Retraite des réservistes de l’armée : évolutions récentes et précisions sur la situation en 2025
Depuis 2014, bien que certaines demandes d’évolution n’aient pas abouti, plusieurs changements ont eu lieu dans le cadre du statut et des droits des réservistes militaires.
Notamment, la limite d’âge pour s’engager en réserve a été relevée, permettant un engagement jusqu’à 70 ans pour des fonctions standards, voire 72 ans pour certains postes spécialisés, ce qui renforce la participation des réservistes expérimentés[3][2].
Concernant la retraite, les anciens militaires réservistes bénéficient désormais sous certaines conditions d’une revalorisation de leur pension de retraite en fonction de la durée d’engagement dans la réserve opérationnelle, notamment après au moins un mois de service continu et six mois de services effectifs dans leur dernier grade[1]. Cette revalorisation concerne aussi bien les pensions servies que la possibilité de cumul avec la solde de réserve, sauf en cas d’appel continu de plus de 30 jours.
Cependant, les règles de validation des périodes d’activité en réserve restent distinctes de celles des militaires en service actif. Les propositions visant à ce que cinq jours d’activité valident une annuité n’ont pas été mises en œuvre, conformément à la position du ministère de la Défense, qui rappelle que toute modification profonde des règles de retraite relève d’une réforme globale du système[1].
Ces évolutions s’inscrivent dans une adaptation plus large des effectifs et des dispositifs de réserve destinés à renforcer la capacités de défense face aux enjeux contemporains, accompagnée d’une augmentation progressive du budget de la défense à l’horizon 2030[3][2].
Note : Depuis 2023, des dispositions permettent aux militaires retraités engagés dans la réserve opérationnelle de bénéficier d’une revalorisation de leur pension sous condition de durée de service effectif et de service continu. Ce mécanisme offre une reconnaissance complémentaire de leur engagement tout en maintenant les spécificités du régime militaire. De plus, la limite d’âge pour s’engager dans la réserve a été relevée récemment, facilitant l’engagement des réservistes seniors jusqu’à 70 ou 72 ans selon les fonctions. Ces évolutions ne modifient toutefois pas les règles de validation des trimestres pour la retraite civile ou complémentaire.
(Source : Obsalis Avocat 2023 ; Pleine Vie 2025 ; Velds 2025)
Par ailleurs, il est important de noter qu’aucune évolution n’a été constatée en 2025 concernant la validation automatique des périodes courtes (5 jours) comme une annuité en retraite. Cette règle reste spécifique à certains statuts, notamment les militaires actifs, et n’a pas été étendue aux réservistes.
(Source : Service des Retraites de l’État 2023)