité de sa construction, il faut compter entre 700 et 1 700 euros pour acquérir un mètre carré.
Sans dépenser une somme exorbitante, les retraités français peuvent ainsi disposer d’un bien de qualité dans une ville touristique comme Tunis, Sousse ou encore Djerba. De plus, un investissement immobilier peut être rentable si le propriétaire opte pour la location saisonnière. Il faut toutefois préciser que toute acquisition de propriété immobilière en Tunisie nécessite l’autorisation du gouverneur.

Des avantages fiscaux non négligeables pour les retraités français

Dans le cadre de la convention fiscale franco-tunisienne, les règles d’imposition tunisiennes s’appliquent aux retraités français installés en Tunisie. Afin d’inciter les Français à s’expatrier en Tunisie pour vivre leur retraite, le pays leur propose un plan fiscal avantageux. En effet, l’application d’un abattement fiscal de 80% sur l’impôt sur le revenu permet à la Tunisie d’attirer de plus en plus de retraités français.

Ainsi, un expatrié est imposé sur 20% du montant de sa retraite, à condition toutefois que la pension soit transférée dans une banque tunisienne. L’application de cet abattement est en fonction du montant de la pension (la totalité ou une partie) transféré sur un compte bancaire en Tunisie. Pour information, le pensionné doit faire une demande auprès de sa caisse de retraite pour le transfert de sa pension dans un établissement bancaire tunisien.

Les démarches à réaliser pour prendre sa retraite en Tunisie

  • Pour un séjour de moins de trois mois, la demande d’un visa n’est pas nécessaire pour un ressortissant français. Il lui suffit de présenter un passeport en cours de validité , avec une date d’expiration qui  ne dépasse pas la durée du séjour.
  • Pour un séjour de plus de 3 mois, une demande d’autorisation de séjour ou de carte de séjour est nécessaire.

En outre, un retraité qui souhaite s’installer en Tunisie peut faire une demande de carte d’identité résidentielle 3 mois après son arrivée dans le pays, à condition d’avoir versé sur un compte bancaire local une partie ou la totalité de sa pension de retraite (au moins 400 euros par mois). La demande de titre de séjour est à effectuer auprès d’un bureau de police. Les autorités compétentes accordent au demandeur une carte d’une durée de validité d’une année renouvelable à volonté.

L’environnement, le climat, la gastronomie, la proximité avec la France sont autant d’arguments qui viennent appuyer les avantages financiers d’un exil en Tunisie. S’expatrier dans ce pays est une alternative intéressante pour les retraités dont le pouvoir d’achat en France s’amenuise de plus en plus. Les dépenses de la vie courante (nourriture, transport public, etc.) y sont largement abordables, permettant ainsi de vivre une retraite plus que confortable.

 

 

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Un classement mondial des 10 meilleurs systèmes de retraite a été réalisé par le cabinet Mercer en 2017. Les systèmes de 30 pays ont été étudiés en prenant en compte 40 indicateurs.

Top 10 des meilleurs systèmes de retraite

De nouveaux risques accompagnent le vieillissement de la population mondiale pour les 30 prochaines années, dont les principales causes sont le recul considérable du taux de natalité depuis 50 ans et l’allongement de l’espérance de vie. Chaque pays doit désormais réfléchir à ses futurs retraités, répondre à de nouvelles exigences, à la fois économique, financière ou sociale.

 

Le rapport d’étude réalisé par le cabinet de conseil en ressources humaines Mercer donne quelques précisions sur les 10 pays proposant les meilleurs systèmes de retraite. Parmi les indicateurs pris en compte : l’épargne-retraite, la couverture sociale, les contributions, l’âge de départ à la retraite, la pension minimum, la fiscalité, la croissance économique ou encore les retraites complémentaires.

Classement des meilleurs systèmes de retraite dans le monde :

Classement Pays Note 
1 DANEMARK 78,9
2 PAYS-BAS 78,8
3 AUSTRALIE 77,1
4 NORVÈGE 74,7
5 FINLANDE 72,3
6 SUÈDE 72,0
7 SINGAPOUR 69,4
8 SUISSE 67,7
9 NOUVELLE-ZÉLANDE 67,4
10 CHILI 67,3
... ...  
16 FRANCE 56,6
17 ÉTATS-UNIS 55,8

 

L’étude attribue une note globale du système de retraite pour chaque pays. Les notes des 30 pays étudiés vont de 78,9 à 38,8 avec une moyenne de 59,1.

L'europe, et plus particulièrement les pays nordiques, trustent le haut du podium, suivis par l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

La France se classe 16ème, juste devant les Etats-unis mais derrière l'Allemagne (13ème). Pour le Cabinet Mercer, sans amélioration du système de retraite français, celui-ci pourrait être remis en cause. 

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Le certificat de vie est un document essentiel pour les retraités expatriés qui souhaitent recevoir leur pension dans leur pays de résidence.

Le certificat d’existence ou justificatif de vie afin de toucher la retraite

Selon les chiffres donnés par la CNAV en 2015, pas moins de 180 pays dans le monde accueillent des retraités français. Afin de toucher leur dû, ces expatriés doivent fournir à leur caisse de retraite un document qui prouve qu’ils sont toujours en vie. Ce justificatif est communément appelé « certificat de vie » ou « certificat d’existence ». Fournir un tel document n’est pas toujours une mince affaire, les pensionnaires rencontrant souvent des difficultés lors de l’envoi du courrier (même recommandé). Cependant, les bénéficiaires résidant dans certains pays d’Europe n’ont plus besoin de faire cette démarche grâce à la signature d’une convention d’échanges automatisés d’informations décès.

Fournir un certificat de vie : quand et pourquoi ?

Comme son nom l’indique, un certificat d’existence est un justificatif permettant à un retraité expatrié de prouver à sa caisse de retraite, de base ou complémentaire, qu’il est en vie et qu’il aspire toujours à toucher sa pension. La date et la fréquence à laquelle les retraités doivent envoyer le certificat sont fixées par leurs caisses de retraite. Dans la majorité des cas, ils doivent en établir plusieurs fois par an, à des périodes pas toujours régulières. Bien que le décret de 2013 stipule que la CNAV est le seul organisme destiné à recevoir le justificatif de vie, les caisses de retraite l’exigent de leurs pensionnaires. Si le délai d’envoi préalablement défini est dépassé, la caisse de retraite suspend le versement de la pension.

La démarche

En principe, un retraité résidant à l’étranger reçoit par courrier postal de sa caisse de retraite deux formulaires :
  • un pour le régime de base
  • un autre pour le régime complémentaire

Concernant la retraite légale (de base), le pensionnaire doit prioriser ce formulaire sur lequel est inscrit un code barre ou un numéro de référence unique permettant de simplifier et d’accélérer le traitement de son dossier. En cas de non réception dudit justificatif, le retraité peut exceptionnellement télécharger un formulaire vierge.

Pour l’authentification du document, le retraité peut s’adresser à une administration communale ou à un officier d’état civil de son pays de résidence. Il est également possible de le faire remplir et certifier par l’ambassade ou par le consulat de France. Une fois signé par une autorité compétente, le certificat de vie doit impérativement être envoyé par voie postale puisque la caisse de retraite exige le document original.

Une convention qui facilite la vie des retraités expatriés

Dans certains pays d’Europe, les retraités expatriés ne sont plus dans l’obligation de fournir la preuve de leur existence. Cet état de fait est rendu possible par la mise en place d’un échange automatisé d’informations décès entre les différents services. Le premier pays ayant signé cette convention est l’Allemagne en 2015. En 2016, la CNAV (la caisse nationale assurance vieillesse) signe la même convention avec la Belgique et le Luxembourg. En 2017, d’autres pays comme le Portugal, l’Italie ou encore l’Espagne rejoignent cette liste. Ce système d’échanges automatisés d’informations décès devrait également concerner l’Israël dans un futur proche.

La dématérialisation

La dématérialisation est l’utilisation de la voie électronique (email entre autres) pour la transmission du certificat de vie à la caisse de retraite. Il s’agit d’une solution économique et peu contraignante qui peut faciliter considérablement la vie des retraités expatriés. En effet, les 1,2 million de retraités à l’étranger ne peuvent pas tous profiter d’une convention d’échanges d’informations. Cette télétransmission a été prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017. En effet, une disposition de cette loi stipulait qu’à partir du 1er janvier 2018, les retraités résidant à l’étranger, quelle que soit leur nationalité, peuvent envoyer leur justificatif de vie par voie dématérialisée. Malheureusement, ladite disposition a été abrogée par le Conseil Constitutionnel.

La principale raison de ce refus vient des fraudes aux pensions. Comme toutes les données transitant sur internet, les courriers électroniques sont vulnérables au piratage, aux virus informatiques et aux arnaques en tout genre.

Bien que la disposition sur la dématérialisation ait été supprimée, le gouvernement entend proposer une solution pour cette année 2018 afin d’aider les retraités résidant hors de la France. Il s’agirait de la mise en place d’un portail dédié qui sécuriserait un peu mieux les données échangées entre les pensionnaires et les caisses de retraite. Cette solution ne dispense pas les retraités de l’envoi du certificat de vie, elle leur permet tout simplement de le charger sur une plateforme au lieu de l’envoyer par la poste.

Télécharger un certificat de vie : Accéder à la page du service public pour un téléchargement 

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La chaîne de télévision américaine CNBC a dévoilé son classement des meilleurs endroits au monde pour vivre sa retraite. Un village français fait partie des 10 meilleurs endroits pour vivre sa retraite.

Les meilleurs endroits du monde pour vivre une retraite paisible

À l’issue d’une enquête récente, la chaîne de télévision américaine CNBC a publié un classement mondial des meilleurs endroits pour vivre une retraite paisible. Le village de Saint-Chinian, qui se trouve dans l’Hérault en France, entre dans le top 10 de ce classement.

Un aperçu des meilleurs endroits pour passer une belle retraite

D’après les auteurs de ce classement, les retraités en quête d’une bonne qualité de vie devraient s’installer dans la région de l’Algarve, au sud du Portugal : cet endroit arrive au sommet du palmarès mondial. Il est suivi par La Valette (capitale de Malte), puis Mazatlàn dans l’ouest du Mexique. La quatrième place est attribuée aux Abruzzes (région italienne).

Ce classement a été établi sur la base de critères tels que le coût de la vie, la sécurité, les divertissements, le climat et les conditions sanitaires.

Le village de Saint-Chinian arrive en 5e position

Saint-Chinian a été sélectionné par l’équipe de la chaîne de télévision américaine comme étant le 5e endroit le plus agréable pour vivre sa retraite dans le monde. Ce village héraultais, comptant 2 000 habitants et abritant plusieurs restaurants et bars, attire de nombreux retraités. Ils sont surtout séduits par le climat, les magnifiques paysages, les habitants chaleureux, ainsi que par la grande variété de produits locaux proposés par les artisans.

Les habitants de la commune ont indiqué qu’ils ne comprennent pas le choix des auteurs de ce classement. De son côté, le maire le considère comme une belle occasion à saisir : il a précisé qu’il faudrait être à la hauteur pour que les personnes qui viennent visiter le village, en vue de s’y installer ou non, ne soient pas déçues.

D’après la chaîne américaine, qui a déclaré avoir une véritable expérience française de cet endroit, ce village se démarque par la beauté de ses paysages verdoyants, de ses vignobles et de ses collines. La commune de Saint-Chinian peut être fière d’avoir devancé Kuala Lumpur (la capitale malaisienne), Lisbonne (Portugal) et Budapest (capitale hongroise), des villes qui ont de bonnes réputations lorsque les différents critères précités sont pris en compte.

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Passer sa retraite à l’étranger est une option envisagée par un senior sur trois. Découvrez les différentes vérifications qui s’imposent avant de plier bagages pour vivre à l’étranger.

Les vérifications qui s’imposent avant de s’expatrier pour mieux vivre sa retraite

Les sondages les plus récents ont permis de savoir que la retraite à l’étranger intéresse un senior sur trois. Bien que ce projet ne se concrétise pas toujours, le nombre de retraités partis à l’étranger dépasse déjà le million.

Le Portugal, l’Espagne et le Maroc sont les destinations favorites des Français qui veulent vivre leur retraite à l’étranger. Ces pays réunissent les critères les plus importants : proximité, climat ensoleillé et coût de la vie plus abordable. Les seniors sont également intéressés par les avantages fiscaux qui leur permettront de mieux profiter de leur pension de retraite.

Toutefois, il faut bien comprendre qu’ils peuvent être confrontés à certaines difficultés lorsqu’ils entreprennent les démarches pour partir vivre à l’étranger :
  • Formalités administratives,
  • Niveau de vie du pays d'arrivée
  • Stabilité politique
  • Problèmes de santé,
  • Nostalgie de son chez-soi,
  • etc.
Avant d’acheter un billet d’avion, prenez le temps de bien étudier les points suivants.

Les différents organismes qu’il faut contacter

Il faut avoir conscience qu’un départ à l’étranger s’accompagne de fastidieuses démarches administratives. La Sécurité sociale et les caisses de retraite doivent être averties de votre décision pour qu’elles puissent faire suivre vos pensions. Vous devez également contacter votre banque pour signaler votre nouvelle situation au responsable et ouvrir un compte à l’étranger.

Il est recommandé de souscrire un contrat qui permettra de rapatrier votre corps en cas de décès. Informez-vous auprès d’un notaire spécialisé en droit matrimonial et de succession pour connaitre les conséquences de votre départ à l’étranger.

Rendez-vous à la préfecture pour vous assurer que votre permis de conduire restera valable et que votre animal de compagnie remplit les règles d’hygiène applicables dans le pays où vous souhaitez vous rendre.

En cas d’expatriation, vous n'aurez plus droit à l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), au livret de développement durable et solidaire (LDDS) ni au livret d’épargne populaire (LEP). Ainsi, avant de partir, pensez à bien étudier les informations qui sont présentées dans la rubrique « Services aux citoyens » sur le site diplomatie.gouv.fr.

Une meilleure qualité de vie

La plupart des Français à la retraite qui veulent s’expatrier sont très motivés par la recherche d'un  meilleur niveau de vie : en effet, de nombreux retraités confrontés à une importante baisse de revenu au moment de la retraite retrouvent un peu plus de pouvoir d’achat en vivant à l’étranger.

En France, un couple qui perçoit 2 500 euros par mois aura du mal à joindre les deux bouts, alors qu’il vivra très correctement dans certains pays où le coût du logement et de l’alimentation peut être divisé par deux, voire par trois.

Le coût de la vie au Maroc est 30 % plus bas par rapport à celui de la France. Au Sénégal, il est inférieur de 40 %, et en Thaïlande de 60 %. Toutefois, il ne faut pas se bercer d'illusions : dans les grandes villes et les lieux touristiques très fréquentés, les tarifs affichés grimpent rapidement.

Qu’en est-il du système de santé ?

Personne ne dira le contraire, le système de santé français figure parmi les plus sécurisants au monde. Mais qu’est-ce qui risque de changer pour ceux qui s’installent à l’étranger ? Certes, s’ils reviennent se faire soigner en France, les frais sont pris en charge par l’assurance-maladie. Mais s'ils restent en permanence au sein de l’Union européenne, la prise en charge se fera selon les lois en vigueur dans le pays d’accueil, et il est rare qu’elles soient plus sécurisantes qu’en France.

À l’extérieur de l’Europe, à part quelques pays (Tunisie, Maroc, Turquie, etc.) qui ont signé une convention avec la France, aucune couverture ne vous sera accordée. Il est donc primordial de souscrire à une assurance volontaire auprès de la Caisse des Français à l’Étranger (CFE). Il serait également plus judicieux de souscrire à une mutuelle privée pour bénéficier d’un remboursement plus satisfaisant sans avoir à avancer les frais d’hospitalisation au sein d’un hôpital ou d'une clinique non conventionnée.

Une fiscalité attractive

L’expatriation s’accompagne souvent d’avantages fiscaux très intéressants. Les prélèvements sociaux sont considérablement réduits : il ne reste plus qu’une cotisation de 3,2 % sur la pension de base et une autre de 4,2 % sur la retraite complémentaire.
Dans la plupart des pays d’accueil signataires d’une convention avec l’Hexagone, le barème de l’impôt sur le revenu est très attractif. S’il s’agit d’un pays qui n’a pas signé d’accord, l’expatrié risque d’être soumis à une double imposition.

Seuls les biens qui se trouvent en France seront soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Attention, il est recommandé de ne pas conserver trop d’actifs en France afin de ne pas perdre son statut privilégié. Le Maroc et le Sénégal figurent parmi les abris fiscaux de proximité. Si vous déposez vos revenus sur un compte bancaire local, ces pays vous accordent un abattement de 80 %. Mais actuellement, le Portugal bat tous les records en termes de fiscalité.

Les retraités français attirés par le Portugal, la nouvelle oasis fiscale

Depuis 2013, le Portugal mise sur des mesures fiscales très avantageuses pour attirer les retraités étrangers : s’ils viennent s’installer au pays du porto, ils sont exonérés de droits de succession, les taxes sur les intérêts générés par les produits d’épargne sont très allégées et les pensions de retraite sont exemptées d’impôt pendant 10 ans. Le nombre de retraités étrangers venant s’y installer varie de 15 000 à 25 000 par an.

Il n’y a qu’une seule condition à remplir pour profiter de tous ces avantages : résider en tant que propriétaire ou locataire au Portugal pendant au moins 183 jours par an. Attention : ce dispositif exclut les fonctionnaires d’État et, auàdelà de 10 ans, c'est le régime fiscal classique qui s'applique. Certes, il est  possible d’y prétendre à nouveau, mais il faut d’abord quitter le Portugal et y revenir 5 ans après.

Le Portugal réunit tous les critères qui attirent les retraités : la proximité (Lisbonne se trouve à deux heures et demie d’avion de Paris), 300 jours d’ensoleillement par an, la plupart des locaux parlent couramment le français et pas besoin d’effectuer de change grâce à l’euro.