Publié le lundi 1 décembre 2014 10:00 En constatant les écarts entre les prix affichés par les maisons de retraite, la Cour des comptes réclamait que des référentiels de prix soient mis en place, mais la tarification des EHPAD a depuis connu de nombreuses évolutions réglementaires.
En 2025, le prix moyen mensuel d’un hébergement en EHPAD est situé entre 2 300€ et 2 400€ par mois, avec un plafonnement légal de l’augmentation annuelle fixé à 3,21 % au titre de 2025, selon l’arrêté du 23 décembre 2024[3][4].
Les écarts de prix persistent en fonction du statut des établissements (public, privé non lucratif, privé commercial), du degré de médicalisation, des prestations et de la localisation géographique.
Cependant, un nouveau décret impose un écart maximal de 35% entre les tarifs pour résidents bénéficiant de l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) et les autres résidents dans les EHPAD habilités à l’ASH, afin de limiter les disparités tarifaires injustifiées[4].
Comme les retraités ont du mal à trouver un établissement qui leur convient (proximité avec les proches, confort, espace privatif, etc.) ils sont souvent obligés de vendre des biens pour financer leur placement en maison de retraite lorsque leurs revenus ne suffisent pas à couvrir les frais qui en découlent.
Un écart de 16 000 euros pour des prestations similaires en 2012
Les écarts signalés en 2012 sont aujourd’hui encadrés par la réglementation récente. En 2025, les tarifs restent variables, mais le prix moyen mensuel national d’un hébergement en EHPAD s’établit entre 2 300 € et 2 400 €, soit environ 27 600 € à 28 800 € par an, avec toutefois des différences selon les prestations, le degré de dépendance, et la localisation.
Par exemple, à Paris, le coût moyen d’un EHPAD avec unité Alzheimer varie entre 3 500 € et 6 000 € par mois[1][2]. Le plafonnement des revalorisations tarifaires annuelles limite l’augmentation des coûts qui restent néanmoins une charge importante pour les familles[3][4].
La Cour des comptes a précisé que les maisons de retraite bénéficiaient d’un financement public de 11 milliards d’euros, soit l’équivalent du budget alloué au ministère de l’Emploi et du Travail.
Les responsables de ce corps administratif chargé de vérifier si les règles de la comptabilité publique dans l’exécution des budgets ont bien été observées ont fait plusieurs suggestions pour que ces écarts de prix ne soient plus aussi importants : la création de référentiels de coûts des prestations dans les plus brefs délais figure parmi leurs préconisations.