L’âge légal de départ au cœur de la réforme des retraites après la mise en œuvre de la réforme des retraites en 2023, les règles sur l’âge légal et les conditions de départ sont désormais celles en vigueur, avec un âge légal progressant jusqu’à 64 ans selon les générations. Cette réforme est effective depuis septembre 2023 et les dispositifs de suivi sont en place.
L’une des mesures phares est le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, au lieu de 62 ans actuellement, avec une progression par génération jusqu’à atteindre 64 ans (à partir des générations nées en 1968). Le report à 65 ans est aujourd’hui envisagé comme objectif à moyen terme avec une clause de revoyure en 2027-2028.
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L’âge de naissance ou l’âge de départ : les règles restent floues
Le premier point clé de la réforme des retraites concerne l’âge légal de départ, que le Président souhaite repousser à 65 ans. Toutefois, face aux réactions plus que mitigées des Français, il a revu sa position et proposé une « clause de revoyure » en 2027-2028.
Ce sera l’occasion de faire un bilan et décider de la pertinence de poursuivre le recul progressif afin d’atteindre 64 ans d’ici à 2030, selon les modalités définies par la réforme en vigueur. Les règles précises concernant certains cas particuliers (année de naissance ou année de départ) sont clarifiées par les textes officiels.
Pour l’heure, les règles ne sont pas claires. Deux hypothèses sont possibles :
- La date de départ est définie suivant l’année de départ : les retraités de 2023 devront être âgés de 62 ans et 4 mois au moment de liquider leurs droits. Ceux de 2024 devront travailler 4 mois de plus, et ne partiraient donc qu’à 62 ans et 8 mois.
- La date de départ est déterminée selon l’année de naissance : pour atteindre les 62 ans et 4 mois requis, la génération 1961 doit attendre jusqu’en 2023 pour les natifs de janvier à fin août 1961 ou au premier trimestre 2024 pour les personnes nées de septembre à décembre 1961.
En fonction du scénario retenu, serait atteint respectivement en 2031 ou 2034. Si le même principe que les précédentes réformes est maintenu, celle-ci pourrait être basée sur l’année de naissance.
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L’impact sur l’âge de départ à taux plein et la complémentaire
L’âge permettant l’obtention automatique d’une retraite à taux plein reste fixé à 67 ans. Indépendamment du nombre de trimestres validés, tout travailleur qui attend son 67e anniversaire pour demander sa retraite bénéficie d’une pension sans décote.
Le système de malus sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco des salariés du privé est également remis en question. Actuellement, le système de malus sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco est toujours appliqué aux assurés qui liquident leur retraite complémentaire sans attendre l’âge légal progressif, mais la réforme en cours annonce une suppression progressive de cette décote qui sera alignée sur le nouvel âge légal de départ (64 ans et au-delà).
En effet, les partenaires sociaux en charge de la gestion du régime réclamaient déjà son report. Ce mécanisme de bonus-malus ne serait plus justifié.