Les pistes proposées par les syndicats pour garantir la pérennité des régimes complémentaires

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Ludovic Herschlikovitz
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Les organisations syndicales n’ont pas attendu la prochaine rencontre des partenaires sociaux pour dévoiler leurs propositions. Découvrez les différentes pistes proposées par les syndicats.

Comme à leurs habitudes, les organisations syndicales ont déjà dévoilé leurs propositions à la presse après la première rencontre du 17 février 2015 pour les négociations en vue de sauver les retraites complémentaires des salariés du privé. Découvrez les mesures qui selon les syndicats devraient permettre de remettre à flot les finances des régimes de retraites complémentaires.

Les propositions de la CGT

La CGT a présenté des propositions concrètes telles qu’une hausse des cotisations prise en charge à parts égales par les employeurs et les salariés. Cette mesure devrait garantir le renflouement des caisses des régimes complémentaires Agirc et Arrco.

La centrale recommande que l’assiette de cotisation soit élargie en comptabilisant les salaires, les primes, mais aussi les revenus issus de l’épargne salariale (Perco, intéressement, participation, etc.).    

Par ailleurs, la CGT a demandé l’alignement progressif des salaires de femmes sur ceux des hommes jusqu’en 2024. En effet, d’après les estimations des responsables des régimes complémentaires, l’égalité salariale aiderait à résorber le déficit de l’Arrco et de réduire de 50 % le déficit de l’Agirc d’ici 2040.

La CGT préconise une hausse de cotisations Agirc de 2,45 % et argumente que les cadres sont plus disposés à faire face à une baisse de pouvoir d’achat par rapport aux salariés non-cadres.

 

Les propositions des autres syndicats

La CFDT, quant à elle, estime qu’une nouvelle augmentation des cotisations pourrait plomber le pouvoir d’achat des assurés. Elle propose plutôt le rapprochement des deux régimes complémentaires qui consisterait en une mutualisation des réserves : cette solution permettrait d’éviter « une situation ingérable de l’Agirc ».

La CFE-CGC s’oppose à la fusion de l’Agirc et de l’Arrco parce que la disparition du régime dédié aux cadres remettrait en cause l’existence du statut de cadre. Les autres organisations syndicales désapprouvent également la mutualisation des réserves parce que cela amènerait les non-cadres à financer les retraites des cadres. La CFE-CGC a estimé que l’abattement avant 67 ans proposé par le patronat devrait être appliqué aux cadres seulement : en effet, cette mesure ne concernerait, dans ce cas, que 20 % des assurés.

FO suggère une hausse des cotisations Agirc et Arrco de 1 point et refuse de pénaliser les chômeurs en changeant les règles de calcul de leurs indemnités. De son côté, la CFTC penche pour une hausse de cotisation plus faible de 0,8 point et ne cautionne pas la réforme de la réversion et des droits familiaux.

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