Tout savoir sur l’allocation supplémentaire d’invalidité

Les personnes en situation d’invalidité n’ayant pas encore l’âge requis pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) peuvent prétendre à l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI). Versée tous les mois en complément d’une autre prestation, cette aide financière est accordée sous certaines conditions afin de garantir un minimum de ressources aux bénéficiaires. On fait le point.

Allocation supplémentaire d’invalidité : de quoi s’agit-il ?

Prestation mensuelle destinée à certaines personnes invalides à faibles revenus, l’ASI s’ajoute à leurs revenus personnels pour garantir un montant de ressources minimum. Versée par la Sécurité sociale, elle est accordée en complément d’une autre allocation, à savoir :

• la pension d’invalidité,
• la pension de retraite anticipée pour handicap, carrière longue ou pénibilité,
• la pension de réversion,
• la pension d’invalidité de veuf ou de veuve.

Pour être éligible à l’ASI, le demandeur doit remplir les conditions suivantes : être reconnu en situation d’invalidité avec une réduction d’au moins 66 % de la capacité de travail ou de gain, attester d’une résidence stable et régulière en France (au moins 183 jours par an), percevoir des ressources inférieures au plafond annuel revalorisé au 1er avril 2025.

Quel est le montant de l’ASI ?

Ainsi, le montant maximum de l’allocation est fixé en 2025 à :

• 449,46 € par mois pour une personne seule (5 393,52 € par an) ;
• 739,74 € par mois pour un couple (8 876,88 € par an) lorsque les deux conjoints bénéficient de l’ASI.

Note : pour bénéficier de l’ASI, les revenus du couple ne doivent pas dépasser 1 578 € par mois (soit 18 936 € par an) en 2025.

À noter : L’ASI est revalorisée chaque année au 1er avril, avec une augmentation de +1,7 % au 1er avril 2025. De même, les plafonds de ressources sont actualisés au même rythme pour tenir compte de l’inflation.

On fait le point.

Attention : L’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ne peut pas être cumulée avec l’allocation aux adultes handicapés (AAH). En revanche, elle peut être cumulée avec la majoration pour vie autonome (MVA).