Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

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Par le

Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances a dévoilé à travers sa loi "PACTE" le 2 Mai 2018 les grandes lignes de sa réforme sur l'épargne retraite dont l’objectif clairement fixé est de faciliter et doper l’épargne retraite des français Pour le moment, aucune date n’a été arrêtée pour présenter les évolutions proposées hier par le Ministre, cependant des pistes concrètes ont été présentées et devraient faire l’objet de concertations dans les prochaines semaines. En voici les principales tendances.

Une épargne retraite encore trop peu plébiscitée par les français

L’épargne retraite et ses produits financiers associés (PERP, Madelin, Préfon...) sont très en retard et comptabilisent environ 200 milliards d’en cours contre plus de 2100 milliards concentrés uniquement avec l’assurance vie + les Livrets d’épargne. Bruno Lemaire souhaite rééquilibrer cette épargne retraite en France avec un objectif afficher de parvenir à 300 milliards d’encours d’ici la fin du quinquenat.

La "portabilité" de l'épargne retraite.

Déjà largement développée sur la téléphonie et plus récemment sur la banque ou les assurances, la portabilité permettra de pouvoir migrer aisément ses avoirs d’un employer à un autre ou d’un assureur à un autre. En d’autres termes, " lorsque vous changerez d'entreprise ou de métier, votre compte d'épargne retraite vous accompagnera", explique le ministre.

Une fiscalité plus attractive pour pousser à l’épargne retraite

"Pour chaque versement volontaire effectué par l'épargnant, il aura le droit à une déduction fiscale." Vous épargnez 1.000 euros ? Vous pourrez déduire 1.000 euros de votre revenu imposable, avance ainsi le ministre. Cette déduction se fera dans la limite des plafonds existants, c’est à dire 30 000 € par an en ce qui concerne le PERP par exemple. Par ailleurs, la loi devrait apporter des avantages fiscaux supplémentaires pour les épargnants faisant le choix de sortir en rente plutôt qu’en capital.

Le choix de sortir en Capital ou en rente

C’était une mesure fortement demandée par les épargnants : Avoir le choix de récupérer 100% de son épargne en capital et non en rente. En effet, la majorité des produits d’épargne retraite actuels (PERP, Madelin, Prefon, Corem...) imposent, sauf cas particuliers une sortie en rente et en font des produits d’épargne à « Tunnel », c’est à dire avec une visibilité de sortie fermée. Désormais , " chacun sera libre de sortir le fruit de son épargne volontaire, mais aussi de l'intéressement et de la participation, soit en capital soit en rente", a ajouté le ministre

Une mesure pour doper l’intéressement pour les salariés de PME

Enfin, Bruno Lemaire souhaite doper l’intéressement pour les salariés des PME. Partant du constat que seuls 16% des PME de moins de 50 salariés proposent de la participation à leurs salariés. Le Ministre de l’économie et des finances entend mettre en place des mesures pour doubler ce chiffre d’ici la fin du quinquennat.

 

Source LREM
Bruno Le Maire répond à nos questions sur le Pacte

Par le

Afin de se constituer un revenu complémentaire durant la retraite, les placements avec une sortie en rente viagère sont une bonne solution. Il existe sur le marché un large choix de produits pour aider les futurs retraités à épargner.

Les placements avec une sortie en rente pour la retraite

Disposer d’un complément de revenus durant la retraite est tout à fait possible grâce aux nombreux placements proposés actuellement aux salariés et fonctionnaires. Bon nombre de contrats d’épargne proposent en effet une sortie en rente viagère disponible dès le départ à la retraite du bénéficiaire. Une certaine réticence est tout de même palpable vis-à-vis de ces produits puisque les épargnants sont plus motivés par une sortie en capital.
A ce sujet justement, le projet de loi Pacte prévoit quelques changements majeurs (transférabilité d’un produit à un autre entre autres) afin d’inciter les Français à épargner plus. Ces mesures ont pour but d’augmenter considérablement les 200 milliards d’euros d’encours enregistrés aujourd’hui pour ces produits d’épargne afin qu’ils puissent se rapprocher des 1700 milliards d’euros investis en assurance-vie.

Perp et Madelin Retraite

Concernés par la portabilité décidée par le gouvernement, le Perp et la Retraite Madelin sont des produits d’épargne assurant une sortie en rente viagère à leurs souscripteurs. Pour 2018, année blanche à cause de la mise en place du prélèvement à la source, les avantages fiscaux liés aux versements sur ces deux enveloppes n’ont aucun effet sauf si les cotisants disposent de revenus exceptionnels. En effet, ces deux produits d’épargne bénéficient d’une déduction fiscale importante. Les versements sont déductibles des revenus professionnels à hauteur de 10% de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de huit fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, soit environ 40 000 euros cette année.

Depuis 2003, année de sa création, le Perp a séduit pas moins de 2,4 millions d’épargnants avec 2,2 milliards d’euros de collecte et 16,2 milliards d’euros d’épargne enregistrés à la fin de l’année 2016. Les versements Perp aux retraités atteignent chaque année les 500 millions d’euros. En principe, les ressources de retraite sont perçues par les bénéficiaires sous forme de rentes imposables. Il est cependant possible pour un souscripteur d’obtenir 20% du capital constitué à son départ à la retraite si cette condition est inscrite dans son contrat. De plus, une récupération de la totalité du capital est envisageable si le contractant veut acheter sa première résidence principale.
Par ailleurs, l’Article A160-2 du Code des assurances stipule que les rentes viagères peuvent être remplacées par un versement unique si leur montant est inférieur à 40 euros. Cette option est d’ailleurs très fréquemment choisie puisque 82% des sorties du Perp sont réalisées via un versement forfaitaire unique contre 7% en capital et 12% en rente.


Quant aux contrats de retraite Madelin, ils affichent près de 3 milliards d’euros de collecte par an et 450 millions d’euros de ressources aux retraités en 2015 (90% en rentes viagères et 10% en versements uniques).

Article 83 et Article 39

Les Plans d'épargne retraite d'entreprise (Pere) sont des contrats d'assurance régis par une règlementation très stricte définie par l’article 83 du Code général des impôts (CGI). Communément appelés Article 83, il s’agit d’un contrat de retraite complémentaire conclu entre l’employeur et la totalité ou une partie de son personnel. Les versements effectués (fixés à l’avance) sur ce produit sont déductibles des revenus professionnels dans la limite de 10% de la fraction du bénéfice imposable. Une fois à la retraite, les salariés assujettis à ce type de contrat perçoivent une rente viagère qui vient compléter les pensions de retraite des régimes obligatoires et de ce fait soumise aux prélèvements sociaux.

Pas moins de 4,3 millions de salariés bénéficient de ce placement avec une collecte de près de 3 milliards d’euros par an et des pensions annuelles versées de près de 1,5 milliard d’euros (90% en rentes viagères et 10% en versements forfaitaires uniques).

Quant au contrat de retraite supplémentaire « article 39 », il est destiné à tous ou une partie des salariés de l'entreprise et dont les versements sont entièrement pris en charge par cette dernière. Les cotisations pour ces contrats à prestations définies sont prélevées sur les bénéfices de l’entreprise. Les salariés couverts par ce type de contrat perçoivent une rente lorsqu’ils sont à la retraite dont le montant est défini par le régime. Pour le calcul, il faut prendre en compte l'ancienneté dans l'entreprise et le salaire de fin de carrière.

On enregistre aujourd’hui environ 40 milliards d’euros d’encours pour les contrats « Article 39 ». La collecte représente pas moins de 1,4 milliard d’euros par an et les ressources 1,3 milliards d’euros par an.

Assurance-vie et Plan d’épargne en actions (PEA)

L’assurance-vie est le placement qui attire le plus les Français avec ses 15 millions de cotisants et 1700 milliards d’euros d’épargne. Elle est surtout privilégiée parce qu’elle offre une multitude de possibilités aux assurés. Si certains (14% selon l’Association française de l’assurance) souscrivent une assurance-vie pour se constituer une épargne de précaution, d’autres s’y intéressent pour préparer leur retraite (27%) ou pour transmettre un capital (16%). Les assurés qui souhaitent un supplément de revenu au moment de la retraite peuvent convertir le capital en rente viagère. Pour une conversion effectuée entre 60 et 69 ans, la rente bénéficie d’une exonération de 60%. L’exonération est par ailleurs de 70% en cas de reconversion réalisée à 70 ans.

Plus risqué que l’assurance-vie, le Plan d’épargne en actions (PEA) est comme son nom l’indique un placement via l’acquisition d’un portefeuille d’actions de sociétés européennes. Les revenus issus d’un PEA sont assujettis aux prélèvements sociaux dont le taux est de 17,2%. Le plafond de l’investissement est de 150 000 euros. Sauf exception, un retrait avant 8 ans a pour conséquence la fermeture du PEA. Par ailleurs, une conversion des capitaux en rente viagère peut s’opérer après un délai de 8 ans. Les rentes qui se dégagent d’un PEA ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu et sont en partie exonérées de prélèvements sociaux.

Tontine et Perco

Association collective d’épargne, la tontine permet à une poignée d’épargnants d’investir ensemble dans un actif financier ou dans un bien immobilier. En cas de décès de l’un des souscripteurs avant l’échéance de la tontine, ses bénéfices profitent aux survivants. Ce type de placement est un moyen efficace d’épargner pour un complément de revenu à la retraite puisqu’il présente un très bon rendement.

Le Plans d’épargne retraite collectifs ou Perco est en revanche un produit d’épargne pour les salariés. Les versements faits sur cette enveloppe d’épargne proviennent de la participation et de l’intéressement aux résultats de l’entreprise.
Les cotisations sont exonérées d’impôt sur le revenu. Les contrats d’épargne Perco représentent environ 16 milliards d’euros d’encours, 2,4 millions d’épargnants et 300 millions de ressources par an. Le capital constitué n’est disponible qu’à l’âge de la retraite. Il peut arriver cependant qu’un souscripteur anticipe le déblocage des fonds pour l’achat de sa résidence principale.

Par le

Il est necessaire de préparer sa retraite au plus tot et de commencer à épargner le plus jeune possible, même sur des sommes faible, afin de se praparer une retraite confortable. L’astuce consiste à épargner le plus tôt possible afin de se constituer un capital suffisant. Mais quel capital faut il épargner, et sur quelle base de taux se projeter ?

Il n’est jamais trop tôt pour préparer sa retraite

Pour être à l’abri financièrement quand vient l’âge de la retraite, il est important de mettre en place au plus tôt un plan d'épargne. L’objectif d’une telle démarche est d’avoir un supplément de revenu pour maintenir un pouvoir d’achat correct à la retraite. En France, la moyenne mensuelle de la pension de retraite s’élève à 1 376 euros, soit environ 16 500 euros par an. Dans le secteur privé, le montant de la pension de retraite d’un salarié ne dépasse pas 65% de son dernier salaire. Les revenus jugés suffisants par les Français pour une retraite confortable est cependant dans les 31 000 euros par an, soit environ 2 600 euros par mois. Pour combler la différence, l’épargne est la meilleure option. De nombreux placements sont actuellement proposés aux Français qui souhaitent augmenter leurs revenus quand viendra la retraite.

Quand épargner

Pour épargner à moindre effort, le plus tôt sera le mieux. Commencer à cotiser dès 35 ou 40 ans n’est pas une mauvaise idée surtout si l’objectif est d’arriver à se constituer un revenu complémentaire mensuel d’au moins 1000 euros. Le montant de la cotisation augmente au fur et à mesure que le nombre d’années nécessaires à la constitution du « capital visé » diminue. Plus précisément, si un épargnant vise un capital d’une valeur de 240 000 euros pour ses 65 ans, sa cotisation mensuelle ne dépasse pas les 500 euros (en fonction de la performance de son placement) s’il commence à économiser à partir de 35 ans. Par contre, s’il n’épargne qu’à partir de 50 ans, il doit assurer un versement mensuel pouvant aller jusqu’à 1 150 euros s’il veut atteindre son objectif.

Comment épargner

Il existe des investissements sans le moindre risque tels que les fonds en euros ou encore l’épargne réglementée, mais leur performance est tout aussi minime. Ces dernières années, ces types de placement connaissent une baisse constante de rendement. Par ailleurs, les plus téméraires peuvent investir dans des actifs plus risqués avec une rentabilité plus importante. Cependant, le meilleur conseil pour augmenter la rentabilité est de diversifier les placements. Varier les investissements peut s’avérer très profitable si l’épargnant dispose d’un bon nombre d’années pour les faire fructifier.

Les produits d’épargne sont nombreux et les placements avec de bon rendement également. Assurance-vie, SCPI et produits d’épargne retraite en font partie. Les contrats d’épargne Perp, Madelin ou encore Perco sont parmi les produits proposés pour une retraite complémentaire. Tout compte fait, les Français ont l’embarras du choix quand il s’agit de placer leurs économies. Le plus important est d’opter pour des placements rentables à moindre frais que ce soit sur les versements que sur la gestion.

Epargne mensuelle nécessaire pour 1000 euros par mois de retraite complémentaire

Début de l’épargne

Performance annuelle de l’investissement

  2%

3%

4%

5%

6%

60 ans

3 808 €

3 716 €

3 627 €

3 539 €

3 454 €

55 ans

1 810 €

1 721 €

1 636 €

1 555 €

1 477 €

50 ans

1 146 €

1 061 €

981 €

906 €

836 €

45 ans

816 €

734 €

660 €

591 €

529 €

40 ans

619 €

541 €

472 €

410 €

355 €

35 ans

489 €

415 €

350 €

294 €

246 €

Exemple : Pour se constituer une épargne mensuelle de 1000€ par mois à la retraite, il faut avoir épargné : 

  • 489 € par mois à 35 ans à un taux à 2% à partir de l'âge de 35 ans
  • 246 € par mois à l'âge de 35 ans à un taux de 6%.

Par le

Investir à 50 ans n’est pas du tout un problème puisqu’il existe des placements permettant de se constituer un revenu supplémentaire pour la retraite quel que soit l’âge. Il est cependant important de bien comprendre d'une part les produits d'épargne retraite présent sur le marché et d'autre part de d'analyser les solutions adaptées à ses besoins et ses attentes.

Les placements adéquats pour épargner à partir de 50 ans

Il est important de commencer à préparer la retraite assez tôt pour pouvoir se constituer un capital suffisant pour une bonne qualité de vie à la retraite. En effet, votre rente sera égal à la moitié de votre dernier salaire dans la plupart des cas. Il sera donc important et necessaire de reflechir à une ou plusieurs sources de revenu alternatifs qui permettre de compenser la perte de revenu prévu à la retraite.  Il arrive cependant que les futurs retraités tardent à prendre la décision et ne commence à envisager un revenu complémentaire à la retraite que vers 50 ans.
Même à seulement quelques années de la retraite, il n’est pas encore trop tard pour envisager d’investir et d’épargner. Il existe d’ailleurs des placements et des produits d’épargne qui peuvent convenir, même si vous avez plus de 50 ans.

L'assurance vie

L’assurance vie est un placement à moyen et à long terme qui attire chaque année un grand nombre de souscripteurs. Sa fiscalité est avantageuse et elle propose plusieurs possibilités de sortie que les Français trouvent rassurantes.
Avec ses 1700 milliards d’épargne, elle est largement en tête en ce qui concerne les différents placements actuellement disponibles. L'assurance permet en effet de cumuler de nombreux avantages :

  • Produit d'épargne flexible à la fois pour sa retraite ou pour des projets alternatifs
  • Produit de transmission fiscalement très interessant
  • Produit qui permet de protéger sa famille et ses proches pr la désigrantion d'un ou de plusieurs beneficiaires
  • Produit d'épargne permettant une dispoibilité des fonds à tous moment, même si la fiscalisté sur les interêts générés est plus intéressante après 8 ans de détention.
Rappelons que le souscripteur peut retirer en totalité ou en partie le capital constitué. Il peut également choisir de convertir le capital en rente viagère lui permettant ainsi d’avoir un complément de revenu au moment de la retraite. Pour profiter d’une fiscalité très avantageuse, l’assuré peut laisser son contrat fructifier au-delà de 8 ans. 

Le PERP

Le PERP permet de constituer une épargne par capitalisation dont l’objectif de l’épargnant est de disposer d’une rente viagère pour compléter sa pension de retraite. Quelques exeptions pour une sortie en capital sont cepdandant possible. Les cotisations versées sur un Perp bénéficient d’une déduction fiscale de 10% du revenu professionnel dans la limite de 8 fois le PASS. Les rentes qui se dégagent d’un contrat d’épargne Perp sont en revanche soumises à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, comme tel est le cas pour les pensions de retraite de base.

La sortie en capital du PERP : Il faut tout de même préciser que les souscripteurs d’un tel contrat peuvent, sous certaines conditions, demander une sortie en capital. En effet, la réforme des retraites de 2010 accorde aux assurés la possibilité de disposer de 20% du capital constitué au moment de partir à la retraite. En outre, l’achat de la première résidence principale est également une raison suffisante pour récupérer en capital la totalité de l'épargne investie.

L'investissement  dans la pierre

L’investissement immobilier attire toujours les Français quelle que soit la tranche d’âge. Pour préparer sa retraite, l’immobilier reste très attractif surtout en cette période de taux extrêmement bas, car il permet de se consituer, avec un effort d'épargne faible, un capital retraite grâce au levier du crédit.
C’est généralement à partir de 50 ans que les Français ont une plus grande capacité d’épargne car leurs charges diminuent en l'absence d'enfants qui sont généralement sortis du foyer. De plus, c’est aux alentours de cet âge que le crédit immobilier (résidence principale) prend fin. Les quinquagénaires peuvent donc se lancer dans l’investissement locatif afin de bénéficier d’une fiscalité avantageuse mais également d’obtenir un supplément de revenu au moment de la retraite. L'investissement locatif permet en outre de nombreux avantages, tant lors de la phase de remboursement que sur la gestion du bien :

  • Réduction fiscale sur 6 ou 9 ans
  • Déduction des revenus locatifs
  • Déduction des charges locatives du bénéfice fiscal
  • Déduction des intérêts d’emprunt
  • ...

 

Quelle que soit la solution d'épargne retraite choisie, il sera necessaire de bien analyser ses besoins en fonction de sa capacité d'épargne afin que l'investissement pénérine une rente e

Par le

Le Haut-commissariat à la réforme des retraites enchaîne depuis le mois d’avril les séances de réflexion avec les partenaires sociaux pour décortiquer les différentes mesures de la réforme des retraites. Les Français sont également conviés à prendre part à la concertation par l’intermédiaire d’une plateforme en ligne disponible depuis le 31 mai.

Le gouvernement consulte les citoyens sur la réforme des retraites

Depuis jeudi 31 mai 2018, le Haut –Commissariat à la réforme des retraites a lancé le dispositif de participation citoyenne via une plateforme dédiée. Cette initiative a pour objectif de solliciter les avis des Français sur le nouveau système de retraite envisagé par le Président de la République et dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2019. La concertation autour de cette réforme continue et le gouvernement compte sur tout un chacun pour s’exprimer sur les différentes mesures à entreprendre et sur leurs éventuels impacts.
Pour rappel, le nouveau système de retraite proposé par le gouvernement Macron a pour objectif d’harmoniser les différents régimes de retraite actuellement disponibles afin de créer un dispositif unique basé sur des points. Lors de sa campagne, le Président de la République Emmanuel Macron a souligné qu’« un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous », une formule qu’il a répétée à maintes reprises par la suite.

Des séances de réflexion avec des représentants sociaux

L’agenda du Haut-commissaire à la réforme des retraites est bien chargé puisqu’il est en concertation avec les partenaires sociaux depuis le mois d’avril. Plusieurs sessions de réflexion sont encore à venir et elles vont porter sur de nombreuses thématiques pour que chaque point de la réforme soit étudié :

  • Réunions « avril-mai » : concertation avec les syndicats et le patronat sur les modalités de mise en place d’un régime unique tels que le taux de cotisation et le niveau de couverture.

  • Séances « mai-juin » : réflexion autour des minima de pension et des droits non contributifs de retraite durant les périodes de chômage, d’arrêt maladie, de maternité et d’invalidité.

  • Rencontres « juin-juillet » : échanges concernant les droits familiaux (pension de réversion, égalité homme-femme...).

  • Sessions « automne » : débats sur les conditions d’ouverture des droits, les spécificités de certaines carrières professionnelles et les conditions des départs anticipés, pour finir par les questions concernant la gouvernance, le pilotage et l'organisation ainsi que les modalités de transition.
Selon l’engagement pris par le Président de la République durant sa campagne, la réforme ne concerne que les assurés qui sont à plus de 5 ans de la retraite. Par ailleurs, il estime à 10 ans la durée de transition vers le système universel de retraites.

Une consultation publique à plusieurs étapes

La première étape de la consultation citoyenne a eu lieu le 31 mai dernier se traduisant par un « atelier de prospective collaborative » au ministère des Solidarités et de la Santé. Cet atelier a fait appel à vingt Français aux différents profils. Ils ont été sollicités pour un exercice de projection afin de mesurer les retombées de la réforme vers 2040.

Puis, jusqu’au 25 octobre de cette année, le portail participez.reforme-retraite.gouv.fr est à la disposition des Français afin qu’ils puissent répondre aux 11 questions préparées par le Haut-Commissariat à la réforme des retraites. A travers les questions ci-après, les citoyens peuvent s’exprimer, critiquer et même conseiller :

  1. Quel système de retraite pour tous les actifs ?
  2. Prendre sa retraite : à quel âge et à quelles conditions ?
  3. Comment donner plus de liberté dans la transition emploi-retraite et la gestion de fin de carrière ?
  4. Quels droits accorder aux conjoints en cas de décès ?
  5. Quelle prise en compte des enfants dans la retraite ?
  6. Faut-il améliorer l’acquisition de droits pour les plus jeunes ?
  7. Comment améliorer la couverture retraite dans le cadre des nouvelles formes de travail ?
  8. Quelle solidarité avec les faibles revenus ?
  9. Comment corriger les inégalités femmes-hommes en matière de retraite ?
  10. Quelle prise en compte du handicap et des aidants familiaux dans la retraite ?
  11. Comment assurer un meilleur pilotage du système de retraites ?

Des ateliers en région

Le Haut-Commissaire à la Réforme des retraites Jean-Paul Delevoye prépare des ateliers (9 au total) dans différentes régions de France.
Ces séances, ouvertes à tous, débuteront le 2 juillet prochain et s’achèveront le 23 octobre 2018.
Les personnes intéressées peuvent donc se rendre :

  • à Paris,
  • à Montreuil (06 septembre),
  • à Lorient (18 septembre),
  • à Arras (20 septembre),
  • à Strasbourg (02 octobre),
  • à Toulon (05 octobre),
  • à Angoulême (17 octobre),
  • à Dijon (19 octobre)
  • et à Toulouse (23 octobre).
Ces rencontres seront une occasion d’ouvrir le débat sur les différentes suggestions et reproches recueillis sur le portail de participation publique.
Par la suite, la synthèse de la consultation citoyenne et des ateliers en région fera l’objet d’un atelier de clôture qui se déroulera en deux parties. La première partie est prévue pour le 17 et 18 novembre tandis que la deuxième est pour le 1e et 2 décembre. Cet atelier citoyen, en collaboration avec la commission nationale du débat public (CNDP), fera appel à 15 Français (représentatifs de la population) pour s’exprimer sur les recommandations, opinions et critiques exprimés par les Français. Les préconisations de Jean-Paul Delevoye au gouvernement (fin 2018 ou début 2019) feront l’objet de réflexion avec les syndicats et le patronat pour déterminer les orientations de la réforme. Si le calendrier établi est respecté, le Parlement recevra le projet de loi au cours du premier semestre 2019.

Par le

Le rapport publié par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques donnent quelques précisions sur les grandes lignes de la retraite en France telles que l’âge moyen de départ à la retraite, le nombre de pensionnés, la pension moyenne, la pension de réversion ou encore la somme totale des pensions versées aux retraités pour l’année 2016.

Quelques chiffres clés sur la retraite et les retraités en 2016

Les statistiques montrent que les changements se font rares en ce qui concerne la retraite. Pour preuve, aucune modification de vraiment significative relative à la pension minimum ou encore à l’âge moyen de départ à la retraite n’a été enregistrée ces dernières années. Le rapport publié à la mi-mai par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) porte justement sur « les retraités et la retraite ». Les chiffres montrent qu’en 2015 le taux de pauvreté de l’ensemble de la population est deux fois plus important que celui des retraités (14,2% contre 6,6%), le seuil de pauvreté étant de 1 015 euros cette année-là.

L’âge moyen de départ à la retraite et le nombre de retraités en France et à l’étranger

En 2016, le nombre de retraités recensés en France est de 16,1 millions, soit une augmentation de 149 000 personnes. En revanche, il faut compter 1,1 million d’expatriés qui bénéficient des régimes de retraite français. Relativement à la pension de réversion, la Drees comptabilise au 31 décembre 2016 1,6 million de bénéficiaires dont 500 000 personnes résidant à l’étranger. 
Concernant la pension de réversion est la somme versée, sous certaines conditions, aux veuves ou aux veufs des salariés ou des fonctionnaires décédés. Elle correspond à 54% de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier le salarié défunt et à 50% de la retraite de base dans le cas d’un fonctionnaire décédé. Le Pacs ou le concubinage ne donne pas droit à la pension de réversion.

Les femmes et la retraite

Les femmes sont les plus nombreuses à percevoir la pension de réversion puisque les statistiques montrent un pourcentage plutôt élevé de 89% en 2016. Cela s’explique bien évidemment par :
  • La différence de longévité entre les hommes et les femmes. En effet, l’espérance de vie à la naissance est de 85,3 ans pour les femmes contre 79,3 ans pour les hommes (données relatives à 2016).
  • La différence d’âge entre les époux puisqu’en moyenne, les hommes sont deux à trois ans plus vieux que leurs épouses.
  • En outre, les hommes bénéficient rarement de la pension de réversion dans la mesure où leurs ressources annuelles brutes sont souvent supérieures aux plafonds fixés.

Age moyen de départ en retraite

L'âge moyen de départ à la retraite pour l’année 2016 n’est pas différent de celui de 2015. Il est de 61 ans et huit mois
Pour plus de détails :
  • 37% des retraités ont quitté la vie active avant l’âge de 62 ans, 
  • 35 % à l’âge de 62 ans 
  • et 28 % après l’âge de 62 ans.

La pension moyenne et la totalité des pensions versées aux retraités en 2016

En 2016, la pension moyenne mensuelle augmente légèrement de 0,9% par rapport à celle de 2015. Elle est de 1 294 euros nets, soit 1 389 euros bruts avant déduction des prélèvements sociaux. La principale cause de cette timide hausse est sans aucun doute le passage à la retraite d’une génération de salariés et de fonctionnaires avec une meilleure carrière que les pensionnés décédés dans l’année et dont les pensions sont moins importantes.
 
Toujours pour l’année 2016, un écart de 38,8% est constaté entre la pension moyenne des hommes (1 739 euros bruts) et celle des femmes (1 065 euros bruts). Ces dernières années, cet écart ne cesse de reculer puisqu’il était de 45,8 % en 2004 et de 39,2 % en 2015. Cette baisse s’explique par la constante amélioration du taux d’activité des femmes et de leurs qualifications.De plus, les pensions de réversion tendent à réduire considérablement cet écart. En tenant compte des réversions dans les calculs, la différence entre les pensions des femmes et des hommes n’est que de 25%, soit 1 322 euros bruts de pension moyenne pour les femmes.


Ensuite, la population de retraités, tous régimes confondus, perçoit pour l’année 2016 la somme totale de 308 milliards d’euros (13,8 % du PIB) détaillée comme suit :

  • 272 milliards pour le versement des pensions de « droit direct » (droits propres des assurés)
  • et 36 milliards pour couvrir les pensions de réversion.
En outre, les polypensionnés représentent environ 33 % de la population de retraités, plus distinctement 38% des hommes retraités et 28% des femmes. A titre d’information, un polypensionné est un retraité qui perçoit des pensions de plusieurs régimes de base (exemple : un salarié qui est également un indépendant).

Les « cumulants », quant à eux, correspondent à 3,3% des retraités de plus de 55 ans. Ainsi, 463 000 personnes perçoivent en plus de leur pension de retraite des revenus pour une activité professionnelle. 67% de ces retraités, dont quatre sur dix sont des femmes, exercent un travail à temps partiel. Par ailleurs, 13,8% des retraités ayant atteint l’âge de 70 ans en 2016 sont des « cumulants ».

Minimum vieillesse

Les bénéficiaires de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) ou de l’ASV (allocation supplémentaire du minimum vieillesse) sont 553 000 séniors en 2016. Versée depuis 2007, l’ASPA est accordée aux personnes âgées en remplacement des différentes allocations du minimum vieillesse. Dans le cas d’une faible pension de retraite ou en l’absence de celle-ci, un sénior peut prétendre à cette aide financière. Les bases de calcul de l’ASPA sont les plafonds et les ressources du bénéficiaire. Le montant accordé est la différence entre le montant annuel maximal de l’ASPA(9 998,40 euros actuellement) et les ressources de la personne âgée. Les chiffres publiés par la Drees montrent que 12% des bénéficiaires du minimum vieillesse ne perçoivent pas de pension de retraite et 6% touchent une pension de réversion.

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Le gouvernement veut apporter des modifications significatives en ce qui concerne l’épargne retraite. Un article du projet de loi Pacte est d’ailleurs consacré aux différentes mesures permettant de rendre attractifs ce type de produit.

Promouvoir l’épargne-retraite, une priorité pour le gouvernement

Une des mesures phares du projet de loi Pacte, la réforme de l’épargne retraite va avoir un impact non négligeable sur la vie des épargnants et des nouveaux retraités. L’objectif est de rassembler les produits d’épargne retraite déjà existants en un dispositif unique sans pour autant les faire disparaitre. Les produits individuels et collectifs (Madelin, Perp, Perco, article 83 entre autres) vont intégrer une seule enveloppe retraite permettant aux travailleurs Français de garder cette même formule tout au long de leur carrière professionnelle même en cas de changement de statut ou d’employeur.

Projet Pacte et épargne retraite : les grandes lignes

La nouvelle formule de l’épargne retraite plébiscitée par le gouvernement porte sur plusieurs points :

  • Transférabilité ou portabilité de tous les produits d’épargne retraite : les personnes ayant déjà souscrit un contrat d’épargne peuvent procéder à un transfert afin de bénéficier du dispositif unique. L’uniformatisation des règles applicables est d’ailleurs le point clé pour faciliter ce transfert. Il faut souligner que pour tout transfert d’un produit d’épargne retraite de moins de 5 ans, des frais à hauteur de 3% sont envisagés.
  • Sortie en capital ou sortie en rente viagère : la nouvelle formule devrait permettre aux épargnants de choisir entre une sortie en capital ou une sortie en rente. Il faut cependant souligner que cette liberté de choix n’est offerte que sur les versements volontaires de l’épargnant et les enveloppes alimentées par l’intéressement et la participation. En outre, une sortie en rente est la seule option possible pour le capital constitué par les versements obligatoires de l’entreprise. Par ailleurs, le choix d’une sortie en rente serait récompensé par un abattement fiscal de 10% tandis qu’une sortie en capital serait imposée.
  • Déductibilité de l’assiette de l’impôt sur le revenu des versements volontaires : afin d’inciter les Français à épargner, la réforme prévoit une fiscalité avantageuse pour tout versement volontaire. En effet, toute somme versée serait déductible de l’assiette de l’impôt sur le revenu.

En bref, le projet de loi Pacte sera présenté en Conseil des ministres d’ici quelques semaines. Pour l’heure, le texte portant sur les mesures relatives à l’épargne retraite (article 19) a déjà fait l’objet d’un examen de rigueur par le Comité consultatif de la législation et de la réglementation financière

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Le ministre de l’Economie et des Finances a donné son avis sur la réforme de la pension de réversion. Il a souligné que le maintien de cette prestation lui tient à cœur et que sa révision doit créer un système plus juste et plus efficace.

Pension de réversion : une réforme plus juste et plus efficace

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est exprimé dimanche sur l’importance des mesures à prendre afin de rendre les pensions de réversion plus justes et plus efficaces. Selon ses dires, le gouvernement n’a pas l’intention de supprimer cette prestation dont bénéficient actuellement plus de 4 millions de Français. D’ailleurs, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a déjà souligné il n’y a pas si longtemps qu’aucune modification ne sera apportée aux pensions déjà versées. La révision de la pension de réversion a pour objectif de la rendre plus juste et plus efficace afin qu’elle puisse être accordée aux personnes qui en ont véritablement besoin. Les concertations autour de ce sujet se poursuivent et les syndicats ne sont pas rassurés même si la ministre de la Santé a déjà précisé que l’objectif de la réforme n’est pas de « réduire les droits ou de les niveler par le bas ».

Parmi les 4 millions de bénéficiaires, près de 90% sont des veuves et environ 25% ne dispose que de cette pension pour vivre.

Le ministre Bruno Le Maire entend préserver les droits de ces femmes dont, selon lui, sa mère fait partie. Il a d’ailleurs souligné que le quotidien de ces veuves est très loin d’être facile. Il se dit également choqué qu’en France, les veuves ne puissent pas vivre dignement. Il suggère ainsi la révision du dispositif afin qu’il puisse revenir aux personnes ayant les niveaux de retraite les plus bas. Afin d’apporter plus de soutien à ceux qui, en plus de faire face à la disparition de leur moitié, doivent s’inquiéter de leur avenir financier, le projet de loi Pacte mentionne « une obligation de proposition de réversion pour l’épargne-retraite ». Toutefois, monsieur le ministre n’a pas souhaité donner trop de détails puisque cette tâche incombe à madame la ministre de la Santé.

L’harmonisation des règles peut être bénéfique pour certains

L’harmonisation des règles est la piste actuellement sur la table concernant la réforme de la pension de réversion. Interrogée par France 3 sur cette réforme de la réversion et plus spécialement sur l’uniformisation des règles, la députée des Yvelines Aurore Bergé (porte-parole des députés LREM) a déclaré que la remise à plat du système peut faire des heureux, tout comme elle peut léser certaines personnes. Le système actuel prend en compte plusieurs éléments tels que l’âge et le statut, impliquant ainsi la disparité des sommes perçues par les bénéficiaires. Harmoniser les règles est une tâche complexe mais elle va permettre de créer un nouveau système, beaucoup plus uniforme et cohérent.

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Dans l’ombre de l’assurance-vie, l’épargne-retraite ne compte que très peu d’adhérents en France. Le Gouvernement cherche tous les moyens possibles pour donner un peu plus de succès à ce produit.

Combler le manque d’intérêt pour l’épargne-retraite

Afin de convaincre les plus sceptiques, le gouvernement compte sur le projet de loi Pacte et plus précisément sur la grande réforme des retraites dont l’un des chapitres porte sur l’épargne-retraite. Les différentes mesures envisagées ont pour but de donner de la souplesse aux produits d’épargne-retraite afin que les épargnants puissent disposer d’un peu plus de liberté. Il faut avouer en effet que l’épargne-retraite (220 milliards d’euros d’épargne) peine à attirer les Français qui sont plus intéressés par l’assurance-vie (1 700 millions d’euros) et les livrets réglementés (400 milliards d’euros). Pour rendre ces produits de placement plus attractifs, le gouvernement veut les simplifier autant que faire se peut.

Deux produits collectifs et un produit individuel

Afin de simplifier et d’harmoniser l’épargne-retraite, la réforme propose aux épargnants trois catégories de produits dont deux collectifs et un individuel. Le placement individuel remplacera le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) et la Retraite Madelin. Les produits collectifs sont quant à eux un placement sur le modèle du Perco et un autre calqué sur l’article 83.

Une sortie en Capital ou en Rente au choix

L’une des raisons de la réticence des épargnants pour l’épargne-retraite est sans nul doute les conditions de sortie. En effet, un capital bloqué jusqu’à la retraite pour finalement le récupérer en rente viagère, l’option n’est pas des plus intéressants selon certains. Pour y remédier, le projet de loi Pacte propose une sortie en capital si tel est le souhait de l’épargnant.

Afin de rendre la sortie en rente plus intéressante, le gouvernement met en place une fiscalité avantageuse et une option de réversion pour l’époux ou l’épouse dans le cas où l’épargnant viendrait à disparaitre.

Jusqu’à présent, le capital constitué reste bloqué jusqu’à la retraite sauf en cas d’accident de la vie. Afin de permettre à un épargnant de s’acheter une résidence principale, la réforme de l’épargne-retraite lui donne la possibilité d’une sortie anticipée. Cette option est disponible pour les contrats alimentés par des cotisations volontaires ou descotisations de l’épargne salariale.

Transférabilité et portabilité des produits d’épargne

L’une des mesures digne d’intérêt dans le projet de loi Pacte est la portabilité entre les contrats. Les cotisants peuvent transférer leurs épargnes d’un produit à un autre. Cette option résout les problèmes liés au changement de carrière ou de statut. Par ailleurs, tout contrat souscrit au-delà de 5 ans est transférable gratuitement. Pour les souscriptions de moins de 5 ans, un frais de transfert de moins de 3% de l’encours s’applique.

Une fiscalité avantageuse pour les versements

Les versements volontaires sont déductibles des revenus professionnels dans la limite de 10% desdits revenus. Cet avantage fiscal dont peuvent bénéficier les épargnants est un moyen de les encourager à placer leurs économies dans un contrat d’épargne-retraite.
 

Ces différentes mesures seront initiées afin d’inciter les Français à préparer leur retraite en souscrivant un contrat d’épargne-retraite. Le projet de loi Pacte peut en effet changer la façon de voir des épargnants. Pour l’heure, l’assurance-vie est le placement préféré des Français, mais cela pourrait changer grâce au projet de loi Pacte.

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Pour un vote prévu vers la fin de l’année 2019, une loi sur la dépendance est en préparation. Le Président de la République Emmanuel Macron ainsi que la ministre de la Santé Agnès Buzyn l’ont d’ailleurs annoncé comme étant une nécessité afin de mieux servir les intérêts des séniors.

Une nouvelle loi pour une meilleure prise en charge de la dépendance

Le Président de la République Emmanuel Macron s’est exprimé mercredi sur la nouvelle loi concernant la dépendance et la perte d’autonomie afin d’améliorer la prise en charge des personnes du troisième âge. Selon le chef d’Etat, cette loi fait l’objet d’un débat national afin de trouver la meilleure manière de gérer et anticiper la dépendance. En effet, le financement est un élément important, mais le Président a souligné qu’« il nous faut construire un nouveau risque, répondre à une nouvelle vulnérabilité sociale ». Vers la fin du mois de mai, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a d’ailleurs précisé l’importance de mettre en place des mesures efficaces pour la prise en charge de la dépendance. Les actions doivent en premier lieu être dirigées vers l’amélioration de la qualité de vie des séniors. Pour cette nouvelle initiative, madame la ministre a sollicité le concours des personnels des Ehpad et des services de soin à domicile.

Une loi qui devrait être votée en 2019

Toujours selon l’annonce faite par le Président de la République, ladite loi devrait être votée avant que l’année 2019 ne se termine. Pour préparer ce vote, la ministre de la Santé a déjà mis en place une concertation nationale sur le thème de « l’anticipation de la perte d’autonomie et son financement public ». De ce débat national devraient ressortir d’ici le début de l’année prochaine un grand nombre de propositions.

Actuellement, la France compte 1,5 million de personnes âgées de plus de 85 ans. Ce nombre va tripler pour atteindre les 5 millions d’ici l’année 2050. Pour financer la dépendance, l’Etat et les collectivités dépensent chaque année une somme avoisinant les 24 milliards d’euros. Ces dépenses publiques servent principalement aux soins de santé, à la perte d’autonomie et à l’hébergement. Bref, la loi en préparation est destinée à renforcer non seulement le financement de la dépendance, mais également à l’anticiper.

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Les syndicats ne cachent pas leur crainte concernant la réforme des pensions de réversion. Ils se posent en effet des questions sur le maintien ou non de la prestation mais également sur l’harmonisation de celle-ci si le gouvernement rejette sa suppression.

Avenir incertain pour la pension de réversion

Les concertations autour de la réforme des retraites se poursuivent et de nombreux points sont encore à voir et à revoir. La pension de réversion est l’un des sujets qui font débats actuellement et les partenaires sociaux craignent que le gouvernement opte pour une « solution de facilité ». Il faut savoir que des millions de personnes sont concernées par cette question et beaucoup de personnalités ont d’ailleurs donné leur avis sur le sujet. De son côté, le gouvernement a officiellement écarté l’idée de supprimer les pensions de réversion. Selon la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn au micro de RTL, l’option aujourd’hui envisagée est celle de l’harmonisation des règles. Pour l’heure, tout reste possible malgré le rejet de la suppression au Sénat le 12 juin dernier.

Source : BFM TV

Pension de réversion : 4,4 millions de bénéficiaires

Actuellement, pas moins de 4,4 millions de personnes bénéficient de la pension de réversion dont 3,9 millions sont des femmes, soit 89%. Par ailleurs, 25% de ces personnes ne perçoivent que la pension de réversion puisqu’elles n’ont pas assez cotisé pour recevoir une pension de retraite. En moyenne, les veuves qui bénéficient d’une partie des droits de leurs conjoints décédés disposent d’un revenu mensuel de 499 euros. La pension de réversion réduit sans le moindre doute l’écart de revenus entre les hommes et les femmes. En effet, les chiffres donnés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) montrent que la pension de réversion compense considérablement l’inégalité entre hommes et femmes en réduisant l’écart général des niveaux de retraites (passant de 40 à 25%).

Dans le cas d’une suppression

Chaque année, les pensions de réversion représentent dans les 36 milliards de ressources. En supprimant cette prestation, le gouvernement fait des économies conséquentes de plus de 1,5 point du PIB. Les syndicats craignent que pour atteindre l’objectif fixé dans le programme de stabilité 2018-2022 envoyé à la Commission Européenne, le gouvernement opte pour la solution de facilité. En effet, une diminution de 30 milliards d’euros du niveau des dépenses d’ici à 2022 est l’une des mesures inscrites dans ce programme.

En outre, la sociologue et auteure Anne-Marie Guillemard ne croit pas du tout à la possibilité d’une suppression de la pension de réversion. Selon cette spécialiste du vieillissement, le choix le plus logique serait d’unifier toutes les règles régissant les nombreux régimes de retraite.

Dans le cas d’une harmonisation

L’uniformisation des pensions de réversion est selon la ministre des Solidarités et de la Santé l’option sérieusement étudiée. La tâche s’annonce cependant très difficile puisque cette harmonisation doit prendre ne considération les 42 régimes de retraite existants. En effet, la disparité des règles des différents régimes ne peut que compliquer le travail du haut-commissariat à la réforme des retraites mené par Jean-Paul Delevoye. Le niveau de pension ou le taux de réversion, le statut des retraités ou encore les conditions d’âge sont autant de points à étudier si le gouvernement souhaite la réforme de la réversion. Les concertations avec les partenaires sociaux continuent afin de trouver la meilleure manière d’harmoniser cette prestation. Les syndicats ne cachent cependant pas leurs inquiétudes dans la mesure où l’Etat de son côté ne doit pas ignorer la solution la plus économique. Dans la recherche d’une harmonisation des taux de réversion, le gouvernement pourrait envisager un alignement sur le taux le plus bas. Il pourrait également durcir les conditions d’attribution de la pension de réversion afin d’abaisser le niveau annuel des ressources.

En bref, les séances de réflexion continuent afin de trouver la meilleure solution pouvant satisfaire toutes les parties. Les partenaires sociaux restent cependant méfiants dans le sens où l’objectif est de préserver au maximum les droits des contribuables alors que le gouvernement doit également penser à la manière de faire des économies. Le débat reste ouvert et le travail du haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye est très loin d’être terminé.

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Investir à 50 ans n’est pas du tout un problème puisqu’il existe des placements permettant de se constituer un revenu supplémentaire pour la retraite quel que soit l’âge.

Les placements adéquats pour épargner à partir de 50 ans

Il est important de commencer à préparer la retraite assez tôt pour pouvoir se constituer un capital amplement suffisant pour une bonne qualité de vie. Il arrive cependant que les futurs retraités tardent à prendre la décision et ne commence à envisager un revenu complémentaire à la retraite que vers 50 ans. Même à seulement quelques années de la retraite, il n’est pas encore trop tard pour envisager d’investir et d’épargner. Il existe d’ailleurs des placements et des produits d’épargne qui peuvent convenir.

Assurance-vie

L’assurance-vie est un placement à moyen et à long terme qui attire chaque année un grand nombre de souscripteurs. Sa fiscalité est avantageuse et elle propose plusieurs possibilités de sortie que les Français trouvent rassurantes. Avec ses 1700 milliards d’épargne, elle est largement en tête en ce qui concerne les différents placements actuellement disponibles. Un taux d’intérêt permet à l’assurance-vie de dégager des gains qui viennent par la suite s’ajouter au capital. Le souscripteur peut retirer en totalité ou en partie le capital constitué. Il peut également choisir de convertir le capital en rente viagère lui permettant ainsi d’avoir un complément de revenu au moment de la retraite. Pour profiter d’une fiscalité très avantageuse, l’assuré peut laisser son contrat fructifier au-delà de 8 ans. Une fois ce délai dépassé, le taux de prélèvement de l’impôt sur le revenu appliqué sur les gains est de 7,5% contre 35% avant quatre ans et 15% entre quatre et huit ans.

Investir dans la pierre

L’investissement dans la pierre attire toujours les Français quelle que soit la tranche d’âge. Pour préparer sa retraite, l’immobilier reste très attractif. En général, c’est à partir de 50 ans que les Français ont une plus grande possibilité d’épargne dans la mesure où leurs charges diminuent. En effet, c’est aux alentours de cet âge que le crédit immobilier (résidence principale) prend fin et que les enfants ont leur propre vie. Les quinquagénaires peuvent donc se lancer dans l’investissement locatif afin de bénéficier d’une fiscalité avantageux mais aussi d’obtenir un supplément de revenu au moment de la retraite. Ils ont ainsi un quinzaine d’année pour bien préparer leur retraite. Qui plus est, ils peuvent déduire des revenus locatifs différentes charges telles la taxe foncière, les travaux ou encore les intérêts d’emprunt.

Perp

Le Perp est une épargne par capitalisation dont l’objectif de l’épargnant est de disposer d’une rente viagère pour compléter sa pension de retraite. Les cotisations versées sur un Perp bénéficient d’une déduction fiscale de 10% du revenu professionnel dans la limite de 8 fois le PASS. Les rentes qui se dégagent d’un contrat d’épargne Perp sont en revanche soumises à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, comme tel est le cas pour les pensions de retraite de base.

Il faut tout de même préciser que les souscripteurs d’un tel contrat peuvent, sous certaines conditions, demander une sortie en capital. En effet, la réforme des retraites de 2010 accorde aux assurés la possibilité de disposer de 20% du capital constitué au moment de partir à la retraite. En outre, l’achat de la première résidence principale est également une raison suffisante pour récupérer la totalité du capital acquis.

Investissement dans un bien immobilier en nue-propriété

Coût d’achat réduit et fiscalité avantageuse sont parmi les atouts d’un investissement dans un bien immobilier en nue-propriété. Le principe est assez complexe puisque l’investisseur est propriétaire des murs mais il ne peut pas en tirer profit. En effet, il existe un usufruitier du bien à qui revient le droit d’exploiter l’endroit (le louer entre autres). Plus précisément, le droit de propriété de l’immobilier fait l’objet d’un « démembrement ». Ledit démembrement est limiter dans le temps et sa durée peut être signifiée dans l’acte notarié.

En précisant un « remembrement » en 10 ou 15 ans, un quinquagénaire peut parfaitement investir dans ce type de bien puisqu’ il peut prendre possession de son bien au bout de cette période. Il peut ainsi le revendre et faire une plus-value conséquente ou bien l’utiliser pour des revenus mensuels supplémentaires.

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Le haut-commissariat à la réforme des retraites est en concertation avec les partenaires sociaux pour parler des droits familiaux et de leur avenir. Actuellement, ces prestations sont accordées à un grand nombre de retraités. La plupart des bénéficiaires de ces dispositifs sont des femmes. 

Les droits familiaux avant remaniement dans le cadre de la réforme des retraites

Les droits familiaux sont actuellement au centre du débat lors des séances de concertation entre le haut-commissariat à la réforme des retraites et les partenaires sociaux. Les deux parties sont d’accord sur l’importance du maintien de ces prestations. La discussion est donc basée sur la meilleure manière de les harmoniser puisque chaque régime de retraite dicte ses propres règles sur le sujet.

Les droits familiaux tels que la pension de réversion, la majoration pour famille nombreuse ou encore la majoration de durée d’assurance sont des prestations dont la majorité des bénéficiaires sont des femmes. Ces avantages permettent de combler autant que possible l’inégalité entre les pensions des hommes et celles des femmes. 

Les ressources versées au titre de ces droits familiaux représentent plusieurs milliards d’euros chaque année. Leurs versements sont obligatoires, quels que soient les régimes (de base, complémentaires ou encore spéciaux). Le remaniement envisagé par la réforme des retraites consiste à uniformiser les règles. Jusqu’à présent, ces prestations sont accordées sous diverses formes telles que des majorations de pension, des trimestres d’assurance supplémentaires ou encore de facilités de départ à la retraite anticipé.

Prestation pour une famille nombreuse

Sans conditions de ressources, une majoration pour famille nombreuse est accordée aux parents avec un nombre d’enfants supérieur ou égal à trois. C’est-à-dire que leurs pensions de retraite sont augmentées d’un pourcentage (10% en général). Assujetti à l’impôt depuis l’année 2014, cette majoration peut aller au-delà de 10% pour certains régimes. Plus concrètement, les parents retraités de la fonction publique bénéficient d’un taux de 5% par enfant supplémentaire à partir du leur quatrième enfant. Par ailleurs, les retraités des professions libérales ne bénéficient pas de cette prestation pour famille nombreuse.

En outre, le calcul de cette majoration est en fonction de la pension de retraite. De ce fait, elle avantage considérablement les bénéficiaires aux revenus importants. Cet état de chose ne peut qu’augmenter encore plus l’inégalité homme-femme. Selon le haut-commissariat à la réforme des retraites, une grande partie du montant des majorations pour famille nombreuses (64,8%) est accordée à des hommes.

Majoration de durée d’assurance ou MDA

L’accouchement ou encore l’éducation des enfants peuvent permettre aux parents d’avoir des trimestres supplémentaires grâce à la majoration de durée d’assurance. Au régime général, un accouchement permet à une mère d’obtenir quatre trimestres supplémentaires. L’un des parents bénéficie également de quatre trimestres au titre de l’éducation. Pour certains régimes en revanche, les trimestres (dont le nombre est variable) ne sont accordés que si l’incidence sur la carrière est constatée à savoir une interruption ou une réduction.

Par ailleurs, les femmes travaillant dans la fonction publique n’obtiennent pas de trimestres supplémentaires relatifs à l’éducation si l’accouchement a eu lieu après le 1e janvier 2004. Elles bénéficient en revanche de deux trimestres au titre de la maternité.

AVPF ou Assurance vieillesse pour parents au foyer

Au régime général, un parent au foyer peut valider des trimestres s’il a dû interrompre ou réduire sa carrière pour élever ses enfants. Cette opération est possible grâce au dispositif Assurance vieillesse pour parents au foyer. Afin d’en bénéficier, il faut respecter des conditions de ressources et être affilié à certaines allocations familiales. Pour l’ouverture des droits, il incombe à la Caisse nationale d’allocations familiales de verser, tout au long de la durée d’affiliation, des cotisations à la Caisse nationale d’assurance vieillesse. La période d’affiliation aux allocations est déterminée en fonction de l’âge et du nombre des enfants.

Quelques chiffres sur les avantages liés à la famille

En 2012, 17,8 milliards d’euros ont été versés au titre des droits familiaux. Pour cette même année, 7,6 milliards d’euros ont été dépensés pour les majorations pour famille nombreuse tandis que les majorations de durée d’assurance ont atteint 5,1 milliards d’euros. Selon l’analyse réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la pension moyenne au régime général connait une hausse significative entre 15 et 18% grâce à la MDA. Dans la fonction publique par ailleurs, cette augmentation est comprise entre 2 et 8%. Enfin, en ce qui concerne l’AVPF, on comptabilise actuellement une dépense de 2 milliards d’euros mais les prévisions montrent une somme avoisinant les 8 milliards pour l’année 2040.
 

Source : AGIRC- ARCCO

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Il existe également d’autres dispositifs destinés aux personnes souhaitant se constituer un complément de retraite à titre individuel. Il s’agit généralement de contrats de retraite, à cotisations définies, proposés par les sociétés d’assurance, banques, mutuelles et institutions de prévoyance.

Le Perp (Plan épargne retraite populaire)

Le Perp est un contrat individuel d’assurance ouvert à tous. Il permet à n’importe quel particulier d’épargner pour améliorer ses revenus à la retraite. Vous pouvez ouvrir un Perp auprès de l'organisme de votre choix (banque, compagnie d'assurance, mutuelle…). Vous pouvez déterminer librement le montant et la périodicité de vos versements.

Sauf cas de déblocages anticipés, l'épargne mobilisée est disponible au moment de la retraite sous forme de rente viagère dans la catégorie des pensions et retraites, ou sous forme de capital à hauteur de 20% de la valeur du contrat. Dans ce cas, vous pouvez choisir entre le système de quotient prévu pour les revenus exceptionnels et l'imposition au prélèvement de 7,5%.

À noter : Vous pouvez aussi débloquer l'épargne accumulée pour financer l'acquisition d’une résidence principale.

Le contrat Madelin

L’épargne retraite supplémentaire sous la forme dite « Loi Madelin » est réservée aux travailleurs indépendants et aux professions libérales. Si vous optez pour ce régime, vous devrez alimenter régulièrement votre contrat par des versements réguliers au minimum garanti. Vous pourrez augmenter dans la limite de quinze fois le versement initial.

À la retraite, le capital accumulé pendant votre carrière se transformera en rente viagère soumise à l'IR, selon les règles applicables aux pensions et retraites.

Il existe également une version du contrat Madelin pour les agriculteurs, dite "Madelin agricole", qui présente presque les mêmes caractéristiques.


Les contrats de retraite supplémentaire de type Prefon


Il s’agit des régimes de retraite facultatifs s’adressant aux fonctionnaires désirant compléter leurs revenus au moment de la retraite. La Prefon est la caisse nationale de prévoyance de la fonction publique. Elle s'adresse aux fonctionnaires des trois fonctions publiques (État, collectivités locales, hôpital). Elle leur propose plusieurs produits de protection sociale dont le produit d'épargne Prefon. Il fonctionne par capitalisation et par points. Si vous choisissez ce produit, vous pourrez débloquer votre épargne au moment de la retraite sous forme de rente viagère avec la possibilité de sortie en capital à hauteur de 20% du contrat. Le régime fiscal de ce produit est celui du Perp.

 

Faire une simulation des solutions retraite adaptées à votre profil 

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Les concertations autour de la réforme des retraites vont reprendre et les sujets les plus sensibles vont être abordés. Les polémiques autour de certaines mesures risquent de compliquer encore plus le travail du Haut-Commissariat à la réforme des retraites.

La réforme des retraites commence à prendre forme

Le gouvernement n’en démord pas, le régime de retraite actuel va disparaitre pour laisser place à un système universel par points. La réforme est actuellement en cours de concertation et les partenaires sociaux sont assez confiants quant à la prise en compte de leurs exigences. Une mise au point est prévue vers la mi-octobre afin d’avoir un premier aperçu de ce que seront les mesures à entreprendre pour la mise en place de cette réforme des retraites. Cette réunion plurilatérale résumera en quelque sorte les nombreuses séances de discussions qui se sont tenues entre le Haut-Commissariat à la réforme dirigé par Jean-Paul Delavoye et les organisations syndicales.Toutefois, il y a des points de désaccord sur lesquels les deux parties doivent encore se pencher, des sujets sensibles dont la résolution demandera plus de temps que prévu.

La mise en place progressive de ce système universel est un travail de titan que le gouvernement entend bien mener jusqu’au bout. Il faut cependant s’attendre à de la résistance puisqu’à priori certaines mesures risqueraient de désavantager un bon nombre de retraités. En effet, les pensions de retraite devraient, dans la globalité, baisser. Selon un haut responsable syndical, les fonctionnaires vont être les premiers à subir cette diminution. Même si les primes seront prises en compte lors du calcul de la pension, de nombreux retraités n’en profiteront pas puisque le niveau de ces primes est plutôt bas dans certaines professions (les enseignants par exemple).

Le devenir de la pension de réversion

L’harmonisation des règles en ce qui concerne la pension de réversion continue de diviser. Même si le gouvernement tente d’atténuer la polémique autour de cette prestation, les partenaires sociaux se méfient de la « réforme à enveloppe constante » annoncée par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delavoye. La pension de réversion est actuellement versée à près de 4,4 millions de retraités dont 89 % sont des femmes. Cette prestation représente environ 12 % des dépenses de retraite et environ 1,5 % du PIB, soit près de 36 milliards d’euros. Bien qu’il ne soit plus question de suppression, les syndicats craignent une harmonisation par le bas, une mesure qui risquerait de léser une part importante des bénéficiaires de ce dispositif. Le gouvernement veut tout remettre à plat pour changer un système qu’il juge complexe et inégalitaire, mais à quel prix ?

Le plus dur reste à faire

La suite des concertations prévue à la mi-octobre s’annonce compliquée, voire explosive pour le gouvernement. En effet, de nombreux sujets très sensibles doivent encore être abordés et les partenaires sociaux ne cachent pas leur scepticisme et leur crainte quant à l’éventualité de trouver un terrain d’entente « juste et paritaire ». L’exécutif quant à lui annonce un délai supplémentaire pour le traitement de ces sujets polémiques. En effet, les régimes spéciaux n’ont pas encore fait l’objet de concertation. Les discussions sur le régime spécial de la SNCF sont d’ailleurs très attendues.


Bref, la seule certitude en ce qui concerne cette réforme des retraites est la conservation de l’âge de départ à la retraite à 62 ans. Même si un système par points ne tient pas compte de la notion de durée, le gouvernement veut tout de même fixer un seuil à partir duquel il est légal de partir à la retraite. La pension d’un cotisant, partant à la retraite avant cet âge de référence,sera soumise à une décote.

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Le prélèvement à la source est désormais le mode de perception de l’impôt sur le revenu. À partir du mois de janvier 2019, les bulletins de paie des salariés afficheront une ligne supplémentaire consacrée à l’impôt prélevé à la source.

Le prélèvement à la source, une réalité dès le mois de janvier 2019

La réforme de la fiscalité française se concrétise, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu entrera en vigueur dans quelques mois. Dès le mois de janvier 2019 donc, les contribuables verront leurs revenus mensuels diminués de l’impôt y afférent.

Le prélèvement à la source est désormais le mode de perception de l’impôt sur le revenu. À partir du mois de janvier 2019, les bulletins de paie des salariés afficheront une ligne supplémentaire consacrée à l’impôt prélevé à la source.

Principe du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu

Le prélèvement à la source est le nouveau mode de ponction de l’impôt mis en place par le gouvernement afin de ne pas décaler le paiement de l’impôt de l’année N à l’année N+1. Concrètement, les contribuables vont s’acquitter en 2019 de l’impôt correspondant à leurs revenus de 2019. Ainsi, l’impôt sur le revenu sera retenu chaque mois sur la rémunération, la pension de retraite ou encore l’allocation perçue par un contribuable. L’administration fiscale utilise cette année pour la dernière fois l’ancien mode de prélèvement pour le paiement de l’impôt sur les revenus de 2017.

Attention : le prélèvement à la source ne dispense pas les contribuables de la déclaration de revenus qui a lieu au printemps. Afin que le fisc puisse régulariser le solde de l’impôt en été de l’année N+1, les détails des revenus de l’année N doivent lui être communiqués. Ainsi, la déclaration de revenus de l’année N (à remplir au printemps N+1) permettra de déterminer le montant final de l’impôt de l’année N. Ce calcul est un moyen de savoir si le contribuable doit effectuer un paiement complémentaire (solde positif) ou si le fisc doit procéder à une restitution (solde négatif).

En ce qui concerne les crédits et les réductions d’impôt, ils n’entrent pas en ligne de compte dans le calcul du taux de prélèvement à la source. De ce fait, l’administration fiscale les régularise avec une année de décalage comme tel est déjà le cas actuellement. Les bénéficiaires d’une réduction d’impôt au titre de l’année N doivent ainsi attendre la régularisation du solde de l’impôt durant l’année N+1 pour en profiter.


Toutefois, le versement d’un acompte de 60 % est, selon le Premier ministre Édouard Philippe, prévu à la mi-janvier de chaque année. Cette mesure (à soumettre au vote du Parlement fin septembre) est applicable à tout type de crédit et réduction d’impôt (investissement locatif, dons, services à la personne...).


Source : UFF


En bref, les salariés verront une ligne supplémentaire sur leur bulletin de paie correspondant au montant de l’impôt sur le revenu prélevé à la source.

Et pour les travailleurs non-salariés ?

Le prélèvement à la source ne concerne pas seulement les revenus salariaux, les pensions de retraite ou encore les différentes allocations et indemnités (chômage, maladie, etc.), il sera également appliqué aux revenus fonciers et aux revenus des travailleurs indépendants (titulaires de BIC, BA et BNC). Les travailleurs non-salariés s’acquittent de leur impôt sur le revenu sous forme d’acompte mensuel ou trimestriel que l’administration fiscale prélève sur leur compte en banque.


Source : UFF

En outre, le mode d’imposition des gains générés par les placements et les produits d’épargne soumis à un prélèvement forfaitaire unique ne change pas. Tel est également le cas pour les plus-values immobilières et les bénéfices des auto-entrepreneurs dont l’impôt est réglé via un versement libératoire.

Qui sont les collecteurs de l'impôt ?

Les collecteurs ou les organismes payeurs sont entre autres les employeurs pour le prélèvement sur les salaires, les caisses de retraite pour les pensions et Pôle emploi pour les allocations chômage. Ces collecteurs ont donc pour mission de prélever l’impôt directement à la source.

Le taux de prélèvement à la source

Les contribuables avaient jusqu’au 15 septembre de cette année pour choisir leur taux de prélèvement à la source. Par défaut, le taux de prélèvement appliqué sera un taux personnalisé calculé sur la base de la totalité de leurs revenus (référence : déclaration de revenus 2018). Dans le cas d’un couple, il est possible de demander un taux individualisé permettant ainsi de prendre en considération la disparité des revenus des deux conjoints.

Un taux neutre est également une option pour ceux qui ne souhaitent pas communiquer leur taux personnalisé à leur employeur. Bien que le taux de prélèvement soit la seule information transmise par le fisc aux collecteurs, un taux personnalisé peut servir d’indice pour déterminer à peu près le montant total des revenus d’un contribuable. Les salariés qui perçoivent d’autres revenus que leurs salaires peuvent ainsi opter pour un taux neutre. Ce taux non personnalisé n’est calculé que sur la base du salaire et non sur l’ensemble des revenus. Il incombe par la suite à l’administration fiscale de prélever le complément d’impôt sur le compte en banque du contribuable.

Pour signifier son choix, le contribuable doit se rendre sur le site impots.gouv.fr afin d’accéder à son espace personnel et ainsi ouvrir la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ». Il peut accéder à cette rubrique à tout moment (et même après le 15 septembre) s’il souhaite apporter une modification à son taux de prélèvement à la source. Toute modification du taux sera communiquée à l’organisme collecteur ou à l’employeur. Normalement, tout changement effectué avant le 7 décembre sera effectif dès janvier 2019.

En bref, le taux de prélèvement à la source évolue au fur et à mesure que la situation personnelle du contribuable change. Ce dernier peut donc informer le fisc de tout changement dans sa vie (mariage, naissance, chômage, etc.) via son espace personnel sur le site des impôts.

Exonération

Le prélèvement à la source est un changement de forme et non de fond, c’est-à-dire que l’administration fiscale change la manière de percevoir l’impôt et non son mode de calcul. Ainsi, toute personne exonérée d’impôt sur le revenu le restera malgré la réforme. En se basant sur les statistiques de 2017, ce nouveau mode de prélèvement ne concerne finalement qu’environ 43 % des 38 millions de foyers fiscaux recensés.

Toutefois, le prélèvement à la source ne tient pas compte des exonérations ponctuellement souvent obtenues via des crédits et réductions d’impôt, d’où la mise en place du système de restitution annoncé par le Premier ministre (acompte de 60 % à la mi-janvier et régularisation en été).

Impôt sur le revenu 2018

Pour éviter une double imposition aux contribuables en 2019, l’impôt sur le revenu de 2018 est annulé par le crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR). Il faut tout de même préciser que cette annulation ne concerne que les revenus non exceptionnels. Ainsi, les contribuables qui perçoivent des revenus exceptionnels cette année devront régler l’impôt y afférent en 2019.

Source : UFF

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Le gouvernement a décidé de limiter la revalorisation des pensions de retraite à 0,3 % en 2019 et 2020, un taux largement inférieur à celui de l’inflation qui devrait dépasser les 1,5% en 2018. Cette initiative passe mal auprès des séniors qui risquent fort de subir une perte importante de pouvoir d’achat déjà impactée par la hausse récente de la CSG de 1,7 points pour une majorité des retraités.

La désindexation des pensions de retraite soulève un tollé

L’État est déterminé à faire des économies et pour ce faire il met à contribution les séniors en désindexant les pensions de retraite par rapport à l’inflation. En théorie, cette mesure ne fait pas perdre de l’argent aux retraités. Mais en théorie seulement puisqu’avec une hausse de 0,3 % en 2019 et une inflation prévue à 1,5 %, une perte de pouvoir d’achat est inévitable. Le Ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a souligné à maintes reprises que les retraités n’y laisseront pas des plumes. Certes, les pensions de retraite seront revalorisées, mais à un niveau tellement bas que les personnes concernées devront faire face à une baisse de leur pouvoir d’achat. Le gouvernement estère tempérer cette hausse avec la suppression progressive de la taxe d'habitation.

Une faible revalorisation qui fait polémique

L’annonce du taux de revalorisation des pensions de retraite attise encore plus la colère des retraités français qui se sentent pris pour cible par le gouvernement. Cette faible progression de 0,3 % dans un contexte économique difficile et la hausse de 1,7 point de la CSG pour 60 % des retraités accroissent la désaffection du public à l’égard du gouvernement dont l’image s’effrite mesure après mesure.

D’autres prestations telles que l’aide personnalisée au logement et les allocations familiales sont également concernées par cette piètre revalorisation que le ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin qualifie pourtant de modérée. La baisse de la taxe d’habitation pour les retraités est selon monsieur le ministre un moyen de combler la perte de pouvoir d’achat. Bien qu’une modulation de la hausse selon le niveau de pension ait été avancée par certains élus, l’intention du gouvernement est de limiter cette progression à 0,3 %.

Afin d’arrondir les angles et faire oublier le désastre constaté concernant la pension de retraite, Bruno Le Maire n’a pas manqué de souligner l’engagement du gouvernement à « préserver les plus fragiles ». Il a ainsi précisé que l’allocation adultes handicapés est revalorisée de 50 euros par mois. La prime d’activité et le complément de garde pour les familles monoparentales vont également progresser.

Un manque à gagner qui fait débat

Cette désindexation des pensions de retraite votée par le gouvernement engendrerait pour les retraités un manque à gagner conséquent de 20 à 30 euros par mois selon les retraites. Il faut en effet comprendre qu’une revalorisation au niveau de l’inflation comme le prévoit la législation jusqu’alors alourdirait sérieusement le déficit public alors que l’objectif de l’État est justement de serrer la ceinture pour redresser l’économie.


Une hausse globale de 0,3 % ne leur permettra pas aux retraités de faire face à une inflation estimée à au moins 1,5 %. 

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Les futurs retraités du secteur privé doivent s’attendre à une hausse de leurs cotisations aux régimes complémentaires sans pour autant espérer des points de retraite supplémentaires. La fusion des deux régimes AGIRC et ARRCO va en effet apporter de nombreux changements qui vont impacter sur le pouvoir d’achat des salariés.

La fusion des régimes complémentaires Agirc et Arrco modifie le taux de cotisation des affiliés

La fusion dès le 1er janvier 2019 des régimes complémentaires Agirc et Arrco résulte de la réforme votée en 2015. La mise en place d’un régime unique pour la retraite complémentaire des salariés du secteur privé n’est pas sans conséquence puisque l’uniformisation des règles va inévitablement modifier de nombreux points dont le niveau de cotisations des assurés. En effet, il faut s’attendre à une perte de pouvoir d’achat chez les cotisants puisqu’ils vont devoir payer plus sans obtenir des points de retraite supplémentaires.

En premier lieu, la fusion des deux régimes complémentaires (Agirc pour les cadres et Arrco pour les non-cadres) va entraîner une augmentation du taux d’appel. Pour rappel, le taux d’appel est un prélèvement supplémentaire que les régimes complémentaires effectuent afin d’assurer leur bon fonctionnent et couvrir certains de leurs besoins tels que la gestion courante ou la réduction du déficit. L’assuré doit ainsi s’acquitter d’un certain montant pour lequel il n’obtient pas de points de retraite. Depuis le 1er janvier 1995, ce taux d’appel est de 125% pour les deux régimes contre 110% (Arrco) et 103% (Agirc) en 1982. A partir du 1er janvier 2019, il sera de 127%, soit 27 points n’ouvrant pas de droit à la retraite pour l’assuré.

En second lieu, de la fusion des deux régimes va résulter une nouvelle répartition des taux de cotisation en ce qui concerne la tranche B Agirc (salaires entre 3 311 euros et 13 244 euros). Jusqu’alors, un cadre et un non-cadre percevant le même salaire n’ont pas le même taux de cotisation puisqu’ils sont affiliés à deux régimes différents. Le régime unique Agirc-Arrco apporte quelques ajustements pour l’uniformisation des règles. Ainsi, le taux de cotisation employé va passer de 38% à 40% tandis que le taux de cotisation employeur de 62% à 60%.

Enfin, de nouveaux dispositifs vont également impacter sur le niveau de cotisation des salariés du privé. En effet, la réforme des régimes complémentaires amène l’instauration de la Contribution d’Equilibre Technique ou CET et de la Contribution d’Equilibre Général ou CEG. Au taux de 0,35%, la CET concerne surtout les salariés dont les revenus dépassent les 3 331 euros mensuels. Quant à la CEG, elle va financer les charges générées par le passage à la retraite entre 62 et 67 ans. 

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Qu’on soit aidant ou aidé, jeune ou moins jeune, la perte d’autonomie nous concerne tous. Liée au vieillissement, elle peut être accélérée par une maladie grave ou une simple fracture et elle peut aussi survenir brutalement ou progressivement. Pour répondre à ces problématiques, PRÉVOIR, spécialiste de la protection des personnes et acteur majeur de l’assurance dépendance, lance un dispositif de sensibilisation articulé autour de solutions concrètes, pragmatiques et pédagogiques : ateliers de sensibilisation au vieillissement, conseils pratiques diffusés auprès du grand public notamment sur des salons séniors, film ludique centré sur la dépendance...

Perte d’autonomie : un défi collectif 

Sujet majeur de l’actualité, la dépendance est devenue, au fil des années un enjeu de taille. Pour permettre aux personnes concernées d’améliorer leurs conditions de vie, la mobilisation doit être collective et publique (discussions sur le 5ème risque, lancement d’une grande consultation publique...). Les organisations privées, à commencer par les assureurs, ont également leur rôle à jouer.

C’est dans cette dynamique que PRÉVOIR, spécialiste de la protection des personnes, a développé sa nouvelle campagne de sensibilisation du grand public, autour d’une conviction : Pour rester chez soi, le plus longtemps possible, il faut anticiper et être accompagné.

D'illeurs,  près de 9 Français sur 10 (87%) préfèrent rester à domicile en cas de dépendance (enquete Ifop-Adhap-services) : « Outre le bien-être et la liberté de rester dans son environnement familier, le maintien à domicile a deux atouts majeurs : la conservation de repères et de liens sociaux, ce qui est mieux pour l’équilibre de la personne, et aussi des frais de prise en charge moins importants qu’en établissement, ce qui n’est pas neutre pour une clientèle à revenus modestes. » précise Annie Dillard, Directrice marketing et communication de PRÉVOIR.

Symptomes de la dépendance 

Troubles de la mémoire, douleurs articulaires, vision altérée, etc.: les symptômes liés à une perte d’autonomie sont nombreux et plus ou moins handicapants selon les personnes, leur ressenti personnel ou leur situation (seul ou en couple, entouré ou isolé, en milieu rural ou urbain...).

Un point essentiel à relever : il faut réagir vite pour ne pas faire d’une difficulté liée à l’âge le point de départ de l’isolement ou d’une dépendance plus importante. C’est pourquoi, il faut anticiper la perte d’autonomie liée au vieillissement et être accompagné à chaque étape.

C’est tout l’enjeu de la campagne de sensibilisation de PRÉVOIR, notamment articulée autour de solutions concrètes et pragmatiques :

  • Des ateliers de sensibilisation au vieillissement, organisés pour les salariés. Objectif : permettre à tous de vivre, le temps de quelques instants, le quotidien d’une personne en perte d’autonomie (en simulant une perte d’audition, de préhension, de mobilité...) et ainsi être en capacité d’en parler en connaissance de cause avec les assurés et futurs assurés de Prévoir.
  • La rencontre avec les particuliers, sur des salons dédiésaux séniors, dans toute la France.
  • Un film pédagogique et ludique pour sensibiliser les personnes au risque de dépendance.
  • Le lancement d’un nouveau produit d’assurance perted’autonomie, « Solution Maintien Autonomie » : couvrant à la fois la dépendance légère, partielle ou totale. Cette nouvelle solution propose à chaque assuré un accompagnement quoi qu’il arrive, dès le début du contrat, et des garanties et services à la carte permettant de prévenir la survenue de la perte d’autonomie, tels que des capitaux permettant d’améliorer le quotidien (en finançant par exemple des tapis antidérapants, des dispositifs lumineux anti- chutes, la motorisation d’un fauteuil roulant, etc.) et ainsi de vivre chez soi le plus longtemps possible.
  • Une campagne de communication grand public.
  • Des conseillers experts de la perte d’autonomie qui se déplacent au domicile de leurs clients, car la perte d’autonomie est un sujet intime qui nécessite une bonne connaissance des besoins et de la situation des personnes concernées.

 

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Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites continuent de se pencher sur les différentes règles du régime universel à mettre en place. A priori, les actifs nés en 1963 seront les premiers retraités à bénéficier des nouvelles règles régissant le nouveau système.

La génération 1963, les premiers retraités du régime universel

Le haut-commissariat à la réforme des retraites utilise à bon escient le délai supplémentaire obtenu pour le bouclage du dossier sur le régime universel. Les séances de concertation avec les partenaires sociaux se poursuivent et ne vont se terminer qu’à la fin du mois de janvier de l’année prochaine. Les thèmes les plus « explosifs » sont actuellement sur la table. Vu l’enjeu, les parties en discussion ne souhaitent en aucun cas précipiter les choses. Les conclusions et les recommandations du haut-commissaire à la réforme Jean-Paul Delevoye ne seront donc livrées à l’exécutif qu’en avril ou en mai 2019.

Pour l’heure donc, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent se pencher entre autres sur le délai nécessaire aux Français pour se faire au nouveau système, le calcul et la conversion des droits à la retraite, la génération concernée par la réforme ou encore le cas des départs anticipés.

Dans le dossier de la réforme des retraites, il y a tout de même quelques certitudes telles que l’âge légal de départ à la retraite maintenu à 62 ans ou encore la non application des nouvelles règles aux séniors actuellement à la retraite.

Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye a souligné l’importance d’une période de transition suffisamment longue afin que le passage vers le système universel se fasse sans encombre. En effet, un délai inférieur à 5 ans pourrait exposer le système à des bugs techniques et à des disfonctionnements en tout genre. Ainsi, il devrait y avoir 5 années d’intervalle entre l’entrée en vigueur de la loi sur le système à point universel et l’application des nouvelles règles. Concernant la date à prendre en compte pour le calcul des droits et celle pour l’application des nouvelles cotisations, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme sont tombés d’accord sur la date de naissance pour la première et la date d’effet pour la seconde. Concrètement, la date de naissance du cotisant sera l’indicateur pris en considération pour connaitre la date d’application des nouvelles règles de calcul des droits à la retraite. Par ailleurs, l’entrée en vigueur des nouvelles règles (à priori le 1er janvier 2025) apportera un changement dans le montant des cotisations des assurés.

Solutions retraite par métiers

Une réforme pour les cotisants nés à partir de 1963

Si le calendrier actuel de la réforme de retraites se maintient, la loi sera effective en 2020 et le régime universel entrera en vigueur 5 ans après, c’est-à-dire en 2025. A priori, le délai de transition de 5 ans sera appliqué puisque la proposition d’une période de franchise plus longue a été rejetée lors des concertations tout comme celle de destiner le nouveau régime aux personnes entamant leur carrière professionnelle en 2025.

Ainsi, toutes les personnes en activité dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles en 2025 seront concernées par tous les changements y afférents. C’est-à-dire que les actifs nés en 1963, atteignant à cette date l’âge minimum de départ à la retraite et souhaitant cesser leurs activités, verront les nouvelles règles s’appliquer au calcul de leurs pensions de retraite.

Par contre, le cas des actifs nés avant 1963 souhaitant continuer à travailler jusqu’à obtention d’une retraite à taux plein reste encore à discuter. Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent encore se pencher sur un régime dérogatoire puisqu’en théorie, ces actifs ne sont pas concernés par les nouvelles règles.

La retraite anticipée doit également faire l’objet d’une séance puisqu’actuellement, certains régimes spéciaux de retraite préconisent un départ à la retraite avant l’âge légal. De plus, le devenir du départ anticipé pour carrière longue ou pour travail pénible est un débat très attendu.