Le coefficient de solidarité, dispositif instauré en 2019, consistait en une minoration temporaire (malus) de la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco de 10 % pendant 3 ans, applicable aux salariés nés après 1957 partant à la retraite avant 64 ans. Ce dispositif incitait à retarder la prise de retraite pour bénéficier d’un bonus, avec des majorations de +10 % pour un an de report, +20 % pour trois ans, et +30 % pour quatre ans ou plus.
Cependant, suite à la réforme des retraites de 2023 repoussant l’âge légal à 64 ans, ce système de coefficient de solidarité (malus/bonus) a été définitivement supprimé depuis le 1er décembre 2023. Il ne concerne donc plus les départs à la retraite depuis cette date. Cette suppression exclut les bas revenus, inaptitudes et autres cas spécifiques qui restaient exemptés du dispositif auparavant.
Autres chiffres parlants : seuls 7 % des séniors concernés par le dispositif n’ont pas écopé du malus temporaire, parce qu’ils ont déjà un malus définitif, contre 10 % chez les femmes.
À noter que le coefficient de solidarité n’est plus en vigueur depuis le 1er décembre 2023, en application de la réforme des retraites de 2023 qui a repoussé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Depuis cette date, ni malus ni bonus ne s’appliquent plus sur les pensions complémentaires Agirc-Arrco. Cette évolution impacte tous les salariés du régime complémentaire, simplifiant le calcul des pensions.