La réforme des retraites est un sujet de débat récurrent de la campagne présidentielle. Les candidats ont chacun émis des propositions à propos des changements nécessaires pour assurer une retraite décente aux Français. Découvrez leurs propositions respectives sur ce thème, notamment à propos de l’âge de départ légal à la retraite.
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Des idées divergentes d’un bord à l’autre
Retraite à 60 ans
Parmi ceux qui souhaitent le retour de l’âge minimal de la retraite à 60 ans figurent Philippe Poutou, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et Nathalie Arthaud.
Pour Marine Le Pen, il faut donner à ceux qui ont commencé à travailler très tôt (avant leur 20 ans) pendant 40 annuités la possibilité de prendre leur retraite à 60 ans. Cette candidate s’est dit contre tout relèvement de l’âge de départ à la retraite.
Retraite à 62 ans
D’autres candidats à l’instar d’Anne Hidalgo, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, veulent maintenir l’âge légal du départ à la retraite à 62 ans.
Pour sa part, Jean Lassalle propose que l’âge de la retraite soit établi en fonction des annuités de cotisation dès le plus jeune âge.
Retraite à 64 ou 65 ans
Et le reste des candidats envisagent pour leur part de relever le plafond. Pour Valérie Pécresse, cet âge augmentera progressivement pour atteindre 65 ans d’ici 2030. De son côté, Eric Zemmour veut le relever à 64 ans. Enfin, Emmanuel Macron s’est dit favorable au départ progressif à la retraite et au relèvement de l’âge légal de départ à 65 ans.
Propositions sur la pénibilité du travail
Pour les emplois pénibles, Anne Hidalgo veut restaurer 4 critères de pénibilité supprimés durant le mandat d’Emmanuel Macron, tandis que Philippe Poutou souhaite plafonner l’âge de départ à 55 ans. Yannick Jadot et Eric Zemmour se sont également montrés favorables à des distinctions en fonction de la pénibilité.
Durée d’assurance et montant de la pension retraite
Concernant la durée d’assurance requise pour obtenir un taux plein, le candidat Fabien Roussel propose une réduction à 37,5 d’annuités. Les autres souhaitent en revanche maintenir la durée de 40 annuités.
Et pour les allocations, les propositions varient d’un candidat à l’autre : Nathalie Arthaud promet une allocation minimale de 2000 euros, tandis qu’Emmanuel Macron veut fixer un seuil de 1000 euros.
Pour Valérie Pécresse, le minimum contributif devrait être revalorisé à 1230 euros, et à 1200 euros pour Anne Hidalgo.
Marine Le Pen souhaite pour sa part la réindexation des pensions sur l’inflation, et Jean-Luc Mélenchon propose une revalorisation au moins au niveau du salaire minimum interprofessionnel de croissance de toutes les pensions.
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