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Comment va évoluer votre retraite en 2021 ? Les changements applicables au régime général de retraite de la Sécurité sociale en 2021 seront faibles cette année compte tenu de la conjoncture. En effet, les discussions autour de la nouvelle réforme du régime de retraite universel prévues en 2020 ont été reportées en raison de la pandémie. Comme chaque année depuis trois décennies d’évolutions réglementaires, quelques modifications entrent en vigueur en 2021 concernant le régime général de la Sécurité sociale. Et à l’instar des précédentes, elles sont de plus en plus restrictives.
Autre évolution, les retraites de base ont été relevées de 0,4 % au 1er janvier suivant l’inflation. Ce même taux s’appliquera pour les régimes complémentaires des artisans et commerçants, des agents d’assurances, des agents non titulaires de la fonction publique. Seuls les avocats profiteront d’une hausse de 0,5 % sur la pension de base. De son côté, la revalorisation des retraites complémentaires ne sera effectuée qu’en novembre 2021.
Pour les parents au foyer, l’assiette forfaitaire mensuelle de l’Assurance vieillesse (AVPF) pour 2021 est de 1715,35 euros (169 fois le SMIC de 2020), contre 5197 euros pour l’assiette trimestrielle de cotisation (507 fois le SMIC horaire).
Le régime général de la Sécurité sociale concerne les salariés, ainsi que les salariés agricoles, artisans, industriels et commerçants, dont le régime de retraite y est également rattaché. La retraite à taux plein est accessible à tout travailleur satisfaisant aux critères suivants :
Ces affiliés ont droit au minimum contributif (Mico), dont le montant est fixé à 1203,35 euros pour 2021. Dans le cas où la somme des pensions de base et complémentaires est inférieure à son plafond, le Mico comble la différence.
En revanche, si la durée minimale de cotisation n’est pas remplie, le travailleur doit patienter jusqu’à 67 ans pour bénéficier de sa retraite de base à taux plein. Cependant, d’une génération à l’autre, les règles se durcissent. Entre 2020 et 2035, la durée de cotisation augmente d’un trimestre tous les trois ans. Les générations « 1973 » et suivantes doivent par conséquent justifier de 172 trimestres de cotisation (soit 43 ans). La prochaine révision devrait intervenir au plus tôt en 2023.
Pour qu’un trimestre soit validé, il faut justifier en 2021 un salaire sur le trimestre de 1537,50 euros, qui correspond au montant du SMIC horaire brut multiplié par 150. S’agissant de la pension de réversion, les revenus annuels qui y donnent droit sont limités à 21 320 euros pour une personne veuve vivant seule. Si la personne s’est remariée ou pacsée après le décès de son conjoint, ses ressources ne doivent pas dépasser 34 112 euros par an si elle souhaite continuer à percevoir sa pension de réversion.
En 2022, il sera possible de déduire des revenus de 2021 les cotisations versées sur les produits d’épargne retraite dans la limite de 4 113 euros, soit 10 % du PASS 2020. Alternativement peut être retenu un plafond de cotisation de 32 909 euros équivalant à 10 % des revenus professionnels, sans excéder 8 fois le PASS 2020.
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Depuis juillet 2019 et la fusion de l’Arrco et de l’Agirc en un seul régime, la distinction entre les cadres et les non-cadres n’existe plus en ce qui concerne les cotisations de retraite complémentaire. Seul le niveau de salaire influe sur le montant de la future retraite complémentaire.
Avant 2019, tous les salariés de l’entreprise, quelle que soit leur catégorie (cadre ou non-cadre) cotisaient de manière égale à l’Arrco pour la tranche 1 de leur rémunération qui va jusqu’au plafond de la Sécurité Sociale (PASS). Les cadres et assimilés devaient en complément cotiser à l’Agirc pour la tranche 2 de leur salaire comprise entre 1 et 8 PASS.
Mais la fusion des deux organismes a mis un terme à cette distinction. D’ailleurs, plusieurs années auparavant, les taux de cotisation se sont considérablement rapprochés. En parallèle, on observe une harmonisation des prestations de retraite accordées en fonction des cotisations versées. Les cadres étaient par conséquent pénalisés.
Le salaire est l’élément déterminant du montant de la pension de retraite complémentaire. En 2021, le taux qui ouvre le droit à la retraite complémentaire est défini comme suit :
Il est important de noter que les cotisations effectivement payées par les salariés sont plus élevées que la somme définie grâce à ces taux minimums. Une partie de ces cotisations est en effet destinée à préserver l’équilibre financier de l’Agirc-Arrco et ne génère pas de droits à la retraite.
Avant l’alignement des taux, la convention collective de certaines entreprises ou branches professionnelles prévoyait une majoration du taux pour l’une ou l’autre des catégories. Il n’est plus possible aujourd’hui de mettre en place une telle règle, mais les dispositions prises par le passé peuvent être maintenues.
Une autre disparité reste d’actualité si elle a été décidée avant le passage à un organisme unique : celle de la répartition des cotisations entre employeurs et salariés. Dans la majorité des cas, l’entreprise contribue à hauteur de 40 %, les 60 % restants revenant aux travailleurs. Cependant, une répartition différente a pu être choisie (à 75 % - 25 % par exemple) et continuer à s’appliquer.